Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 28 Septembre. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx3673t/
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pàtiî T-I fcS septembre 1914 CXNTQ coENraiicift 81>V»Ilïlée — 0 Le Nouveau Précurseur AjsoïsrssrBM^Eatar'X'B 7 a as n " r* |s & |S| »s, ; si II :. m% ': 4** MteMDtat *9 JOURNAL DU SOIR mistm ( îSSïin»; *»•** { s», vieille S6WRSS. - akveu. s A.isrr^03sr c® s r (hussAaJK,l*peateligne. £r. 0.30 ! Râo.A»na, la ligne. V 7 fr, 1.6© i** lignes. » 1.00 ! Piiw iîvssss, 1» ligne. . - S.6Ç toua<atoae, la Kgne . .0.50 Chjkwwot Akters . . - 8.00 Léo <&f&os*ocs de l'étranger si de U* Belgique *om r^rti« o*î*k pur i Apsao* H****» i, ylm» ém MsrtvnÈ, * Brx**B*s, 9S Ptem *« ht £**evet à t& », Rï?h M'afcam, è Loc*4rw. Le communiqué français ia communication faite par la Légation ncéî Bordeaux, 27 septembre, 18 heures 30. notre aile gauche la bataille s'est conti° a 26 avec des progrès sensibles de notre ir un front très étendu entre l'Oise et la 3 et au nord de la Somme, jusqu'à la d'Arras à Cambrai. Oise à Reims, très violentes attaques aile-s sur plusieurs points, quelques-unes > jusqu'à la baïonnette et toutes repous-es lignes de tranchées françaises et aile-s ne se trouvent en maints endroits uelques centaines de mètres les unes des es sensibles pour l'ennemi. j centre, de Reims à Souain, la Garde snne a prononcé sans succès une vigou-offensive et a été repoussée dans la ré-le Berru et de Nogent l'Abesse. ouain à l'Argonne, d'autres engagements i lieu et nous nous tenions en fin de e à hauteur de Ville-sur-Tourbe, entre une et ia Meuse. nemi n'a manifesté aucune activité sur uts de Meuse. de nouveau dans le sud de la Wcevre, lemands occupent un front qui passe par Mihiei et le nord-ouest de Pont à Mous- notre aile droite (Lorraine, Vosges, Al-aucune modification importante. En Galicie, les troupes autrichiennes qui sf trouvent au sud de Przémysi continuent ieui retraite vers l'ouest. En Prusse orientale, les tentatives allemandes pour déboucher à l'est de Suwalkl et au sud de Crajcwo ont été repoussées» (Signé) DELCASSE, ministre dés affaires étrangères* Communiqué fait à Bordeaux, le 27 septembre, à 23 h. 10, M se confirme que depuis la nuit du 25. au 26 et jusque dans (a journée du 27, nuit et jour, les Allemands n'ont pas cessé de renouveler sur tout le front des attaques d'une violence Inouie dans le but manifeste d'essayer de rompre nos lignes avec un ertéembie qui dénote des instructions du haut commandement de chercher la solution de la bataille. Mon seulement ils n'y* sont 2>as parvenus, mais au cours de l'action nous avons pris un drapeau, des canons et fait de nombreux pi'i sonniers. Le drapeau a été enlevé à l'ennem par le 24me régiment d'infanterie coloniale. Tous nos commandants d'armées signale?! que le moral de nos îrôupës, malgré les fati gues cie cette lutte ininterrompue, reste excel lent cî ils ont même du mal à les retenir dans leur désir d'aller aborder l'ennemi abrite dans des organisations défensives. îetour vers l'Allemagne as Aillés avancent toujours, et toujours les Allemands se indent, et ne cèdent le terrain que pied à pied. 