Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 24 Janvrier. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6wz4f/
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Samedi et Dimanche Sa Janvier 1914 cirvQ CK>:TIMES HO6 minée — i^?0 e* Le Nouveau Précurseur ABONNEMENTS t • - un an 12.00 fr.; sli mois 6.60 fr.; trois mois 3.50 fr. totFRIEUR. . 15.00 fr. • 8.00 fr.; » 4.50 fr. hou ACTE - 38.00 fr. . 16.00 fr.; » 8.00 fr. ureFMBoW » 32.00 fr.; . 16.00 fr.; - 8.00 fr. UNTONPOSTALe, « 42.00 fr.! » 21.00 ù'.; • 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau cîu journal et dans tous ies bureaux des postes en Belgique. , i JOURNAL DU SOIR TÉIÉPHOHES { SSÎSma»., »•»«•« { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ANNONCE 3 - OBDWAmEs, la petit© ligne, fr. 0.30 I Réclames, Ir ligne. . . fr. 1.50 i> 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligno . . . 3.GO Financières, la ligno . . » 0.50 ! CHaoxmvt Anvhrs . . - - 3.00 Les annonces de Vétranger et de ia Belgique sont reçues aussi par L'Agence Havas, 8, place des Martyrs, à BriuceUes, 8, Place d« la Bow^se, à Paris, et 2V, ir:t, a r a Le Théâtre irlandais Le Baladin du monda occidental J. JEU.. S=» 3C JCM KJrXSJ, Pn Irlande fleurit depuis quelques années littérature nationale dont la naissance I M diffère guère de l'éclosion de notre lit-[ Nature belge d'expression française. La-w comme chez nous, des écrivains ongi-mhx s'étaient imaginés que jamais le pu-■ bhc ne consentirait à écouter leur voix à toa îiiffer selon leur mérite, à les suivre et à I ffiaudi, Les Irlandais étaient tribu-ares des Anglais comme nous nous sommes Entés longtemps des œuvres d inspira-Uon française. L'absentéisme était de règle SEL et les artistes les plus personnels et '• S,5 doués l'auteur du „Baladm du ! Mondé occidental" môme, allèrent d'abord ! s imprégner des cultures française et alle-3e E-prit hésitant et versatile, J. M. : Se s'adonna d'abord à l'étude de la mu-; siaue- en Allemagne, il se lamiliarisa avec ! les procédés des compositeurs des plus modernes. Mais, sans doute lui sembla-t-ll dif-1 ifeile d'exprimer ses idées et d extérioriser 1 «on état d'Ame par les accords et par les i notes; il alla s'établir en France. A Paris, son ambition semble s'être restreinte, car 1 il tente surtout de se perfectionner dans le métier ingrat de la critique et dans le travail accablant du journalisme. Cependant, [ lps poètes morbides et décadents, Beaude-" laire et Mallarmé, l'attirent tout comme [ Huko, Balzac et Anatole France. I Sans doute, ne s'astreint-il pas à travailler avec méthode, mais ce n'est qu a son I retour fortuit dans sa patrie, en Irlande, I nu'il apprend à se connaître lui-même, et il I impose à l'admiration de ses compatriotes, I une oeuvre spontanée, neuve, toujours sm-| cère et parfois géniale. Cet homme supérieur, qui s'était familiarisé avec les cultures les plus opposées ne I fut asservi par aucune. Dans ses voyages, pendant les hésitations de sa jeunesse, 11 a coudoyé des types les plus divers et il a f compris que les passions humaines restent partout semblables. S'il n'avait pas quitte • son pays, s'il n'avait pas comparé les trésors d'art de l'Allemagne a ceux de la France il n'aurait sans doute jamais écrit. LOmbre de "a Ravine", „A cheval vers la | me?' Baladin" et ..Beirdrô" Ses pièces, générales par le développement des idées, par les sentiments éternels, nous dévoilent cependant leur origine irlandaise par certaines particularités très nettes et très définies: le goût du paradoxe et les tendances satiriques poussées jusqu'à la farce. Quoi qu'il faille toujours se garder des admirations trop enthousiastes, trop soudaines et trop bruyantes, je ne crains pas de proclamer, après maint savant, après ^ tous les patriotes irlandais, après le poète r W. B. Yaats et le critique competent ftlau-! rjce Bourgeois, que John Mellington Synge, î né le 10 avril 1871, à Newtown Little, près de Rathfarnham, faubourg de Dublin, mort I le 24 mars 1909, est un des plus profonds et I des plus grands dramaturges de notre époque moderne. Il a ravivé et rajeuni le dia-i lecte irlandais et ses compatriotes louent I son courage et sa dextérité. Mais ceci no E nous concerne pas, il nous suffit que la pièce nous distraie, nous instruise ou nous intéresse. Il est nécessaire d'admirer et de | comprendre la comédie unique, qui sera I représentée sous peu au Cercle artistique; il [ faut que les spectateurs comme les exegètes [ puissent s'écrier: Voilà un chef-dœuvre. „Le Baladin du Monde occidental" est un [ chef-d'œuvre. Il est indispensable, il est