BRVXELLOIS _ . . ANNONCES-J Le NATIONAL est <Esim>uê au rei-de-chaus Le» in nonces sont «cîusivemeni reçues Sujttt demandant place 1 à4 Ugnm. . :~:jr. o.fs sée de louies les m«<nn> sitné« i iwri..,. r»„ « N4TI0H4L » \1 Montapnp mr Demanda et offre» d'emploi : . » —' ï-00 œ (» jouim les maisons siluéej 1 rinlérieul |u « NA1IUNAL », 12, Monlagne-aux ,. page de 1 i 3 ligna, . .' .J..OO des boulevards circulaires moyennant rembout* Herbes Potagères. (Téléphone 1183) et /Chaque ligne mpplémenMrs 40 emtimet.t semenl du prix du port, soit 30 centimes paf ) 4 l'AGENCE HAVAS. V3' /al'"' S""""7, '" Uf"° ' ' J* 3*S5 m0"' A r^gf OU au delà des boulevards, il est ' - VtUe et faubourg* 1n ou 2* page . . . .Gel 4.00 -a s\ . «vunww, 0 - . A /, . Fatu Divers . . , S.OO Perçu * " centimes par semaine, eu 50 etn* _ «UPC82X ©GlCriS a6 5f d b DCSfêS. Nécrologies : la ligne . ..... g.oo limes par mois, contre ticket-quittance. fc—eaa—a—aeirrinii» tuu—j-h-, miniaina . ! Institut royal Météorologique. Bull.du 28. I ' Situation atmosphérique générale, 8 h. du matin. Baromètre à 0 degré et au niveau de la mer, 75*2.9. — Température : Maximum de la veille, 15°4; mini-l muni de la nuit, 10°2. — Température : Normale, 17°3. i Maximum absolu, 35°6; minimum absolu, 7^3. — i (Déclinaison magnétique à midi a Uccle, 12*49.7. , Ephém&rides du 'Zè : Soleil, lever, 4.03, coucher, 19.34. — Lune, lever, 12.20; coucher, 21.47. ' La pression ne dépasse plus 760 m/m que sur l'océan et la péninsule hispanique. Le reste de l'Europe est couvert par une aire de faible pression, les mi-nlma s'observant sur le sud de la Suède (740 m/m) et sur îe goLfe de Gênes (753m/m) Un troisième minimum Inférieur à 750 m/m parait se trouver dans l extrême nord de la Russie Le baromètre descend faiblement au sud-ouest des ; •Iles B- inniques, sur le golfe de Gascogne, le sud-oue?' ao la franco, la péninsule hispanique, la Scan-rtvie, le Danemark et le nord-ouest de l'Allemagne; il monte partout ailleurs. t Un vent modéré d'entre SW. et NW. souffle sur *k» contrées où la température est comprise entre 510 e* 15 degrés. I Prévisions : Vent NW. modéré; ondées. LA SITUATION Mardi, 4 heures. h , Mardi, 4 heures, j1 f if Est il vrai, comme une dépêche de Saint-1 Pétershourg au « Times » le raconte, qu'à * la. fin du gTand conseil, samedi, le Tzar ait Pv 1 dit : « Nous avons supporté cet état de 1 choses 7 ans 1/2, c'en est assez »... Sur quoi, à F en guise de conclusion, il aurait ordonné la £ [ mobilisation partielle, limitée aux 14 corps d'armée placés à la frontière autrichienne... p S'il en était ainsi, le Tzar, qui, après avoir t< ^ Jceint les lauriers de 1 Empereur de la Paix, fc^^^fi^battre par les Japonais, voudrait, une ^ ^fcjaj^jrériterle nom de Tzar de la t<: HPWHHPPPP^o^î^n die. I^^^^^T^^^leterre le suivra-t elle 1 La pauvre ki France va-t^elle s'exposer aux plus angois- ^c fiantes épreuves, bénévolement, sans qu'il puisse en résulter pour elle quelque avan- g tage, sans attacher à son drapeau un idéal, Quelconque 1 • tj »*• |p ' On saura bientôt ce u'il faut croire de a la nouvelle lancée par une feuille berlinoi- c, se, d'après laquelle « les troupes autrichien- el •> nes ont franchi la frontière et, eu marchant b; sur Mitrovitza- atteint le point désigné 9 par le plan d'opérations. > Il s'agirait d'une ts occupation do la Serbie, Le premier acte << d'hostilité