'est la plus formidable lutte qu'on ait jamais pu s'imagi-que celle qui se livre dans le Nord de la France, a marche est lente mais elle est sûre. e 6 septembre, les Alliés étaient sur la Marne. s ont successivement repris toutes les vallées, et marnant ils tiennent la rive droite de la Somme. es environs de Paris, ils sont arrivés à la ligne Arras-nbrai; c'est-à-dire aux frontières de la Belgique. éjà des troupes allemandes sont rentrées dans notre pays s repassent à Tournai, à ÏVlons et s'éparpillent dans les ndres pour garantir le passage aux armées plus puissantes les suivent, mais en retraité. ^es Russes marchent sur Breslau li télégraphie de Copenhague : ndant que d'importantes forces russes icent rapidement sur Cracovie après avoir successivement Lemberg et Jaroslaw et nil à l'impuissance la garnison de 80,000 imes de Przemysl, une autre et formidable lée russe venant de la Pologne a entrepris narche sur Breslau, la capitale de la Silé-située sur l'Oder et qui constitue un point itégique d'une importance considérable, distant de 300 kilomètres de Berlin. Er. prévision de !a grande bataille qui s'an nonce, tout trafic des passagers civils es arrêté en Prusse. Le gouvernement allemand a interrompt les communications télégraphiques entr< Breslau et les autres villes allemandes pou empêcher tes informations sur une situatîoi grave. es trains d'enfer mment ils détruisent un pont et la voie ferrée lier matin, de très bonne heure, huit grosses omotives remorquant chacune huit wagons irdement chargés de minerai, sont parités in certain endroit ayant à bord un mécani* m et un chauffeur qui ont conduit les trains plus près possible d'un pont de chemin de i- que les Belges avaient fait sauter et que s Allemands étaient occupés à remettre en at. Les conducteurs sont alors sautés à ba3 3 leur machine non sans leur avoir imprsmô i vitesse maximum. L'on se représente l'effroyable effet que ces ains d'enfer ont dû produire. Les chaudières ii explosant ont réduit en mjettes tout ce qui estait du pont, tuant de nombreux Allemands t rendant la voie ferrée impraticable pour de engs jours. A HêïSi-op-Én-BiiB Hier, dimanche, six soldats belges en re connai'ssancd, se sont heurtés à l'entrée du village, vers Hulshout, à une patrouille al lemar.de fort? de deux cents hommes. De vaut la supériorité du nombre, nos soldat ont dû battre en retraite. ' 1I11ES lûlBâBBf Le bombardement de la malheureuse vill de Malines a été plus grave encore que nou ne le disions hier après-midi. Cet acte d'une brutalité voulue a commei çé dès le matin, vers ^es 8 heures, au mi ment où se terminait une messe assez suivi' La première bombe est tombée sur u groupe de fidèles qui sortaient'd'une églis une seconde est tonibéa sur un Café dar lequel de nombreuses personnes étaiei réunies. Depuis,le bombardement a continué avi une intensité très grande. On estime qi les premières bombes ont été lancées à ra son d'une par minute; puis le feu s'est r lenti et les Allemands n'ont plus tiré qu'e: viron deux bombes par cinq minutes. Le bombardement a cessé vers midi, po' reprendre vers 2 heures; puis, après une gère interruption, il a repris vers 6 heur du soir jusqu'à la nuit tombante. Aux preni.ers coups de fanon, les ha] tants de Mali nos se sont enfuis dans la cai pagne, principalement dans là direction Waelhem. Le fort de Waelhem a répondu avec gueur au bombardement et c'est à son inti vention, croit,-on, que sont dues d'abord suspension, du bombardement, ensuite cessation. Les victimes de ce bombardement inimam d'une ville ouverte sont nombreus Un Malinois qui s'est enfui de sa vi nous affirme avoir vu des troncs détacl d'un corps humain, des tètes, îles jamb \ des bras coupés