Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 19 Mai. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9tt0p/
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bst» msiii carvij . ^Omo année — IV 1315 Le Nouveau Précurseur ABOÎsrNEMEWTS : ^tSeur. un:an ll ll 811 ; ° 4:88 &:j : t:lo |; : tl:88: «*: Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. an S'ABONNE â Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des JOURNAL DU SOIR TÉIÉPHOSES { SSSïïia.,, »■ «a* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A.3STTST OKT CE 3 : Osdînairbs, la petite ligne, fr. 0.30 Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 • 4 à 4 lignes . » i.00 Faits divers, la ligne. . » 2.50 Fxkànoières, la ligne . . » 0.50 Chronique Anvers . . . • 3.00 Les annonces de l'étranger et de ia Belgique sont repues aussi par l'Agencé Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de i a Bourse, à Paris, et 2i, Jîigh Holbom, à Londres. ii Belgique et ses souverains reçoivent aujourd'hui le Roi et la Reins du Dane- "pjrteï, cette visite ne soulève pas l'cn-taisiasme populaire qui a marqué celle pallières, président de la Képubli-!,,e française, celle de l'Empereur allemand de l'impératrice Augusta et de leur jille et celle de la toute charmante reine des Pavs-Bas. Le Danemark n'est pas un de nos voisins directs: les rapports èntre les deux nays, le royaume Scandinave et la nation beige, sont devenus plus^ rares; les relations politiques sont plutôt nulles; la gran-• de masse ignore presque tout de cette nation danoise, actuellement s$rt3 influence immédiate sur les événements mondiaux et qui cependant, grâce à l'énergie, à la ténacité et à l'intelligence de ses habitants, surtout de ses marins, sut écrire de belles pages dans l'histoire des- progrès du monde. A bien des égards, le Danemark a des points de ressemblance avec la Belgique. | placé, comme elle, à côté dte nations puissantes, dont il doit redouter les luttes; pacifique et laborieux, commerçant et agriculteur» réclamant avant tout la paix, la paix pour lui et pour les autres, le Danemark, s'il ne pèse pas d'un lourd poids dans la balance de la guerre, est lin important facteur de l'industrie et du commercé de l'Europe. N\t-t-oh pas émis récemment l'idée el'or-ganisei* Uiïè exposition internationale des petites et pacifiques nations européennes: la Hollande, le Danemark, la Suisse et la Belgique, exposition qui ne serait qu'un prélude à la création d'une ligue des Etats neutres, ligue qui par son existence même serait un gage précieux de cette paix européenne, après laquelle le Danemark comme la Belgique aspire de toutes ses forcés rives: le commerce, l'industrie et l'agriculture?Certes, pareille ligue est aujourd'hui encore rangée parmi les utopies des rêveurs; mais les rôves d'une nuit deviennent ïês réalités du lendemain, et les jeunes souverains danois et belges que nous saluons aujourd'hui, seront peut-être un jour les arbitres de la paix en Europe. Espérons-le, sans trop y compter. * * * Entre la Cour de Copenhague et celle de Bruxelles, il y a beaucoup de ressemblance, ftu dehors du fait que l'une et l'attire régnent sur une nation petite et travailleuse. Les souverains des deux pays sont à peu près dU même âge. Le roi Christian est né i\ Charlottenlund le 26 septembre 1870; )e 26 avril 1898, il a épousé la princesse Alexandra, duchesse de Mecklembourg-Schwerin, née le décembre 1879. On sait que le roi Albert est né le 8 août ; 1875, et la Reine le 2-i juillet 1876; ils se sont mariés le 2 octobre 1900; les deux fa-! milles royales sont donc presque des mômes années. Le roi du Danemark est le petit-fils de Christian IX, surnommé le beau-père de l'Europe, à cause des nombreuses relations familiales qu'il.avait dans toutes ies «ours; il eut pu s'appeler plus justement l'aïeul des rois, car il vécut jusqu'à un âge très avancé; il mourut en 1906. Son fils, Frédéric VII, régna peu d'années; le 15 mai 1912, il mourut subitement à Hambourg, presque dans la rue,une nuit qu'il ovs.it quitté son hôtel pour faire une promenade dans la ville. 