I juste, il est urgent de lo proclamer. La E clarté et la complexité des caractères, i'â [ simplicité de l'intrigue, la généralité des I sentiments, la vigueur du dialogue 1 attes-I tent. Pourquoi i-nsisterais-je sur les quali-| tés qui seront appréciées de tous et que per-E sonne, même les censeurs les moins indul-[ gents et les moins sagaces, n'ont ose mer. Mais n'oublions jamais que, malrgé la por-[ tée internationale de ses idées, tout cnel-| d'œuvre est éclos dans un pays; il naît dans I le cerveau d'un homme attaché à sa patrie, r fils d'une tradition limitée et souvent m- 0 compréhensible aux étrangers. J. M. Synge est resté Mandais; ses compa-[ triotes ont d'abord proclamé son génie; car, [ avant nous, ils ont pu saisir les qualues E de la langue, l'élévation du drame ev la E nouveauté de la conception. Le ,,Baladin au } Monde occidental" est facile à apprécier. Les péripéties qui se succèdent avec rapv-! dité, les répliques caustiques, sans emphase [ et sans longueurs nous livrent toujours avec 1 la plus grande clarté possible les intentions 0 du dramaturge. Les aperçus personnels, les 1 mots d'esprit sarcastiques, les épisodes co-I miques abondent dans cette comédie, qui I atteint tantôt au pathétique, tantôt, par une I pente naturelle, semble se rapprocher du I vaudeville sain, joyeux et dénué de toute I prétention. Le mélange du plaisant et du I sévère pratiqué par Shakespeare et prôné [ par Victor Hugo, nous déconcerte parfois. Mais n'avons-nous pas tort? Le dramaturge [ n'a-t-il pas raison? L'action même, sa signification et la mo-E raie qui s'en dégage, peuvent pourtant s'in-f terpréter do deux façons divergentes. Ceux j lui ne la comprennent pas comme l'auteur, risquent de se fourvoyer, de se tromper, de E ïfl fâcher, et, leur révolte serait justifiée et E légitimée. Voici, en effet, dans ses grandes lignes, le E sujet du "Baladin du Monde occidental". Un j jeune homme, poète, artiste, vagabond, vaurien, se vante d'avoir tué son père. Dans le hameau où il se réfugie, il raconte d'aborc timidement son forfait, puis l'enjolive de détails, invraisemblables et fantastiques; el chacun l'admire et chacun le choie. lUne veuve offre de l'épouser et des jeunes fille; lui apportent des présents variés. Lo récit Plaît à ces villageois simples, qu'aucun événement sensationnel no distrait jamais ; Mais voilà, que le père, qui ne fut qu'étour-[ «. vient chercher son fils; en constatant lt | vantardise du baladin, tout le monde 1< Ta 111 e et le blâme. Alors, croyant accomplii une acte héroïque et louable, le jeune hom-! me tente une seconde fois de tuer son père Mais cette fois le crime réel, qui s'accomplit sous leurs yeux, exaspère et révolte ces braves campagnards. Ils maltraitent l'assassin et le feraient mourir, si le vieux père, une seconde fois ressuscité, ne venait sauver son fils. La victime et le meurtrier se prennent par le bras et s'en vont ensemble. Une interprétation erronnée de cette pièce, tour à tour tragique et plaisante, et le plus souvent tragique par le fond et plaisante par la forme, mécontenterait certainement les personnes sensibles que le cynisme de ces bons Irlandais choquerait à juste titre. Mais, si l'on désire s'amuser à ce spectacle et si l'on se flatte de l'apprécier, il faut admettre, comme l'auteur, que les admirateurs du Baladin n'ont jamais cru à la réalité du crime. Us se laissent bercer par ces phrases sonores du jeune homme, et son récit les divertit. Jamais, J. M. Synge n'a tenté de faire l'apologie du meurtre; jamais il ne s'est imaginé qu'il existât des êtres suffisamment barbares pour louer lo plus abject des parricides et qu'il se rencontrât, en Irlande, en Angleterre ou ailleurs, des spectateurs pour les applaudir. Seules des personnes trompées par ces gestes des acteurs et induites en erreur par les imperfections inévitables d'une traduction, risquent de se tromper. Le dramaturge n'a plus tenté de faire l'éloge du crime. Du reste, la révolte des villageois en présence de l'assassinat réellement exécuté, n'est-elle pas une preuve irréfutable des intentions morales et des goûts paisibles de l'écrivain. La fin de cette pièce qui, au dernier acte, se transforme tout à coup en une espèce do vaudeville macabre, déconcertera seulement l'auditeur, tenté de prendre au sérieux les actes, les paroles et les intentions des protagonistes.Le dialogue comme l'enchaînement de l'action ont été déformés à dessein par J. M. Synge. Il ne démontre pas un théorème; il se garde bien de défendre une thèse, mais conformément à son tempérament, fidèle aux habitudes de Swift,d'Oscar Wilde