dans i lusieurs rues do t ville. ! Celle-ci est détruite en plusieurs endroits. La gare est démolie en grande partie; la caserne des lanciers est incendiée; i'Hosjpicë des petites sœurs des pauvres est effondrée partiellement; l'hôpital est bombardé et l'on a eu toute la peine du inonde à en faire sortir les malades. La tour de Saint-Rombaut a été atteinte plusieurs fois et l'on craint qu'elle ne s'é-Croulë:C'est épouvantable! Le combat continue Le combat a repris à Malines aujourd'hui avec une grande violence. Le fort de Waelhem répond vigoureusement au feu des Allemands. La prise d'Âlost Dimanche, de bonne heure, les soldats belges ont recommencé leur marche sur Alost, en refoulant méthodiquement les troupes allemandes assez nombreuses dans la région; Les Allemands durent évacuer Alost. Refoulés au Sud de la ville, ils installèrent une batterie à Hekelgem sur une petite élévation d'où ils bombardèrent la ville. Leur tir paraissait se concentrer sur le nouveau quartier; les bâtiments de la gare récemment reconstruite* la nouvelle église, iê-collège, entre autres, ont été atteints. L'hôpital est incendié, de même que la fabrique Root Geerinckx et De Nayer. Un duel d'ariilierie s'est engagé sur les rives de la Dendre. Pendant l'après-midi, les Allemands ont résisté, mais vers la soirée, ils ont dû lâcher pied et se retirer sur Assche, vers Bruxelles. Le bourgmestre, M. Geeraerts, ainsi que MM. les échevins Moyerson, De I-Iert et De Worf, furent.pris hier matin, comme otages par les Allemands. C'est, à ce qu'on prétend, ie général von der Goîtz, qui se trouvait à proximité d'Alost, qui les fit relâcher au bout de quelques heures. Il fcî filllî Guillaume il sur le champ de bataille de l'Est Un télégramme de Petrograde dit que les tentatives allemandes pour s'approcher de l'est de Suwalki et au sud de Crajowo ont échoué. Cette nouvelle est confirmée par la dépêche officielle de Bordeaux. D'autre part, on télégraphie de Londres que Guillaume II est parti pour la Prusse orientale. |UN TÂU8E SURVOLE PÉRIS Profitant d'un épais brouillard qui enveloppait Paris, un «Taube» a survolé la ville hier matin, vers 11 1/2 heures. Il a lancé d'abord deux bombes dont une a brisé les vitres de l'Hôtel Monaco, tuant un avocat et bles sant grièvement une jeune fille. Il a jeté deux autres bombes rue Vineuse et rue de la Pompe. Dans cette rue habitent de nombreux Américains. g L'aéroplane s'est ensuite dirigé vers Au tejiil où il a jeté nue bombe sur le champ de courses. Une vache a été tuée, i - 1 ! ~ ; En pleine mof r La perte des trois croiseurs anglais torpil-, lus dans la mer du Nord par des sous-marins allemands, semble devoir faire changer l'attitude des alliés envers les flottes de l'Allemagne et de l'Autriche. Celle de l'Allemagne est à l'abri près des côtes de la mer du Nord, surveillant le caria, de l'Empereur qui relie la mer du Nord c a la Baltique. C'est de là qu'elle peut expé dier ses torpilleurs et ses sous marins qu " font grand mal à la flatte britannique, e L'Angleterre a décidé d'écarter ce dangei s en frappant un grand coup. L'autre jour M. Churchill, le chef de l'amirauté anglaise disait en public, que l'Angleterre avait ré I solu d'aller chercher la flotte allemand! dans sa retraite et de la forcer au combat coûte que coûte. n Cela se comprend; mieux vaut pour li î: flotte anglaise de risquer un grand comba lS et de gl andes pertes que de «e laisser émiei II ter petit à petit par des surprises. rvous pouvons donc nous attendre à un îc importante bataille navale au Nord. '.