serait accompli. d i Ce matin, à 11 heures, lo Gouvernement d J Irançais n'était informé d'aucun acte d'hos n - tilité; il en était de même à l'ambassade s d'Autriche, où, cependant l'on considère s comme très probable que les hostilités soient P ouvertes. T A Rome, le ministre de la guerre déclare rj que l'Italie n'a encore iris aucune mesure p pouvant faire croire àia comn cernent de t mobilisation. En attendant ^ue les proposi- * taons anglaises en 'aveur de la médiation . rient un et jt heureux, 1 Italie continue, ( dit-on à Rome, d'accord avec l'Angleterre c à tout faire pour éviter l'explosion des hos- | _ tilités. f ; •** I i fA Belgrade, on croit toujours qu au der- c jrier moment la guerre sera évitée, néan- J moins on procède avec Lâte aux préparatifs „ de guerre. La concentration des troupes se l poursuit. . Un inquiétant manifeste vient d'être lan- T, oé par le Gouvernement hongrois : « Nous c Bommes au seuil d'une guerre. Nous allons £ * Montrer quo ceux qui dans leur présomp- 1 v tion croyaient pouvoir nous insulter impu- ! bernent se sont trompés. Nous sortirons vie- * toriejx de l'épreuve. » 1 *% !l Vingt-neuf cuirassés, 4 croiseurs-cuiras- c Bés et 9 autres croiseurs de la première flot- .ç le britannique, qui se trouve à Portland, I s font du charbon. L'opération continue d'ur- ] jgonce. Ces navires prennent aussi des mu- 1 nitions de guerre et des vivres en quantité 1 x suffisante pour plusieurs semaines. Aucun J congé ne sera accordé jusqu'à ce que la si- c fcuation internationale se soit améliorée. , < Comme il est d'usage, lorsque les affaires j internationales sont considérées comme cri- ^ tiques,la liste ordinaire des mouvements des Vaisseaux ne sera pas publiée par l'Amirauté.. On croit que la première flotte partira pour un certain point de la mer du Nord. .% La Conférence de La Haye s'est refusée ) inscrire parmi les lois de la guerre l'arbi- « jrage obligatoire, quand il s'agit de l'hon- [ neur ou d'un intérêt 1itaL On ne saurait donc &c.ns injustice faire grief à l'Au-triche-Hongrie d'user i'une latitude recon-•- V oue à toutes les Puissances, mais, si, nonobstant tous les sujets de plainte et d'alarme ^ | «jue les intrigues criminelles serbo-russes lui J donnent depuis tant d'années, le gouverne- 1 L / inent de S. M. l'Empereur-Roi acceptait de Vjj,r/ çonstitn^r des arbitres, quels droits il ac-^ querrait à la reconnaissance de l'Europe 1 *r* L'« r ïo du S. Siège irsiste sur les avan- lages qu'offrirait, en ce moment t en toute ^ boca^ioii, l'arbitrage. Ceux qui, tels les so- pialisteu, ont applaudi au double forfait de ^erajero sont bien venus à prêcher la paix : Js crient en quelque -orte grâce pour le» ^Ksatisina, Mjûa l'Europe ne peut être çon- s Affaire Wllmart 1.9. niJ "3* i f°n^u© avec cette secte qui repousse les peu- 1 _ ' pies vers la barbarie. A diverses reprises, 3 j l'Europe fut r3devable de la paix au véné- } 3r, rable doyen des souverains. Puisse-t-il en < être encore de même aujourd'hui! i i'o- ro- • ] ni- 3 La SsrfiiB, fui t d'agilalion ] contre Hirinp. 