Le nouveau précurseur: journal du soir

1661 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 08 Juin. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w669w7p/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Luudi H .3 ttïn 1914 CIttfg CENTIMES» »Oae année - m° 1£»4^ Le Nouveau Précurseur A. 'BOTSn^TT^'NT'T^lSrTS ■ ANVERS un an 12.00 fr.; six mois 6 50 fr.; trois mois 3 50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; - 152;'' HOLLANDE, » 32.00 fr.; • 16.00 fr.; » 8 00 fr. LUXEMBOURG, » 32.00 fr.; » 16.00 fr.; » 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 £r. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureaa dtt journal st dans tous les bureaux des poetes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ÎSÏÏÏSiti.., { 3$, VlEiU-E BOURSE. - ANVERS. A INTTsTOTvrOE Ordinaires,lapetiteï»nte< £*• °-3° f R$cl.amer, la ligue. > . fr. î.so » i â 4 lignes . >• i.ÙC Faits divers, la ligne. , - 2.50 Financières, la ligne . » 0.50 ' v-hroniqub Anvers . . . » 3.00 Les annonces de l'étranger et ne ut Belgique sent reçues «tusst pur PAjtmee Havas, 8, place des Martyrs, à Brucc&Ues, S, PUtee de Ut Bourse, à Paris, et 29, High Holbom, à Londres. Chronique anversoise Un livre de Mirbeau. — Le meurtre d'u âme. — La hiérarchie dans les collèges catholiques. — Jeux de nobles. — Education chrétienne. j'ai lu avec une émotion grandissani avec une véritable angoisse, ce livre vérité, de honte et de douleur qui s'appei «Sébastien Roch», d'Octave Mirbeau. t quincailler de Pervenchères, bouffi d'e gueil, veut envoyer son fils Sébastien i collège des Jésuites, à Vannes: non p pour que l'enfant ait une instruction solid mais parce que cela le pose lui, le père. 1 Père recteur refuse d'abord, sous différer) prétextes, mais eri réalité parce que le c( lège dédaigne les fils de roturiers; après i an, il accepte. Le petit Sébastien part, e dès le premier moment, il s'aperçoit qi de multiples humiliations l'attendent z milieu de ces enfants de nobles qui sero: ses condisciples. On lui reproche sa bas extraction en présence d'un Jésuite, q sourit complaisamment; on le laisse sei au réfectoire, on ne lui donne que les rest des autres... Il est pourtant très doux très bon; à ce point qu'un petit aristocra en a pitié et s'attache à être son camarad mais le père, averti, lui défend de se lii d'amitié avec ce fils de quincailler. Alor Sébastien cherche protection auprès du fi d'un médecin, qui est mal vu, lui auss parce que son père n'a pas de blason. C'est la première partie de ce livre. Dai la seconde, on voit un père jésuite s'occ" per paternellement du petit délaissé, qi se sent tout heureux d'avoir trouvé ur âme compatissante. Mais les intentions ci père sont impures; il révèle à son protêt certains mystères de la vie de la façon qi vous savez, il tue cette petite âme chas auparavant. Son crime accompli, il confe se sa victime pour que celle-ci n'aille p£ raconter la chose à son confesseur. Pe après, le père fait chasser l'enfant qu' prétend avoir surpris avec un camarad — car ce témoignage de sa faute le gêne.L vie du petit Sébastien est brisée: il rester courbé sous la honte et s'en ira, à vin$ ans, se faire tuer à la guerre. * * * Mon témoignage ne portera que sur 1 première partie de ce livre. J'affirme qu' est exact dans tous ses détails. J'ai conni — j'ai môme très bien connu, — un pet entant pâle, chétif et timoré qui avait éi reçu, bièn à contre-cœur, dans un collèg religieux, car il n'était que le fils d'un sin pie commerçant. On lui fit sentir, à li aussi, qu'il faut une hiérarchie et que 1< enfants d'aristocrates sont pétris d'une ai tre pâte que lui. Des ensoutanés, gros et gras, le consid raient comme un exemplaire curieux c cette base pègre osant lever les yeux vei des enfants de nobles. Les récréations coi sistaient en ceci: ceux qui étaient d'origir obscure devaient se mettre la face conti le mur, et les autres leur lançaient sur ' bas du dos des balles très dures qui fa saient très mal. Un jour, notre petit roti rier reçut une de ces balles dans l'œil gai che, ce qui lui causa pendant deux joui une cécité partielle. Alors, le pauvre pet eut un mouvement de révolte et voulut ? jeter sur son bourreau, un enfant nob' aux cheveux frisés et qui portait une blous comme une fille. Il fut mis au pain sec < à l'eau. Le soir, à dix heures, ses parents s'inqui' taient. Leur fils n'était pas revenu. Il ru'î vait pas coutume, pourtant, de rôder pa les rues... La mère se rendit au collège, o l'on certifia ne rien savoir; mais, sur le insistances de la pauvre femme, on interri gea les professeurs, on chercha, .et on trot va le gosse à moitié .mort de faim et de peu dans sa cellule. On avait oublié de le reli cher! 11 avait un camarade, lui aussi: son vo sin de salle d'étude, un garçon assez vu gaire qui avait souvent des paroles ordurii res à la bouche. Un jour, le surveillant le ayant surpris à rire, il se proposa d'intei roger notre petit garçon. — Est-ce qu'il ne vous a pas dit des ch< ses sales? — Oui, des choses sales. e — Lesquelles? Ce n'étaient pas celles que supposait le prêtre; mais l'innocence <lu petit bonhomme était telle qu'il ne soupçonnait même ne pas l'existence d'autres choses «sales» que celles dont on ne parle pas en bonne compagnie. Toutefois, le regard méfiant, investigateur du professeur était tel, que l'enfant avait vaguement deviné. Il devait y avoir autre chose. Depuis lors, son cerveau e, | se peupla de rêves troublants et mystère | rieux; désireux de savoir, il surprenait à le ; l'occasion des bouts de phrases qu'il ana-;n lysait, qu'il coordonnait, dont il tirait des r' déductions. Ses pensées devinrent nialadi-111 ! ves, inquiètes, hésitantes; son esprit se dé-1S j séquilibra... e> 1 On conseilla, à ses parents de le retirer je du collège et de le placer dans tel pension-t*s nat, aussi pieux, mais réservé aux enfants des petits bourgeois. Ce fut pis encore. Une in atmosphère de corruption, d'hypocrisie, de 't- mensonge. Chaque année, à la fête du su-ie périeur, on jouait une.sorte de revue dan3 •u laquelle passaient toutes les petites intri-** gues cachées, tous les cancans de salle 5(? d'étude, de réfectoire et de dortoir. On ne J1 s'en cachait même pas! Aussi, notre petit bonhomme qui avait l'âme honnête et pure, 2S s'en trouva écœuré. Il demanda à ses pa- rents de quitter cette maison louche... te II a grandi. Il a changé de direction. Mai* e; il y a toujours des gens qui, lorsqu'ils ap-îf prennent qu'il collabore à présent à un jour- nal libéral, s'exclament: l.s - C'est curieux... Il a le bonheur, pour-1' tant, d'avoir reçu une éducation chrétienne! lg Pierre JViARZERELLE. 0 Dehors !e FRANCE La crise ministérielle La retraite de M. Viviani est due à la néessi-11 té de maintenir la loi militaire de trois aus de service, loi que les socialistes et les radicaux a unifiés ont combattue à la Chambre et dans a leur campagne électorale. jt Comme sans l'appui de ces deux "groupes, il est difficile de trouver une majorité de gauche, la crise sera difficile à résoudre. M. Poincaré a successivement consulté MM. Deschanel, Clémentel, Jean Dupuis, Peytral.et _ Doumergue. Aucun d'eux n'a voulu assumer la charge de 11 : former un ministère. On a songé à M. Delcassê qui aurait assez it d'autorité pour imposer la loi de trois ans, ,é même aux radicaux unifiés. Mais M. Delcassé, ;e souffrant d'un anthrax est, en ce moment dans •y. l'impossibilité de répondre au président de la République. •s Une combinaison Ribot i M. Doumergue a conseillé d'avoir recours à S- M. Ribot, Celui-ci est allé hier à 5.30 heures à [e l'Elysée; M. Poincaré lui a offert de constituer •s un cabinet. M. Ribot a demandé à conseiller 1. ' ses amist ' Il doit voir ce matin un certain nombre de personnages politiques et notamment MM. e Dubost, Deschanel, Doumergue, etc. Son cabi-,e : net serait un càb:net de gauche et comprenait i- plusieurs des ministres actuel notamment MM i- . Noulens, à la guerre, et Viviani. i- Ai. Ribot, estimant que la question finan-•s cière est la plus importante, proposerait le ^ vote immédiat de l'emprunt, s'emploierait à faire adopter llmpôt sur le revenu incorporé dans le budget de 1914, et comprendrait dans e le budget de 1914, un impôt sur la richesse ac-e quise. Quant à la question militaire, M. Ribot ît estime qu'elle ne se pose même pas et que le . cabinet n'a qu'à appliquer la loi avec loyauté, s. comme l'a fait le cabinet Doumergue. r\ AUTRICHE-HONGRIE ù ! s j Un acquittement )- ] Samedi, s'est terminé à Lemberg le procès de r haute trahison intenté contre quatre personnes L_ de nationalité ruthène inculpées