° La même situation se présenterait au Suc dans l'Adriatique. Des dépêches disent que la flotte angle française s'est emparée de l'île de Lissa qu au fond de l'Adriatique, domine Pola,le poi ir militaire oii la fotte austro-hongroise s'es é- retirée. es L'ambassade d'Autriche en Italie dénie ] fait. )i- Mais il semble bien certain que les allit n- soient décidés à forcer la flotte autricliie] :1e ne ail combat. L'Autricho craint même une entrepri; . i- directe Contre le port et la ville de Poli >r- Cette ville a reçu des renforts considérabli la en infanterie et artillerie. sa Tout autour de Pola, on aurait tendu r réseau très dense de fils barbelés parcouri u- pr r un courant électrique tràs puissant, as. Le canal serait semé de mines, ainsi qi lie la mer, sur un large rayon. lés I Dans la ville sont concentrés de 12 à 15,0 es, I hommes de toutes armes. la I Au Sud comme au Nord, une colision a ' mée se prépare. " La Belgique n'existe pas „ Des blessés allemands capturés par nous et admirablement soignés dans nos hôpitaux se laissent quelquefois aller à des confidences. Dès l'annonce de la guerre, leurs officiers leur avaient insufflé cette idée qui se parait d'iiri optimisme Hyperbolique: « La France sera vaincue en iiii rien de temps; quant à l'Angleterre, elle ne compte pas. Pour ce qui est de la Russie, on en aura vite raison dès que nous aurons écrasé nos ëiihèihiS de .Vautre côté du champ de bataille. » De la Belgique, Il n'en fut pas môme question. Petit territoire n'ayant qu'une poignée d'hommes et qui ne méritait qu'une fessée en passant pour ne s'être pas agenouille devant le casque du moderne Géssïër, dti monarque à jamais ridicule.qui se réclamait du droit divin. Et pourtant, malgré la fantaisie qui préside aux abracadabrantes nouvelles lancées sur commande par le Wôlffbureau, il y a tout, lieu de croire qu'en Allemagne, on commencé à voir t}ûe ia Belgique existe tout de même; que cette nation, qu'on croyait endormie^ bercée par une confiance sans Bornes, s'es£ éveillée de sa torpeur; qu'il convient de compter avec cè pefcyé mitoyen dont le patriotisme s'avère tout d'un coup et fuse brusquement comme un feu d'artifice inattendu. Vous nous direz que l'Allemagne ne peut jamais avoir douté de notre existence; qu'elle ne nous a jamais dénié Une nationalité propre, un caractère bien défini;que, dans ses discours et dans ses écrits, elle a toujours observé ie respect qu'on doit à un pays conscient de l'intégrité dé sa race et ayant lutté durant des siècles pour ses plus chers privilèges. Ce disant, vous feriez erreur. L'Allemagne niait l'existence de la Belgique; et, si elle y croit à présent, c'est qu'elle a vu des soldats belges, des canons, des exemples de courage et d'opiniâtreté qui ne peuvent venir que d'un peuple fier et incorruptible. i * * * # Nous n'exagérons rien en disant que l'Allemagne, avant la guerre, niait l'existence de la Belgique. Au mois de mars de cette année parut un article dans un organe teuton qu'on peut considérer comme s'adres-sant surtout à l'élite intellectuelle : les Deutschvolliiiche tiochschltibldttêr. L'auteur de cette étrange élucubration commençait par amèrement regretter l'incorporation à la France de la Flandre française, et cette incorporation était considérée comme un véritable rapt, puisque toute cette région se trouvait être habitée