et de l'inimitable Bernard Shaw, il développe un paradoxe. Les répliques des personnes, leui'3 gestes, leurs vêtements mêmes, les observations tagaces et sarcastiques de l'auteur doivent être envisagés, sous cet angle spécial; le paradoxe, l'aliment préféré des gens d'esprit, contribue ainsi à la fois, à l'éclaircissement et au plus vif agrément d'une pièce gaie, originale, profonde, que les professeurs d'Angleterre et d'Amérique dissèquent et commentent, mais où il suffira que les spectateurs se divertissent, rient de bon cœur et s'amusent sans scrupule ni appréhension.William SPETH. Au Dehors ALLEMAGNE Un discours du chancelier Hier a commencé au Reichstag, la discussion des interpellations et notions concernant l€ jugement du conseil de guerre de Strasbourg au sujet des incidents de Saverne. La séance a été très agitée. Le chancelier € cru devoir couvrir le Kronprinz, dont le députa socialiste Franck avait dit qu'il vivait dans l'intimité de ceux qui méprisent la constitutior de l'Empire. Puis il couvre les actes des officiers à Saverne. Il affirme le droit de l'armée de se faire respecter et de faire respecter l'ordre; dans certains états allemands elle doit être reprise par l'autorité civile, danns d'autres, comme en Prusse, elle peut agir de sa propre invitation. Dans tous les j?as, elle doit agir d'offief quand les autorités civiles sont impuissantes. Il faut, dit le chancelier étouffer dans son germe toute tentative de créer une oppositior particulière entre le nord et le sud à cette occasion. (Vifs appl.) Le' Bavarois në"regarde- n: avec d'autrps yeux, ni n'a d'autres sentiments que le Prussien et l'homme du Nord. Aucue Allemand ne pourrait être aussi fier de sa nationalité si nous n'avions pas tous un Empire unique. Le chancelier s'étend longuement sur les vertus que les Bavarois ont montré soit pendan la guerre de 1870, soit depuis. Après avoir fait une charge à fond contre lef -socialistes que suivant, son habitude, il ren< responsables de tout, le chancelier termine ei s'écriant: ,,La force, la discipline, le loyalisme de l'armée et de la nation, tout cela nous n< le laisserons pas perdre parce que dans ui seul milieu du grand Empire allemand il s'es passé des choses dont personne n'escompte le retour." (Vifs applaudissements à droite Les socialistes sifflent) AUTRICHE-HONGRIE A la Chambre hongroise Nouvelle séance à grand tapage à la-Chambr hongroise. Dans un débat sur la réforme, de la légis lation de la presse, le comte Andrassy, de l'op position, demande la parole pour un rappel a règlement. Le président la lui refuse, d'accord avec 1 majorité. De là tumulte; le président fait expul ser le comte Andrassy, qui veut parler quan même. D'autres membres de l'opposition, le comt Apponyr, le comte Ziahv, M. Jean Justh, von lant protester, sont aussi expulsés, ainsi qu de nombreux membres de l'opposition. Après ces exécutions, la Chambre adopte ] projet de loi sur la presse. ALBANEf Pour avoir un gouvernement Ismaïl Kemar bey ayant remis ses pouvoii entre les mains de' la commission de contrô: 1 internationale, le gouvernement provisoire été déclaré dissous et la commission a nomir un directeur général des affaires intérieures e la personne de Fevzi bey, ancien ministre c l'intérieur. D'autre part un délégué albanais a été &ép< ché auprès d'Essad pacha pour le prier do ; ' démettre à son tour de ses fonctions de goi ' ' verneur de l'Albanie centrale qu'il avait pr ■ j ses. D'après une dépêche de Durazzo reçue , I Vallona et envoyée -par ce délégué après ui ta———m——a—————a—n——i—o—* entrevue avec Essad pacha, ce dernier aurait accepté de se soumettre à certaines conditions qui ne sont pas encore connues. On attend le retour du délégué pour savoir s'il est possible de traiter avec Essad pacha. Les autorités de Bcrat et d'El-Bassan ont été invitées à reconnaître Fevzi bey comme leur supérieur direct. GRECE La note anglaise Le gouvernement anglais, estimant que ^ le moment est venu d'arrêter définitivement les termes de la communication qui doit être faite par les puissances à la Turquie et à la Grèce pour le règlement des questions de la frontière gréco-albanaise ainsi que de la question des îles de la mer Egée, a préparé une nouvelle note, qui contient des propositions visant ce règlement. On sait que dans sa première note aux puissances, Sir Edward Grey avait résumé les dé- , cisions de la conférence de Londres sur ces points. Les grandes puissances ont répondu à cette note. La France et la Russie l'ont accep-téc sans modification. L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie l'ont