Le national bruxellois

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s.n. 1914, 04 Août. Le national bruxellois. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw5869w/
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ANNONCES Le NATIONAL esi aisirf&uê au rez-de-cbaus r*> * w ïar y-V ^ y^y j- nonces sobt exclusivemem reperi**» mandant pince :1 à 4 tyn«. . ./h o.v-s sée de toutes les maisons situées à l'intérieur f / il ® & É \ |f d fc.*-rinàiAi ^ 1<i Montacrnp-aux- Demander et offres d emploi : » * J-OO ^es boulevards circulaires moyennant rembour- (il ¥[ 1 I l|v4L LK^ «mentd» prix du port » ,t 3« oe^es p» m ^ îpi / r?iv H jpj 9 B h ___ -y y a -y a g? Réclames S* "page (avant Bourse/, la ligne . ft. mois. A l étage OU au delà des boulevards, il CSï ra % M/ /wL » S H « fy fl fi* rj àTACrEI^v'*^ w * Ville et (mubourg* i1* ou S* page. . . • . CJ e< »"oo PerCu 10 centimes par semaine, ou £50 rav* I i M «/ & JL™^iLj> il^ rh«,m ûnvcrbt de s a 6 nems. :::::::::: «;î»8 umeSp8r«ois.conw«ck^u..l»nc.. Réponse e' ferme et digne „. — £/ne nuit historique at Palais. -- Le /?oi sur /e iront de Parmée de campagne. ~ t/n corps expéditionnaire anglais arrive avec French au secours de la Belgique. — Le Parlement belge convoqué mardi. , A l'heure où le Ministre d'Allemagne dé-felarait hier, dimanche, que la Belgiqnc À'ayait rien à redouter de la guerre et qu'il |ui paraissait m&me Inutile de renouveler, au nom de l'Empire, l'engagement de respecter la neutralité belge, un ultimatum était élaboré & Berlin : il a pour but d'obte-pir qu'elle facilite les opérations des troupes allemandes contre la France, A 7 heures du soir, dimanche, le ministre 3'Allrmagne a remis cet ultimatum à M. le ministre des affaires étrangères de Belgique. Le délai pour la réponse était filé à lundi matin, h 7 heures. ï>a nuit de dimanche à lundi, sitôt l'ultl-taintum reçu, le Roi informé, le Conseil des ministres délibéra, plusieurs heures, durant, au Palais, avec le chef et le sous-chel a'état-major général de l'armée, le chevalier de Selliers et le baron de Byekel. La réponse h l'ultimatum a été confiée à M. Jules Van den Ilenvel, ministre d'Etat et à M. Paul Hymans. Le projet en a été soumis à un nouveau Conseil des ministres qui a été présidé par le Boi; les délibérations ont duré jusque quatre henres. La réponse à l'ultimatum est assurément négative ; à 10 heures, on n'en connaît pas encore la teneur. ••• la Belgique avait confiance en l'Allemagne, en la parole de ses ministres, et de l'Empereur. Aussi la consternation a été immense ce matin. Tout le pays fait avec son gouvernement -et son Boi. un cœur et une âme. Le Roi sur le front des troupes \ Le Roi, dit-on au département de la guerre, se rendra sur le front des troupes et prendra le commandement de Farmée de campagne. Vive le Roi ! Vive la Belgique ! Vive farmée ! • 1 La réponse à l'ultimatum allemand. t « La réponse à l'ultimatum allemand est lerme et digne », dit un de ses auteurs.iVoici ce qu'en dit une dépêche Havas : Hier soir à 7 heures, le ministre d'Allemagne à Bruxelles, a remis au nom de son gouvernement au gouvernement belge un ,ultimatum l'informant que l'Allemagne, ayant appris que des masses françaises importantes se disposaient à opérer sur Givet et Namur, il se considérait dans l'obligation de prendre des mesures défensives et que par conséquent il priait le gouvernement belge de faire connaître dans sept heures si la BeLgique était disposée à lui faciliter les opérations militaires. Le gouvernement belge a répondu qu'il était très surpris cte ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée française, ayant reçu au sujet de la neutralité de la (Belgique les