pal' une race « foncièrement allemande ». Autre crime: la France poursuivait avec un sans-gêné inouï la francisation des Flamands de Bou-logne-sur-Mer, de Lille, de Cambrai, de Dunkerque, et, seuls, les paysans et les pêcheurs peu instruits de ces contrée? avaient pu conserver leur idiome bas-allemand ! Quiconque a, comme nous, habité le nord de la France a pu se convaincre qu'on a eu moins de peine à y faire parlei le français que les Allemands en ont eu à proscrire, la langue maternelle en Alsace Lorraine, au Schleswig-IIolstein, en Polo gne... En ce dernier pays, ne dépossédait on pas les habitants de leurs terres s'ils ni parlaient pas l'allemand ? Mais, dans l'article des Veutschvblhliclu Hoclischulblàlter il est des choses qui nou: intéressent plus directement. L'auteur af firme que, « si la France n'a pu jusqu'i présent avaler la Belgique, c'est grâce ; l'opposition prusSo-allemande. Cette oppo silion a eu pour effet la création d'un Eta dont l'indépendance n'est qu'apparente C'est improprement, continue le scribé tu dosque, qu'on appelle cet Etat Belgique : i n'y a plus de Belges. » Donc, la Belgiqu n'existe pas. Vous vous voyez qu'il était d'une simpl cité rare, il y a six m'ois, de rayer de 1 carte du monde une nation qui ne se poi tait po s trop mal. Encore fallut-il que l'ai teur se bâsat sur quelque Chose. Nou allons voir quel était son argument. . * * Les Belges,donc, n'existaient plus,d'apre ce porte-plume teuton. La population doi lçs éléments portaient ce vocable périp avait clis'paru depuis longtemps.. « E.He s composait de Celtes germanisés qui se coi sidéraient eux-mêmes comme Germain Dans la Belgique d'aujourd'hui n'habite] que des Allemands francisés, les Francs < la Meuse, qui s'intitulent Wallons, q1 ignorent ie français et parlent un roms ayant l'allemand pour base. » Vous croy que cela ne se trouve pas dans l'article Cela s'y trouve. Quant aux Flamand « ils sont d'origine franeque, et, s'ils o: maintenu leur caractère particulier, c'a qu'ils ont toujours su lutter contre un go ' vèrnement francophile. » C'est donc bie d'après cet,'auteur hilare, maigre les éle : teurs flamands, que M. de Broqueville t ministre, ,qsr il serait Français d'origi et il n'est Belge que par naturalisation ( _ Les occasions de rire sont si rares à cei ' époque que nous avons voulu reprodui cette, énorrptté. Maintenant, voulez -vous savoir au ju; i- ce qu'était la Belgique avant la guerr Le rédacteur du Dentschvôlkl^clie ttot i schulblàtter a encore la parole: « La B ;t gique est sous la coupe de la France, elle s'achemine inéluctablement vers ! ' e nexion, que seule In mère-palric allentr de a empêchée jusqu'ici. » La « mère-pat ;s allemande!» Comme cela sonne faux, i- présent, comme une injure, comme u profanation ! ;e Cette annexion de la Belgique à la Fr: i. ce, d'après notre auteur allemand, ne p SB Vit plus: être empêchée longtemps enco j Si: à une seule condition, et voici de qui n façon elle est formulée: » I! n'y a qu îs moyen pour la Belgique d'échapper à i complète absorption de la Franco et ie maintenir son in#pen<tan<'e politique,c. le raccord, sous la forme fédérale, à l'fc DO teriond allemaïKl, dor.t die vit. » De tout quoi il résulte que, si nous ne v r- ! lions pas être Français, nous devions n ' empresser d'être Allemands, pour garai (notre indépendance. Jolie indépendance qu'on nous proposait là! Et comme nous i sentons bien, à présent, cette charmante