Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 01 Octobre. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk07x7s/
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Jeudi 1 Octobre 1914 €ÎR; ^ C»:iWTKI:Si,& HO" année - - :v Le Nouveau Précurseur AB03SrîSTE3M3Eri<rTS - SHfYESSL ai aa IX.00 fir.; atr mois 9.50 fr.; trois maSa S.SO £ï. arrSÈUBDB. » 1*.0Ô îr.; • 3-OOtr.; • 4 50 fr. BOLLAiroa. » M.00 fr.; » i« 00 fr.; - 3.0O fr. UJXKSUiicHàt», . St.00 Sr.î • 1S.30 fr,; • f 00 fr. CMOS POSTAIS, » «* .00 fr.; » #4 .00 fr.; • ÎO.SO fr. Tosl rtwii» at *• poonrit ja*irt nfea fcoML JOURNAL DU SOIR rtLbmn { . *.»«* { 89, VIS3LLE BOURSE. - ANVERS. A-iN'iN" ONCBS : <te*K.iIKS».l»pettt* ligne. fr. O.SO I Rhcujo», u ligne. . . fr. 1.6U • (ij ligne» • 1 00 Caïï» MTEEi, ;* ligne. . » 3.50 PmAMa&as», U ligne - O 50 ' C«rootqdi Anvers . -8.00 Lêt «Mfinm tU 1-étrxtnficr ei 'is la Helçiqu*. tom rtfuet ou**, par CA&nw Sa«cm l, pimtt 4m iUrtyrt, « Hntmltu, S, Plan M 1m Avm, * fn, a Kl, Siek M-Hom, * im.irm. Libération prochaine ■ Les événements de ces derniers jours sont de nature è maintenir et à renforcer la confiance des Alliés dans leur prochaine victoire sur les Allemands. Il ne faut pas s'en tenir seulement aux faits les plus rapprochés de nous. Jour et nuit nous entendons tonner canons et obusiers dans notre voisinage immédiat. C'est à notre tour à remplir notre rôle et soutenir le choc de l'ennemi. Mais pendant qu'ils cherchent à créer une diversion en s'attaquant à la position fortifiée d'Anvers, les Allemands son1 progressivement repoussés par les troupes alliées avec lesquelles nos soldats belges ont pu opérer leur jonction dans notre propre pays. A bientôt la libération complète de notre patrie. I a situation en France Communication de la Légation de France : Bordeaux, 30 septembre, 18 heures 30. AILE GAUCHE Le 29, à notre aile gauche, au nord do la Somme, l'action a continué à se développer d^ plus en plus vers le nord. OISE ET AISNE Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi a prononcé une vigoureuse attaque sur Tracy-le-Mont, au nord-est de la forêt de Laigne. Il a été repoussé avec de fortes pertes. AU CENTRE Au centre, accalmie sur le front qui s'étend de Reims à la Meuse. b vsss u u m Et vc; -a a u w ARGONNE ET MEUSE Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons légèrement progressé. Nos troupes occupent Malancourt. EN WOEVRE En Woevre, violents combats; nos troupes ont avancé sur plusieurs points, notamment à l'est de St-Mihiel ; nous avons pris Loumont. LORRAINE ET VOSGES A notre aile droite (Lorraine et Vosges) pas de modifications. (Signé) DELCASSE. ministre des affaires étrangères Nouveau succès russe La victoire remportée par les Russes dans les Carpathes au col d'Uzsok est officiellement confirmée par une dépêche de Petrograde. La garnison de Przemysl a tenté une sortie qui a échoué. Les armées autrichiennes continuent à battre en retraite en désordre, perdant de nombreux prisonniers, de9 canons et du matériel. Un incident italo-autrichien Deux bateaux de pêche et un torpilleur coulés par des mines dans l'Adriatique.- Energique protestation de l'Italie. Un télégamme de Rome dit que deux bateaux de pêche italiens ont heurté une mine flottante dans l'Adriatique, près des côtes italiennes. Une vingtaine d'hommes se sont noyés. Plus tard un torpilleur italien naviguant près des côtes vénitiennes a heurté une mine et a coulé. Le gouvernement italien a aussitôt envoyé une énergique protestation au gouvernement autrichien. UN ZEPPELIN Cette nuit, un Zeppelin a été signalé succès sivement à Moll, à Rethy et à Turnhout, oi il est resté planer pendant 10 à 15 minutes. I était alors 2 heures du matin. De Turnhout le Zeppelin est reparti pou: Rethy d'où il a gagné Bourg-Léopold, Merx plas, Brecht, Oostmalle et Wesîmalle. A 3 1/2 heures du matin, il a jeté des bom bes dans