d'avoir préparé par la propagande une incorporation de | la Galicie orientale à la Russie. Malgré des ; débats très longs qui ont duré trois mois, les jurés ont acquitté à l'unanimité ces quatre in-l" : culpés. Le verdict a été dicté par des considé-l- rations d'ordre politique. Il s'agissait de ne i- pas entourer les inculpés de l'auréole du mar-s tyre. D'ailleurs, le jury a considéré que les accusés n'étaient que des agents subalternes et que deux ans de prison préventive étaient une j. peine suffisante. Néanmoins, le ministère pu-, blic a demandé la nullité du verdict et le ; maintien des inculpés en état d'arrestation. dontre «es magyars j Le ministre de l'Intérieur de Hongrie, M. de Sandor, répondant à une interpellation à la ; Chambre, a déclaré que d'après le rapport des autorités de Houlafehervar, le députe roumain transylvanien, M. Vlad, aurait tenu de singuliers propos dans une réunion publique de cette localité. M. Vlad aurait déclaré que la loi électorale hongroise était une loi infâme et qu'il ne restait aux Roumains qu'à secouer le joug magyar, «Si les Roumains, dit-il, s'alliaient aux Slovènes, aux Serbes et aux Saxons, ils seraient plus nombreux que les Hongrois. D'ailleurs, d'ici à <TT5c ans, tout aura changé en Hongrie.» Le ministre ajouta qu'il avait donné l'ordre de faire une enquêté; SUEDE L'impôt de guerre Le gouvernement a déposé au Riksdag le projet d'impôt sur la fortune et sur le revenu destiné à couvrir les dépenses de premier établissement pour la défense nationale. Les particuliers sont taxés : 1 Lorsque leur revenu est supérieur à 5,000 couronnes ; 2. Lorsque leur fortune est supérieure à 30,000 couronnes ; 3. Lorsque, en combinant la fortune et le revenu on obtient une somme d'au moins 5,000 couronnes. Pour combiner la fortune et le revenu, on se sert du procédé suivant: le chiffre de la fortune entre pour un dixième dans le total, toute fortune inférieure à 10,000 couronnes étant inimposable, et le revenu supérieur à 5,000 couronnes pour sa totalité, tout revenu de 2,500 couronnes et au-dessus n'étant pas taxé, tout revenu de 2,500 à 5,000 couronnes subissant des réductions. Pour obtenir ensuite la somme taxable, on procède ainsi : on augmente d'abord uniformément de 50 p. c. les 5,000 premières couronnes, produit combiné de la fortune et du revenu. Le surplus est augmenté progressivement de 150 p. c. entre 5,000 et 8,000, de 200 p. c. entre 8,000 et 12,000, et jusqu'à 1,250 p. c. pour un surplus de 250,000 couronnes et au delà. Les sommes ainsi obtenues sont taxées uniformément à 1 p. c. Les sociétés sont imposées lorsque leur revenu dépasse 12 p. c. du capital social. Les sociétés imposées payent 0.30 par 100 couronnes lorsque le revenu imposable par rapport au capital dépasse 5 p. c., jusqu'à 15 c. 75 lorsque le revenu imposable dépasse 100 p. c. L'impôt sera payé en 1915 pour un tiers, les deux autres tiers en 1916 et 1917. L'impôt doit produire plus de 78 millions de couronnes. ITALIE Bagarres sanglantes Les journaux romains publient des dépêches d'Ancône disant qu'à l'occasion de la fê-! te nationale les membres du parti républicain i et les anarchistes avaient décidé de tenir di-; manche matin pendant la revue des troupes une réunion pour protester contre les compagnies disciplinaires existants dans l'armée, mais la police l'avait interdite. L'après-midi a eu lieu à Villarosa,siège du parti républicain, une réunion de 300 anarchistes et républicains pour protester contre la défense de la police. Vers 6 h. 1/2, les manifestants sortant de la réunion ont tenté de se rendre sur la place de Rome où se tenait un concert. La police ' s'y est opposée et un conflit se produisit. Selon le «Giornale d'Italia» il y a deux morts parmi les manifestants. Plusieurs arrestations ont été opérées. Au cours du conflit, les manifestants ont lancé des pierres contre la prison et ont atteint 17 carabiniers les blessant assez sérieusement. Quelques coups de revolver partis de la prison ont tué un manifaistant et en ont blessé grièvement deux autres dont un a succombé à l'hôpital. ALBANIE Les officiers hollandais L'Albanie n'a pas de chance avec les officiers hollandais qui s'y sont rendus pour rétablir l'ordre. L'un d'eux est déjà retourné dans son pays; d'autres ont été faits prisonniers par les rebelles