'Christian X fut ainsi appelé au trône à l'âge de 42 ans. La reine Alexandrà est d'origine allemande; elle est la fille du grand-duc François II de Mecklembourg-Schwcrin;sa sœur cadette, la princesse Cécile, a épousé le prince héritier de l'empire allemand. La simplicité de vie est de tradition à la cour danoise. Le couple régnant mène une existence tout à fait familiale; l'hiver, au palais d'Amalienberg, à Copenhague; l'été, au château d'Aarhiis, dans le Jutland, qui a été offert en cadeau de noces par les Jutt-landais ou au petit château de Sorgempi, près de Copenhague. ■lien que vieux de deux ans à peine le règne de Christian X a déjà vu des événements importants dans l'évolution du royaume, notamment la préparation d'une reforme constitutionnelle réclamée depuis longtemps, qui accentuera le caractère démocratique du régime gouvernemental danois.Au Danemark, la famille royale jouit de "'es sincères sympathies dans le peuple. Sans y être contraint par l'organisation politique de son pays, Christian X observe la, règle constitutionnelle moderne: le roi règne mais ne gouverne pas. La reine Alexandra, comme la reine des ' p'ges, s'occupe personnellement d'œuvres charitables. Et ce sont là encore deux poftits de commun entre les souverains qui se rencontrent aujourd'hui. A LA FRONTIERE Avant de venir en Belgique, les souve-j/ûns danois ont rendu visite à la cour 11 Angleterre et au président de la République française. Us ont quitté Copenhague le 6 mai; ils sont rendus par leur yacht en Angle-torre; ils ont passé en France; ils viennent «ans notre, pays qu'ils quitteront vendredi P°ur aller saluer la reine des Pays-Bas et rentreront alors au Danemark. Ils sont partis de Paris cc matin. ^ A la frontière belge, le train royal s'est arrêté à Quevy, à 1 heure et demie. Les souverains danois y ont été reçus par le p )Uverneur du Hainaut et par le général commandant de la province. lieutenant-général Ruwet.commandan' division d'armée, les a salués au rr.î des Belges; le général Ruwel . ; '• ' • é à la personne du roi Christian Pendant son séjour en Belgique. A l'intérieur de la gare, un détachemeni 2me régiment des chasseurs à pied, er grande tenue, et sous les ordres du colone rendait les honneurs militaires pendar que la musique exécutait l'hymne nation* danois. VÔibi la composition de la suite des soi verains danois: Mlle de Grevenkop Castenkiold, grand maîtresse de la Cour de la Reine; la baroi ne de Reedtz-Thott, dame de la Cour c la Reine; M. Rothe, maréchal de la Cou chef du maréchalat du Roi; le capitaine » vaisseàu GrèVè, commandant supérieur d yacht royal; le colonel de Kauffmanj chambellan, chef de la maison, militaire d Roi; le .capitaine de frégatë Côlil et ie cap taine d infanterie Arnesen Kall, aides c camp personnels du R.oit Avec lô général Ruwet montent dans ! train royal, le major d'état-major Baltia < le commandant baron de Blommûert, d 1er guides, qui seront attachés à la pe sonne du roi Christian; là comtesse Jacqu; d'Oultremont,Mlle de Bloinhiaert et Le con te dé Lannoy, attachés à la personne de 1 reine de Danemark, pendant le séjour d< souverains danois en Belgique. Les présentations à la gare de Quevy sor rapidement faites et le train ne tarde ps à se mettre en route pour Bruxelles, soi; la direction d'un personnel belge; 4 LÀ «ARE DU NORD A la gare du Nord à Bruxelles, on a pr: les mesures spéciales de police habituels à l'arrivée d'un chef d'Etat étranger. Depuis 2 heures de l'après-midi, les voy* geurs ne peuvent plus pénétrer que pa les portes latérales de la rue du Progrès < . ne sortent de la gare que par ces portes < celles de la ruë de Brabant. Tout le centre de la gare, sous le lia couvert, est réservé j)our la réception, aii si que ses 4 voies. Sur celle de droite, du côté de la rue e Brabant, est rangé un train dans lequ n'ont accès que les journalistes munis d'ur passe spéciale; là vois à coté est inoccupé* ainsi que la première devant le bâtimei des recettes; la suivante est réservée a train royal. Le personnel de la gare, des officiers c police et des. soldats gardent avec soin li: deux voies disponibles. La gare est occupée militairement. D( cordons de troupes délimitent toute la pa tie centrale de la gare et renforcent 1«: barrières placées pour écarter la foule. Celle-ci est loin d'être dense, car on n'a< met à l'intérieur de la gare, comme spe tateurs, que les fonctionnaires du servit du chemin de fer, presque tous en granc tenue, les membres de leur famille et que ques rares privilégié^. Là gare a rêçtt Sa décoration des grane jours, du reste