acceptée dans toutes ses grandes lignes. Le moment est donc venu de passer à des propositions fermes de manié-re à pouvoir communiquer le plus tôt possible à la Turquie et à la Grèce les décisions des puissances. La nouvelle note du Foreign Office qui, as-sure-ton, est toute prête et partira incessam- ! ment, suit dans ses propositions les lignes adoptées par la conférence de Londres, contenues \ dans la première note anglaise et confirmées, avec quelques légères modifications, par les réponses des puissances de la Triple-Alliance. On considère ici à peu près certain que lés puissances, une fois d'accord sur la communication à faire à la Turquie et à la Grèce, sont décidées à prendre les mesures nécessaires pour faire respecter leurs décisions par les deux parties. TURQUIE Le partage des îles D'après les nouvelles de Constantinople, les pourparlers qui ont été noués entre la Turquie et la Grèce d'un côté et entre la Turquie et l'Italie de l'autre, ont pris une tournure très favorable à une bonne issue. Il se dit que le délégué grec Panas qui est arrivé à Constantinople a donné à entendre qu'à certaines conditions, la Grèce laisserait Ghio et Mitylène entre les mains des Turcs. .La condition première que la Grèce exigera, c'est qu'il y ait dans ces deux îles franchise de douanes. Pour ce qui regarde Rhodes, Cos et Astypalse'a, qui sont encore entre les mains des Italiens, on croit qu'elles iront à la Grèce, d'autant plus que le gouvernement turc ne fait aucune difficulté à propos de ces îles. Il ne reste donc plus attendre que l'entente entre la Turquie et l'Italie au sujet de la concession d'Adalia pour voir le partage des îles définitivement admis. Du côté de l'Angleterre, il n'y aura plus d'opposition à craindre car il paraît que dans les entretiens entre Venezelos et Sir Êd. Grey, ce dernier aurait émis le désir de voir la question des îles s'arranger par une entente directe entre la Grèce et la Turquie. Le boycottage dos Grecs Le conseil œcuménique, réuni à Constantinople, a examiné la situation fait à l'élément ottoman grec par suite du boycottage. Il a décidé à l'unanimité d'envoyer samedi auprès du grand-vizir et du ministre de l'intérieur une délégation composée du patriarche, de deux de ses membres religieux et de deux laïcs pour leur exposer la situation et protecter contre «les affiches et les, brochures recommandant le boycottage.La grève des électeurs On annonce que les conseils du patriarche œcuménique ont décidé que les Grecs ne participeraient pas aux élections parlementaires, jusqu'à ce que la démarche contre le boycottage et relativement aux autrés questions ait été couronnée de succès. Selon les journaux, les Arméniens ne participeraient pas non plus aux élections. BILLET PARLEMENTAIRE Le 24 janvier 1914. Après les incidents de la veille et l'échec du gouvernement en ce qui concerne la langue véhiculairo de l'enseignement primaire et l'enseignement d'une seconde langue, la majorité semble toute désorientée; elle a voulu échapper à la tutelle de M. Woestë et la voici sans conducteur. Que va-t-elle faire? En attendant de reprendre les votes sur les questions des langues, la Chambre discute la gratuité de l'enseignement. A retenir une déclaration de M. Poutlet, d'après la-^ quelle tous tes enfants, quel que soit l'état • do la fortune des parents, auront droit à l'instruction gratuite. Mais c'est tout sim- I plement le système anversois, que les elé-, ricaux ont si souvent critiqué. : Cependant, M. Poullot n'a pas voulu im-! poser la gratuité aux écoles privées eomme i condition des subsides. Vous comprenez, il ■ faut que ces écoles puissent faire de l'argent. ; * » On reprend les votes sur les questions des langues. Tous, les amendements, celui de M. De • Vèze, en ce qui concerne l'agglomération bruxelloise, celui de M. Franck et consorts, celui de M. Nobels, sur le même objet, sont e successivement rejetés, et la proposition du gouvernement est acceptée par assis et levé. I D'après ce texte, o'est, on somme, l'autorité u de i école qui- déterminera dans quelle langue 1 enseignement sera donné à chaque a enfant. 