qu'ils devaient dompter. Le général De Veer vient, à son tour de partir en congé pour les Pays-Bas, et, enfin le colonel Thomson a suscité une mauvaise affaire à son prince, affaire qui pourrait bien amener l'abdication de Guillaume de Wied. L'incident italien Le colonel Thomson, ayant proclamé l'état de siège à Durazzo fit arrêter, le colonel Alain Murichio et le professeur italien Chimgo qu'il avait trouvés chez le directeur des postes italiennes.Malgré les capitulations,fe colonel Thompson fit envahir le domicile du directeur des postes et fit arrêter les deux italiens qui s'y trou- —HE—IDTII flIUllTT P "1IM——I vaient, sous l'inculpation de correspondre avec Jes insurgés au moyen de signaux lumineux. Protestations violentes de l'ambassadeur d'Italie, suivies de là mise en liberté des Italiens arrêtés et d'exciiseS. Les excuses à l'Italie Dimanche matin, Turkhan pacha s'est rendu à la légation d'Italie pour exprimer ses vifs regrets de l'arrestation du co^nel Muricchio et i du professeur Cliinigo. U a engagé deô pour-| parlers avec le baron Aliotti pour le règlement de l'incident En effet/ samedi soir, à la sui-! te des décisions prises par le conseil des ministres, Turkhan pacha adressa âu ministre d'Italie une lettre dans laquelle il exprimait, au nom du gouvernement albanais, ses vifs regrets pour le procédé illégal employé contre • le colonel Murichio et faisait savoir qu'il arrêtait dévinitivement toute poursuite contre lui. En outre, le gouvernement albanais s'est déclaré prêt à donner toute satistaction au gouvernement italien. Selon la volonté exprimée par M. Aliotti on procédera à l'examen des papiers saisis chez le colonel Muricchio. fuite. Les flottes étrangères La «Gazette de l'Allemagne du Nord» écrit: « Les grandes puissances ont fait savoir qu'elles étaient disposées à envoyer des navires de guerre dans les eaux albanaises. Cette mesure montre que l'Europe s'intéresse toujours au développement de l'Etat albanais. Les effets d'une .telle manifestation seront, croit-on, de nature à faciliter les travaux de la commission internationale et à seconder les essais du prince Guillaume pour surmonter les difficultés de la situation actuelle. » La question épirote Le gouvernement albanais a approuvé les décisions prises à Corfou par la commission , internationale de contrôle au sujet de TOpire. La commission se rendra prochainement à ; Corfou, où elle procédera à l'organisation ad-; ministrative de l'Epire. MEXIQUE Contre Villa Le «Daily Express» de Londres puble en gros .caractères, une information d'après laquelle sir Edward Grey a fait connaître à M. Wilson, en termes amicaux, mais non équivoques, la situation difficile que créerait la reconnaissance du général Villa par les Etats-Unis comme président du Mexique. Sir Edward a dit très clairement que, si le général Villa devenait président du Mexique, le gouvernement britannique exigerait alors satisfaction pour l'assassinat de M. Benton. Devant Tampico Un nouvel incident peut naître à la suite du départ pour Tampico des croiseurs mexicains -Zaragoza» et «Bravo» qui doivent maintenir le blocus pour le général Huerta. Ces croiseurs sont suivis par les vaisseaux de guerre américains «Tacoma» et «Sacramento» qui doivent surveiller les croiseurs mexicains. On sait que les commandants ont été informés que les Etats-Unis considèrent Tampico comme un port libre. j Le gouverneur constituéonnaliste de Tam-j pico a conseillé aux navires de guerre améri-\ cains de s'éloigner de la zone de feu parce • qu'il a appris que les navires de guerre «Za-{ ragosa» et «Bravo» devaient venir bloquer ou j bombarder Tampioo. Nouvelles de l'Étranger Une scandale à l'Elysée Est-ce exact ou n'est ce qu'une méchanteté, visant le président de la République française dans la personne de sa femme? Nous ne saurions le dire. Un journal allemand le «Re'nisch Westfali-sehe Zeitung» qui, du reste n'a aucune notoriété, prétend que dans les milieux politiques de Paris on est très inquiété par un scandale qui va éclater. Le premier mari de Mme Poincaré a dispa-i ru depuis longtemps, dit-on, et il aurait été i considéré comme mort. On affirme qu'il vient i de donner signe de vie d'une manière très dés-| agréable. ; Il menacerait la femme du chef d'Etat : français d'une plainte en bigamie. | Cela nous paraît