les environs du fort de Broechen mais sans causer des dégâts appréciables. De Broechem le Zeppelin s'est dirigé ver Oeteghem, puis i! a tenté de se rapprocher d l'agglomération anversoise, mais il a été ac cueilli à coups <je çhrapnells et i| a fui ver Brasschaet. NAVIRES ALLEMANDS CAPTURES Une dépêche de Londres confirme qu'ui croiseur- anglais a capturé au Camerui deux paquebots de la Woermannlinie et ui paquebot de la Hamburg-Amerika Lini d'un tonnage total de 30,915 tonnes. On confirme également la prise par ui croiseur anglais d'une canonnière aile mande dans les eaux du Cameroun, la pos session, allemande en Afrique. A BRUXELLES L'ARRESTATION DE M. MAX Le Conseiî communal de Bruxelles a ét convoqué d'urgence dimanche matin à heures, à l'hôtel de ville. Tous les consei lers étaient à leur banc à l'exception d MM. Hymans et Anspach-Puisss/nt. M. Lemonnier a annoncé à ses collègue la mise en état d'arrestation de M. Max < il a été décidé qu'en son absence toutes le mesuras d'administration seraient prise par le collège agissant collectivement. Le affiches seront signées: Le Collège. LE BOURGMESTRE QE LAEKEN M Bocksùael, bourgmestre de Laekei avant refusé de donner de bonne grâce au Allemands, les éc'hçlles du service des pon piers, a été mis en état d'arrestation. Toutes les échelles des pompiers dai toutes les communes ont été j-eqqises. I raison? Les Allemands prétendent que èfis éche les étant très élevées peuvent servir util ment de postes d'observation. M. Max s' tait également opposé de tout son pouvo à ce que l'on enlevât à la capitale ces pr ci eux engins de sauvetage. Il ne s'est lue: né que devant la force. On nous assure qu'à Uccle M. Vand Kindere fils a été pris comme ôtage. ' t INCIDENT PROVOCATEUR i L Dimanche dernier, à 11 heures du math un incident qui a failli compromettre gri vement la paix publique s'est- produit au environs de la Bourse. Neuf soldats, belge et quatre civils faits prisonniers par les A , lemands ont été descendus de voiture au environs de la Bourse et encadrés de su • dats baïonnette au cs.non ont été dirigt à pied vers l'hôtel de vile. Il n'en a pas fa lu davantage pour mettre les boulevarc ' en révolution. Des milliers de promenci; sont acçofi rus sur le passage de nos bravi ~ soldats et les fantassins allemands oi ° failli être débordés. Ils ont dû menacer la foule de leurs a mes pour pouvoir se frayer u*n passage la 'pelic.e a dû arriver à la rescousse. Le petit cortège a précipité sa marc] ! vers la1 Grand'Place escorté par une mul x tude frémissante qui huait la soldatesqu !_ Toutes les Issuej3 (Je la Grand'Place o été aussitôt gardées et notre for^m brux 1S lois a été déblayé, Las prisonniers sont n a tés là une demi-heure; ils ont été l'objet la curiosité sympathique des habitants la Grand'Place. On remarquait dans le e_ groupa :if] sous-lieutenant de ligne, tri lanciers, deux .ctnt;sayrs, un carabinier deux soldats de la ligijt. g. Sur !e conseil des chefs de la police u i_ redoutaient des manifestations graves pc dant le transfert des soldats belges à t: 3r vers la ville, les o?firiprs allemands les c provisoirement installés à la permanei (le police, | Arrivée de troupes algériennes Dans plusieurs localités do la Flandre occi-| dentale les habitants ont été avertis que des troupes algériennes arriveront prochainement. Lee autorités prient la population de leur réserver bon accueil. Au tribunal des prises A l'audience tenue aujourd'hui, MM. Albert Grisar et P. Osterrieth, sous-lieutenants du génie, ont été entendus au sujet des ordres transmis par eux au commis-. saire maritime au sujet des navires allemands qui étaient amarrés à quai le jour de la déclaration de guerre. M. Alb. Grisar déclare qu'il a été chargé par le général Dufour, il ne se rappelle plus à quelle date, tout ce qu'il peut dire c'est que c'était entre 6 et 7 h. du soir, de prévenir