Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 18 Août. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63c543/
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CTCIVQ GEIVTIMIÏft 80™ année 55E!5E555355595^5E5^^5^9 IV0 »30 Le Nouveau Précurseur AsoisrKrEîvŒisrTS t ,»ivros un an 12.00 Ir.; six moia 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ! S'rIEUR, - 15.00 Ir. » 8.00 fr.; - 4.50 r, ««lance! • 33.00 fr.; . 16.00 fr-j - S.00 fr. FnXBMBOURG, » S3.00 fr.; » 16.00 fr.; » .§'92îr* OnON POSTALE, - 42.00 Ir.; > 81.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit josqu'à refus formel. ON S'ABONNE & AiïTer» *a borna (ta jooni*! et dans tocn lu boreanx des JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOIES { lîSteàttoa: N° { 39, VIEILLE BOURSE, - ANVERS. A isri^oisroE s r Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 ! Réclames, la ligne. . . fr. 1.60 » l à 4 lignes . » 1.00 j Faits divers, la ligne. . » 2 60 Financières, la ligne ; . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Les annonces de L'étranger et de La Belgique sont reçues aussi par FAgence Hauu, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 9, Place de la Bourse, à Paris, et 20; High Holbom„ à Londres. CONFIANCE ET COURAGE ; | le gouvernement demande aux journaux de ne donner aucun renseignement sur les opérations militaires jusqu'à ce que l'on soit sorti de la jhase actuelle des opérations qui paraissent levoir être décisives pour notre pays. [il donne l'exemple en refusant toute communi- ;ation. Tout ce qu'on sait d'hier, c'est qu'il y a eu sur t front de l'armée belge une rencontre dans aquelie les Allemands ont été repoussés. Répétons ce que nous avons dit à plusieurs éprises. L'armée belge de campagne n'a pas reculé one semelle et a résisté à toutes les tentatives e percer ces lignes. Elle ne doit, elle ne peut avancer que le jour iù toutes les forces de ses alliés peuvent con-lourir avec elle au but final, à la défaite des envahisseurs.■ Cela ne tardera pas. L'armée etlliê© L'ARMEE ALLIEE OCCUPE UNS POSITION STRATEGIQUE DES MIEUX CHOISIES; NOUS NE DISONS PAS OU. ELLE SE PREPARE A ATTAQUER L'ENNEMI PAR DE NOMBREUX POINTS. LE CHOC SEMBLE DEVOIR ETRE FORMIDABLE. A ANVERS La Reine à Anvers ■ La Reine et ses trois enfants sont arrivés ■hier à Anvers. H Cinq ministres sur dix ont aussi transféré ■ens notre ville, leur bureau, personnel et ■kr cabinets. ■ les employés des ministères, sauf quel-■ça chefs de service et les attachés au ca-■1.1:1 de cinq ministres, restent à Bruxelles. Devant le Palais Royal B llf a bien longtemps qu'on n'avait plu' ■n les-guérites de sentinelles devant le Hplais royal. Depuis ce matin, il y en a deux H la porte principale et deux sentinelles ■font les cent pas devant le palais. ■ La foule des badauds n'a cessé de station ■nertoute la journée devant le palais et cha-I quî lois qu'on voit bouger un rideau aus ■tenitas de l'étage, ou qu'une ombre passe V derrière ces rideaux, les cris de: «Vive la M Reine! Vive la famille royale!» s'élèvent ■cwf /ois répétés. • Au Grand Hôtel ■ Au Grand Hôtel, de la rue Gérard, spé ■'iakment pris en location pour hébergei ■ te ministres et leur famille, deux sentinel H font également les cent pas et défenden: ■iju.iconque de passer sur le trottoir. ■ À cet hôtel sont; logés MM. les ministre! ■îavignon, Van de Vyvere et Helleputte ■ : de Broqueville occupe avec plusieurs" of Hfeicrs, une partie de l'Hôtel YVcber, et M ^Jîtjeis est rentré à son liôtel particulier ■ toissée de Malines. ■ Us ministres d'Etat MM. Louis Huys Hymans, Liebaert, de Sadeleer, Coc H ;eman et Van den Ileuvel sont descendus ■ 'Hôtel St-Antoine, où est encore attend ■ Vàndervelde. ■ A ce même hôtel sont installés les mini; ■ »es de Russie, de Roumanie et de Grèce c ■ 1 y attend les ministres de France et d'Aï Le gouvernement à Anvers I Ne confondons pas, ce n'est pas le goi ■ Ornement qui est à Anvers, mais seul< ■ ^lent quelques ministres. I Hier soir, MM. de Broqueville, ministi Hùela guerre, Davignon, ministre des affa H'es étrangères, Van de Vyvere, ministre de H nances; Helleputte, ministre des travail ■ H Segers, ministre des chemins de fer, po I tes, télégraphes et marine, sont arrivés ■ Ils sont accompagnés seulement de le m I principaux fonctionnaires, de sorte qu'il n ■ - en" fait que les cabinets de ces ministres ■ invers, la plus grande partie des fonctioi ■ 'jaires et employés ministériels étant rest< ■ ' Bruxelles où les bureaux continuent ■ fonctionner normalement. I Les bureaux des ministres sont établis i ■ en partie à la salle des fêtes de la place ( ■ Meir et en partie à l'Athénée. I Aujourd'hui arriveront. MM. Campior ■ greffier du Sénat et Maes accompagnés < ■ trois huissiers pour installer éventuel] I ment la hante assemblée, de même qi ■ MM. Pauwels, greffier de la Chambre. Be ■ ta et Colsoul, accompagnés de deux hui W iiers viendront ici pour la Chambre. Lés autres fonctionnaires de la Chambre et du Sénat resteront au Palais de la Nation, à Bruxelles. Les vieux du 3me en route Cette nuit, grand brouhaha place de la Commune et rue Carnot. De loin, on entendait un Bruit confus de chants et dans Je? ténèbres ,dè la nuit on voyait, faiblement éclairée par Jes réverbères, une masse formidable et noire. Que sei passe-t-il? Allons voir. A mesure que nous approchons, nous entendons distinctement les paroles du «Vlaamsche Leeuw» ce chant mâle, qui, ér ces jours d'héroïsme, n'est plus un chani de parti, mais celui de toute l'armée fia mande, allant combattre pour la liberté de la Belgique entière. C'est le bataillon dû âme de ligne, leî classes de 1899-1900 qui, caserné jusque présent rue du Prince, va à son tour en trer en. action. — Où allez-vous, mes amis, question nons-nous, en passant? — A X..., et probablement à Z..., nous ru savons encore au juste, mais, en tout cas sur le front de bataille. Il est temps qu< n'oiis aussi, nous puissions entrer en action — Etes-vous si heureux de pouvoir aile vous battre? — Comment donc. Demandez-le à n'im > porte lequel d'entre nous. Tous nous aurions voulu donner l'exern pie aux jeunes et, malheureusement, 01 nous a laissé moisir à la caserne. Aussi > nous allions perdre patience, lorsque, c soir, est enfin arrivé l'ordre de parti Vous ne pouvez vous figurer comme nou avons acclamé cette nouvelle. C'est que nou 1 sommes jaloux des lauriers ' emportés pa 1 nos camarades à Liège, et nous voudrion bien faire plus encore. Dites, monsieur, n - voudriez-vous pas vous charger de noti t correspondance? Nous n'avons plus le tenir de la mettre à la poste. — Bien volontiers. En un instant on .nous avait fourré dar les mains environ 50, 60 cartes-postalo - Toutes faisaient des adieux touchants !