0 DES SOCIÉTÉS, AlANT A LEUR TETE DES HOMMES D'ETAT SERBES, „ PRÉPARAIENT L'INSURRECTION ET 1, 1 LA GUERRE DANS LE BUT DE DÊ- d MEMBRER L'AUTRICHE. ET PRÉPA- « RAIENT UNE SÉRIE D'ATTENTATS. t! En communiquant aux représentants dea Puissances le texte de l'ultimatum du 23, le » gouvernement austro-hongrois leur a remi« 9 un dossier exposant les menées anti- autri- I chiennes dont la Serbie est le foyer. Voici I l'analyse de ce document : ■ L'ŒUVRE DE LA sNARODNA OBRANAï ET DES C0MITADJ1S SERBES T-« mouT«ment partant de la Serbie «t tendant a arracher lea parties méridionales do l'Aotriofae-tiongrie à la monarchie pour les unir aveo la berbie est de date ancienne. y, Pendant oue d'un côté la presse serbe entière H proclamait le combat contre la monarchie, se j, formaient des associations se préparant a ce Ti combat. I^a Narodna Obvana a été la plus importante rj de ces associations. Elle a été d'abord un comi- r te révolutionnaire. Pins tard cette organisationT complètement dépendante du ministère des aî- 5 »|||û^^rangères de Belgrade, s'est constituée j d'Etat importants, < ministre M. Jo- vanovitvh, lo ; lajor j. et lr> • , , kisotch et Jliian PrZl l ^vitch étaient parnu n» ^ Cetto association se proposait de former et | d'armer un corps d'irréguliers pour la prochaine ^ guerre contre 1 Autriche-flongrïw. | , Lo oouxlt6 œn far«t 1 de la Narodna Obrana pu- | ( blie un journal prêchant le combat contre l'An- < triche-Hongrie qu'il représente comme étant le £ premier et le plus grand ennemi. | | Le mémoire reprend ensuite la exposition d'au 5 oomitadji embauché par la Narodna Obrana ra- < contant l'activité que déployait alors celle-ci: | elle entretenait des écoles pour l'instruction dea î bandes dirigées par deux capitaines parmi lesquels le oapitain*» Tankosibcn et régulièrement A inspectées par le général Jankovitch et le capitaine Milan Pribisevitch. Les comitadjia étaient eux aussi instruits à lancer des bombes, à poser des mines, à faire sauter les ponts des chemins B de fer. I Après la déclaration solennelle du gouvernement serbe de 1909, la fin de cetto organisation semblait arrivée. Non seulement cet espoir ne se réalisa pas, mais la propagande fut continuée par la presse serbe. I Le mémoire en donne comme exemple la manière dont l'attentat contre M. Varesjmin, chef de l'administration de la Bosnie, a été exploité par la presse qui a acclamé l'auteur de l'attentat comme un héros national serbe. Ces journaux ont été introduits en contrebande dans 1» monarchie austro-hongroise sous la même direction que lors de la fondation de la Naaxxina Obrana. Oelle-ci devenait de nouveau le point central de l'agitation « laquelle ont participé la Fédération des tireurs avec 752 sociétés, la Fédération des sokols avec 2,500 membres et différentes autres sociétés. | Le mémoire relève les proclamations et les discours tenus par les propagandistes de la Narodna Obrana dans lesquels est prêchçe l'extermination de la monarchie « pour délivrer lee ré-1 gions dans lesquelles des millions de frères languissent sous le joug autrichien. I Le mémoire expose que l'activité de la Narodna et des sociétés qui lui sont affiliées s'est étendue à l'étranger par l'envoi de conféren-1 ciers en Bosnie où l'on procédait ouvertement à des enrôlements dans les organisations dont il est question actuellement. Une instruction est encore ouverte sur le fait que des sociétés de Sokols de Serbie ont déterminé la formation de sociétés analogues dans la monarchie et se sont unies avec elles^ dan|. : une fédération jusqu'à présent tenue secrète. | Le poison de la révolution a été^ ainsi întro-■ duit aans l'esprit des hommes d'âge mûr «t dans celui de la