at-! tention, cette douce sollicitude de la part i de l'Allemagne, de nous laisser notre li-! berté. en tâchant de faire de nous les féaux ! sujets de Guillaume le Détraqué! D'ailleurs, ! cette petite phrase finale n'est-elle pas ca-j ractéristique: «dont elle vit». Nous aurions j donc été les parasites de l'Allemagne... * * * Si ce scribe, — comme tant d'autres qui ont éjaculé des idioties de ce genre, — n'a pas été tué par le ridicule en voyant ce petit peuple qu'on croyait inexistant se lever avec fierté, conspuer tout ce qui sentait le Teuton et se constituer par Sa vaillantise la Légion d'honneur de l'Europe, —- comme on l'appelle aujourd'hui — il doit se dire, ce journaliste, qu'il s'est singulièrement abusé ou qu'il a mystifiés ses lecteurs. Par le monde entier, on commence à savoir que la Belgique éxiste, et nous croyons bien que l'Allemagne le sait encore mieux que les autres. Elle-même, après l'épopée de Liège, a dû reconnaître la force de nos armes. Elle devra reconnaître aussi que nous avons un souverain que nous ne devons pas enfermer dans un château-fort pour qu'on ne le tue pas, ainsi qu'on le doit faire pour l'empereur, th'i roi qui, sans doute, a souvenance des pa" rôles qu'adressa à son illustre prédécesseur M. Léon Hennebique: «Dans ce pays-ci plus • qyg partout ailleurs, on peut tout obtenir des hbmiaes avec quelques mots venus du cœur. Vous, qui voulez emporter avec vous l'âme de votre peuplé, dites-le-lui, parlez-lui; qu'il sente passer en lui quelque chose de votre âme. Et si une fois vous nVoZ réussi à" l'émouvoir, si l'étincelle miraculeuse »a jailli, oli, Sire, vous n'aurez plus sept millions de Belges derrière vous, attentifs à observer votre politique, mais vous les aurez avec vous; avec, vous, n'importe où et quoi qu'il advienne, joyeux de reprendre la vieille tâche dont ils se sont toujours chargés pour tout l'Occident, pour quelque grande oeuvre, pour quelque empire, pour conquérir l'empire du monde...» ! En effet, nous sommes autour de notre Roi. L'étincelle a jailli. La Belgique tressaille.Pieîï'0 MARZERELLE. LES TRAINS TRAINS AU DEPART D'ANVERS (CENTRAL) Ligne d'Essehen: les trains lie vont pas au-delà de Cappellen. Les trains suivants roulent: 303, 301, 305, 307, 323, 309, 313, 315 327 SD, 317. Entre Anvers (C) et Turnhout, tous les trains roulent régulièrement ainsi que les trains entre Anvers (G) et Lierre. Entre Anvers (C), Lierre et Aerschot, les trains ne vont pas au-delà de Berlaer. Les trains suivants roulent: 724, 748, 556, 720, 734, 558, 722, 750, 740 et 718. Entré Anvers, Moll et Hamont, tous les trains roulent régulièrement, sauf les trains 99 100, 103, 102, 104 et 549. Entre Anvers, Malines et Bruxelles, les • trains ne vont pas au-delà de Duffel. : : Les trains suivants roulent: 212, 218, 224, : 228, 236, 246, 258, 266, 272, 274 et 276. > i Tous les trains pour Malines font le ser-i . vice de banlieue. - ' Ligne Anvers - Boom - Puers -Termonde i ' Gand. i ■ Les trains ne circulent que jusqu'à St- Amand-lez- Puers. t Les trains suivants roulent: au départ, . 