assurances les plus formelles de la France, que d'ailleurs la Belgique 'avait trop le sentiment de sa dignité et de 'SOS intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1930; pour accéder à pareille mise en demeure, que la Belgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations allemandes, protestant contre toute violation de son territoire et résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre énergiquement sa neutralité, formellement garantie par les traités et notamment par fi. M. le Roi de Prusse. Communiqué officiel sur les relations germano-belge. I,undij à 10 heures, ce texte nous est remis: Le ministre d'Allemagne a remij hier au ministre des affaires étrangères une note, do la part de son gouvernement, A la suite d'une délibération du Conseil des ministres auquel < .it >té appelés les ministres d'Etat, le ministre des affaires étrangères a remis ce matin une note en réponse au ministre d'Allemagne. Nul ne peut douter que le gouvernement ^'accomplisse complètement c3s devoirs. I Une communication j allemande A ! Ii. 3.4, M. le baron Van der Elst, sc-«rétaiti:' général du département des Affaires étrangères, a porté à M. de Broquevil-le, un ?li argent venant de la légattli d'Aï- Pourparlers. il A la suite de l'ultimatum allemand et de r, la réponse que le Gouvernement belge y a s- faite, un pli, d'origine allemande, a été re-11 mis an ministre des affaires étrangères & ». Bruxelles. Il s'en est suivi, dit-on, des i- pourparlers snr la nature et la portée desquels on n'est pas encore fixé. \l Au département des Affaires i- étrangères à règne une animation extraordinaire. O'est un va et vient continuel de diplomates.Les autos arrivent et repartent à chaque in-, stant. La foule suit anxieusement ces allées ©t ïs venues dont elle entrevoit l'importance, i- Les commentaires vont leur train, el •% ^ Au Département de la guerre l'animation n'est pas moins grande. Des estafettes partent dans toutes» les di-® rections it Les boy-scouts réunis dans la Cour de ^ l'hôtel de M. de Broqueville aident les sol-jg data cyclistes. Un public nombreux se tient également devant le ministère. it Le câble anglo-belge 18 interrompu. Depuis quelques heures,le câble Êruxelles-Londres no fonctionnerait plus. Sir Henry Villiers, ministre d'Angleterre à Bruxelles, &- est sans nouvelles de son gouvernement, le Dans la nuit de dimanche à lundi, de nombreux télégrammes avaient été échangés entre le ministre d'Angleterre et son chef, Sir Ed. Grey. ni Le Limbourg n'est pas envahi. s PAS D'ULTIMATUM ALLEMAND La Haye, 3. — De source officielle on dé-a ment de la façon la plus absolue le bruit I- que le Limbourg Hollandais serait envahi [e par les Allemands, comme le dit la proclamation du bourgmestre d'Anvers Aucun ultimatum n'a été adressé par l'Aire lemagne à la Hollande, contrairement ai bruit qui avait couru le matin. Pour le maintien l du prix du pain. j On nous assure que le gouvernement bel-Q ge est en négociation avec des représentante 1- autorisés des négociants en froment et des meuniers, en vue d'arriver r une entente qui aurait pour conséquence de maintenir pendant plusieurs mois le prix actuel de la far ; rine et partant celui du pain. : Au Département i ' de la Guerre ' Lundi, 10 heures. — Une délégation socialiste. composée des députés Vandervel-i de, Bertrand, Royer, Hubin, Brunet et Wauters se présente au cabinet de M. de Broqueville. Les ministres sont en conseil. M. Wauters nous dit : — Nous venions entretenir le chef du cabinet de la question des vivres Mais il va de soi,, vu la tournure des événements, que nous nous bornons à exprimer la conviction que le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires. » A