jeunesse. | D'anciens officier? de la Honvod et un lieutenant de gendarmerie ont été incités par Milan ' Pribisevitch à quitter îe service militaire de - la monarchie. l>ans différentes écoles, notam-L ment dans les écoles normales, cette agitation considérable a été développée. La guerre ,dest-1 rée contre la monarchie a été préparée seneu-" sement on ce sens que des émissaires serbes ont ® ; été chargés de la destruction des moyens de î transport, etc., etc. ont provoqué à la révolu- ■ tion. Tous ces faits sont prouvés par des an-} nexes spréciale*. LES ATTENTATS. l Le mémoire établit la connexité de cette activité de la Narodna Obrana et des organisations 1 affiliées avec l'attentat comims contre 1e commis-'saire royal M. Cuvay à Agram en juillet 1913, avec l'attentat contre M. Dojic à Agram en > 1913, contre le baron Skerloesz et avec l'atten- : tat qui échoua et qui avait été commis par j ' Schaeffer le 20 mai 1914 au théâtre d'Agram- - I Le mémoire expose la manière dant les au- - teurs des attentats, empoisonnés dé& par les idées de la Narodna Obrana, se sont procurés les instruments des attentats avec 1 aide de " Pribisevitch et de Dacitch. Il relève notam-~ ment le rôle du capitaine Tankositch qui livra i 3 les armes aux meurtriers et le rôle du capitaine | j Ciganovitch, ex-comitadji. actuellement fonc- ( tioCnnaLre des chemins de rer serbes à Belgrade, j " 1 qui apparait déjà en 1909 comme élève des éco-3 les de la bande dirigée par la Narodna Obrana. lia manière dont les bombes et les armes ont été importées en Bosnie ne laisse aucun doute; elles ont suivi un chemin détourné et bien pré- i Saré pour les bute mystérieux de la Narodna J 'bran a. < 'l LA PARTICIPATION SERBE 1 : AU CRIME DE SERAJEV0. — AVEUX, j 8 Une annexe contient le résumé du dossier du i- tribunal de Sarajevo oonçernant l'enquête sur ; LA GUERRE OFFICIELLEMENT DECLAREE : les condamnations. — Assassinat de M. Calmette : aqiilttsaL r.**— . i, . _ . 1 attentat contre l'archiduc et sa femme. H en , ressort oue Princip Cabrinovitch, Grabez, Cu-. bruowitch et Popovitoh avouent avoir ensemble a-«0 Mehmed Basiteh. qui s'est enfui, formé un complot dans le but d assassiner l'archiduc et sa d'avoir guetté l'archiduc dans ce but. yahnnovitch avoue avoir jeté une bombe, rrincip avoir commis l'attentat avec un browning. Tous deux ont avoué leur intention meurtrière.Cette annexe contient aussi les dispositions entre les inculpée pour la formation du complot, la provenance des bombes qui avaient été confectionnées dans un atelier militaire et qui d'après les emballages, provenaient du dépôt d'ar-» mes serbe de Kragujevatz. L annexe contient enfin les dépositions des ac-p cuses par les agissements des Serbes en Bosnie. J Une autre déposition d'un témoin établit » <jn un sujet austro-hongrois voulut, quelques L jours avant l'attentat informer le consulat - d'Au triche- Hongrie à Belgrade des soupçons . existant en Bosnie sur un projet d'attentat con-, tre l'archiduc au cour» de son voyage en Bosnie- i i Herzégovine. Cet homme aurait été empêché de faire oette communication par les agents de la polico de Belgrade qui l'arrêtèrent immédiatement pour une raison futile avant qu'il entrât au consulat. Cette déposition fait aussi ressortir que ces agents de police auraient eu connaissance de l'at^çntat projeté. Ces assertions n'étant pas encore vérifiées on ne