le commissaire maritime du danger qu'il pouvait y avoir à laisser les navires allemands à quai et de lui demander de prendre des mesures. Il était muni d'un billet de deux lignes. Le commissaire maritime a répondu: Il y a ici une question de droit en jeu, j'irai trouver M. Dufour. M. P. Osterrieth déclare qu'il accompagnait M. Grisar. Il n'en sait pas plus. Sur ce, les plaidoiries dans l'affaire sont remises à jeudi prochain. L'artillerie anglaise L'excellente pièce anglaise de 18 livres (calibre 83.8 mm.) — dit le critique militaire du Times, lance un projectile plus pesant que celle des Allemands. Notre shrapnell contient 364 ballettes, tandis que le shrapnell allemand n'en contient que 300. Quant à la vitesse initiale (c'est-à-dire la vitesse du projectile au moment de la sortie du canon) et quant à sa portée, nous n'avons à craindre aucune comparaison. Notre obusier de campagne de 112 mm. est une excellente arme; il tire un projectile à 6,580 mètres. Notre canon lourd de 125 mm. qui lance un projectile de 26 kilogrammes à une distance utile de 10 kilomètres, doit , être considéré par l'ennemi comme un client très désagréable. Enfin, si les Allemands commencent à nous combattre avec . des canons de siège, nous pouvons, dans ce cas, leur envoyer nos pièces de siège qui sont prêtes pour le service et peuvent servir avantageusement dans une guerre de position, La distribution d'eau 1 Comme nous l'avons dit hier, un accident corrélatif au bombardement de Waelliem . 'a exigé certains travaux de modification aux installations de la distribution d'eau. Il en résulte que successivement divers quartiers de la ville sont privés d'eau pendant une certaine partie de la journée. La suspension du service n'est jamais 1 générale, Pendant quelques jours l'eau pourra S 3 avoir une teinte jaunâtre; cela provient de ; l'oxyde de fer des installations actuelle- i 3 ment mises en usage et qui n'avaient pas ! été employées depuis longtemps. s Nous répétons le conseil donné par le bourgmestre: faites bouillir l'eau avant dp l'employer, Le front de bataille I île g?Est Un télégramme de Petrografle dit que le front de bataille s'étend sur une distance de 100 milles, i i _ 1 En Roumanie • Vendredi soir a eu lieu à Bucarest une } imposante manifestation, à laquelle assistaient dix mille personnes, dont le recteur de l'Université et tous les professeurs Plusieurs discours ont été prononcés.Les orateurs ont exhorté le gouvernement à se déclarer contre l'Allemagne et l'Autriche, ç Un cortège a ensuite parcouru la ville en criant: «Vive la grande Roumanie! Vive la Fiance! Vive la Russie! Vive l'Angleterre!» Un drapeau allemand a été brûlé, tan-t, dis que les drapeaux de la Triple-Entente t- étaient arborés, au milieu des applaudi sse-x ments. s [ La généra! von Kluck ]. Nous ne. savons ce qu'il y a d'exact dan< [s ' les bruits de mise au rencart du général •s von Kluck qui commande l'aile droite de ;s l'armée allemande. Mais il est certain qu'il it a eu de la peine à retirer son armée d'une réelle impasse où elle risquait d'être com-„ plètement détruite. Le général von KUtckf au lieu de renforcer son flanc droit, porta ses forces vers le centre pour appuyer celles du prince-héri-1.e tier. Il permit ainsi aux alliés de contour-'1" ner son extrême droite, d'arrêter définiti-vement la uiarche sur Paris et de garder j la route ouverte pour un retour offensif eu Belgique et la" jonction avec' note arm|e ^ dans rOues£ de notre pays. | Il neige dans Ses Vosges On mande de Carlsruhe que les Alle-u! maiifis qui manoeuvraient sur la frontière :n- est de la- Vrùhe'ç cuïuMvuçuïii à sou lTri r «ta 'a- la neige. 