4 Ici se place un incident assez drôle. Le plus farouche des flamingants fait la _ guerre à la langue flamande. M. Camille e liuysmans propose de remplacer dans touli la loi les mots „langue flamande" par l'ex-e pression ..langue néerlandaise". Et comme la Chambre ne paraît pas faire grande attention à ce que dit le député socialiste, çe-[ . lui- ri monte à la tribune et attire l'attention par de grands coups de poing, sur le pupitre. Il n'obtient pas, du reste, grand succès; ,s son amendement est rejeté par 89 voix con-e tre 51 et 15 abstentions. a M. Delbeke, en motivant son abstention, é nous paraît avoir donné la note juste. „Jc n n'ai pas voté oui, a-t-il dit, parce qu'il ne ° faut pas tenir compte seulement du domaine pédagogique, où l'emploi du mot ,,néerlan-dais" peut, se justifier quand on envisage notre histoire linguistique. Il reste tout le i- domaine de l'art flamand, de l'école de à peinture flamande qu'ont immortalisée ie Memlinc, Rubens, Van Dyek, et de la musi que flamande avec Benoit, Jan BIockx.Tinel. On ne pourrait songer à appliquer à l'art flçmand le nom de néerlandais. C'est pourquoi, je préfère l'expression: flamand pour marquer" toute notre individualité de ce côté du Moerdijk, dans le domaine artisti-,ae et scientifique aussi bien t[ue dans le elomaine littéraire et pédagogique, et cela ; j- : r éviter toute confusion. Si vous le voulez, r.'esi plutôt pour moi une question d'amour-propre national. Nous sommes les en-fants (lu pays flamand et non pas de la Néerlande et je n'aime pas qu'on détache un pays et un peuple de sa langue, ne fût-ce, qye dans les écoles." Après ces votes, la discussion reprend dans une -indifférence trop grande. .icniu rncosNn Nouvelles de l'Étranger Le lieutenant von Forsfcer Le correspondant viennois du ,.Matin" croit pouvoir assurer que le lieutenant von Forstner donnera sousv peu la démission de son grade | dans l^armée. Geitte mesure serait d'autant i moins pour étonner que le jeune lieutenant se i serait fort compromi> dans ces derniers temps et serait .même impliqué dans les -poursuites pour rkpt. Le colonel von Reutter serait mis à la'pension mais comme fiche de consolation et pour ne pas Jime.utçr les militaires, il obtiendrait le rade de général de brigade." En Afrique du Sud , Le député traivailliste Cresswell est condamné à un mois de prison et 500 francs d'a- -'.ide pour publication d'une brochure de nature à exciter les citoyens les uns contre les autres,, et à 25.0 francs d'amende ou à défaut à quatorze jours de prison pour avoir essayé d'amener les ouvriers à quitter le travail. Un diplomate assassiné par son cuisinier A Tanger, M. Chevandier de Veldrome, agent diplomatique, consul général de France, vient d'être assassiné par son cuisinier. Voici des détails sur ce crime: M. Chevandier de Veldrome offrait vendredi soir un dîner. Son cuisinier, un nommé Iure, déclara qu'il réfusait de servir le repas. Les menaces ne vinrent pas à bout de son obstination. M. Chevandier de Veldrome lui dit alors qu'il le chassait. Ceci se passait dans l'antichambre. M. Chevandier de Veldrome se dirigea alors vers le salon où se trouvaient ses i--,if"3. Mais le cuisinier le suivit et lui tira ue<sx coups de reve/her qui l'atteignirent à la nuque. Le consul général se précipita dans le salon et tomba dans les bras do M. Luret, directeur du contrôle de la dette, en s'écriant: ,,Je suis mort!" On l'étendit sur un fauteuil et il expira aussitôt. Le meutrier a été arrêté par le personnel, accouru au bruits des détonations. Aussitôt la nouvelle connue toutes les notabilités de Tanger se sont rendues à <la légation. 5 Contribuables taxés à 25 millions Le nouvel impôt de guerre d'Allemagne, est basé, comme on le sait, à la fois sur la fortune et sur le revenu. En Prusse, les contribuables ont fait leur déclaration dans la première quizaine du présent mois de janvier et l'administration du fisc a ainsi déjà un aperçu sur les grandes fortunes du royaume. Les cinq contribuables qui arrivent en tête auront à payer ensemble une somme de près de 25 millions de francs. Au premier rang arrive Mme Bertha Krupp von Bohlen-Halbaeh, avec une fortune de 355 millions et un revenu annuel de 22 millions 500,000 francs et qui aura à payer environ 6,250,000 francs. L'empereur Guillaume qui est le plus riche des princes confédérés, sëra taxé à environ 5 millions. Viennent ensuite avec une fortune supérieure, mais avec un revenu moindre, le prince Henckel Von Donnersmarck, le prince Kraft zu Hohenlohe-Ochringen, duc d'Ujest et le prince de Pless. NOS ÉCHOS Sur l'Escaut A en croire certains journaux de Bruxelles, on ..envisagerait l'éventualité de la fermeture de l'Escaut par les glaces". Hiqn que celai Tranquillisons ces confrères, ou plutôt, conseillons-leur d'aller faire un tour au port, ils s'apercevront que leur imagination est fortement eh contradiction avec la réalité. S'il est vrai que l'Escaut charrie des glaçons en assez grande quantité, la navigation n'en souffre pas le moins du monde. Les navires vont et viennent avec la même régularité qu'en temps ordinaire. Ce