1 412, 414, 416, 418, 422, 424, 428, 2910, 430, 436: - : A l'arrivée: 417, 415, 419, 423, 425 427, 433, 1 ; 431 «t 43,9. e j Circulation interrompue entre Moll-Bourg > Léopold-Diest. i i GARE DU SUD i Trains vers Malines (voie directe) via !" Waerloos, ne vont plus que jusque Waer-. Ioos. Départ: 4 h. 3', 7 il.45', 13 h. 31', 19 li.ll'. Tous les trains de cei ture roulent encore, j Vers Willebroeck et Alost: les trains ne ' roulent plus que jusque Willebroeck sauf :s les trains 480 à 16 h. 39, 488 à 18 h. 49 et it 3564 à 20 h. 29 qui sont supprimés, é Vers Boom le train 3566. à 13 h. 40 roule ;e comme en temps ordinaire. Le train 3556 à i- 11 h. 22 roule jusque Willebroeck. Le train 3554 dép. 10 h. 5 est supprimé." it Vers Blankenberghe.Te train 446 de 16 h. le 43 est supprimé. ri Vers Lierre, viâ Vieux-Dieu et Contich n (Caserne), lesetrains su'vanls roulent, 3504 à ;z 4 h. 42, 3592 a 7 il. 10, 3516 à 8 II 9'. ? Vers Contich (Caserne) viâ Vieux-Dieu le s, train .3518 à 14 h. 44 roule. ît Vers Contich (Caserne) direct le train st 8510, part à 15 h. 41. :i- Vers Vieux-Dieu le train 3520 roule n, 18 h. 37. c- Le train.de 21 h. 10 pour Vieux-Dieu es: st supprimé. ie i !). STATION D'AN VERS-W A ES te re Trains d'Anvers-Waes à Gand: 6 h. 46' 9 h. 5', 12 h. 9', 14 h. 6', 17 h. 8', 18 h. 3C (ce dernier ne va que jusque St-.Nicolas). Arrivée à la Tête de Flandre de St-Nico ! ■ las à 6 h. 24', de Gand à 8 h. 34', 10 h. 30' "T 12 h. 32', 14 h. 30' et 20 h. 10'. el- ^ CHEMIN DE FSR DE MALINES n- A TERNEUZEN rie h Depuis le 16 septembre 1914, la circuit „c tion des ti•:'.!« de voyageurs est limitée ia trains suivants: De Malines pour St-Nicolas et Ternevrze (trains nom. a, 6, 3, 12) départs à 6 h. 34 10 h. 31', 13 h. 29' et 18 h. 04'. Pc. St-Nicolas pour Malines (trains nun „„ 3, 5, 9 et 13) départs à 8 il. 22', 10 h. 57', ] "" h. c» 19 h. 11'. V' De.. St-Nicolas pour Terncuzen (trair ' , num. 3. 5. 9 et 13) départs à 6 11. 58', 10 I 13 h. 48' vt 1S h. 12'. » * * Oll- 3UH Après 8 heures, du soir, il n'y a plus i itir départ, ni arrivées. secours 00 canada On télégraphié dé Londres que le Canada envoie à la Belgique tlûe somme de 250,000 francs pour secourir les populations éprouvées par la guerre. LES ÉPIDÉMIES EN AUTRICHE Le conseil municipal de Vienne a été convoqué pGl-ir examiner les meilleurs moyen a d'empêcher la propagation des maladies infectieuses que les soldats ramènent du front. • Le' conseil a voté un niiJlion de francs pour la construction, en dehors de la Ville, d'un hôpital provisoire d'isolement. J1 fut également décidé de pùblier un décret invitant à faire connaître immédiatement a un: autorités les personnes atteintes de maladies infectieuses. La dysenterie s'étend de façon abondante en Autriche et le choléra s'esi déclare sur les frontières serves et hongroisee. Le gouvernement autrichien a fait un appel pressant aux médecins volontaires et va donner des instructions spéciales pour le traitement des maladies infectieuses aux étudiants en médecine qui partent pour le front. Le banqueroutier franÉieox Le ministre anglais, M. Lloyd George, dans un meeting tenu au Qucenshall, à Londres, auquel assistaient des représentants de tous les partis, a déclaré: «Nous n'aurions pas pu nous abstenir de participer à la guerre européenne sans déshonneur pour la natioZ1- >, paris i'idée des Allemands, le traité de neutralité beîgt? n'était qu'un chiffon de papier. Cette doctni7.e du «chiffon de papier)) porte atteinte au a^t -Cles gens. » On devra enseigner à rÀn.?maœne ^ res~ pecter des traités à l'avenir.» Puis, parlant des excuses invoquées ^?ar l'Allema^e, M. Lloyd George ajouta: «Un£ grande nation devrait avoir honte de se conduire comme un banqueroutier frauduleux » M. Max arrêté et relâché La Flandre libérale apprend que l'affiche suivante a été