aussi piètre que celle qi l'ornait, si l'on peut dire, lors de la récè] tion de l'Empereur allemand, du présidei Fallières et de la reine Wilhelmine. C sont des drapeaux et des oriflammes su pendus tout au haut du hall, les uns av couleurs danoises — Uft gràhd carré rou( coupé è'n quatre parties inégales par ur croix blanche — d'autres aux couleurs be ges et à l'étoile congolaise sur fond bleti. Le long des murailles du hâll, ali eïessi des portes, d'eS ècussons surmontés de dr pélèts en faisceau, aux mêmes couleurs. Les croix blanches danoises des oriflar mes, des drapelets et des écussons parai sent être en vulgaire papier. Vrai, au lieu de cette mequine décor tion, on aurait mieux fait de laisser lé ht dans sa banale laideur, celle-ci eut é moins , remarquée. Au fond de la gare, à la sortie vers place Rogier,on a aménagé un salon d'ho neur — on y travaille, depuis huit jours salon garni, de tapis, de fleurs, de fauteui et dé quelques plantes ornementales. En somme, tout cela est assez banal. Un long tapis conduit de cé petit sait jusqu'au milieu de la gare devant la vc sur laquelle s'arrêtera le train amena les souverains danois. Un bataillon de carabiniers, sous le coi mandement du colonel, avec drapeàii . musique, est aligné le long de ce tapis en face de la vôîê u-àrrivée du train poi i rendre iës honneurs. | Successivement nous voyons arriver 1 : bourgmestres de Bruxelles et de Saint-Je \ se-ten-Noode, le gouverneur du Brabant, lieutenant général circonscriptionnaire,b ron de Bonhome, le général Dôssin, coi mandant la province, et lés hauts fonctio "liaires du chemin de fer. Sont également à la gare, M. de Greve kop Castenkiold, ministre résident du IJ nemark et tous les attachés à la légath danoise. Un peu avant 3 heures, un ordre ést do né; la musique entonne la Brabançonne, garde d'honneur présente les armes; 1 officiers saluent de l'épée;tout le monde < ficiel se range. C'est le Roi qui arrive accompagné de Reine et de leur suite. Le Roi est en grande tenue de génér* portant en sautoir le Grand cordon bleu l'Ordre danois de l'Eléphant. La Reine a revêtu une robe de dente! blanche, couverte d'un ample manteau genre cape espagnole — en soie bleu Sèvres, nuance claire. Elle est coiffée d'un grand chapeau « dentelles blanches, rehaussé d'une fi aigrette blanche. Les souverains vont se placer devant voie sur laquelle le train royal doit arriv et entament des conversations très amie les avec les diverses personnes présentes. LA RECEPT50N A LA GARE Il était exactement trois heures quand ■ entendit les premiers coups re canon tir au passage élu train royal à la bifurcati de Laeken-Schaerbeek. Peu après, on voit arriver une imposai locomotive, ornée de drapelets danois do la couleur rouge vif, paraît bien ociatan Quand le train s'arrête, le roi du Dar mark se présente à la portière de sa he> ne, vers laquelle s'avance le roi Albert On sait que le roi des Belges est de grande ? taille; le roi Christian X est de stature plus r haute encore; il produit presque l'impres-[ sion d'un géant, il mesure exactement 1 mè-* tre 97. Le roi Christian porte l'uniforme de commandant de sa gàrde: pantaion bleu clair . à bande d'argent, tunique noire aux épau-' lettes et au col d'argent; la poitrine est bar-l; rée du grand cordon de l'ordre de LéopOld; 11 sur la tête il a le,grand bonnet à poils; assez sèmbldble aii coîback de nos gendarmes, et. l" cela le fait paraître plus grand encore. Le roi Albert s'avance vers la reine Alexan-e dra et lui baise la main, tandis que le sou-l' verain danois s'est approché de la reine •f Elisabeth et s'entretient très amicalement ' avec elle. Là réine Alexandra aussi est grande et u svelte; elle parait très jeûné. t l' . .Elle porte Une robe de soie blanche en-P lie rement recouverte él'iiii hiànteau gros l" bleu ele soie allourdie. e KUç est çoiffée d'un grand chapeau de ï paille noire, relevé de côté et orné de grands marabouts noirs. 