matin, nous avons vu des bateaux du Rhin remorqués desnendre le fleuve, au plus fort de la ma-rée, ''ans la moindre difficulté apparente, Ln Steamer," le „Yeddo", de 10,000 tonnes environ, plein jusqu'à la ligne de flottaison, allait contre marée, tôué par deux remorqueurs; un autre cargo battant pavillon anglais et venant de la mer, fendait l'eau à uir; vitesse très appréciable; voilà ce que nous avons vu pendant les cinq minutes ejue noof avons passées sur le ponton.Le service entre les deux rives est assuré par deux bateaux n.'i troisième est amarré à quai pour le ca: où les bateaux en service ne fonctionneraient plus. A ce propos, le Pilotage nous envoie l'avis suivant: „I1 est porté à la connaissance du publii que, par suite des charriages de glaces, I: régularité eles traversées ne peut plus Str; garantie; lo service ne fonctionnera plu: qu'au moyen d'un seul bateau, depuis li coucher et avant le lever du soleil." Si l'administration de la marine nou avait doté de moyens de communication ccnvenobles, on n'aurait pas à craindre u;i éventualité de ce genre; — mais, en atten dant, tout se passe normalement, Démenti à M. Segers Extrait de la Presse de ce matin: Lorsqu'il s'agit de la question des langue à la Chambre, il semble que. les hommes le plus intelligents soient frappés d'a'oerratioi En voulez-vous la preuve? A la séance d'hie' 22 janvier, M. Woeste, rapporteur de la 1< scolaire, ayant reproché à M. Van Camvelaei d'avoir fait alliance .avec dés'adversaires poli tiques pour présenter des amendements en fa veur de l'enseignement du flamand, celui-, lui répondit (voyez''page 275 du compte.rend analytique): ,.En déposant l'amendement e . question, je n'ai ptiint sacrifié mon parti, j n'ai fait d'ailleurs que suivre l'exemple d'u des membres du gouvernement M. Segers, qui naguère signé un projet avec M. Franck". A quoi M. Segers, ministre de la Marine, re pliqua: (textuel) : „Pas du tout. C'est inexael On croit rêver en entendant émettre pareil! dénégation. Tout le monde, en effet, sait aus si bien à la Chambre qu'à Anvers, que Mes sieurs Segers et Franck ont déposé et fait yo ter, il y a quelques années, un projet qui miti geait un projet de M. Coremans, sur le flaman dans l'enseignement moyen. Il faut croire que l'atmosphère gouverne mentale fausse les idées des mieux Intention né3. On ne .peut mieux dire à un ministre qu'i travestit la vérité. « * • La manie de la réglementation La proposition de loi réglementant le dé bit du pain a été adoptée à l'unanimité pa la section centrale de la Chambre des re présentants. Mais la section a admis u amendement laissant aux communes le dro de réglementer ou non la vente du pain; e cas de réglementation, celle-ci devra ètr conforme à la loi. La section a égalemei décidé que la tolérance pour le manquemer au poids serait portée à cinq pour cent. Jadis, les autorités communales fixaier le prix du pain; cette tradition, épave d l'ancien régime existe encore dans certaine villes françaises; elle a été abolie en Belgi que parce qu'elle est contraire à la liber! du commerce. On y revient. C'est l'éterni recommencement des absurdités. Le gala de la Presse Une dizaine de jours nous séparent en core du traditionnel gala de la Presse et dej l'on peut prévoir ce que stra le mercredi février, cette salle éblouissante entre toute car jamais encore le grand public n'a dour avec un tel empressement. Toute la haul société anvorsoise, la noblesse, le monde de lettres et do la politique tout comme grand commerce formeront pour la repré sentation de la Tosca une assistance presti gieuee. Il est vrai que l'on n a pas souvent 1 oc casion de voir l'œuvre de Puccini avec d< vedettes comme l'incomparable Chenal et . grand tragédien lyrique Albers, auxquels . ténor Mario donnera vaillamment la réplî que. Voici ce que disait il y a deux ou tro jours un de nos confrères gantois à prope de la représentation de Griselidis, à laquel Mlle Chenal prêtait son concours lors d gala de la Société française de bienfaisanci "La distribution 'des Griseliclis réunissa un ensemble d'artistes de la plus grane valeur. Mlle Chenal fut une Griselidis d'ur beauté souveraine et d'un charme exquis, , je redirai avec les auteurs du poème qv "voir Griselidis, c'est l'aimer", quand Gr selidis est Mlle Chenal. Physiquement et ve calement, Mlle Chenal est une Griselid idéale. Sa voix d'un métal d'une rare riches se fit merveillei" Voilà qui nous promet une Flora Tos< de tout premier ordre. On nous demande tous les jours s'il res encore des places pour ce merveilleux spei tacle. Répondons qu'en dehors des