cette heure ajoute M Bertrand, il est inutile que nous distrayions une minute d'un temps précieux pour le Gouvernement. Et la délégation se retire. . *v De hauts fonctionnaires des finances ont . apporté à plusieurs reprises de gros sacs rempli d'or et d'argent LE GOUVERNEMENT A ANVERS? Rien n'est décidé à cet égard. H n'est même pas question, actuellement (lundi 10 heures) de. transférer le gouvernement à Anvers. A 11 heures. —- On commence à envisager le transfert du siège du gouvernement à Anvers.A la Chambre des Députés règne une animation extraordinaire, lundi à 10 h. 1/2. Des députés de tous les partis viennent d'arriver et dans les couloirs on commente très vivement les événements. On croit que la réunion du parlement sera avancée.Le» membres des deux Chambres sont «wnYoaués oour demain mardi à 10 heurr- 1 ♦% L'entrée du Palais do la Nation, par la 5 porte principale, est exclusivement réser- j i vée à MM. les membres du c ; r^s diploma^ ! _ tiaue et des Chambree législatives Les cartes permanentes de la session écou- j 1 lée sont valables pour la séance.; 3 - Les communications télégraphiques i et téléphoniques. Lundi, 10 heures. — Le service télégra-t phique et téléphonique est supprimé aveo a les lignes vers l'Allemagne. Le service téléphonique privé est suspendu avec les provinces d'Anvers, de Liège et fc de Limbourg. Les communications coupées i entre Liège et Bruxelles. Les communications sont CDupées ou sur le point de l'être entre Bruxellee et Liège, a Le téléphone ne fonctionne plus entra ces . deux villes, depuis 9 heures du matin. Un télégramme que nous expédions — ur-t gent — à notre correspondant à Liège, k 9 h. 20, n'est reçu que sous toutes réserves de possibilité d'envoi. J »*« / A 9 h. 45, le téléphone fonction' t. . encore entre Bruxelles et Liège, maïs ' seules les communications officielles ' sont transmises. ■ Les archivas à Anvers Dans les administrations, on emballe fié- ■ vreusement les archives qu'on va expédier sur Anvers. t Anvers en état de siège. i Anvers, 3.— Une proclamation du bourgmestre d'Anvers dit que la place est mise |. en état de siège. u •% Anvers, 3. — L'autorité militaire rient de donner l'ordre de supprimer les appareils de télégraphie sans fil qui existent encore sur les navires séjournant dans le port d'Anvers. La situation d'Anvers n'a pas changé. La po-• pulation est calme. Le ravitaillement à Anvers. S s A Anvers un comité officiel s'ooeup© d7&-i cheter des livrés et de créer des magasins - communaux pour assurer le ravitaillement r de la population. Jii «Ministres ' IdilHi Paroles de M. Helleputte 10 h. 1/2. — Un conseil des ministres est réuni en ce moment au palais de Bruxel-1 les sous la présidence du Boi. Rencontré M. Helleputte qui s'y rendait. Il nous a dit : L'heure qui vient de sonner est la plus g grave que la Belgique ait connue depuis la proclamation de son indépendance. Nous avons délibéré toute la nuit. Les décisions que nous allons prendre peuvent être très graves. Nous comptons sur le patriotisme de tous les Belges. Que chacun fasse son 1» devoir ! ir- ^ La nomination de deux nou-a- veaux ministres d'Etat libérauxa été faite au oours du Conseil de Cabinet, tenu dimanche avant l'arrivée de l'ultima-tum allemand. a. LES IMPRESSIONS DANS LES ^ RÉGIONS MINISTÉRIELLES. Quelqu'un lance cette boutade T — L'Ultimatum paraît *tre an procédé pour s'assurer si l'armée belge était capable de se mobiliser en cas Je guerre. Aucun fait de guerre n'est signalé. Aucune escar-25 mouche. Aucun point frontière n'a été tou-ché.La Hollande garde sa *rontière hollando-nr belge. Pas un Allemand dans le Limbourg hol-' landais. Ce qu'on croyait être des