peut se prononcer pour le moment sur leur véracité. Un supplément au mémoire dit que devant la salle de réception du ministre de la guerre serbe sont placés sur le mur 4 tableaux allégoriques dont troit. représentent des succès de guerre serbe tandis que le 4e représente la réalisation des tendances de la Serbie hostile à la monarchie. Sur ce tableau représentant une partie des montagnes de la Bosnie et une partie de la plaine de la Hongrie méridionale se lève l'aurore des espérances serbes. Au premier plan se tient debout une figure de femme armée avec un bouclier sur lequol sont figurés les noms de toutes lee previhees encore à délivrer : Bosnie-Herzégo-vne, Smyme, Dalmatie, etc. La déclaration de guerre est officielle Par dépêche, Vienne, 28, S h. 1/2 soir. Le gouvernement austro-hongrois a notifié officiellement à la Sarbie la déclaration de guerre; en voici le texte d'après une édition spéciale du journal officiel paru à Vienne à 4 h. 25, mardi après-midi : F| Le gouvernement royal de Sertie n'ayslit pas r4«oufli, a>u-~ ■» s | satisfaisante à la note qui lui avait été remise par le ministre d'Autriche- | |{'V Hongrie à Belgrade, 4 la jlate dn 23 juilU t ,lîl-é,le gouvernement impérial. ^ dans la nécessité de pouv.oir lui-même à la sauvegarde | e ses intérêts et de recourir à ©et effet à la force des ar- | giïè~se considère dono dés cc moment comme en état de | ;rbie. Vv, s (Signé): | Le ministre des affiïo>\ 'étrangàr es d'Autriche-Hongrie, | Comte Berchtold. | Voir suite 2T page. Autrichien m | gggMi Ujâ icrb&. Armée activé i S9 505 fîl 403340 1330 000 q.1^-. " BB mm coirratif ses m ie rjutriDUe-HonïTie et le la Serlts. ujxiLiii - NOS FEUILLETONS Nous commençons aujourd'hui (en deuxième page), la pubblioation du roman de M. Henrj B0BDEAUX: LA ROBE DE LAINE > V L'auteur définit ainsi lui-même son œu- s . vre : « C'est ici l'histoire d'une petite fille v 1 toute simple que broie la cruelle vie mo- g " derno >. Raymondc Cernay, l'héroïne de t > LA ROBE DE LAI"NE est la plus lumineuse et la plus touchante des oréations féminines de M. Henry BORDEAUX. • LA ROBE DE LAINE est une cèuvre î>a- c ! thétique touto d'intimité, de charrie, dont f i le style délicat a la transparence du cristal, j et qui se place an premier rang dans la pro- c duction déjà considérable de l'auteur, c Quelques modifications autorisées en per- 3 mettent la lecture à tous. Sarcleusiî. — Menuette et recroquevillée, presque pliçe en deux comme un de ces jouets mécaniques prêts à l'empaquetage, la petite vieille Sarcle les pelouses au parc. Et si petite et si vieil)© 11 Eàle est comme un peu de passé vivant ; eile est peut-être un peu de province émi-grée et elle abrite combien de générations dans toutes ùC;> menues rides qui la froncent. Elle s'emploie depuis beau temps à la belle tenue des pelouses. Elle s'y emploie méticuleuse-ment h la façon des bonnes vieilles gens. Ella s'aide d'une manière de sarcloir qui est aigu et qui va à fond. Une lime solide et rapante gît auprès d'elle pour le remoulage. L'instrument pénètre entre les brins d'herbe jusqu'à la racine _de la plante à extirper. No6 yeux nous ne la distinguent guère du gazon dru, mais les uetits yeux clignotants do la vieille, malgré l'âge, Voient fin. L'instrument entre et d'un petit tour de côté, par chflfntournement, désancre la mauvaise herbe, la tire en haut par un menu mouvement