'nt De très fortes tourmentes de neige sévis-ce sent, sur les hautes Vosges et dans la forêt 1 noire. Une tête mise à prix Pour expliquer le sac de la jolie vil d'Aerschot, la farouche tuerie de ses haï tants, les Allemands ont lancé plus d'ui légende cruelle. D'après l'une, le fils de l'infortui bourgmestre de cette malheureuse cité, a rait-tué un officier allemand qu'il estima avoir trop d'empressement près de sa sœu Une autre version veut que le même fi du bourgmestre aurait tué un général ail mand au moment où celui-ci entrait dai le salon, invité à dîner par le bourgmest: lui-même. . Tout cela est faux. Voici comment M dame Tielemans, la veuve du bourgmest: fusillé, la mère du malheureux jeune hor me, raconte les faits dans une lettre doi plusieurs personnes ont pris connaissant et dont elles ont été à même de contrôli l'exactitude: «Les faits se sont passés comme sui Vers quatre heures de l'après-midi, me mari distribuait des cigares aux sentine les postées à la porte. Je l'accompagnai Voyant que le général et ses aides de cair nous observaient du haut du balcon, je li conseillais de rentrer. A ce moment, jetai un coup d'œil sur la Grand'Place où car paient plus de deux mille Allemands, j'; vu distinctement deux colonnes de fumé suivies d'une fusillade; les Allemands 1 raient sur les maisons, envahissaient 1< maisons. Mon mari, mes enfants et les d mestiques n'avons eu que le temps de noi précipiter dans l'escalier donnant dans ] cave. Les Allemands tiraient même dans 1< vestibules. Après quelques instants d'aï goisses sans nom,un des aides de camp d général descend, disant: «Le général e, mort; où est le bourgmestre?» Mon mari n dit: <(Ceei sera grave pour moi.» Comir il s'avançait, je dis à l'aide de camp: «Voi pouvez constater, Monsieur, que mon ma n'a pas tiré.» «.C'est égal, me répondit-il; est responsable.» Mon mari fut emmen Mon fils, qui était à mes côtés, nous a coi duits dans uné autre cave. Le même aie de camp est venu me l'arracher, le faisai marcher devant lui à coups de pied. I pauvre enfant pouvait à peine marcher. I matin, en entrant dans la ville, les Ali mands avaient tiré dans les fenêtres de misons; une balle avait pénétré dans 1 chambre où se trouvait mon fils et, rie chant, l'avait blessé au mollet. Après : départ de mon mari et de mon fils, j'ai é' conduite dans toute la maison par des A lemands qui braquaient leur revolver si ma tête. J'ai dû voir leur général mort.Pu on nous a jetées, ma fille et moi, hors de ] maison, sans paletot, sans rien. On noi a parquées sur la Grand'Place.^Nous étioi entourées d'un cordon de soldats et d vions voir l'embrasement de notre ehèi rj'té, C'est là qu'à la clarté sinistre de l'i: çenîii». j'fii vu r i I . ;i3re fris, ve: une heure du matin le père et le fils lié l'un à l'autre. Suivis de mon beau-frère,i allaient au supplice, » Ces mauvais m'ont, pris ce que j'a mais et maintenant ils voudraient enlevi l'honneur d'un nom que je suis si fière ( porter. Non, Monsieur le ministre, je i puis laisser s'accréditer ce mensonge. Si l'honneur, je vous affirme que nous ne po sédions plus une arme. » Ma tête a été mise à prix; j'ai dû* fu de village en village. N'était-ce pas poi me faire disparaître?» Les Allemands jugâs par irn Alleman La Revue des Deux Mondes publie, so la signature de M: T. rie AS"y-zewa,une étu sur un livre allemand publié à Berlin 1905. L'auteur, M. Curt Wigand, dont patriotisme clairvoyant s'inquiète de l'ai nir de son pays et de sa race, formule qu ques appréciations que nous reproduiso au monïent où elles sont si tristement )\ tifiées par les Allemands eux-mêmes; Je parlais tout à l'heure de la i desse et de la brutalité qui persistent s'affirment plus que jamais dans l'âme notre peuple. Ces défauts se rencontrent tous les degrés de la société allemande, < puis les couches les plus basses jusqi celles qui se prétendent les plus cultivées Les étudiants qui, à Iéna, il y a quelqi années, se sont amusés à jeter dans la i tout'le mobilier d'un certain nombre d'1 tels ou de « pensions meublées » de la vil ou bien encore ces « nourrissons » des n ses », qui chaque jour, dans nos vil d'Université, se font un principe d'insul toute femme qu'ils rencontrent marchî ou voyageant seule, ces jeunes gens « bonne famille » ne se placent-ils pas ex tement au même niveau que la horde « calicots » ou d'employés de bureau ( chaque jour également se vantent d'ay réussi à saccager un jardin public ou pri comme aussi au même niveau que ce bande d'ouvriers qui, .''percevant devî soi des femmes ou des jeunes filles «monde»,ne manquent pas d'entonner p ou moins bruyamment une chanson obsè: »Et, circonstance aggravante, il se troi toujours chez nous des personnes dispos à juger avec une indulgence extrême semblables méfaits, surtout lorsqu'il s'a de notre jeunes:?p universitaire, ' gii U> quant pour eux l'excuse de l'alcool. Çom si l'on pouvait mettre au compte de des actes d'une barbarie aussi systématiq aussi évidemment issus du plus profond l'être qui se compiait à les accomplir Paris an:v-i t eu Angleterre, l'alroolis sévit : mp:,; donc y entend parler pratiques de Vamiàîlsuie pu jîe mqnstrue grossièreté comme celles qui, chez ne font quasiment partie obligée de tout f • gramme (la-divertissement un p(:U " !' vé ? » Je me souviens, à ce propos, de Italiens qui, à Paris, exposent et venc leurs figurines de plâtre sur le parapet Pont-Neuf. Souvent je les ai vus se tpp; tiurklH? vU- Huu' Êi&tege, ou m'i s:absenter pondant un quart d'heure, f. qu'il vint a l'idée de personne de -brisr dessein, pour le gîaisj»,, une seçjte de \ç j légères et fragiles statùeUés. Pareille cl Autour d'Anvers ie lé 't Pendant toute la nuit ce fut autour1 d'Anvers comme un r véritable feu d'artifice. je ' Du haut des remparts de l'enceinte, du côté du Sud, on 1S voyait les boulets couper l'air. C'étaient nos forts et nos e batteries qui répondaient au feu des Allemands, s.. Le bomoardement a été des plus violents, mais il a prouvé [e Que les pieces de nos forts sont intactes et que notre tir est it parfaitement réglé. Les Allemands continuent à bombarder Lierre et les forts de ce côté. t: > n I i- C'est près de Heyst-op-den-Berg que se trouvent les piè-'p ces allemandes tirant sur Lierre et les environs. Une artille-ii rie spéciale a été envoyée pour déloger ces pièces. 1. O" signale aussi des incendies du côté de Duffel et de Wille-ù broeck, où plusieurs établissements industriels sont en feu. ÎS . - ■ ^ serait absolument impossible à Berlin. a »... Je dois signaler encore quelques de !S nières particularités distinctives du cara tère allemand. Si le mot allemand « sch; u denfreude » (joie de nuire) n'a pas d'équ valent dans la langage des autres nation 'e qui sont forcées de recourir à une périphr; e se pour exprimer ce plaisir méchant qi nous procure la vie du malheur d'autrui,-rj ou,plus exactement,le plaisir que nous pn jj j cure la conscience d'avoir causé le maïhei d'autrui, — ce ji'est certainement pas 1 ' un simple effet du hasard. Il va sans dii e | que ce trait de caractère existe aussi, pli tj. j ou moins prononcé, chez certains individu e j des autres nations: mais chez eux, il n'a] 'e i paraît «-en quelque sorte que comme le r ^ ! sultat d'un état d'esprit exceptionnel,d'ur 's impulsion toute momentanée; tandis qi: a l'Allemand, au contraire, est vraiment a D_ teint d'une « schadenfreude » naturelle i e chronique. ^ » A cette joie que procure le malhei j. d'autrui s'ajoute et se rattache, dans toui âme allemande, un amour passionné de ] is délation. I! n'y a pas au monde un peup! où les délateurs soient aussi nombreux qi LJ chez nous, ni non plus aussi satisfaits c soi-même et aussi estimés de leur entour: ge. Notre loi sur le crime de lèse-majes" ne les fournit-elle pas,au reste, d'un instri meht merveilleux, à l'aide duquel il lui e aisé de faire jeter en prison quiconque lei déplaît.?... Après quoi il faut les entendr j5' ces dénonciateurs avérés, crier de touti b leurs