1 Les présentations d'usage étant faites, le u cortège se forme pour la sortie. c~ C'est d'abord un .groupe de. hau^e fonctionnaires du chemin de fer, avec des unir 1_ formes dorés sur toutes les coutures. a Puis viennent les bourgmestres Max ^ !S Frick. n Ensuite le roi des Belges, ayant à son Lv : côté le roi de Danemark; les deux souve-® raina passent en revue le détachement des " ' carabiniers qui rendent les honneurs miii-tàiréë; étl passant devant rie drapeau,' ils je saluent. Viennent ensuite les deux reines, suivies s par le groupe des dames d'honneur et des :s officiers et fonctionnaires de la suite. | Le public, relativement froiel, pousse des l- ; vivats en l'honneur des souverains, r I Ceux-ci suivis de leur cortège, entrent ;t dans le saloil d'honheUr où les préserita-;t tions s'achèvent et où des bouquets sont offerts aux deux reines aii nom de la ville Il dfe Bruxelles et de la conimùrie de Saiût-i- Josse-ten-Noode. Pendant ce temps, s'avancent les carros-e ses de gàM. » SUR LA PLACE ROGIEH î, j La vaste place Rogier, qui s'étend devant it la gare du Nord, est encadrée par la cava-u lerie de l'armée; guides, lanciers et chas-seurs à cheval dont plusieurs régiments e sont: venus de leur garnison en province, s : Adossée â la gare du Nord, Unè' tribune I couverte est réservée aux membres du Con-is seil communal de Saint-Josse. r- Là aussi se trouvent des élèves des écoles !S officielles de cette commune ejul saluent nos hôtes étrangers par le chant national de 1- leur pays. > Malgré l'énergie des paroles du texte, la e musique de l'hymne national danois n'est e guère entraînante; c'est une mélopée assez 1- lente, écrite, il y a un siècle et demi, par un musicien allemand, du nom de Hartmann, is établi à Gbjierihagiié, d'àf>rès une àricieini9 û mélodie âsSefc populaire en Danemark ai )- rapportant les exploits de Christian IV dans it la lutte des Danois contre les Suédois. !e Voici le sens des paroles de cet hymne: Le roi Christian; auprès de grand mât Et dans la brume, De son brillant glaive rapide ie ; Fait tomber les têtes des Gothsl 1- Les barques qu'entourent .Brumes et fumées s'engouffrent! ls Sauve qui peut! Rien ne résiste i. Au pouvoir de Christian. En même temps, les clairons sonnent au v champ; les cavaliers présentent les armes, s" tandis que, du fond du Jardin botanique voisin, part le bruit sourd d'une salve de 51 3-" 1 coups de Càrioii. 1} Et la foule acclame, quoiqu'elle soit tenue té assez éloignée du spectacle qu'elle est venue : voir. La LA CORTEGE ^ i Le cortège est un peu lent à. se former, I ! car il est exceptionnellement long, beau-j coup plus long que Celui des réceptions an-j térieures, car la suite des souverains danois ! est bien plus nombreuse que celles des au-ie très chefs d'Etat venus en Belgique ces der-i nières années. j Le cortège comprend sept carrosses de ! grand gali>, attéicS à la Daùmont, quâtre Chèvàiix et deux piqueurs. Dans le premier carrosse, immédiatement . ' après le landau du bourgmestre de Bruxelles qui ouvre la marche, dans le premier ea carrosse ont pris place les rois du Dane-s. mark et de Belgique; dans le second se trou-{e ■ vent les deux reines; puis toute la suite. Le cortège .Çst encadré d'Un détachement Q. i dès guides, sous les ordres élu colonel. n j Le cortège monte la pente élu boulevard ! du Jardin Botanique, assez lentement d'a-rl. i bord, puis il défile rue Royare pour -aboutir a_ | au Palais. )n j La curiosité semble pluft forte que i"8û» i thousiasï'ne. n Tout4è long du parcours des troupes sont ! échelonnées; au boulevard de l'artillerie cle es j campagne et de la cavalerie; puis lcâ tégi->f. . ments des carabiniers et des régiments de ligne. On sait que pour avoir une haie suf-ia fisamment nourrie et pour la revue ele demain on a fait venir des hommes d'Anvers, Llj de Malines, de Vilvorde, de Mons, de 'Bru-lê ges, ele Louvain et dô Tournai. A fur et à mesure que le cortège avance, ]e les musiques militaires exécutent l'hvmnè _ national danois et la foule acclame. 3e AU Ï>ALAÎS DU ROi Quand les carrosses royaux sont entrés dans le Palais du Roi, le grand maréchal de ie la Cour, assisté du personnel de la maison , royale, attend les hôtes danois et les con-'a duit au salon de réception, C'est là que se font lés présentations. a C'est d'abord celle des princes royaux: Léopolel, duc ele Brabant; Charles, comte de Flandre et la princesse Marie-José. Plus,'c'estTe tour des présidents du Sénat },n et de la Chambre des représentants,, eu* ;-s ministre à "portefeuille'et des dignitaire» '.'e la Cour. Les réceptions faites, les souverains da-^ ndis et belges se retirent dans leurs appar- Ce scir, à 7 heures, sera donné au P.aiais, 1(:" le dinër de gala en Thonneur des hôtes I1' royaux étrangers de la cour de Belgique. Jean G0S3ING. Au Dehors ALLEMAGNE Le droit de vote en Prusse + Au cours de la séance ele lundi d la Chambre des députés de Prusse, 1 nouveau ministre de l'intérieur, M. von Loe bell, a répondu négativement au député pre gressiste docteur Pachnicke, qui lui deman dait s'il avait l'intention de déposer un noi veâu projet de loi électoral à la diète prus sienne. La R. P. en fait Lundi après-midi, les comités politiques d Strasbourg ont décidé de renoncer pour d manche prochain au scrutin de ballotagi d'admettre les chiffres des derniers résultai et de répartir les sièges à pourvoir selon 1 mode de la proportionnelle volontaire. L Conseil municipal )sera alors composé- d quinze socialistes, onze progressistes, deu représentants des partis moyens et huit n présentante du centre. Les socialistes él raient mercredi ni* représentant. L'Empereur parle français Lors de son récent pâssage aux pays ai nexés, Guillaume II s'arrêta un moment dan un des pllîS jolis villages de la banlieue d Metz, Marange-Silvange. Là, grande récei tion, avec Conseil municipal, enfants de écoles, pompiers, musique, etc. Une jeune fil! offre un superbe bouquet à l'Empereur, le enfants entonnent un chœur de circonstai ce et ie maire prononce un discours dans l< quel il parle, entre autres choses, de la s Uuiliori dès viticulteurs du pays. Guillaume II promet de s'intéresser à cc modestes travailleurs; puis, se souvenant d produit: réputé que fournissent si g'enéreusi ment les coteaux des vallées mosellanes * qu'ii a maintes fois apprécié, il s'écrie, gàn ment, en, français: — Ah oui! ce petit vin gris de Lorraine, qi monte â la tète pour retomber ensuite dai: les jambes! Une simple phrase dite en français fer plus, pour l'Allemagne, en Lorraine, que toi tes les poursuites judiciaires et les tracassi ries dues â la manière forte trop en lionneu dans les milieux administratifs du pays d'En pire. NORVEGE Le centenaire de l'indépendance .Le centième anniversaire de la proclamc tion de l'indépendance norvégienne a été c< lébré hier dans toute la Norvège. A Eidovold, qui a vu naître la premièr Constitution norvégienne; a eu: lieu une ce rémonie à laquelle ont assisté lé roi; les m nistres et les membres du Storthing. Le roi, à cette occasion, a prononcé un di; cours sur .la patrie norvégienne. On ava organisé, dans 1 Ancien, édifice du Parlemen une séance au cours de laquèilë les. mernbrt du Storthing se sont placés de la môme faço que leurs devanciers, il y a un siècle, lors cl la première séance tenue par le Storthing. ALBANIE L'anarchie On mande de Valona à la «Tribuna» qi l'Albanie est en pleine anarchie; les popul; tions refusent de s'enrôler et de marche contre les Epirotes. tfne grande excitatio r«^?yno dans tout le pays; la majorité des A banais est convaincue que seule une inte vention militaire des puissances peut les sâi ver de l'anarchie et redonner au pays le ca me et la tranquillité. Les. débuts du nouvel Etat n'ont, comn vous le voyfe'z, rien de très rassurant et, cet question albanaise réservé Ciie^re bien eh surprises à l'Europe. Durazzo en danger Pendant que le nouveau souverain affi lîig qu'il lève des forces pour réduire les Ei; rotes au respect, voilà que sa capitale elî même est. en danger. En effet, le croiseur italèin «Vittore Pis ni» et trois escadrilles de torpilleurs s'éta: rendus de Durazzo à Valona, ont été rapp lés d'urgence dans ce po'rt, fi la suite, du, d sir exprimé par Essad pacha et par lé pii ce de Wièd, parce que les insurgés marche: sur la capitale. L'accord Les délégués des albanais et des épirol ont signé la paix et l'accord . Cela n'emp chê que la ^uefre .civile continué. ! D'après l'entente les districts grées eie 1' pire, englobés dans l'Albanie, auraient u) administration propre, avec des conseils di tincts et des gouverneurs chrétiens., La pleine liberté religieuse est reconnue. Les langues grecque et albanaise seront e seignées dans les trois classes primaires. I langue grecque sera admise dans l'admini tratîon et dans les tribunaux d'Epire. La co respondance avec le .çoUverrterîient centrale Durazzo sera faite en albanais. ! SERBI La question des officiers j La skoupchtina a continué îiiridi Li discr ! sion des interpellations sur le mécontenl ; ment qui règne parmi les officiers, i Lé ministre, de la guerre a parlé de l'aff; ; re ele l'Association des off';,'ers. il a.anno i cé que la commission mixte instituée po ! examiner la situation de cette associath î avait déposé un rapport dans lequel elle pi ! conise l'établissement d'un contrôle plus ; goureux que jusqu'à présent, la gestif exercée j'usqu'ici n'ayant pas donné biens bons résultats. M. Ag'atarovifch, nationaliste, a deman que les officiers soient, protégés contre gouvernement et là police. M. Protitch cliercherait en particulier, d près l'orateur, à détruire le prestige des of i ciers. i Au cours de la séance du soir, le minisl j de ia justice et M. Prodonovitch, député je j ne radical, ont échangé des reproches, ce c. j a provoqué un violent tumulte parmi les ( putés du parti jeune*radical. La séance, si pendue à deux reprises, a dû finaleme être levée par suite do l'obstruction eles j< nés radicaux. BULGAR! La seconde guerre lîalkanique Au Sobranié, M. Malinoff, chef du parti • mcH-i aie et ancien .. président du conseil, donné lecture d'un télégramme, adressé mois do juin 1913. quelques jours avant ; grcESion bulgare contre ses alliés, au mir Itre de Bulgarie à Bucarest par M. Dam président du conseil. Voici le texte du télégramme de M. 1 neff: «Le gouvernement bulgare veut savoir si t Roumanie lui laisserait les mains libres po; attaquer les Serbes et les Grecs si, en cor pènsation de la neutralité roumaine, la Bi garie cédait à la Roumanie la ligne Turt r kaï-Baltchik?» GREC Au parlement La chambre a repris ses travaux. Le min tre de l'intérieur lui a soumis un projet canalisation des eaux de Ztymphale dans 1 villes dAthènes et du Pirée. TURQIJI La question des îles e i- Les négociations ont été reprises entre », Turquie et la (^rèce sur la question eles il s Les milieux politiques ottomans semble e maintenant plus optimistes sur l'issue des i e . gociatiôns. e k L'amitié allemands i- On remarque beaucoup les grands hc neurs rendus à l'amiral allemand Duchon. Un journal jeune-turc, dans son êditori fait un éloge vibrant de l'Allemagne, la pi pçsant en exemple à la Turquie. | MEXIQU La médiation à table s 0 Les délégués américains et mexicains,ava s de partir pour Niagara-Falls, où se tiendra * conférence de médiation, se sont rencontr dimanche sur terrain neutre, à la table i l'ambassadeur d'Espagne, h Washington. ! plus parfaite cordialité n'a cessé de regn entre délégués et l'on en conclut que le ti 11 vnil des médiateurs ne sera pas aussi ari qu'on l'avait redouté jusqu'à présent, 11 Le sétil toast (1e la soirée a été porté p l'ambassadeur d'Espagne, qui a bu au succ médiation et a affirmé la traditionne. 1 politique affec,::'fuse <ic Espagne envers s anciennes colonies. i- LE général Huerta maîado r Une étrange nouvelle rîôùS vient de Mexii l vià la Vera-Cruz: il y est dit qtiè le génér Huerta, faisant jeudi soir Une promenade < automobile, a été frappé de congestion. D ; puis on ne l'a plus vu dans les riiès de Me> - co, d'où le public a conclu, un peu- sommair raent, qu'il était mort. Et comme cela ne sr fisait pas, dn a àjoùrté qu'il s'était suicidé. ^ Nous en sommes à ignorer Ce qu'il y i- d'exact dans cette information, mais la hâ avec laquelle elle a été accueillie témoigne d e dispositions spécia'es de l'esprit public. 1 Le correspondant du «Daily Express» à Vera-Cruz ajoute. I ' «D'après des avis privés de Âlexico: le g r> néral Huerta souffrirait de troubles nerveù ,s II ne recevrait plus que ses amis les plus i II times. Son état causerait dans la. capitale ui e , vive inquiétude. « j Ainsi qu'on sait, le dictateur mexicain bc „ I d'énormes quantités d'alcool, q'UÎ semhlaie l . d'ailleurs ne pas lui avoir, jusqu'à présêi retiré sa lucidité d'esprit. Sa démission e 1 l; Des dépèches, même officieuses, annonçe 1 la prochaine démission du président Huert , eles avis postérieurs disent qu'il a déclâré ai " délégués à la conférence de Niagara-Falls , qu'il était prêt à quitter le pouvoir, si ceux-jr le jugeaient nécessaire. Le problème q préoccupe maintenant les diplomates à Me: co est celui de trouver un gouvernement pi p visoire en attendant qu'un président rogul rement élu entre en fonctions. Nous doutons de l'inexactitude de ce re seigfiëméài»' La situation à Mexico •' : Une dépêche de Mexico au «New-York ï: J" raid» dément qu'il y ait eu une mutinerie da la garnison de la capitale ou qu'on s'atten r, : à un fait de cette nature. La population « S alarmée par l'attaque d'une, bande de zapat tes dirigée contre Topilejo à une trentaine (S. kilomètres de Mexico; cette bande à Ci? h poussée mais n'a pas été poursuivie. L auda lt 1 croissante des zapatistes, encouragés par succès des révoluiluîme-ives qui descendent nord, devient inquiétante. Du reste, M. Ameliauo Hirutia, ancien r nistre dn général Huerta, qui s'est réfugié a Vera-Cruz parce qu'il estime sa vie en dang À. à Mexico, affirme que le général Huerta, le de vouloir démissionner, s'obstine a rester Ë- pôuvoiî» ûH incident â la Vera-Cruz Cent ^quarante réfugiés de nationalités ^ i- verses se sont rendus à bord du vapeur «i a rangha» vendredi soir. Un officier les ay< s- aperçus leur déclara qu'il leur faudrait al r- chercher des passeports. ie Le consul allemand se rendit alors aup: du gouverneur avec uîl Officier de 1' « Ipip gha » et demanda eles explications. Pend? ^ là conversation un des aides de camp dit g' u verneur ayant employé des expressions in rieuses, une vive altercation s'ensuivit. L'o: cier de 1' «Ipirangha » et l'aide de camp unn c. tous deux le revolver à la main. Le gôuv p. ueur intervint et les calma, puis il fit dom des passépdî'fs à toutes les personnes qui ,j. demandaient. n. L' < Ipirangha » a appareillé saitiedi matm. ^ Les stfcoès des consî.itutionnalistes é- •i Tout l'Etat de Tamaulipas éât- mamtern ,n dans les mains des constitutionnalisteS. jc ont donné l'assurance que toutes les proprié étrangères à Tampico seront protégées, lé tranquilitô est rétablie dans cette ville. Iq Le général Carranza a reçu des nouvel disant que les généraux Buelna et Blanco i plis possession de Tepic, capitale élu terri te fi- du même nom, et qu'ils ont occupé Santic et San-Blas, préparant ainsi leur marche ré avant sur Guadalajara et Obrégo. u- L'attaque de Saltillo est commencée, le gé ui ral Villa bombardant le faubourg de Rame lé- rizpe. jU Un emprunt forcé Le personnel d'une compagnie étrangère laquelle les constitutionnalistes demandai E 10,000 pesos, comme participation à l'imp tion forcée de un million de pesos, a qu précipitamment le port de Tampico. Au reçu des messages de Tampico, des 16- biogrammes ont été envoyés à Berlin p a demander au gouvernement allemand ele i au tester vigoureusement contre l'emprunt fc .'a- que les constitutionnalistes répartissent ei les habitants ele Tampico, les résidants éti :ff, gers et les fonctionnaires. On prétend que fonctionnaires constitutionnalistes craigi )a- de ne pouvoir empêcher le pillage de la v si l'emprunt forcé n'est pas couvert. la Chez les constitutionnalistes ir a- D'après le correspondant du « New York He-il- raid » à Juarez, il y aurait des menaces de u- discorde au sein du parti constitutionnaliste dont les généraux Domingo Mariano Arrieta, qui exercent leur action dans l'Etat de Duran-~ go,1 ont reconnu comme chef le général Car-^ ranza, mais refusent de coopérer avec le général Villa. o ———- s- es Nouvelles e de l'Étranger la Nordenskjold est sauf nt D'après la «Gazette ele Voss» de Berlin, un ,é- membre de l'expédition Nordenskjold, qu'on croyait perdue, a envoyé le 21 mars de Santa-C^uz de la Sierra des nouvelles reçues lundi etj d'après lesquelles-l'expédition est saine et sauve à Trinidad, dans le département de Beni, n. en Bolivie. Incroyable *o: Alors que le soleil nous est enfin venu, la neige persiste plus au sud. Elle est tombée Ea^ec abondance, hier sur le Ballon d'Alsace et sur le Honecht. Le procès de Mme Caillaux Qt M. Boucard, juge d'instruction, à qui le pro-la cureur de la République avait transmis samedi soir son réquisitoire définitif, a rendu hier le une ordonnance de renvoi ele Mme Caillaux de-vant la Chambre des mises en accusations, er sôus l'inculpation d'homicide volontaire com a- mis avec préméditation. lu Cette ordonnance a été signifiée au bâtonnier Fernand Labori, qui demeure le défen-n* seur de Mme Caillaux,contrairement aux bruits ès qui ont été répandus et que certains journaux le de ce matin ont reproduits. es La taxe militaire allemande Les journaux allemands publient le chiffre ele la contribution eles banques à la taxe mi- '"•re exceptionnelle. La Deutsche Bank payé- iïVmnt "ns de francs, la Disconto GesellschaflS ÏVnm Di'esdner Bank 1,125,000 fr's, 1,1 h "R^w ^.«00 francs, la Socio- e- la Darmstœdter Bann w --- on fr'r~ pt lA i. té générale d'électricité. 2,*^,.uu liancs et Ia e. Hainburg Amerika Linie 475,0(50 u. f- Le canal NEmpereur-Guillaume^ a te Les travaux d élargissement et d'aménage-ment du canal «Empereur-Guillaume' qui unir, lu Baltique à la mer du Nord, seront termines •((ans leur gros œuvre à la fin du mois, et, dans lès premiers jours rte juin, les plus puissantes unités de la flotte de pierre allemande pourront passer d'une mer à l'autre. L'empereur Guillaume inspectée sans doute les travaux lors de sa présence aux régates de K»el, En même temps les nouvelles écluses se-f1" ront î;~rées au transit maritime international. ie Çes écluses Seront les plus grandes actuellement en service; letîrs sas dépassent de 25 rm> . ^ tâ'es en longueur et de li m. ôO en largeur ceux at du canal de. Panama. 1 ' Le' canal («Ëmpereur-Guillaume» a une largeur de 101 m. 75 (anciennement 07 m.) et une profondéur de 11 mètres (anciennement 9.) Les travaux de dragage ne sont pas encore complètement achevés- ce qui n'empêche pas '"it les vaisseaux de guerre de passer. On a amé-a; nagé sur le parcours quatre bassins longs de 1,100 m. et larges de 340 m. qui permettront — à la flotte de guerre de rebrousser chemin le c| cas'échéant. On a, en outre, aménagé de dis-ui tance en distance des élargissements du tracé n- pour faciliter le croisement des navires et on o- a rectifié des courbes gênantes du tracé primi-è- tif. Comme les nouvelles écluses d'accès au canal se manœuvrent d'une façon plus rapide n- la duré* de ia traversée a pu "être réduite de à 15 heures, En moins de deux jours, toute la flotte de guerre allemande pourra passer d'une mer dans l'autre et évitera ainsi le doublement du cap Skagen. le- Les travaux ne seront cependant compiè-os îement achevés qu'au printemps de l'année proie chaîne. Il reste à achever le dragage de cer-ist. tain/ tronçons, le talutage des côtés élargis et is- différents travaux de'défense. Les frais occa-de siohnés par l'élargissement et l'aménagement ■e- du canal se monteront à 8'f millions de francs cé qui s'ajoutent aux 195 millions de frais de pre-es mier établissement de cette remarquable et lu importante Voie navigable NOS ECHOS au Les pleutres C'est de cette épithète toute d'aménité que la Métropole, ce journal toujours si modéré dans la forme, salue nos échevins et nos pi-- conseillers communaux qui n'ont pas as-ut sisté dimanche, à la fête organisée en ap-ler parence pour célébrer le 700e anniversaire des soeurs hospitalières dans les hôpitaux '^s d'Anvers. Vraiment, il n'eut plus manqué que de voir nos élus libéraux contribuer à une ma-ju. ftifestation politique dirigée contre eux-mô-ïi- mes et contre leur parti, sous la présidence >nt du cardinal Mercier. cr Nous avons établi, par l'ouvrage même ier du ciîré Loos, organisateur de la fête, que en cet anniversaire ne peut arriver avant 1933. Pourquoi la fête-t-on aujourd'hui? Parce que maintenant, élans tous les milieux cléricaux, on-mène une campagne politique contre l'administration communale mt libérale sous le faux prétexte qu'elle a dé-cidé l'expulsion des Sœurs infirmières des iiôpitaux. C'est faux, mais c'est la préparation de les la lutte électorale pour la commune, lutte >nt clu^ aboutira aux élections d'octobre 1915. ire Et l'on voudrait que nos dlus libéraux igo aillent contribuer à cela. en A d'autres, n'est-ce pas? A * "* * Les Libersle .fi-siico.tschappFS C'est donc au mois de septembre prochain que les «Libérale Genootschoppcn» fêteront le XVe anniversaire de leur fondation.' Cet anniversaire sera commémoré par ele grandes fêtes qui promettent d'être brii-itté lantes. Il y aura notamment un grand cortège câ- suivi de l'inauguration d'un drapeau et our d'une réception à l'hôtel de ville. >ro- Le comité d'honneur w compose eie MM. >rcé | Victor Desguin, échevin i'e l'Instruction pu-?trc • blique; Van de Walle, sénateur; Roy ers, dé-les Puté; ^an -Hoof, inspecteur honoraire de 10nt l'instruction publique; Colins, inspecteur i]ie, on chef de l'instruction publique; Jean Ge» vers, président de l'Association libérale; De

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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