en spirale, l'amène à fleur de terre et la jette dans le tas. ! Ce sont des plantains, des pâquerettes, des ( pissenlits, que savons-nous encore. Ce sont feuil- i les et fleurettes à mettre de la variété et quelque diversité dans les gazons. Mais les pelouses * anglaises ne les souffrent pas. La pelouse an- tlaise doit être toute unie et d'un velours sans > éfauts ni fantaisie. . La petite vieille sarcleuse a pour mission de lu! î" assurer cette perfection racique. On est anglais +' ou on ne l'est pas. 1 I^es mélanges d'espèces, pas plus dans les gazons qu'ailleurs, n'est élément de beauté, r mais bien la pureté du type et l'exacte confor- t mité avec les modèles et les minutes. Emrlio. E -— s ||yV J0pn£i . Au Palais dn Cinquantenaire, Salon triennal do beaox-arts. — Avenue Defré, 13. Dccle. oeuvres de M. Raymond Rasse. — De 10 à 5 h., à la salle des fêtes de la Madeleine, ru Duquesnoy, Inventions, nouveautés et travaux des concours professionneJs pour ouvriers de divers métiers.Aux Ecoles Saint-Luc, exposition des travaux des élèves et anciens élèves : Institut Jean Béthuae rue d'Irlande. 77. à Saint-Gilles, de 15 à 18 h.; rue' des Palais, à Schaerbeek. de 14 à 17 h.; rue de la Colonn 54. à Molenbeek, de 14 à 18 h. CONCERTS. — A 3 h., au Parc, l'Harmonie communale:CONSEILS COMMUNAUX. - A 3 h., séance à St-Josse-, à 8 h., séance a Schaerbeek. SPORTS. — A l'étang du square Marguerite, parties de pèche au bénéfice de la Crèche du Nord-Est. — A 2 h., place du Grand-Sablon. lutte au jeu de balle. iorarre w îimart. Voir en 5e page. — u r—-- ; , La « Joyeuse-Entrée » de nos Souverains . à Arlon. — M. le comte Jean de Mérode, "* grand maréchal de la Cour, vient de faire ^ « savoir officiellement à M. le bourgmestre su ■ d'Arlon que S. M. le Boi J. approuvé toutes ac les grandes lignes du programme de la u< Joyeuse Entrée du 30 août, programme que il nous avona publié. L'escorte d'honneur se comi>osera d un es- ti< cadron de lanciers. Les enfants des écoles primaires d Arlon m ont adressé au Boi une pétition en vue d'obtenir que les princes royaux assistent aux pi fêtes du 30 août. . b< D'autre part, l'Union douanière luxem- se bourgeoise, qui inaugurera ce jour, son dra- qi peau, fera cifrir, par une fillette, une gerbe m fleurie à la Heine. C d< Le cardinal von Hartmann, archevêque Bc de Cologne, a quitté lundi matin Cologne pour Malines où il sera l'hote du cardinal Mercier. i i. « ]' La Bourse de Bruxelles est restée fermée tc aujourd'hui mardi. ... ,, Z La Bourse d'Anvers, qui attendait la de-cision du comité de La Bourse de Bruxelles, £ est lestée fermée également. Les Bourses de Paris (pour le comptant), ^ Londres et Berlin ont fonctionné mardi. Celle de Vienne est restée fermée ainsi £ qu'il avait été annoncé. ji Un agent de change nous déclare que le monde de la finance approuve en général, P la décision de la commission de la Bourse, "j Tontefois, affirme un autre, il y a des intérêts lésés, notamment ceux des agents qui pratiquent le marché à terme, et que n l'on pouvait acculer ainsi à des ventes for- La place de Bruxelles est saine et elle n'avait rien à craindre d'une liquidation de c certaines valeurs de spéculation; au con- c traire, oela eût nettoyé le terrain. ! La situation, nous déclare un membre de l la commission de la Bourse, est surtout in [ „ certaine. On constate, en oe moment, l'état —' de rupture d'équilibre et d'anxiété qui ca-njj ractérise les débuts de toutes les crises gra- J ves. Si le conflit est localisé le marché se j ressaisira. Les chutes de certaines valeurs t ) ne s'expliquent que par l'affolement passa- j ; ger. i On a fermé 1« Bourse Burtout pour cou- j Iper court aux manœuvres des pêcheurs en 3 eau trouble qui jouaient déjà à 1a baisse ' d'une manière effrénée. J La fermeture de la Bourse devait être très discutée. Il y avait des arguments pour ! J ^ et contre cette décision. La prudence l'a , 0ts emporté. . < ;ite Quoi qu'il en soit que le public se raa- s et sure. vi- ■— mi- — Pour répondre à de nombreuses de- < «is mandes, le « Bon MarcEé » fait part à son aimable clientèle que la vente de costumes ^ tailleur sur msures, doublés soie à 115 et !5u 75 francs, commencera le 3 août. B5021 -8080 St Pour nos gardes civiques. — Le Ministre me des chemins de fer a décidé que les gardes 1 la se rendant en uniforme au tir. à Anvers, tits Bruxelles. Gand. Bruaes, Charleroi, Mor-■Be> lanwelz. Dinant ou Liéere. jouiront d'un our tarif réduit pour le transport (Un billet aller et retour pour le prix d'un billet sim-. pie). Ils devront, pour jouir de cette fa veur, remettre an burean de départ un® ' carte d'identité dont les caractéristique leur seront indiquées par les autorités 1»-s cales de la milice citoyenne. 5 n'"fn de- Cercles d'études flamands * Bruxelles, à l'Institut Saint-Louis, 38, avenu» [ fu Jardm Botanique (près de la gare du Nord), Je 3 août 1914, sous la présidence du Père Eut ten. , Ordre du jour Le matin 10-12 h. : 1) Rap- ' port sur l'action des Cercles d'études dans les ■ t>roIÎ,ncc1 d'Anvers, Brabant, Flandre-Orientale, r landre-occidentale. et Limbourg; 2) Oom- ! ment former les membres dee cercles d'etudesf par le R. M. Maes ; 8) Rapport de la Fédération des cercles a etudes flamandes, par le R.P. Jans-sens. j L'après-midi, à 2 heures: 1) Comment le cercle d étude est un centre d'action sociale, par IXmse ; 2) Les cercles d'études féminins, par Mllo Baers ; Retraites fermées, par le R.P. Haur- ' dy : 4) Allocution par le Père Êutton. — Semois « Le Sanglier t, pour amateur» En paquet de 0.20, 0.30 et 0.50 centimes. 4681-621 Le comité national d'expansion belge aux Balkans qui a pour but d'étendre l'in- 1 fluence du commerce belge dans l'Orient ' européen, a décidé d'organiser un voyage d études vers les pavs balkaniques. Le dé- ? part aura lieu vers le 20 septembre. On se dirigera directement sur Belgrade en pas- S sant par \ ienne, puis à Solia et à Constan- i tinople. A Constantinople un bateau spécial sera affrété (si le nombre de participante le ' permet), qui mènera la mission à om^rnes, Athènes, Corfou, Durazzo, Oatarro, Cotti- j gne, Raguse, Trieste et Denise. Pour condi- ) tions s'adresser sans -etard au secrétariat, • 5, rue de l'Empereur, à Anvers. ) — On demande partout de boo» «ervanteai tlmÀÔaisa ellft* ne fnp^^py La prochaine éclipse de soleil. — Elle f "■—-produira le 21 août prochain, mais elle kio j sera pas visible on totalité v^ans no3 régions. L'éclipse pourra être obsetvée comme éclipse totale ou partielle depuis les réglons orientales de 1 Amérique du Nord, sur tout le continent européen, sur l'Afrique du Nord et l'Ouest de l'Asie. La plus grande durée de la phase totale pendant laquelle ie soleil sera complètement obscurci, sera de 2 minutes 14 secondes et se produira en Russie, dans le gouvernement de Yilnia. La ainnnniiwii prii de 1» vtande. — Il resuite des dernieft- —.