Allemands c'étaient des Hollandais qui mobilisaient. ir- »*♦ ^ Nos aviateurs ont fait i'intéressantes re- - connaissances.. > **• Le gouvernement demande à la presse de ' ilotrir les manifestations dirigées contre ils l'un ou l'autre des pays voisins. Lundi, 6 heures. Il se pourrait que la réponse à l'ultimatum allemand ne fût connue que ? mardi, sous forme de communication aux Chambres. *** Le Roi, la Reine et les enfants royaux assisteront mardi, à 10 heures, à l'ouverture des Chambres. Le Roi sera en tenue de campagne — tenue de lieutenant-général, sans décorations.A Tout est prêt pour le transfert du Gou-na- vernement à Anvers, mais aucune date n'est fixée, P*** Lundi, 8 heures. LES CONVERSATIONS C0NTINUEN1 }. ENTRE BRUXELLES ET BERLIN 'a- Le ministre d'Allemagne à Brnxclles n'a ns pas réclamé ses passeports jusqu'ici. Lci conversations diplomatiques continuent en. tre Bruxelles et Berlin. On est dans l'at S tente des événements. « Nous sommes prêts ». A 9 h. 45, le département • de la Guem communique la note suivante à la Presse « La situation se précise à l'extérieur, Nous sommes prêts à parer à toute éventualité ». est La France offre sa garantis à la Belgique. La Belgique attendra et avisera selon les circonstances. -- Les Allemands ne sont, pas quant à présent, entrés en territoire belge. Lundi, 3 h. i/$. D'après une note officieuse, il est permis d'affirmer qu'en cas d'hostilités dirigées contre la Belgique, la France s'est déclarée prête à remplir les obligations incombant aux puissances, garantes de la neutralité de la Belgique, conformément aux traités de 4839iet de 1870. Mais le Conseil des Ministres, dans la conférence qui s'est terminée lundi à midi, a décidé qu'il ne ferait pas actuellement appel à la garantie des puissances. Suivant hs circonstances, le gouvernement belge avisera à l'attitude qu'il devra prendre. Le gouvernement affirme aue. iusau'à présent, les Allemand» ne sont pas entrés en Belgique, Les troupes françaises n'ont ! pas franchi la frontière belge. \ De l'Agence Havas : Vérification faite à Mo*n6 et à Charleroi, ' il n'y a absolument rien de vrai en ce qui ]», concerne l'entrée des forces françaises en a: > Belgique. 1 g, 10 henres. j rj Le représentant de l'Italie, le prince Ras- ! poli, a rendu visite lundi, dans la matinée, j î à M. Viviani, chef du Cabinet français, au- n l quel il a notifié officiellement la déclara- c tion de neutralité qui sera publiée en Italie aujourd'hui même. Le Préaident du Conseil a remercié avec émotion le représentant du gouvernement n • italien et se félicita de ce que deux sceurs ^ latines qui ont la même origine, le même ' idéal et tout un passé de gloires communes r , ne soient pas opposées. M. Viviani a prié ~ aussitôt l'ambassadeur de France, M. Bar-rère, de se faire auprès du gouvernement ® italien l'interprète du gouvernement fran- c . çais. a s La note allemande n'était 1 ; pas un ultimatum. — L'AI• 1 lemagne, déclare son repré' sentant à Bruxelles, a sim- f plement demandé des faci- r liiés pour traverser la Bel-5 gique, parce que l'armée a française se masse à la frontière belge. r lt heures du soif, 3 M. de Below Saleske, ministre d%&e-T_ B magne en Belgique, n'a pas quitté Brunei* les. Il a déclaré à u/i rédacteur de l'Agence Havas-Reuter, pour couper court à toutes r les informations erronées mises en circula- 1 tion lors de la remise de sa note au gou- c vernement belge, qu'il avait demandé qu'au î ^ cas où l'Allemagne serait obligée de traverser la Belgique certaines facilités lui g fussent accordées. s Si le passage de la Belgique devenait né-x cessaire, on ne pourrait y voir qu'une sim-~ pie mesure de stratégie. L'Allemagne n'a ^ jamais eu et n'a pas l'intention de faire le(< - moindre mal à la Belgique. Bien au con- { i- traire, les sentiments de l'Allemagne envers la Belgique continueront toujours à être empreints de la même sympathie et de la même cordialité. Si les Allemands traver- ( 3ent la Belgique, ce sera uniquement par- I ^ ce qu'ils y auraient été obligés par l'attitude de l'adversaire. Le ministre a ajouté : i T Nous avons demandé la faculté de pouvoir faire usage des routes et le libre pas-a sage, sans obstacle. Nous avons demandé ^ ceci parce que nous sommes sûrs que *'en-nemi est massé de l'autre côté, sur la ligne j Givet-Namur. Nous avons des renseignements exacts nous permettant de dire que , l'année française est massée sur cette j ligne. Tout dernièrement du reste, notre état-major en a été averti et c'est contre .e un mouvement français qui menacerait no-: tre aile droite et pourrait être très dange- : reux pour notre mobilisation que nous ' '• avons été obligés de faire notre demande. 1~ Nous n'avons nullement l'intention de violer la neutralité belge. Contrairement à la nouvelle répandue par les journaux et suivant laquelle le ministre d'Allemagne aurait demandé la disposition des forts de Namur, M. de Below 1a prié l'Agenoe Havas de démentir fiormel-lement oette information. Le ministre a déclaré en terminant que Ises sentiments d'affection envers la Belgique, étaient toujours les mêmes et qu'il le regretterait beaucoup si les circonstances ^ amenaient l'Allemagne à être oblig(5e de traverser la frontière. La faute n'en serait pas à nous, dit-il, car nous y aurons été forcés par les circonstances. > Bill MIS. Un télégramme reçu au ministère de la guerre avait j annoncé lundi à minuit que' i- les Allemands avaient iranchi! ;s la trontière £t occupaient Ver-!" viers. A minuit 30, la nouvelle était démentie. a UN CONSEIL DU CABINET a eu lieu à 10 h. dn soir, au ministère de la, Guerre, sous la présidenoe de M.-. ^ro"1 qu^ville. 1 •J Aucune communication n'a été faite & la , Presse à ce sujet. (Voir suite aux Dernières Nouvelles.)! NOS AVIATEURS. Les services de l'aviation militaire ont fait 1 l'objet des soins tout spéciaux de l'état-major, L au moment de la mobilisation. j M. Léon Gérard, président de PAéro-Club belge est venu demander au Gouvernement l'auto* irisation de partir pour Anvers. . j II pleure de joie d'avoir reçu cette autorisation.» I II a également offert lo concours d'une dizai- - ! ne de pilotes brevetés, d'aéroplane et d'un pi lote de dirigeable, le colonel en retraite Souzy, 15,000 volontaires. 5 Les ouatre bureaux qui reçoivent les engage t ments ae volontaires, sont débordés. .Pour le pays, le nombre des engagements vo* lontaires est de 15,000. 51 Au bureau de la place de l'Etat-Major, rue g Royale, la foule est enorme. 5 »*♦ Les engagements continuent. Ils arrivent en masse. Des jeCfces gens, de très jeunes gens même, des hommes, se présentent et demandent à prendre du service. Les demandes d'engagements et d'offres de service ont été extraordinairement nom-y b reuses lundi matin. Jl. Pastur, le jeune député catholique de Nivelles, a signé son engagement. *** Le R. P. Provincial des Capucins de Belgique a mis à la disposition du ministère de la guerre ses maisons et ses Pères et Frèr res. Il s'offre pour tous les services, aurnô-neries et ambulances. Il y a tant de demandes qu'on a renoncé aux examens médicaux. Les aviateurs sont engagés d'urgence. I A la place de Bruxelle 500 jeunes geiis at- I tendent leur tour pour signer un engage- ' ment. LE COURS FORCÉ DES BILLETS. La Banque nationale de Belgique est dis- i , pensée, jusqu'à nouvel ordre, de l'obliga--~ tion de rembourser l~s billets en