très extraord'naire, et fri-; ser le chantage ou politique ou financier. Candidat à l'Académie française i Lie «Temps»' annonce que M. Barthou, an-1 cien président du conseil, est candidat au fauteuil de M. Henri Roujon, à l'Académie française.Au canal de Panama De fortes pluies suivant les récents tremblements de terre ont reudu plus graves les ébou-lements et plusieurs fissures se sont produites sur les rives du canal, notamment près de Cu-lebra. Les glissements qui se sont produits en divers endroits atteignent presque un millier de yards cubes de terre. Six dragues travaillent nuit et jour autour de Curacacha, dans l'espoir de rendre libre le canal, afin que les navires puissent passer pour le 1er. juillet. Contre les suffragettes. La «démarche» insolite tentée par les suf- ! fragettes au palais de Buchingliam, a littéralement, indigné le loyalisme anglais, ce que i n'avaient pu faire tous les méfaits commis par ; elles. Les journaux ont haussé le ton du coup, et j réclament tous les sanctions les plus sévères. Voioi comment s'exprime, notamment, le «Times»: «A présent, il n'y a plus à en douter, l'opi- j nion publique s'indigne profondément des ex- | cès et des violences criminelles dont se rend . coupable l'élement suffragiste. Il est grand • temps que des mesures énergiques soient pri- ; ses pour faire face à la guerre ouverte qu'elles i ont déclarée à la société. Autrefois, on raillait volontiers la propa*. j gande des militantes, aussi longtemps que cel- \ le-ci se bornait à des paradeô innocentes : devant la Chambre des communes. On tolérait même le pillage des boîtes aux lettres, et en passant, quelques bris de vitres. Mais aujourd'hui, les choses, ont pris une : tournure toute différente.Les militantes défient ; l'autorité publique; elles ne respectent même ' plus la personne du roi. Eres incendient les '• édifices publics, détériorent les tableaux des i musées et les monuments, jettent le trouble ' dans toute l'organisation sociale. Le mouvement féminin a pris, aujourd'hui, le caractère ! d'un danger public. Il a produit sur l'opinion, : une consternation profonde, contre laquelle il ; faut que les pouvoirs réagissent sans tarder. Nouvelle thérapeu'îîque L'iniateur de cette orientation nouvelle, î)à' J sée sur la morphologie humaine et les réac- < tions dont elle est la manifestation, est le ? docteur français Sigaud. Il vient d'en exposer • les principes dans un opuscule qui n'est que j la première partie d'un ouvrage qui s'annom e î comme très important et d'une haute portée scientifique. Les études du docteur Sigaud ont déjà donné un premier résultat pratique, qui est la création d'un laboratoire de mor- ■ phologie dirigé par le médecin major de pr.e- • mière classe Thoonis et qui pemet une utilisation raisonnée des hommes du contingeiit. Dans le présent volume, l'auteur nous explique quelle est sa conception de la vie, de la maladie et de la mort, telle qu'elle résulte rie ses recherches spéciales. Il faut, d'après lui, étudier le fait biologique dans sa durée et sous son apparence évolutive, dont la forme est ' la caractéristique, parce qu'elle traduit la façon dont se comporte 1 individualité humaine à l'égard des autres formes qui l'entourenl. L'analyse de la forme humaine révèle que l'individu se compose d'un appareil central, auquel on peut donner le nom de noyau car-dio-dénal, pour bien marquer la part importante que prennent à sa constitution les reins et le cœur. Autour de cet appareil central se groupent quatre appareils périphériques, le respiraoire, le diggestif, le musculaire et le cérébral, qui, par la prédominance de l'un d entre eux, donnent autant de tvpes généraux humains portant les mêmes noms. A chaque appareil périphérique correspond un milieu spécial, air, aliment, mouvement et idée, entretenant un circulus moléculaire per-Pétuel, de dehors en dedans et de dedans en dehors. L'équilibre fonctionnel, c'est l'adaptation par- ' laite du milieu à l'appareil correspondant et ! analyse de la forme humaine contresigne les modalités de cette adaptation en produisant quatre types morphologiques, le plat, le bos-sué, le rond et, le cubique. Chacun d'eux révèle une prédominance, plus ou moins stable, <1 un des appareils périphériques. L'idéal est le type franc qui constitue la forme