- des parents, à des épouses, à des enfant mais nulle part trace de larmes ou de jér e miàdes. Toutes dénotaient d'un courage il i- domptable et d'une foi aveugle dans L'av s nir. x Le bataillon continua, chantant toujou 5" ;e bel air... a Vraiment, ça fait chaud au cœur que ( voir partir des gaillards pareils qui, ton 's demain, se conduiront en héros. y à Félicitations étrangères ;s Mme veuve H. Muller et Cie viennent c à recevoir de MM. R. Chapman et Son, arm teurs à Neweastlê-on-Tyne, une lettre do ci voici la traduction littérale: le «Nous ne pouvons que vous exprimer n tre admiration pour l'effort que votre pa i, a fait en faveur de la civilisation et vo le autorisons de prélever, sur le fret de not e- steamer «Brighton», la somme de cinq mi îe francs, pour contribution on notre nom, r- votre fond de secours national.» s- Le steamer «Brighton» qui nous a été co signé, vient de quitter notre port le 15 co rant, après y avoir déchargé une cargaison de céréales: Ce geste généreux et spontané de la part de nos amis anglais, fournit une nouvelle preuve de l'amitié et de l'admiration que la vaillante conduite de la Belgique inspire à ses alliés. Contre le chômage Par suite du dérangement du service postal, le comité de la «Liberale Ziekenbeurs» et de la caisse de pension de la «Liberale Ziekenbeurs» se trouve dans l'impossibilité d'expédier à ses membres les circulaires relatives à la situation du chômage. Il nous prie de faire savoir à ses membres sans travail qu'ils peuvent bénéficier du crédit de 200,000 francs voté par le Conseil communal et mis à la disposition du comité de la caisse de prévoyance contre le chômage.Les inscriptions sont reçues à partir d'aujourd'hui, au local principal, «Gouden Leeuw», rue Haute, de 9 à 12 heures et dé 3 à 5 heures, et au local de la 19me section, rue Basse, 122, chez M. Van Waàsènhove, où des membres du comité siègent toute la journée. Les membres sont priés de se munir de leur livret de mariage, de leur extrait de naissance ou touté autre pièce d'identité.La garde-civique Le lieutenant général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre de faire afficher l'arrêté suivant: ARRETE: Le lieutenant général, gouverneur de la position d'Anvers, Vu la proclamation en date du 3 août décrétant l'état de siège de la place; Vu l'article 123 de la Constitution; Considérant, d'autre part, que l'intérêt supérieur de la défense rend indispensable la mobilisation de la garde civique; Que cette mesure se trouve légitimée par l'urgence et le caractère exceptionnel des circonstances présentes; Arrête: • Article unique. — La garde civique active de la position d'Anvers, qui a été requise à la date du 3 août, est mobilisée à la date du 18 courant. Le gouverneur militaire, DUFOUR. Anvers, le 17 août 1914. Le bourgmestre, J. DE VOS, Aux militaires dispensés Les militaires dispensés du service en temps (e paix qui se trouveraient provisoirement îans leurs foyers sont invités à se rendre mmédiatement à l'hôpital militaire de Malins. Lp morttonum et les assurances Un arrêté iaraîtra incessamment en vertu duquel le mo&torrum est étendu au payement des p^es d'assurances. Ce payemert pourra ddîic être différé sans qiie iès conpagnies puissent invoquer les clauses restretives des; contrats. Le tribunal les prises maritimes Le lieutenant général, commandant la position fortifiée r Anvers, a pris l'arrêté suivant: Vu notre arrêté di.n août instituant une commission de saisi*, des navires et des marchandises. Vu la Convention internationale du 18 octobre 1.907 approuvéeiar la loi du 25 mai 1910. Le gouverneur miliiaîe de la position fortifiée a'Àhvers arrête: Art. 1. — Toute contestation pouvant sur-; gir relativement a la prie des bâtiments , ennemi^ ou neutres ou dt leur cargaison sera soumise au tribunal ç première instance d'Anvers. Art. 2. — L'exposé du Jtige sera fait dans une requête adressée à i ie président , du tribunal de première inste>ce: d'Anvers. Ce magistrat rendra une otyonnance fi-J xant lieu, jôiir et' heure pouiies débats. L'ordonnance sera communiqué d'urgence [. par ses soins au gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers, intéressés et à la commission instituée >ar arrêté du 11 août 1914. Art. 3. — ^Les fonctions du minière pu-1 blic seront remplies par le délégui'du gouverneur militaire qui prendra le itve de ' commissaire du gouvernement. Art. 4. — La procédure sera régée par s les art. 8, 9, 10, 11, 12 et 13 du Ode de „ procédure civile. r Art. 5.