espèces. ® Les billets doivent être reçus comme mon-s naie légale par les caisses publiques et par les particuliers, nonobstant toute convention contraire. il SUPPRESSION PARTIELLE DU SERVICE DES MANDATS-POSTES. • Le service des mandats et bons postaux est supprimée pour les provinces d'Anvers, de Lié-2e et de Limbourg. ; LE TELEPHONE PUBLIC NE M \RCHE PLUS A BRUXELLES. L~ 2 h. 45 le service téléphonique nous refuse a une communication à Bruxelles avec une agen-e ce de la capitale. Le téléphone ne fonctionne plus L_ que pour les administrations publiques. i- 100 MILLIONS D'OR k DIRIGÉS SUR ANVERS. Un train spécial a quitté la Rare de Bruxelle» e (Nord), lundi., emportant à Anvers, 100 millions . a'or. - INTERDICTION DE L'EXPORTATION DES DENREES ALIMENTAIRES. Est interdite l'exportation par toutes frontières de terre et mer har.cota, pois, légumes secs, pommes de terre et toutes autres denrée® l_ alimentaires. î- SUSPENSION DE TRAFIC ^é Bruxelles, 3 août . — Est suspendu jusquD nouvel ordre, le trafic complet des marchandises à gsande et a petite vitesse et des colis postaux ie à destination de la France via Blandain, Quié-vrain Roi s in, Quévyj Erquelinnes, ainsi ou'à destination du chemin de fer Central néerlaa-ie '• dais. yQ j Est suspendu jusqu'à nouvel ordre, le trafie ' complet des marchandises à grande et à petit# "e vitesse et des colis postaux à destination : •e 1.) du Grand-Duché de Lurembourrr. de l'Allé-marene et dos pays au-delà via Bleyberg (fron-tière). Welkenraedt (frontière), Benonchamps a- (frontière). Stc *->enich (frontière) et Ath ; | 2.) de 1 Allemagne et au-delà, en transit par 13 ' les Pays-Bas, quand les envois sont accompagnés e de lettres de voiture directes ; • 3.) de la France et au-delà via Athus (frontiè-^ re) Signeuls (frontière). Lamorteau (frontière), Givet et Vireux (frontièer). *> 10 TRANSPORTS DES PRODUITS DE BOULANGERIE. A dater du 4 courant, un train extraordinaire sera mis journellement on marche pour le trans-W port des produite de la boulangerie en destinar-j. tion d'Anvers (Sud)/ arages militaires devant la boulangerie militaire) . _ Ce train partira tous les jours de Bruxelles ie (ouest) à 10 h. 56 pour arriver à Anvers (Sud) . à 1 heures 29 de l'après-midi. SUPPRESSION DE THAINS DE VOYAGEURS Treize trams de voyageurs ci-après seront cup- ' 155 primés à partir du 4 courant. Ce sont ceux parle tant les numéros : 181, 182, 90, 91, 586, 610, 613 6_ 654, 3076, 3366, 3367, 2996. as LES EFFETS DE LA MOBILISATION A BRUXELLES. Une beulaugcrie mise à sac. - Dimanche . la foule a mis à sac le magasin d'un boulan- < ger de la rue des Fleuristes qui réclamait cinquante centimes pour un pain. Plusieurs magasins de l'agglomération . * ont également été saccagée. Dimanche soir ( la police bruxelloise a dressé de nombreux [- procès-verbaux à charge de négociants en i denrées alimentaires qui demandaient dea i Lt j prix excessifs pour leurs marchandises. ip| Les effectifs de la police bruxelloiso . étaient fort restreints par suite du départ 11 | de deux cents hommes rappelés sous les ar mes, M- Max, bourgmestre de Bruxelles, - a demandé au Ministre de la Guerre que les officiers et agents dê police puissent rentrer dans leurs foyers pour reprendre leur service dans la police. En vertu d'un ordre de réquisition, {>i-U conformément à la loi du 14 août 1887 d ' signé par le capitaine commandant de dis-la trict Blaize, il a été ordonné do £air«, j procéder immédiatement, partout où il ap-" °*, partiendra. , ; 1. Au relevé de tout approrBiounementi ! Mardi 4 ajût 1911: La publicité as nof offraS et asuMs d'e aploi et ds sujets est li plus ~

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