Le métallurgiste: organe bimensuel de la Fédération nationale des métallurgistes belges

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01 août 1914
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s.n. 1914, 01 Août. Le métallurgiste: organe bimensuel de la Fédération nationale des métallurgistes belges. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q23qv3cz8v/
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LE METALLURGISTE ORQANÊ JMIE NSUEU de la Centrale des Métallurgistes dé Belgiquè Pas de droits sans devoirs HtfUlUlStratlOU IBilSOK DO PEUPLE, TO0 J0Sep&-9teveilS, 17, BrOXelfCS Pas de devoirs sans droits (fi 37,000 EXEMPLAIRES (jj 27,000 MEMBRES \j) A bas l'Article 310 Les incroyables condamnations que notre justice de classe a octroyées à nos camarades du « Zeemansbond » ont ramené l'attention sur l'odieux article 310 du Code pénal. N'était-ce l'avachissement de trente années de domination cléricale, pimentée par l'œuvre de division jaune et bleue, on se demanderait comment peut encore subsister ce vestige d'un autre âge. Les mânes de nos aïeux des compagnonnages doivent en pâlir d'éton-nement! Personne, en effet, n'oserait soutenir que ce ne soit comme commencement d'affranchissement qu'ils ont lutté pour abolir le servage et ensuite bataillé pour obtenir le droit de coalition. Depuis la Révolution française, le travail est libre, l'ouvrier peut changer de maître sans son consentement, même refuser de travailler. Cependant, si, en vertu de ce changement, les principes généraux du droit ne s'opposent plus à la grève, l'on sait que des lois d'exception ont toujours ligoté rigoureusement les coalitions ouvrières. Quand, en 1867, le Parlement belge consentit à reconnaître le droit de coalition, ce ne fut qu'à la condition d'insérer un article dans le Code pénal, soi-disant pour sauvegarder la liberté de ceux qui voudraient continuer à travailler. On eut pu croire, alors, qu'en quelque sorte, dans l'esprit du législateur, l'article 310 ne devait être que le contre-poids du droit de coalition. Mais, mis en application par une justice qui voit bien plus le suppôt d'un régime que la jouissance d'un droit, il s'avère, de plus en plus, que cette disposition n'est que le repoussoir, pourrait-on dire, du droit de coalition. En effet, de deux choses l'une. Ou bien les travailleurs ont le droit de se coaliser et de recourir à la grève pour obtenir un avantage et il ne peut y avoir infraction à l'article 310 que si un ouvrier occupé à l'établissement avant le litige continue à travailler et voit cette liberté menacée ; ou bien cette liberté du travail ne peut viser les traîtres que l'on raccole un peu partout, ou sinon que devient le droit de coalition ? Il n'y a pas à le nier, plus on examine lé résultat des grèves là où les travailleurs n'ont pas le quasi monopole de la main-d'œuvre, plus l'on remarque que les insuccès sont dûs au recrutement de ceux qui aident à violer le droit de coalition, parce qu'ils sont favorisés par l'injuste article 310. Seules, disons-nous, les industries dont les travailleurs sont fortement organisés peuvent encore échapper aux coups de cette loi de classe. Mais en est-il ainsi dans la métallurgie ? Notre corporation est l'une de celles qui ont le plus à souffrir de cette iniquité. Il y a, d'abord, le nombre de nos membres qui est encore trop faible pour que nous puissions compter, comme quantité négligeable, la masse d'inconscients qui, parce qu'ils sont protégés, ont le triste courage de trahir leurs camarades. Ensuite, le croissant progrès du machinisme a amené une telle division du travail, que des machines, montées pour exécuter un genre d'ouvrage, peuvent produire sans nécessiter un grand apprentissage de la part des non-qualifiés, quand elles travaillent sous la surveillance d'un ouvrier au courant du métier. Faut-il rappeler que l'article 310 n'est pas applicable aux patrons. Qui ne connaît cependant le cas qu'ils savent faire de la liberté du travail. Ce qui n'empêche pas que l'on nous chante, sur tous les airs, que tous les Belges sont égaux devant la loi ! Et puis, si cette disposition inique n'était pas faite contre les travailleurs dans le but de favoriser les puissants, pourquoi en aurait-on besoin ? D'autres articles du Code pénal ne sont-ils pas là pour punir les voies de fait, coups, injures, etc... ? Les métallurgistes ne sont pas, pour l'instant, en mal de tablature. S'ils ont subi quelques échecs par suite de moyens de lutte inégaux, ils sauront modifier leur tactique, car, pour autant que nous le constatons, leur esprit de lutte ne s'est pas ralenti. Feront-ils un jour fi de l'article 310, mais face aux traîtres et à ceux qui les enrôlent ? L'avenir nous l'apprendra. Ce que nous pouvons dire, c'est que les condamnations infligées aux camarades du « Zeemansbond » ont vivement impressionné nos milieux syndicaux. Puisse cette rumeur continuer et grandir pour être entendue jusqu'à ceux qui ont le pouvoir, afin qu'ils fassent disparaître, de notre Code, une iniquité qui est indigne d'un peuple qui a inscrit dans sa Constitution : * Tous les Belges sont égaux devant la loi ! » Alexandre Fostier. £a Maîn-d'OEuvre étrangère et l'Organisation Farnier, de l'Union des Syndicats Ouvriers de Meurthe-et-Moselle et, après lui,Merrheim ont, en vue du Congrès de Grenoble, exposé, dans la Bataille Syndicaliste, le problème de la main-d'œuvre étrangère, particulièrement aigu en France. Merrheim s'est plaint, en outre, de ce que les camarades belges ont méconnu les engagements pris vis-à-vis de la Fédération Française des Métaux, en ce qui concerne le recrutement dans les régions frontières. Une bonne partie des effectifs de la Section Boraine de la Centrale des Métallurgistes Belges se recrute parmi les ouvriers travaillant en France, mais n'y séjournant que temporairement. Les uns rentrent chaque jour dans leurs foyers par les trains ouvriers ; les autres ne regagnent leur home que tous les 8 ou 15 jours. On conçoit la difficulté de la propagande dans de telles conditions, difficulté accrue par une situation ae dont les accords intervenus entre les organisations française et belge ont dû tenir compte : La forme syndicale n'est pas la même des deux côtés de la frontière; d'autre part, 1700 à 1800 ouvriers occupés en France, lorsqu'il fut question d'un accord, étaient affiliés à la Centrale des Métallurgistes Belges. La solution ne laissait pas que d'être difficile. Elle fut atteinte, cependant..., théoriquement.Tout d'abord, on définit la règle générale : les ouvriers doivent être syndiqués là où ils travaillent. Ensuite, on convint que les 1700 ouvriers déjà organisés resteraient affiliés à l'organisation belge, mais que, dorénavant, tout nouveau syndiqué devrait être rattaché à l'organisation française. Il ne pouvait cependant s'agir d'établir entre les Belges, occupés en France, un traitement différentiel. Aussi fut-il contenu que, tout en étant affiliés à l'Union des Métaux de 12" Année N° 8 Août 1914

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