— . ,i rnents faits en France que le gros bétail a subi dans le monde entier, oes dernière! années, une diminution de plus de huit mil- | lions de têtes. Certains pays, comme la Russie. l'Australie, ont vu leur cheptel national augmenter, mais cette augmentation ne compense qu'insuffisamment les déficits enregistrés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Oanad.a et en Argentine. D'autre part, en même temps qu'il se produisait une réduction dans l'effectif de* bovins sur le territoire des pays fourni»-seurs de viande, on constatait dam quelques-uns de ces pays un notable accroissement de population ; il en résulte que le Canada est à la veille d'importer lui-même de la viande de bœuf pour sa propre consommation, que les Etats-Unis, oui ont été jusqu'ici de gros exportateurs ae viande, voient approcher le moment outils suffiront à peine à leurs propres besoins, et que l'Allemagne a dû importer, en 1912, trois fois plus qu'elle n'importait en 1907. Actuellement, l'Argentine et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays ©n mesure d'approvisionner en viande de bœuf les contrées populeuses de l'Europe. Les disponibilités mondiales en viande de ' bœuf sont donc en décroissance par rap-• port à la population ; en outre, comme ae castes territoires, autrefois consacrés à , l'élevage seul, ont été morcelés en petite» propriétés où cet élevage n'occupe plus ' qu'une place amoindrie, le prix de l* ^ viande ne peut que se maintenir en hausse. 8 — La Nouv. Boulangerie Nationale, r. Delau-5 noy,14,s'impose par la supériorté de ses produite e Bluff rouge. — En caractères gigante*-e ques, l'organe de F.". Vandervelde annonce .- que le bureau socialiste international s^ réunira mercredi à Bruxelles pour aviser à e la situation. L'anti catholique f Matin » 1 d'Anvers écrit à ce sujet: ^ Maintenant, il y a les optimistes qui affirment ^ tranquillement que toute la crise tombera d'un coup quand le prolétariat organisé s'en mêlera ^ Le Duroau international socialiste se réunira *s mercredi à Bruxelles, d'abord pour décider que le congrès socialiste qui devait se réunir à Vien-no au mois d'août se réunira à Berne; ensuite i- pour examiner les mesures à prendre. Le soir, il n y aura un grand meeting, avec orateurs frange çais, allemands, autrichiens, anglais. Certes, personne ne doute de la volonté énergique des socialistes de faire ce qui est en leur pouvoir i pour prévenir la guerre, mais oe n'est pas dee ir disrouTB et des invitations à la çrève générale a qui permettront d'atteindre ce but. Ce n est pas encore là que se décide le sort des peuples et que s- se fait réellement l'histoire. Un mot suffit à caractériser la réunion e- socialiste : — du bluff. n — Le Corset Warner's ne rouille pas, ne casOT ^ pas. Mm« Loos, Corsetre, 63,March.-aux-Horbg. *0 La division de cavalei'ic qui effectuait ses manœuvres annuelles au camp de Bever-re ioo, a reçu l'ordre de rentrer dans ses gar-&s nisons aujourd'hui même. s» Les régiments seront transportés par che-r- min de fer. m Le 2e lanciers, qui remplaçait les guides a et Bruxelles, a quitté la capitale aujourd'hui, u- ©n deux trains spéciaux, pour rejoindre sa ;a- garnison.. ^r^--

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