placardée à Bruxelles la nuit de samedi et dimanche: )> Aux Bruxellois, » J'ai l'honneur de .vous faire savoir que votre bourgmestre, M. Max, est détenu dans une honorable forteresse. » Le gouverneur militaire, (s.) Von Luttwitz.» On ajoute cependant que, vers 3 heures, dimanche après-midi, M. Max avait été relâché. PROPOS DE GUERRE i II me tombe sous les yeux un illustré, qui reproduit d'assez bonnes photographies de? généraux allemands. C'est assez intéressant. Naturellement tçus des «von»! Je crois que c'est cela surtout, qui causera la perte dés Allemands. Le génial généralissime français s'appelle Joffre tout court, sans particule — comme d'ailleurs Léman, Pau. French. Aucun de ces «von» n'a le profil net et volontaire de César, le regard précis et décida de Bonaparte, faut-il le dire. Von Kluck - von Ûngluck le surnomment: les uns; von Klucht les autres — a surtout le type comique et traditionnel du «schei-dige« officier des vaudevilles allemands. Calvitie énorme et précoce, face molle; un peu ahurie, qui ne dénote aucune des qualités viriles requises pour conduire à la victoire des armé s, fussent-elles les premières du monde. Joffre — intelligence supérieure, volonté d'airain et grand capitaine, ne fit qu'une bouchée de ce fantoche en baudruche — et cela ne m'étonne pas. Voici von Bûlow; tète boursouflée d'artério scléreux, tête brutal?, de spadass|n sans cœur. Quelqu'un à ne pas réheontrér au coin d'un bois, avec ses yeux cruels, ses babines lourdes et tombantes de ,bull-dogue hargneux. Von ITeexingen: la tôte classique du petit vieux bien propre. La tête chauve et inexpressive d'un vioii abonné- d'opéra. Doit aimer les petits rats... Puis von Iîansen. pommadé, ancien beau qui ?e défend; paraît une vieille baderne sans importance; et enfin ce fameux von — ce sont tous de fameux «von» — chanteront ip? revuistes après la guerre! — ce von Hindenburg, donc, qui. aux dires allemands, écrasa comme des punaises tous les Russes qu'on lui envoya dans les jambes. Celui-ci, ma foi, a tout l'air d'un brave homme.pàs très fort, pas poseur non pins, et qui, après tout, sous les apparences placides d'un chef de bureau qui se la conl • douce, pourrait bien récéler une âme de héros! Le seul en tous cas, qui n'ait pas une tête antipathique ou ridicule... * * * On signale de Berlin, que le maire de Ner-dmiburcr, en Prusse orientale, fait un appel à la charité pour ses administré?, dans di-| vers journaux. Il dit que le 2? août dernier j les cosaques ont bombardé ?a ville — qui est \ une ville ouverte, pendant 3 heures, dn sorte qu'elle fut presqu'entièrement détruite par l'incendie. La moitié des habitants est sanf abri: dans les maisons qu? routèrent dobout' le? Russes détruisirent tout, jusqu'aux ha-~ bius des pauvres habitants qui n'ont plus que la peau. J'ignore si cette information est exacte, r mais ce dont je suis absolument certain ' c'est que le brave maire, de Nerden.burg peut s'estimer heureux de n'avoir pas été envahi par les hordes «cultivées» du délirant mvs-0 tique de Potsdam. Car, dans ce cas, il n# resterait même plus la peau à ses malheureux administré®!... i. * * * Je transcris ici une lettre q<ui me parvient à l'instant de Flessingue: «Ne croyez p;1? m mot des bruits tendan- ii qieux que l'on fait courir à propos de l'attitude de nos voisins du Nord. Le peuple hol

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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