parfaite, caractérisée par sa souplesse comme fioîw Url1SSiAn xntTe les aPPai'eil* et leurs mi-I e , résult? encore "ne élasticité qui neutralise les. violences extérieures -et surtout cosmiques. adaptation parfaite entre les appareils et leurs milieux constitue l'état de santé. Dr-s cette viHS»e' la maJ''uiie apparaît, parce que cette viciation engendre une stase, un arrêt dans le mouvement moléculaire vital. Si la ol?Seh .brusque, la maladie est aigué- elle est chronique si la stase est lente. Ce sont ces les d^r^fgendrent, <les déI°>™ations dans les différents appareils et ceux-ci y résistent nlus rhî If™UXfqUe 1'i"dlvMu sc rapproche le fou? » ®nc' le mieux immunisé de tous en ce qui concerne non seulement £jparea central. Les types irrégulierHom beaucoup plus exposés à ce point de vue. Or stase centrale est la phase ultime de la m°rt 6Ue-mtoe ce?te coencIei)t'oiî1^'iiouvïle'^de'la ^e°l°"dî sel à nS,(r % t™nsitoires 011 définitives. Il ny a pas la d ailleurs qu'une vue phîlosonhv NOS ÉCHOS Elle aura vécu Bientôt elle aura vécu, non pas malheureusement l'espace d'un matin, mais des années entières pendant lesquelles elle a fait enrager les Belges et fait rire les étrangers de passage en Belgique. La bandelette dominicale du timbre-poste est condamnée; M. Segers en a ordonné la suppression après avoir recherché si elle était d'un emploi courant. Dans ce but, il a fait dresser des statistiques par son administration. On nous apprend que les résultats ont été concluants. Le public s'est si bien habitué à détacher du timbre l'inscription portant les mots: «Ne pas distribuer», que, sur le nombre des lettres mises à la poste le samedi, 1.3 p. c. seulement ont conservé la bandelette. Le ministre était fixé. Néanmoins, avant de condamner définitivement la bandelette, il mit, dit un cofrère, cleux solutions à l'étude: la première tendait à créer à l'instar de ce qui existe en Suisse un timbre dominical que l'expéditeur aurait collé à côté du timbre ordinaire. Mais il a renoncé à instituer cette surtaxe, le public belge étant généralement hostile à des combinaisons de ce genre. Restait la solution Lo-landaise, qui consistait à coller sur le pli une bandelette spéciale n'adhérant pas au timbre. Mais le succès fait à la bandelette belge a bientôt démontré que le nouveau sytème aurait moins de succès encore que celui en vigueur.» Il ne restait plus dès lors qu'à supprimer purement et simplement la bandelette dominicale et à supprimer une des distributions du dimanche. C'est à quoi s'est encore décidé M. le ministre Segers. * * * La 7me Olympiade On sait qu'avant d'appuyer à Paris la demande d'un groupe important de nos concitoyens qui voudraient avoir la 7me Olympiade à Anvers en 1920, le collège échevinai a décidé de demander l'avis du groupe de l'exposition universelle prévue pour la même année. Il est admis en fait, qu'il y a incompati' bilité entre les deux entreprises. Les Jeux Olympiques ne peuvent avoir lieu dans une ville où se tient une exposition universelle, il faut donc choisir entrej les deux. Incontestablement, la population d'Anvers a un plus grand intérêt à avoir en 1920 une exposition universelle dans notre ville que les Jeux olympiques; mais il serait très regrettable qu'on soit privé des deux, faute d'entente. Jusqu'à présent, le gouvernement n'a pas encore voulu se prononcer sur le point de savoir s'il accorde ou s'il refuse son patronage à l'exposition, universelle d'Anvers en 1920; et cependant ce patronage est indispensable.Malgré les plus pressantes instances, M. Hubert, ministre du Travail, n'a pas voulu dire un mot pour ou contre l'exposition d'Anvers. Il faut que cela cesse et qu'on finisse par savoir exactement ce que l'on veut. Et c'est pourquoi, très loyalement, le collège échevinai a fait convoquer le comité de l'exposition projetée pour qu'il donne son avis sur les démarches à faire à Paris pour qu'Anvers ait, en 1920, la charge et l'honneur d'organiser les Jeux Olympiques. Chacun aussi aura sa responsabilité et celle-ci ne sera pas déplacée. Cela ne fait pas le compte de la presse d'opposition qui voulait pêcher dans l'eau troublée par son cher ministre du Travail. Et déjà elle tombe sur le collège échevinai.La Métropole, selon son habitude, veut rendre le collège responsable si les Jeux olympiques de 1920 ne