fauteui qui sont tous vendus, on trouvera encor aux heures habituelles, des places de tout catégories au 'bureau de location du Théât: Royal. Nous conseillons toutefois de ne p; attendre jusqu'à la dernière minute. Les deux frano-maçonneries Parmi les cléricaux se trouvent enco quelques esprits pondérés qui s'affligent ( la campagne grotesque dirigée contre franc-maçonnerie. Dans ce même XXe Siècle qui ai jourd'hui emboîte lo pas à l'organisatei aujourd'hui emboîte le pas à l'organisate1 de représentations cinématographiques tri quées, on pouvait lire dans un numéro pa il y a trois ans (25 septembre 1910), un a ticle dont le rédacteur se moquait de oei qui voient la franc-maçonnerie partout, jour, le soir, la nuit, dans les chemins fer, sous la table, sous son lit" 1 On conni la citation. Elle a été lue par M. Brunet la Chambre, au milieu d'une vive hijari Aujourd'hui, le XXe Siècle, obéissant à M Helleputte et de Broqueville, tient un aul langage. Une des accusations que les .clérica adressent à la franc-maçonnerie est d'êt secrète et ils feignent d'oublier que c'i pour soustraire les membres des Loges l'action persécutrice de l'Eglise qu'il a fa! donner ce caractère à leurs réunions. Woeste, dans son discours du 20 janvier,s'i écrié: "Mais la question précise que je pe ici est celle de savoir pourquoi les réunie des Loges ne sont pas publiques?" U i évidemment facile de répondre: Est-ce q les réunions des Jésuites, dont la formidal puissance occulte a-été combattue même t des- papes, sont publiques? Toutefois, cléricaux pourraient objecter. Les Jésui sont un ordre religieux. Ceux epii en fe partie ne sont pas mêlés à la vie séculiè Comme si leur rôle en était moins nuisib Mais il existe une organisation catholie: qui, elle, n'est pas exclusivement monac: celle du Tiers-Ordre, dont, l'action a élé fi 1 mollement opposée à celle des Loges, i Léon XIII dans son Encyclique sur la frai maçonnerie. Or, le earactère du Tiers-Ordre est t bien défini par des brochures publiées à librairie Saint-François, 4, rue, Cassette Paris. Celle de l'abbé Henriot, dont le n nuscrit a été approuvé "par les supérie do l'Ordre", dit de cette confrérie "c'est vie religieuse transpiortée dans le monel Donc, quantité de laïcs en font partie. 1 produisons-en ces passages: "En entr dans le Tiers-Ordre, nous sommes ont dans une famille dont les membres se n dent entre eux des "services incalculabh "L'esprit religieux est soutenu par mille tites observances, insignifiantes en ell mêmes, ayant peut-être un côté ridir pour celui qui ne les examine que supei ciellement, mais dont l'homme sérieux : 3 appreicier toute la portée." No peut-on s dire la même chose des rites maçonniqu i. Le Père Aimé Le Roux, dans sa broch Le Tiers-Ordre et le Prêtre prend la défe [' du Tiers-Ordre même contre les prêtres ne l'aiment pas — il paraît qu'il en exi " — en disant: "C'est qu'ils ne l'ont pas ce ■i pris, qu'ils ne l'ont pas étudié; et ceux u n'aiment pas les Tertiaires n'en ont pe n être considéré que les individus les me e intéressants, les carricatures de tertiaire • 9 i Mais un homme sérieux ne juge pas d'après i ces apparences une institution..." N'en est-il pas de même de la franc-ma-çonnerie?" M. Sueur écrivait le 17 août 1911 dans 1 l'Univers: "Les tertiaires travaillent silencieusement à des besognes obscures dont la gloire ou le profit reviendront à d'autres associations." Dans le même article le Tiers-J Ordre est appelé une "Ecole de dévouement humble et secret". Il paraît que des comités paroissiaux s'occupent notamment de ces ' "besognes obscures". D'après le Père Le Roux, "le curé y. passe 1 tous les mois la revue détaillée do sa paroisse". Il prend de promptes mesures, "si quelque arme n'est pas bien fourbie". On tâche de "rendre la sanctification élu dimanche moins difficile dans certaines maisons". r On sait ce que cela veut dire» Il suffit de penser à l'oppression exercée sur les cons-n ciences par les confréries de Saint-Vincent j de Paul. tl II s'y occupe aussi de la diffusion de "la 6 bonne presse". La bonne presse politique ^ évidemment. M. de Broqueville ne songera t pas à jeter l'interdit sur ces sociétés secrè-tes-làl^ Le langage des tertiaires est également e assez particulier: Lo Code du tertiaire pu-s . blie: "Combien y en a-t-il qui, depuis leur-initiation (sic) n'ont jamais ou presque ja-£ mais relu la Règle, regardé le Modèle, con-q sulté la Boussole?" Mais voici une des choses essentielles qui différencient la franc-maçonnerie sur laquelle la presse cléricale raconte "les histoires horrifiques qui seraient mieux à leur