— Le tribunal statuera aorèavoir entendu l'avis du commissaire du gàver-c lieraient et le rapport écrit ou verbal \ la e commission instituée par arrêté du 11 &ût; ou de son délégué. Art. 6. — Le tribunal pourra ôrdonW la confiscation, la saisie, la Testitutfe avec ou sans indemnité des choses saisie s Art. 7. — Le jugement n'est suscèptib ? ni d'opposition, ni d'appel. Il ne peut êti \l attaqué par la voie de la cassation. I' Toutefois les" intéressés pourront prendi " leur recours devant la Cour Internationa l" des prises prévue par la conv<mtion sigm ^ à La Haye le 18 octobre 1907 et dans 1< conditions prévues à la dite /convention. s Art. 8. — Tous les actes de procédure, , compris la requête introduct/ve d'instanc R sont exempts du timbre et /le l'enregistr ' ment. / Le lieutenant gén/ral gouverneu DUFOUR le Flamands, Wallons :it Que de fois nous i\)us sommes élev contre les campagnes endant à séparer o- population belge walïnne du groupe bel; ys flamand. js Les graves événements actuels montre] re que si Wallons et 'lamands ont des anc le très lointains de rfees différentes, ils soj a unis par le même/mour de leur unique p trie et ont les un' pour les autres, rçon <Ii n- sentiments hosties, mais do la syn/path u- et même do l'afmiration. La Gazette en donne un exemple. Un soldat wallon qui fut blessé légèrement et qui, remis sur pied, retourne au front,termine une narration en s'exclamant: — Ah! ces Flamins, nom di Dio! qu'é-z-en-radgis! pas moyen d'ies faire rev'nir en arrière. D'j'em demande qu'est-ce qu'il faudrait pour leur faire peur. Quelques minutes plus tard, un lancier finit un récit de combat en disant sur un ton d'admiration enthousiaste: — Die Woole! wa kerels! Van venr goo, zoe veul as ze wilt; ma ze doen achteruu goon, das en ander affaire. Z'hebben van nichts schrik. (Ces Wallons! quels gaillards. Les faire marcher en avant, tant qu'on veut; mais les faire reculer, ça, c'est une autre affaire. Rien ne les effraye.) C'est bien l'union dans le devoir commun que nous avons si souvent prêchée. Une bonne mesure A Bruxelles, le consortium des banques vient de prendre une résolution dont il faut grandement le louer: il a décidé d'avancer sur les fonds en dépôt les sommes nécessaires au paiement des salaires des ouvriers, et ce sur simple production des feuilles de salaires. Cela facilitera grandement la reprise du travail, à tous les points de vue nécessaire. Ne pourrait-on suivre cet exemple à Anvers. Des industriels ne pouvant lever à la Banque assez d'argent comptant pour payer leurs ouvriers, sont foVcés de congédier ceux-ci. Pour les familles de nos soldats Suivant les instructions données à nos agents consulaires à l'étranger, la rémunération due aux familles belges résidant hors du royaume leur sera payée par les soins de ces agents, sans l'intervention des administrations communales. Il a été décidé, d'autre part, que l'accrois-semei# du taux de l'indemnité allouée aux femmes de militaires, en raison de l'existence d'enfants, sera étendu à celles qui auraient retenu un ou plusieurs enfants d'un mariage antérieur, et bien qu'il n'y ait aucun lien de parenté entre eux et le militaire.Un appel aux âmes charitables Le médecin du régiment,directeur de l'annexe n. 1 de l'hôpital militaire (école moyenne rue de l'Arc, n. 2), aurait besoin de 10 à 15 armoires de 1 mètre de large et de 1 m.Sij de hauteur environ. Ces armoires seraient destinées à renfermer le linge propre et la vaisselle de chaque salle. Y aurait-il parmi les lecteurs du Nouveau Précurseur quelques personnes charitables qui pourraient prêter, ces objets mobiliers? Le médecin-directeur de cette annexe en serait extrêmement reconnaissant, Les ordures ménagères En raison du rappel sous les drapeaux d'une grande partie du personnel du service de la Propreté publique, la population fut instamment priée, le 7 de ce mois, afin de faciliter la tâche du service, de détruire par le feu, dans les foyers domestiques, la plus grande quantité possible d'ordures ménagères. Il est établi qu'en général on donne peu ou pas de suite à cette demande légitimei La population est informée de ce que par suite de l'irrégularité du service des transports, tant par eau que par chemin de fer, il n'est pas possible d'assurer comme à l'ordinaire l'éloignement des balayures de rue, ordures ménagères et matières fécales; à elle donc de se conformer aux exigences de la situation; L'àdmiriistration communale fait de nouveau un pressant appel à la bonne volonté du public pour empêcher le jet de papiers ou autres détritus quelconques^ sur la voie publique. Les prescriptions prévues pa,r le «Règlement sur la propreté de la voirie» seront rigoureusement appliquées. Ceux qui fuient Depuis quelques jours, les environs de la gare centrale sont noirs de monde. Jusqu'à fort tard, cette foule o attendu l'arrivée dés trains, les uns espéràiit voir arriver, un parent, un ami, les autres croyant (Jue des blessés vont être débarqués, quelques-uns croyaient apercevoir des prisonniers de guerre; beaucoup, peut-être, les plus nombreux, ne sont là que par badauderie. Hier soir, cependant, il y avait une animation plus grande que d'habitude. Toute une caravane d'émigrants, hommes, femmes et enfants, portant de gros paquets,venait d'arriver. D'un air affolé, ils questionnaient) demandant où ils pourraient passeï la nuit. Des éinigrants en ces jours de guerre" Oui, mais pas des émigrants russes, polonais, allemands ou italiens, comme nous sommes habitues à en voir à Anvers. C'étaient des Belges, des Campinois qui, biei: a. tort, à la vue d'une patrouille d< uhlans dans les environs de Mol]* s'étaien' enfuis de.chez eux, emportant ce qu'il: avaient de plus précieux et qui, après de: I heures de marche à travers la Campine, on ■ol Pu SaSner un train qui les a amenés à An ien vers. Les malheureux arrivaient exténués, bri !S ses de fatigue, mais grâce à l'obligeant le gens compatissants, ils furent vite hé v| Itergés et purènt trouver un repos bien m< e", «té. La commission des grains r> I,e comité chargé des opérations de cor trôle qui se rattachent à la garantie par 1 'gouvernement belge de l'assurance contr les risques de guerre, en ce qui concern les achats de froment faisant l'objet de cor -s trats conclus ou à conclure avec des ma a tons américaines par d s maisons belges o >e les maisons de nationalité étrangèr feréées au préalable par le ministre de 1 ^ juerre, est complété par l'adjonction d S- lu. Claessens, président de la Chambre a lit raie pour grains et graines; Dossàer,, c i- li fi rme Van Put et Co; A. Grisar, présider ;s di la Fédération maritime, et Charles L e Jeine, courtier et agent d'assurances, j KL Van Put a cessé d'en faire partie. Les agents au casque Tout le monde sait que nos braves agent: de police n'ont jamais été bien heureux d< porter le casque, mais actuellement ils 1< sont encore *bien moins, trouvant que leui coiffure ressemble trop au couvre-chef des soldats prussiens. Lorsque des soldats sont revenus de Lié ge, nous confie un de ces agents, ils on failli nous canarder aussi, croyant qu< nous étions des Allemands et que la Pruss< i avait déjà envahi Anvers! i DANS LE PAYS Le calme belge (Des gens qui ne savent faire le moindre sacri'îrce à leur pays, pas même celui de leui curiosité enfantine et malsaine,' vont procla mant partout que, puisqu'on ne donne que for peu de nouvelles officielles, c'est que tout vt très mal. Déjà, ils déclarent que dans quelques jour: Bruxelles sera occupé et Anvers assiégé. Voici un fait qui renverse leurs prophéties ■Un arrêté royal vient de convoquer le Consei provincial du" Brabant pour le 22 août pro chain, c'est-à-dire pour samedi; Lieu de réu nion: Bruxelles. Vous avez bien lu? C'est samedi et à Bruxel les que les conseillers provinciaux du Braban' se réunissent. Le gouvernement est donc bien certain qu( la capitale ne sera pas occupée ce jour-là pai une armée, étrangère. Contrebande de guerre Le gouvernement dm Roi fait savoir aux inté ressés que, pendant le cours des hostilités, i: considérera comme articles de contrebande, leî articles.suivants, savoir: Contrebande absolue: 1. Les armes de toute nature, y compris les armes dè chasse et les pièces détachées carac térisées; 2. Les projectiles, gargousses et cartouches çlç toute nature et les pièces détachées caractérisées*• 3. Les poudres et 'les explosifs spécialemenl affectés à la guerre; î. Les affûts, caissons, avant-trains, four-gonfi, forges de campagne et les pièces déta-cliées caractérisées; 5. Les effets d'habillement et d'équipemenl militaire caractérisés; 6; Les hafnàr-hèméïits militaires caractérisés de toute nature; . * 7. Les animaux de selle, de trâit et de bat utilisables pour la guerre; 8. Le matériel de campement et les pièces détachées caractérisées; 9. Les plaques de blindage; 10. Les bâtiments et embarcations de guerre et les pièces détachées spécialement caractérisées comme ne pouvant être utilisées que sui un navire de guerre; 11. Les instruments et appareils exclusive ments faits pour la fabrication de munitions de guerre, pour la fabrication et la réparatior des armes et du matériel militaire, terrestre ou naval; 12. Les aérostats et les appareils d'aviation les pièces détachées caractérisées, ainsi que les accessoires, objets et matériaux caractérisés comme devant, servir à Vaérostation ou à l'aviation. Contrebande conditionnelle Les objets et marchandises ci-après sont considérés comme contrebande de guerre, s'ils sont déstifieg A, une; nation en guerre avec la Belgique: 1. Les vivres; 2. 'Les fourrages et les graines propres a le nourriture des animaux; 3. Les. vêtements et les tissus d'habillement les chaussures propres à des usages militaires 4. L'or et l'argent monnayés et en lingots les papiers repr6sentatifs .de la monnaie; Les Véhicules de toute nature pouvant ser vir à la guèl'ïe, ainsi que les pièces détachées fi. Les navires, bateaux et embarcation^ d( tout genre, les docks flottants, parties de bas sins, ainsi que les pièces détachées; 7. Le matériel fixe ou roulant des chemins d( fer, le matériel des télégraphies, radiôtélégra plies et téléphones; 8. Les combustibles.les matières lubréfiantes 9. Les poudres et les explosifs qui ne soh } pas spécialement affectés à la guerre; j 10. Les fils de fer barbelés, ainsi que les ins | truments servant à les fixer ou à les couper; } il. Les fers à cheval et le matériel de ma'ré | Ch al en e; 12. Les objets de harnachement.et de selferie | 13. Lés jumelles, les télescopes, les chrono i mètres et les divers instruments nautiques. i Officiers auxiliaires I Des sous-officiers de toutes armes, de bonn conduite, qui sont reconnus posséder l'instruc tion et les qualités requises, peuvent être com missionnés par le Roi comme «officiers auxi lia ires» pour la durée de la guerre. Les officiera auxiliaires en service recevron ■lé même traitement et les mêmes allocation que les soiis-iieutènâhts et ils porteront le insignes de ce grade. •Ils pourront être admis dans les cadres d l'armée. Pour nos alliés ; i Un arrêté royal vient de décider que les aile 1 cations prévues par la 'loi du \ août 1914 su la rémunération pour la période de la mobil sation de l'armée, sont accordées, dans le "Conditions déterminées par cette loi, aux f; milles françaises établies en Belgique qui e feront la demande au bourgmestre de 1er î résidence. j Les forts de Liège , La semaine dernière, au jumeau de Ninan sur les hauteurs de Chaudfontainc. la gros; artillerie allemande était établie pour bomba der le fort de Chaudfontaine. Un peloton e 2 nemi montait la route conduisant à Ninane e sachant derrière une charrette de fourrage. I e peloton fut aperçu par le fort de Chaudfo taine qui lui envoya ciuelques obus. Tous l hommes du peloton furent tués et la charret • démolie. A Sauheid, hameau d'Embourg. trois aui G mobiles occupées par des officiers allemanc 5- qui circulaient le long de la route longea e l'Ourthe furent bombardés par le fort d'E: bourg. Un auto fut précipité dans l'Ourtl e Les autres furent démolis. Tous les occupai + furent tués. On dit que presque journellement de pet c combats ont lieu autour des forts de la positi de Liège et que chaque fois l'ennemi est poussé. o—■aaiWfniiTi.iLiiiwiwwp»iiwiwiiwa!i3«c>i L'ARMEE RUSSE ENTRE EN JEU s ^ll moment où le gros des forces alleman-( des vient se heurter aux nôtres, d'autres assaillants vont obliger ^'Allemagne et l'Autri-• clie à engager une nouvelle lutte qui semble devoir prendre, de suite dé sérieuses proportions.On sait que les Allemands escomptaient une défaite française décisive et rapidement ame-née, leur permettant de se retourner ensuite 'f Jcontre nos alliés. On sait aussi qu'ils comptaient sur la lenteur de la mobilisation russe et sur des émeutes en Pologne pour en avoir le temps. Or, le Tsar vient de s'acquérir l'entière fidélité de celle-ci en promettant de la reconstituer \ .autonome dans ses limites d'autrefois. Quant à la mobilisation, elle s'est accomplie avec • une rapidité remarquable et l'armée russe, ; maintenant prête, è'ébranle pour une offensive . dont les résultats ne tarderont pas à se faire ; sentir. » Déjà, en Galicie, la cavalerie russe a fran--chi la frontière par le haut Bug et le haut Styr; les détachements autrichiens, cavalerie et quelques bataillons d'infanterie, ont été • bousculés; des bataillons de landsturn ont lâché pied. Plus à l'est, un détachement autrichien qui avait péhétré au sud de Tarnopol a été cul-; buté. » L'offensive contre l'Allemagne est entamée i en même temps. Bien que les Allemands aient fiévreusement travaillé depuis un an à renforcer leurs places de la Vistule, et notamment Grandens et Thorn, on ne saurait envisager leur situation sur le front est comme favorable.Ils ont dû. en effet, faire appel à de très nombreuses formations de réserve pour étayer les cinq corps d'armée actifs laissés sur ce front. Il est douteux que ces troupes, même appuyées aux places, puissent résister longtemps à l'attaque russe. DANS LES VOSGES Les troupes françaises continuent à progresser dans la région de Donon. Elles occupent Schirmeck, à douze kilomètres en aval de Saales. Les Français ont pris douze canons de campagne, douze caissons et huit mitrailleuses. La cavalerie française a poussé jusqu'à Mulbach et Lutzelliausen, localité sur la Bruche, qui se jette dans l'Ill à Strasbourg. Au sud, les Français ont occupé une ville à l'est du col d'Urbeis, sur la route de Sclilestadt. En Alsace, les Français occupent la ligne Thann-Cernay-Dannemarie, en Haute-Alsace. Les villages de Blamont, Cirey et les hauteurs au delà ont été brillamment enlevés. Actuellement, les colonnes allemandes se replient, laissant des morts, des blessés et des prisonniers. Nos troupes continuent à progresser dans les Hautes-Vosges, où les Allemands reculent. Au 13eliors PAYS-BAS Impatience Les troupes hollandaises stationnées à la frontière allemande commencent à manifester du mécontentement 'contre les Allemands, ITALIE Le blocus du Monténégro On mande de Rome au «New-York Herald»: L'Italie ferait des représentations à Vienne, où ■elle demanderait que le blocus du Monténégro soit, ou-effectif ou abandonné. BULGARIE L'état de siège On mande de Londres au «Petit Journal» que l'état de siège aurait été proclamé officielle-' ment en Bulgarie. TURQUIE Le passage des Dardanelles 'D'après Je «Petit Parisien», la Russie auraif. ; demandé à,la Turquie 'le libre passage des Dar-; danelles. pour la flotte de la mer Noire. Il est manifeste que la Turquie n'accédera pas à cette demande, et la Russie le sait. C'est pourquoi nous doutons (Je la vérité de cette information. A moins que la Russie ne veuille provoquer ; une conflagration dans les Balkans. ETATS-UNIS Le canal de Panama ouvert 3 Dimanche a eu lieu l'ouverture du canal de Panama. Les cérémonies, purement locales, ont consisté notamment dans le passage du - vapeur de la marine américaine «Ancon», orné de drapeaux de toutes les nations et portant, t avec, le colone! américain Goethals, gouver-s neur du canal. M.'Porras, présiuem ne lu Ré-s publique de Panama, des officiers, des marins. et de nombreux invités.L'«Ancon» a mis 70 mi-6 nutès pour, traverser les écluses de Gatun. MEXIQUE Carranza à Mexico r Le général Carranza est entré h Mexico à j. midi, samedi dernier. s La guerre civile est donc terminée, s'il ne L_ surgit pas quelque nouveau compétiteur à la n présidence, essayant de l'imposer par la force. CHINE Kiao-Tchéou Les Japonais menacent d'enlever Ki:io-3 IV liée u aux Allemands, pour rendre la con-trée à la Chine ou la garder pour eux-mêmes. r. Etablis en novembre 1897 à Kiao-Tchéou,soi-disant pour venger l'assassinat de deux mis-;e sionnaires. les Allemands se sont taillé, dans je cette partie du Célete-Empire, un triple do-u- maine. Ils ont d'abord une zone de 200 milles ps carrés, peuplée de 200,001) habitants, dont 4,o00 tè Allemands, qu'ils occupent en vertu d'un bail de 99 ans. Ils disposent ensuite, derrière ce o- premier domaine, d'unè £one «neutre» de 2,500 ig_ milles carrés,^ qui contient 1,200,000 habitants, nt Enfin, toute la province chinoise du Chnn-n- Toung, grande comme le quart.de l'Allemagne ie. et peuplée de 26 millions d'âmes, constitue itâ pour eux, au point de vue 'économique, une sorte de chasse réservé^ Ils y possèdent plus its de 500 kilomètres -de chemins de fer, avec le on droit de construire une autre ligne encore, et te- d'exploiter les mines qui se trouvent à droite j et à gauche de ces voies ferrées.

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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