sont pas attribués à Anvers. «Le monde politique de l'hôtel de ville veut l'exposition qu'il sait pertinemment fort difficile à avoir. De ce chef, il refuse de patronner les Jeux Olympiques que nous avons grande chance d'obtenir et il laisse se débrouiller un comité, heureusement fort actif.» Eh! non, grincheux confrère. Le monde de l'hôtel de ville veut être loyal et n'a pas un double jeu comme le. ministre. Il a promis son appui au comité de l'Expositions comité formé des mois et des mois avant celui des Jeux olympiques. Il ne veut pas mancnièr h sa narole. p.t. surtout.'ha nrét.pnrl Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 32 LA PLUS FORTE Grand Roman PAR Itoberl SAIIVV11X.12 Sous le porche de l'hôtel, le portier s'approcha du général: — Monsieur le marquis veut-il une voiture? demanda-t-il en se découvrant. — Ma foi, oui, répliqua le général. Et, s'adressant à Mériadek: Il fait beau, et -j'aurais préféré marcher.Mais comme je prévois que nous aurons de nombreuses courses à faire, mieux vaut, i n'est-ce pas, ménager notre temps, ainsi que Mes jambes? — Je suis tout à fait de votre avis, répon i Jit Alain, dont les yeux brillaient d'impatience.Quelques instants plus tard, un fiacre se rangeait devant la porte de l'hôtel . -7 A l'heure, dit le général au cocher, toais rondement. vous aurez un bon pourboire. Entendu, bourgeois, montez. M. de la Rochebriant se hissa dans la voiture.— Eh! le Breton, cria le cocher, il y a Une place sur le siège. Montons, nous causerons du-pays. Assurément, l'aimable automédon devais eire lui aussi du pays de Quimper. *rT. Montez donc près de moi, monsieur enadek, enjoignit le général. Et sans formuler d'objections Alain prit : place dans la voiture. Stimulé d'espoir d'une bonne récompense, le cocher conduisit rondement. Dix minutes après il déposait les voyageurs rue du Louvre devant la façade de la poste. Le général mit pied à terre et suvi d'Alain pénétra dans la salle. A cette heure de la journée, les abords des bureaux étaient relativement déserts. Les deux hommes se dirigèrent sans peine vers celui de la poste restante. — Monsieur, s'il vous plaît, monsieur, appela le marquis. Un employé était occupé à ranger des papiers. Il ne leva pas la tête, — Eh! là-bas, 'monsieur! répéta le géné- . ral. L'homme leva la tête et regarda son inter- i locuteur. gron. — J'aurais un renseignement à vous de- ! mander, fit le général. — Lequel? — 'Une personne nommée Yvonne Lam bert se fait adresser ses lettres ici? — Yvonne Lambert! connais pas ce nom! répliqua l'autre imperturbable. — Vous devriez pourtant le connaître; c'est votre métier grommela le général. La désinvolture- du fonctionnaire commençait à l'exaspérer. A son tour Mériadek s'était approché, et d'une voix irritée : — Allons, donc! Nous savons que Mlle Lambert reçoit sa correspondance poste restante.L'autre, sans s'émouvoir et se mettant à rire insolemment: — Lambert, Lambert!... oh! oh!... Mais il y a deux cent mille Lambert à Paris! Yvonne Lambert, poste restante, rue dti Louvre. — Quand vous répéterez cent fois ce nom, je vous dis que je ne le connais pas! — Il faudrait pourtant le connaître el nous parler plus poliment! s'écria le général avec colère. A l'éclat de cette voix un autre employé s'approcha. C'était le même joli jeune homme aus cheveux pommadés, à la moustache irrésis-tible, qui naguère avait répondu aux questions pleines d'angoisse d'Yvonne. — Que d'histoires! fit-il. Que veulent donc ces messieurs? — On m'injurie, gronda son collègue, par ce que je ne-connais pas le nom qu'ils de mandent. — Quel nom? . } vonne Lambert, Depuis cinq mois que je suis employé des postes, c'est la premiè re fois que je l'enteLnds . A ces mots l'homme aux cheveux pom madé,s eut un léger sourire. — Ah! fort bien, j'y suis, dit-il, et s'adres sa^f aux visiteurs: Yvonne Lambert, une brune, assez gran de et fort belle personne, n'est-ce pas? — Oui, répliqua Alain Mériadek, en -ré primant un geste d'impatience. L'autre poursuivit. Elle venait, en effet, assez régulière ment retirer ses lettres. Mais il y a environ sept mois elle nous i prié de lui envoyer toute sa correspondant à domicile. Madame avait sans doute peur do trop s-fatiguer.