place au rez-de-chaussée qu'à l'étage des à journaux (article du XXe Siècle du 25 sep-4 tembre 1910). Dans cette dernière règne l'esprit de libre examen. Quant à la franc-f, maçonnerie franciscaine, le Pèro Etienne e Benoit en définit le caractère en ces termes iS dans sa brochure: Au seuil du Tiers-Ordre 0 (librairie Saint-François) : "Aussi la formule de toutes les activités franciscaines pourrait-elle se résumer en cette; simple phrase: Toutes les initiatives, même les plus osées, toutes les entreprises, ,s même les plus hardies, dans l'obéissants' e (page 20). D'après le Père Leroux, les ter-e tiaires en entrant dans cet Ordre laïque, recherchent "la règle et les livrées séraphi-ques" (page 30 de sa brochure). s Faut-il donc être surpris qu'à choisir en-,5 tre ces deux franc-maçonneries, tout esprit c libre aime mieux entrer dans celle où l'on u ne doit porter aucune "livrée"? • it Olieslagers à Anvers e Le démon d'Anvers est venu dans sa ville e natale montrer à ses compatriotes qu'il est ît devenu le maître de l'aviation, comme il lo ie fut du volant et du cycle. Les exercices qu'il a exécutés cet apr.ès-|- midi sont déconcertants, admirables de har-is diesse et d'aisance. !- A la pleine do Wilryck la foule était énorme.!a A trois heures 10 exactement, le démon , d'Anvers fait sortir son monoplan, et immé- diatement il prend de la hauteur, j- Quand il se croit assez haut dans les airs, is il fait quelques gracieux virages sur l'aile e, de l'avion. îs Quand il se trouve au-dessus des places 'e populaires, comme s'il voulait saluer ses 13 concitoyens, il fait successivement 3 looping the loop complets. Puis il se dirige vers la partie de la plaine où sont les places réservées; en route, il ,0 fait trois ou quatre virages sur l'ail, le Puis il exécute successivement quatre |3 tours complets.. Pendant près de deux minutes il plane la tête en bas, les roues en l'air. ir Son vol dure plus de 20 minutes; puis il jr descend en vol plané, décrivant une spirale très ouverte. -u Inutile de dire qu'il a été longuement ac-p. clamé. ix Le bruit qu'Olislaoger aurait fait une le chute, qui a couru l'après-midi, est absolu-ie ment faux. lît à * * , Panl Hervieu au Gardénia Le grand maître des lettres françaises, ré Paul Hervieu, de l'Académie, venant à Anvers, à l'occasion de la représentation de ix son „Réveil", le Gardénia a voulu recevoir ro dignement son illustre sociétaire d'honneur. >st Quoique M. Hervieu eut exprimé le désir à que cette réception fût tout intime, une lu centaine de membres du Gardénia avaient M. tenu à saluer l'auteur du „Rëveil". jst La réception eut lieu au local du cercle à ,se l'Hôtel Terminus, où M. de Lersy souhaita ns la bienvenue à l'académicien et le remercia îst du grand honneur qu'il fait au cercle eu ue daignant accepter son invitation. île M. Paul Hervieu remercia M. de Lersy ar et les membres du cercle de l'honneur qu'où les lui faisait. :es Le déjeuner est servi dans la grande sallo mt de l'Hôtel Terminus. re. La table d'honneur est présidée par M. lel Paul Hervieu, ayant à sa droite M. le géné- ue ral Deruette, aide de camp du Roi, et à sa le, gauche M. Crozier, consul général de France. - >r- Aux autres places, nous voyons M. et Mmo >ar F. Rooman, M. et Mlle de Lersy, M. L. Oster- ic- rieth, Paul Jorge, directeur des Variétés, M. Rooman père. "ès Au début du de;jeuner, M. Rooman pro- la pose un toast au Roi, grand protecteur du , à cercle, et à la Reine, toast qui est acclamé ia- par toute l'assistance debout. irs Avant la fin du déjeuner, M. Rooman a la reçu la réponse suivante: e". te- "Le Roi a été fort sensible au toast que mt vous lui avez porté, ainsi qu'à la famille rés royale, au cours du banquet organisé par le ■n- Gardénia pour fêter l'illustre maître Paul !s". Hervieu. Sa Majesté m'a chargé de vous ->a- transmettre ses sincères et très cordiaux es- remercîments à vous et aux membres du ule conseil d'administration de, votre cercle qui fi- se sont si chaleureusement associés à votre ;ait gracieuse attention. pas "• Le chef du Cabinet du Roi." es? ure M. Rooman, malgré la demande expresse nse de M. Hervieu, no peut laisser se finir cot-te qui fete sans porter un toast à l'Illustre écrivain, jte! En un discours fort court mais remarquable im- il fail l'éloge du maître et boit à la France qui Qùe celui-ci incarne si dignement, ut- M. Hervieu remercie de tout l'honneur lins lue lui fait le Gardenia.il rappelle ses nom- s... breuses visites à Anvers où il compte beau-

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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