forces leur indignation contre li «Babylones» étrangères, proclamer av< emphase l'éminente supériorité de l'ord: j1 de choses tel qu'il fonctionne dans lei Q patrie ! » ...L'Allemand authentique est inconte L,r tablement, — nous dit notre judicieux o 0" servateur, — l'être le moins chevaleresqi de l'Europe entière: il Ignore absolume: •r jusqu'aux règles les plus élémentaires ' ir la courtoisie dans ses rapport avec l'e pèce de créature intérieure qu'est à s yeux la femme. Je ne parle même pas son habitude de ne jamais céder sa pla à une dame, en wagon ou en omnibus, ne jamais aider sa propre femme à desce dj dre de voiture, etc.Mais dites-moi s'il exis • ailleurs un pays où l'on dévisage, en p blic, les femmes enceintes avec une curi lis • sité aussi indiscrète, avec un cynisme auf de répugnant ! » m «j- - £ Rigoureuses représaille En annonçant le «raid» sur le hangar c e( Zeppelins, le Pressbureau a donné à ente dp dre en termes précis qu'il s'agissait d' à prélude à des représailles, si cela deven; in- nécessaire. Nous ne prendrons pas nul i'à revanche dans la même forme. Nqur donnerons pas. comme la bête sauvage tes Guillaume, l'ordre à nos aviateurs de jei ue des bombes de préférence sut les enfan lô- Nous ne décorerons pas de l'ordre de le, Croix de Fer ceux qvti mettent les enfai m- en morceaux Mais si le sauvage royal p [es siste à faire lancer des bombes nous d< ter nerons, dans les limites des pratiques de mt civilisation, à ses partisans un goût de leurs propres pilules. Aucune communli ic- tion du Pressbureau n'a jamais causé,p; de mi les gens sensibles, autant de satisf; [ui tion que celle-ci. Les mesures de représf oir les auraient dû être adoptées depuis loi vé, temps. De plus flleg rje devraient pas 6 tte limitées au lancement de bombes mais i mt pliquées également dans d'autres dir du tion:. Sir. Arthur Conan Doyle est dans lus vrai quand il suggère que nous entrepr ie? drions ce travail d'une façon trop tend ive car nous avons à faire à des. démons Ses non pas à des êtres humains. Nous ne s; de rions imiter l'esprit diabolique du Kais gH ■ Mais sous cette réserve,nous devrions u V"- do représailles. Si nous en exercions-,• me Kai:-er ne "tarderait pas à gémir tel 001 souteneur menacé du chat à neuf queu ««» Il n'a rien d'un usportsman». John B (,e peut donner et recevoir des durs coups. A a le respect d'un adversaire courageux,c( me ji aime la vue d'un bon boxer,i. M de il saty distinguer pulrv la boxe et le cc du hère K-rançoîs qui est la forme à !aqu< 'H8> atteint la «sofejRce» allemande. u y a, par exemple, loij brumes et dia s'e" liquC:'; destruçtïoTiç ordonnées par le Ka: ces en Belgique et en France. On dit 1 quand les armées glliéei — Àngla; , > Bç'o03, Russes — entrer - ' oû A.liernagne, elles ne ravageront ni ■1!0 1 truiront. Elles marcheront à travers pays n.ïi5Si pacifiquement qu'il est t)0ss ' ? ime force envahissante, Si elles opéra 'W* ainsi, on aurfiit aAopt" une. politique u,s0 plus t'-ollas. seule' chose dont l'Aile gne ait besoin, c'est de se voir infliger un r- châtiment impitoyable tel que chaque ci-t toyen de l'empire allemand puisse comp'ren-i- dre sa part personnelle dans tous les actes i- diaboliques qui ont été commis et se rendre compte que le fouet de la civilisation lui i- est appliqué dans le dos à titre de revan-e che. Il n'y a rien dans cette politique qui soit contraire à la civilisation. Cette atti-> tude est simplement celle d'un juge austère, r Elle dit au peuple allemand: «Les alliés a sont contre le déstruction, contre l'inflic-'e tion d'outrages systématiques et de la mi-s .sère. Mais vous avez de façon délibérée s adopté cette politique o'dieuse. ]- Vous avez transformé Louvain et Ter-monde en ruines pour satisfaire simplement e votre amour infernal de la destruction, ( Aussi nous allons mettre Cologne en rui-t- nés simplement pour vous donner le goût -t du médicament que vous avez administré de force à une nation absolument innocente r et sans défense. Vous ayez ri de Louvain -e • Riez maintenant de Cologne. Vous vous a | moquez des Belges sans-domicile dont les ■e j maisons ont été brûlées et dont les filles ■e 1 ont été outragées pour votre plaisir démo- 0 ; niaque. Eh bien! Allez voir les ruines de l" votre propre maison et dites ce que vous en ■e , pensez ! » Si on appliquait pareille politi- que, la vraie signification du « Kaiserisme » serait comprise en Allemagne comme elle . ! ne,)e sera jamais par tout autre moyen. s"' I (.'est le simple postulat du sens commun ; | ordinaire qu'un « gentleman » seulement ■■ i peut comprendre les instincts et la conduite ; J d'un « gentleman ». L'indulgence entre ® gens de sentiments distingués peut provo-! quer des regrets, et les regrets à le'ar tour ; peuvent faire place à des excuses sincères. ] Mais l'indulgence est impossible quand 1e i vous avez, ^ 'airë à un chien enragé ou à un it . -""'îé de sang, car dans la mesure où i„ : ces animaux sont capables de raisonner . l'indulgence serait considérée comme un si-: gne de faiblesse. Telle est la façon dont la le \ nation allemande interpréterait tout, échec œ . de la part de la civilisation d'infliger la vengeance la plus complète pour les cri-n_ , mes innombrables commis en France et en 1 Belgique. Pendant le prochain siècle, l'AI-u_ | lemand dans les jardins des brasseries fera 0_ j retentir des sons triomphants au sujet de ;si | Loiivain, de Termonde, de Reims, au sujet | des meurtres, des pillages et de viols, et, i pis que tout au sujet de l'habilité qui au-j rait permis à ces «brutes» d'échapper au ; châtiment et préparer une nouvelle orgie, i Mais s'il y avait des représailles impitoya-l hles l'Allemagne apprendrait que la civili-S sation peut être irritée aussi bien que tolé-j rante. Ainsi que les autres diables, les Al-' lemands «croiraient et trembleraient». Tou-s i te politique de gant de velours signifie sim-~ j plement que les Allemands riraient dan* .. j leurs barbes et aiguiseraient leurs couteaux re pour un nouvel assaut de la civilisation. Ce ' qu'il faut — et ce que nous espérons tous de Vo!r ~' c'est l armée bel'ga en Allemagne avec toute liberté d'agir pendant un quin-. zaine. Les jardins des brasseries seraient . alors plus calmes. jjg (Financial News, édition de Londres.) 1 LES TRIBUNAUX de ïa- âWVEïîâ ir- lc_ Audience» et nieniourc /il* M. le président, en ouvrant ce matin la ig"- nouvelle année judiciaire, a annoncé que tre les dispositions provisoires ont été prises ip- pour la durée des événements actuels: ec- La Ire chambre et la 6me siégeront en le matière civile les jeudi, vendredi et samedi, m- La Ire chambre en son 7ocal habituel, la re, 7me à l'étage. et Les 4e et 5e chambres siégeront comme iu- avant vacances en matière correctionnelle, er. La 3me chambre siégera pour les affaireç ser de divorce, remises à date fixe. le La 2me chambre ne siégera plus^ un Les audiences de référé s^ tiendront au es. local de la 2me chambre^ iill ^ ' Les Allemands et Iss grèves "ip Extrait de la Métropole d'hier: '"o «Se rappelie-t-o'n, - car on oublie trop vite dans notre bonne ville d'Anvers, — que bo- ce furent ces mêmes Albcohes qui par leur ser attitude dure et inflexible, 1 rs des grèves jus de nos ouvriers du port, il y a quelques anses, n-;«s, menèrent -la place d'Anvers ft deu'x ont doigts de sa ruine et furent la cause ini-dé- tiale du formidable incendie qui détruisit, le , !y Jette époque, presque tout notre stock Ib'îe ■ de bois? Et n'allèrent-ils pas, dans leur mé-ant 1 pris systématique pour tout ce qui n'est des pas Allemand, dftixs leur stupide cynisme et na- dans leur outrecuidalit. orgueil, jusqu'à se

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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