— Et quelle adresse vous-at-elle donnée interrogea le général. L'employé se tordit la moustache d'un ai impoTtanl. — Ali! mais voilà! Je ne sais pas si mon devoir me permet de vous le dire... — Comment, votre devoir, monsieur l'employé? interrompit le général. Voici ma carte. Le fonctionnaire jeta un regard sur la carte et tout aussitôt se faisant tràs affable: — Mon Dieu, dit-il, ce n'est pas l'usage mon général, ( que nous livrions les adresses à tout venant. Mais avec vous, la chose est évidemment différente. Il alla chercher un volumineux registre, le feuilleta. Puis, avec un sourire qu'il voulait rendre finassier: - Elle ne nous a pas donné son adresse personnelle. Nous lui envoyions ses lettres par l'entremise d'une amie, Mme Irène de Nangy, 20 rue Fontaine. — - Merci, monsieur, répondit le général. Et tous les deux ils s'éloignèrent. .— Allons maintenant chez cette Irène de Nangy, fit M. de la Rochebriant à Mériadek. Par elle, nous saurons sans doute ce qu'il nous faut savoir. Tandis que la voiture roulait vers la rue Fontaine, Alain Mériadek avait peine à j contenir le tumulte d'espoir et d'anxiété qui j bouillonnait en lui. Son creur bondissait dans sa poitrine, les e.rtères de ses tempes tressaillaient, sa vue i devenait trouble. i II allait enfin la revoir, cette Yvonne Lambert à laquelle il n'avait cessé de pen-î ser un seul instant durant les longs mois de leur séparation. ? Comment la retrouverait-il? se demanda- t-il avec angoisse. r Humiliée, avilie, cherchant à cacher sa hOïite? Ou bien 1,'accueillerait-elle avec une cvni-gneuse?°geanCe' Une indi,férence dédai- e,nfant- dor>t avait parlé Adolphe louinel, demeurait-il avec elle? Mais peut-être n'existe-t-il pas, et cette i évolation n'était qu'un hideux mensonge comme seul en sa malice un pareii gredin avait pu en inventer. Oui ii avait dù mentir, puisqu'il n'avait femme S" Iq"er radresse de la jeune De son côté, bien que plus calme en apparence le général n'était pas moins ému Ardemment desireux, fermement décidé à îéparer dans la mesure de ses moyens le mal accompli par son fils, il se demandait parfois s'il n'arrivait pas bien tard. Qui aurait pu dire à quelles extrémités le désespoir avait peut-être poussé la pauvre fille? r Et quand même elle aurait résisté aux déprimantes détresses de son abandon et triompher des tribulations qui l'avaient assaillie, la trouverait-il disposée à suivre set conseils? Aurait-il à se heurter contre un orgueil égal à celui qu'il constatait en Mériadek? Repousserait-elle avec mépris ses avances et ses offres de service? D'autres préoccupations le rendaient également perplexe. Quelle était donc son amie, cette Irène de Nangy à qui Yvonne faisait adrersser ses lettres? Uile honnête femme? Il n'osait l'espérer! Ce nom ronflant disait l'aventurière, faisait deviner l'une de ces créatures à l'existence équivoque comme par milliers il en fourmille dans les grands centres d'Eu-. rdpë. — Ah! se disait le général en étouffant un soupir, je passe pour brave et déjà, rien que d'y songer, cette entrevue me donne la chair de poule. J'aimerais mieux affronter les obus que de me trouver en face de cette victime de mon fils! Enfin, le fiacre s'arrêta devant le numéro ■ 20 de la rue Fontaine. Les deux hommes descendirent de voiture et pénétrèrent dans la maison. Par la porte vitrée de sa loge, on apercevait la concierge qui, les manches retrous-! sées, lavait sa vaiselle. — A quel étage Mme Irène de Nangy? demanda le général en ouvrant la porte de la loge. Sans interrompre sa besogne, elle coula un regard sournois et railleur sur les visiteurs.A la vue de ce monsieur de belle pres-1 tance, sanglé dans une redingote ornée d'une rosette rouge, portant moustaches ci rées, et dont la voix indiquait l'habitude du commandement, elle devina un militaire. Posant alors sur la table l'assiette qu'elle récurait, elle s'avança vers le général et lui grimaçant un sourire qu'elle cherchait à rendre aimable: — Madame la vicomtesse Irène de Nangy? fit-elle en appuyant sur le mot de vicomtesse.Elle n'habite plus ici. —- On nous a pourtant assuré à la poste qu'elle demeurait encore rue Fontaine. — Oh! ces messieuis de la poste font leurs importants, mais ils ne savent pas... La vicomtesse Irène de Nangy est à présent une belle madame qui roule carrosse et à un hôtel, Le visage du général de la Rochebriant

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes