Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 17 Avril. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7nh5w/
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ie^ndretai 1* Avril GEKTISISp 80™ année — ]\'° 1€>'^' Le Nouveau Précurseur A130X^rX-.TTSTVœiNra?:3 : ...ww* un an 12.00 fr.: six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. âSrcSraR " 15.00 fr.; . 8 00 fr.; » 4.50 fr. SmfïsDB - 83 00 fr-: " 16 00 •' " 8 00 fr- PrreFMBOCRa, . 32.00 fr.; - 16.00 fr.; - 8.00 fr. gaON POSTALE. - 43.00 fr.; . 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement aa poursuit .jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous leij bureaux de« postas en Belgique. JOURNAL DU SOIR mtmrn { j^u^au9«: *••«+ { 39, vieille bourse. - ànvers. A ISTITOKCE r, Orwnaires, la petite Hgne. fr. 0.80 I Réclames, Ja ligne. . . lr. 1.50 • 1 à 4 lignes . » i.GÔ | Faits divers, Ja ligne. . » 2.50 FnfAWCifcREs, la ligne . . * o.ro Chronique Anvers'. . » 3.00 L+* annonces de l'étranger et de ia Belgique sont reçues aussi par F Agence H&cas, S, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Solborn, à Londres. Au Dehors france Uni lettre de M. Bourgeois , . Bourgeois a adressé aux associa-" Sblicaines de la Marne une lettre ex-i1"1 ; «ps vues sur la situation politique. ,hnrte tous les républicains à l'union. I,a 'S Dour la représentation proportion-aIC[ «é oour beaucoup dans la situation '"il actuelle, mais les différentes fractions "■ majorité peuvent concilier leurs vues tou-ÎSBI les questions militaire, fiscale et rCli- ?Lreeois affirme que la loi de trois ans .Sirs nécessaire, mais il est convaincu s ïïkaton inévitable sortira bientôt des ® ^'armements. L'effort financier doit cor-mwà l'effort militaire. Pour éviter le 'ffil faut réglementer rigoureusement les f Sises budgétaires, puis demander à la ri-^ i acquise une juste contribution. U Sffiis prévoit une entente prochaine m deux Chambres, pour réaliser une ré-flsMin évitant toute vexation inutile. * Jrnant les questions religieuses, M. Sois constate que pas un seul républicain ES à revenir sur la loi de séparation. Ljlfgestion de la défense de l'école lal- PL„, ne prenons, dit-il, l'offensive contra .'Se mais nous ne pouvons-nous réfugier rime'timide défensive.» « Boureeois montre tout ce qui a été fait et oui reste à accomplir dans le domaine inestions sociales en substituant partout înTWovaiice à l'assistance et en encoura-,1 l'association sous toutes ses formes, no-Lrnràt les syndicats. «Nous n'acceptons pas 5ie de classes, dit-il, nous en poursuivons, n contraire, la réconciliation • , v Bourgeois accepte le principe d une ré-Ce électorale basée sur le respect du prin-L majoritaire. Il" préconise encore une lar-L ^centralisation administrative,le vote d'un Lni des fonctionnaires, la séparation de la faimie et de la finance, une plus grande statu gouvernementale. r,. Bourgeois est convaincu qu'un gouverne-i - jiettement laïc et démocratique s'adres-E au-dessus des groupes, au cœur même [ii nation, pourra constituer une majorité U et disciplinée. A! LEMAGNE Le statthalter d'Alsace-Lorraine L rapporte les entreriens qu'eurent le Chante et le ministre-président de Bavière com-IHertUng, aux difficultés suscitées par deux Lis du Sud de l'Allemagne ù la nomination h ministre de Prusse von Dallwitz comme beseur du comie Wedel en Alsace-Lor-L. il est à remarquer que, juste au moment folie une nouvelle candidature a surgi Eie du prince de Hatzfeld, ancien premier Kside® île Silésie. Quelque soit le candidat L'i.-.gml l'Mitonto va coit tiiito, il oot 6vidoiït be la nomination sera soumise à l'Empereur ht son départ de Corfou, sans cela on [orrait taxer les hautes sphères de déplora-t hésitation. bailleurs, le comte Wedel prend toutes ses Impositions pour partir encore vers la fin du loi} pour Berlin, norvege Démission d'un ministre k Castberg, ministre des affaires socia-I, du commerce et de l'industrie, ne parta-ant pas l'opinion de ses collègues sur cer-ines qu'estions, a donné sa démission. suede Les élections résultats connus jusqu'à minuit des élec-105 pour la seconde chambre sont les suints:N été élus, 61 membres de la droite, 55 sosies et 40 libéraux. ^ droite gagne 15 sièges et en perd 1; les Mlistçs gagnent 9 sièges et en perdent 3; les toux perdent 20 sièges. |fi anciens ministres libéraux Schott et Pe-s sont réélus. grece Sous l'égide de l'empereur allemand * Porte a été informée par la légation otto-Jt à Athènes que l'empereur d'Allemagne Nera à Corfou une conférence à laquelle feront le chancelier de lrempire, l'ambas-|wrd'Allemagne à Constantinople, MM, Ve-et Streit, ministre hellénique des af-js étrangères. Cette conférence aura trait ^ fit à Mytilène. Bâton de maréchal A la suite d'une décision unanime des officiers de toutes armes. et l'autorisation nécessaire ayant été donnée, une commission, composée de nombreux officiers, remettra au roi Constantin dimanche prochain le bâton de maréchal.M. Venizelos, comme ministrè de la guerre, fera la remise et prononcera un discours. Sur le bâton de maréchal sont gravés les noms des batailles des deux guerres avec une dédicace. turquie L'emprunt Le Conseil des ministres ayant donné mercredi son approbation à la convention paraphée à Paris et relative à l'emprunt de 500 millions, le sultan a signé un iradé qui autorise Djavid bey, ministre des finances, à signer immédiatement le traité de concert avec la Banque Ottomane agissant tant en son nom qu'en celui des autres banques intéressées. bulgarie Invalidation do députés Après quatre jours de débats, le Sobranié , s'est prononcé pour l'invalidation de quatre députés agrariens élus dans le district de Sofia. Malgré les vives protestations des opposi- j tions, les quatre députés invalidés, ont été rem- j placés par trois ministériels et un narodniak. ' Le Sobranie s'est ajourné au 39 avril à câuse ; j d,és fêtes dés Pâques orthodoxes. montenegro Déjà la guerre intestine Les tribus Hoti et Gruda, dont le territoire a été concédé au Monténégro par la conférence . des ambassadeurs de Londres, prennent de nouveau une attitude hostile et attaquent journellement la population pacifique de Tuzi. Par suite de cet état dç choses, le gouvernement a pris des mesures énergiques pour rétablir l'ordre et défendre ses droits. ALBANIE L'autonomie de B'Epire M. Zographos, qui s'était rendu à Santi-Qua-ranta pour y rencontrer. M. Varatassi, venant de Durazzo et entendre de lui les nouvelles propositions faites par le gouvernement albanais au gouvernement autonome de l'Epire, est revenu à Argyrocastro, très déçu des entretiens qu'il a eus. Il attribue la pérsistante médiocrité des propositions albanaises aux conseils du gouvernement italien, et en particulier du capitaine Castaldi, ennemi juré des Epirotes, et qui l'a montré lors des travaux de la commission de délimitation de l'Épire. Les massacres de Koritza Les tragiques événements qui se sont déroulés ces derniers jours à Koritza ont vivement ému la population de Janina, dont les habitants ont 1 intention de faire célébrer une messe de «Requiem» pour le repos de l'âme des victimes des derniers massacres. M. Forestis, gouverneur général de l'Epire, a déclaré: «Les Epirotes connaissent fort bien les liens qui unissent la Grèce à la nation roumaine, et il est absolument impossible que des Grecs aient pu commettre le crime qu'on voudrait leur imputer, étant donné les intérêts qui unissent actuellement les deux nations amies. »Ces informations tendancieuses ont été lancées dans le but unique de faire naître des dissensions entre les deux Etats, et la population de l'Epire proteste énergiquement contre ces calomnies.» On mande de Vienne au «Berliner Tageblatt» En réponse à un télégramme du rédacteur en chef de l'«Adeverul», au sujet du meurtre de 5 Valaques à Koritza, le président du conseil, M. Venizelos s'exprima ainsi: « Nous sommes aussi douloureusement touchés que vous par ces incidents. C'est une folie criminelle de quelques individus sans responsabilité et que nous reprouvons comme vous». Un autre Etat autonome Des montagnards, arrivés à Durrazo, annoncent la formation d'un autre «Etat autonome», à rextremité nord-ouest de l'Albanie, entre le Drin-Blanc et la frontière monténégrine. j La capitale de cet Etat est Recliane, et son i premier président un certain Arif bey. Un corps de deux cent gendarmes a été con- ! stitué. Ces hommes sont, dit-on, payés par , la Serbie, à raison de trois livres turques par : mois. La ministère L'un des trois membres chrét ens du gouvernement albanais, le docteur Adamadis, a offert sa démission au prince GuiTaume, de sorte que le ministère devient plus turc et plus réactionnaire. mexique Différend aplani Le différend entre le Mexique et les Etats-Unis est aplani du moins provisoirement. Le président Huerta consent à faire saluer de coups de canon, le drapeau américain, et le salut séra rendu. Seulement c'est là un arrangement qui ménage l'amour-propre des deux Etats, mais n'avance en rien la solution des conflits d'intérêt. A chaque instant un nouvel incident peut, et doit surgir. Pas de blocus M. Wilson a dit qu'il n'était pas en faveur d'un blocus pacifique du Mexique. Ce blocus entaverait le commerce des Etats-Unis avec le Mexique; Un autre inconvénient du blocus pacifique c'est que le droit des gens ne dit pas si pareil blocus est applicable aux navires des neutres. Le président pourra peut-être avoir une opinion à cet égard lorsque le salut aura été donné. Les intérêts britanniques Le «Daily Graphie» parlant de la sauvegarde des intérêts étrangers au Mexique, enregistre la nouvelle d'après laquelle les amiraux anglais et allemands se plaindraient des obstacles mis sur leur chemin par leurs collègues américains, qui semblent jouer de la doctrine de Monroe, tandis que les intérêts britanniques et allemands sont en souffrance. Le «Daily Graphie» ajoute: « Nous espérons qu'aucun moment ne sera perdu par les trois gouvernements pour régulariser ce fâcheux état de choses. Il y a peu de temps, sir Edward Grey a exposé clairement la situation de l'Angleterre qui est nous le croyons celle de tous les autres Etats raisonnables non américains dans ces affaires. Nous sommes tout à fait prêts à donner libre cours à la doctrine de Monroe tant que les Etats-Unis seront eux-mêmes, prêts à en assumer les responsabilités. Toutefois, si cette doctrine est insuffisante à sauvegarder les intérêts britanniques, les Etats-Unis ne devront pas se plaindre si nous nous en chargeons nous-mêmes. Pas d'autre solution possible. Après ce qui s'ést passé dans l'affaire Benton, il nous est plus que jamais interdit de nous laisser déborder dans des endroits comme Tampico, où il n'y aurait aucune difficulté à faire respecter nos justes droits. Nous avons confiance que la légitimité de notre point de vue ne sera pas contestée à Washington.» La guerre civile Le général Villa annonce que la garnison fédérale de San-Pedro,qui bat en retraite après avoir évacué la ville, se trouve prise entre deux colonnes constitutionnalistes, qui la harcèlent.Ces deux colonnes seraient celles que commande le général Pablo Gonzalès; elles opéraient dernièrement à Tamaulipas-Nuevoléon. Le général Villa s'est, à son tour, à la tête de ses troupes, lancé à la poursuite dë l'armée fédérale en retraite. BILLET PARLEMENTAIRE Le 17 avril 1914. Le Sénat montre qu'il est décidé à étudier la loi scolaire aussi scrupuleusement que la Chambre. Quand nous disons: le Sénat, nous prenons le tout pour la partie; nous visons l'unique opposition, car, à la Chambre haute, comme à la Chambre basse, la majorité paraît ne désirer qu'une chose: en finir le plus tôt possible. Elle doit cependant intervenir de temps en temps, dans les débats, pour ne pas laisser l'impression d'une complète impuissance à défendre un projet injuste. C'est le rôle qui était dévolu jeudi au ministre M. Poullet. Mais avant lui, la parole a été prise par M. Vinck, sénateur socialiste, élu par la province du Brabant. M. Vinck est surtout un «administratif», nous voulons dire un homme s'occupant de l'administration publique; aussi n'est-il pas étonnant qu'il ait mis spécialement en relief la concurrence que les écoles, dites f libres, adoptées ou subsidiées, vont faire aux écoles publiques, et cela au moyen même des fonds que l'Etat, les provincéè èt les communes devront fournir aux premières.C'est la concurrence légale et obligatoire aux écoles des communes organisée aux frais ae ces mêmes éomniunès. M. Poullet s'est évertué à démontrer que depuis 1842 les subsides publics à l'enseignement privé et concurrent sont de règle générale. On a subsidié des écoles primai- ; ret, des écoles moyennes, des universités; : le projet ne fait qu'étendre ce ' principe : (ïl,.on ?e Peut taxer d'inconstitutionnalité, ! puisqu'il est appliqué depuis tant d'années. : L'argument est spécieux; la peste existe depuis bien plus longtemps, il n'en résulte pas qiie la perte soit uçe bonne chose. Mais entre les subsides tîé jadi?; facultatifs et exceptionnels, et ceux qui sont proposés, il y a de la marge, une très large marge. Ceux-ci deviendront la règle et sont obligatoires. L'enseignement libre n'était pas organisé par la loi; il le sera à l'avenir; récola libre devient l'organe principal de la Chose publique pour Inexécution de son obligation sociale d'instruire le peuple. C'est cela qui est contraire à la Constitution. Le discours posthume de M. Wiener l'a magistralement établi. M. Poullet a du reste un très grand aplomb; aucune affirmation, quelqtie osée qu'elle soit, ne lui répugne. Il déclare sans hésiter que ies écoles communales n'ont jamais été attaquées. Il .faut croire que M. Poullet ne lit jamais les journaux de son parti; qu'il n'assiste à aucun meeting clérical; qu'il n'a jamais entendu un prêche dans nos campagnes. J1 est vrai que M. Poullet reproche aux libéraux de ne pas vouloir admettre les subsides de l'Etat aux écoles cléricales, parce qu'ils sont des sectaires incurables. Il faut croire de nouveau que M. Poullet n'a pas entendu à la Chambre la lecture de quelques manuels scolaires utilisés dans ces écoles cléricales dans lesquelles on eiiseigne aux enfants la haine personnelle de tous ceux, même des parents, qui ne s'inclinent pas devant les ordres du clergé. Reprouver pareil enseignement, lui refuser des subsi- ; des, ce serait faire œuvre sectaire! Le ministre prétend aussi que depuis j 1884 la fréquentation des écoles communa- : les a augmenté, il semble don.ç ignorer • d'abord que depuis 30 ans la population i totale du pays s'est beaucoup accrue, donc aussi celle en âge d'école; ensuite que cette augmentation de la fréquentation des écoles communales est due surtout aux grandes villes et aux régions industrielles; enfin que i beaucoup d'écoles cléricales, auparavant | écoles libres, ont changé d'étiquette et portent, actuellement le titre d'écoles communales.A part ces restrictions qui la renversent tout à fait, l'affirmation du ministre est exacte. M. Poullet n'a pas été très heureux, car il ; a fait un aveu à retenir. Pendant les débats à la Chambre, il a été souvent question des manuels scolaires utilisés dans les écoles cléricales; la droite a fait l'impossible pour les soustraire à l'investigation de l'opposition: il paraît qu'ils contiennent des choses plus monstrueuses encore que celles signalées. On a demandé au ministre la liste de livres employés dans les écoles jouissant d'un subside, adoptées ou adoptables. A la Chambre, M. Poullet a solennellement déclaré qu'il n'avait pas cette liste. Hier, au Sénat, il avoue que ces listes sont entre les mains des inspecteurs scolaires, mais qu'il ne veut pas les leur demander. On ne se moque pas plus largement des représentants de la nation. Le Sénat a encore entendu M Charles Brunard, sénateur libéral de Nivelles, qui montre par des chiffres que le nombre d'illettrés est bien plus grand en Belgique que ne le prétend le ministre. Puis, M. Hallet, autre sénateur speia- i liste, montre que les vrais sectaires sont les cléricaux; il dénonce leur palinodies constantes. Leur programme politique re- ! jetait l'instruction obligatoire, le service ! personnel, de nouveaux impôts; or, ils les ont décrétés, contrairement aux engagements pris envers leurs électeurs". Puis l'échevin de Bruxelles entame une critique détaillée dès articles de la loi. Jû&n GGSSiNG. Nouvelles de l'Étranger Le procès de Mme Caillaux M. Boucard a entendu hier M. de Fonvielle qui expliqua son rôle dans l'affaiTe Prieu et démentit la déposition de MM. Vidal et Labey-rie, déclarant notamment qu'il n'avait jamais promis une fortune à M. Vidal. M. de Fonvielle s'occupa de l'affaire Prieu parce qu'un héritier lui devait une forte somme. M. de Fonvielle fournil simplement à M. Calmette des renseignements sur l'affaire Prieu, et le mit en rapport avec les membres du syndicat Prieu. Le juge d'instruction a reçu la déposition d'un témoin qui a raconté avoir entendu, dans un wàgtfri, Mme Gueydan qui disait à une autre dame qu'elle âVait quatre lettres de M. Caillaux, et qu'elle les ferait paraître au moment où il serait arrivé au sommet. Mme Gueydan fait démentir les propos qu'elle aurait tenus dans le Métropolitain suivant un témoin entendu jeudi par le juge d'instruction.M. Boucard a enfin entendu M. Tissier, percepteur, cité par la défense* M. Tissier a déclaré qu'il se trouvait, il y u deux ou trois, mois, dans les couloirs de là Chambre, près d'un groupe de journalistes, parmi lesquels se trouvait M. Vervoort. Il avait entendu dire, que M, Caillaux avait écrit des lettres intimes qui c<5uj raient les salles de rédaction et qu'on allait les. publier. Ajoutons que, l'instruction de cette affaire touche à sa fin. Le dernier interrogatoire de Mme Caillaux aura, lieu mardi prochain. A cette occasion, le bâtonnier Fôrnand Labori reviendra de vacances. On sait en effet que depuis huit jours, c'est à son secrétaire, Me Adrien de Pachmann, qu'il a laissé le soin de suivre l'instruction. Un drame effroyable La Feuille de Tiflis rapporté l'histoire suivante qui, au dire de ce journal, absolument digne de foi d'ailleurs, vient de se dérouler non loin de Tiflis, au village Djunly. Un riche habitant de ce village, Schirinn-Og-ly, était connu pour sa grande piété et l'hospitalité large qu'il offrait aux mendiants, aux derviches, aux religieux des diférents ordres vagabonds (séids) que vénèrent profondément les musulmans du Caucase. Un soir, trois -séids demandèrent l'hospitalité à Scliirinn-Ogly, qui les reçut très bien; il donna l'ordre qu'on leur servît à manger, leur fit donner la plus belle chambre de la maison, puis, la nuit venue, partit pour le village voisin où l'appelaient ses affaires. Il ne restait plus dans la maison que la femme de Schirinn-Ogly, jeune et très jolie, et son fils, un enfant de 2 ans. La nuit, les trois séids pénétrèrent dans la chambre de la jeune femme et voulurent lui faire violence. Elle implora, pleura, tout fut en vain; se voyant perdue, elle demanda Ta permission aux séids de sortir dans la cour pour faire sa prière et demander pardon â Dieu du péché qu'elle allait Commettre. Les séids lui permirent de sortir un instant, mais retinrent son fils en otage. A peine dehors, la jeune femme enferma les séids dans la maison: Je "préférais, expliqua-t-elle plus tard, perdre mon fils que de tromper mon mari et le trahir. Elle cria, appela au secours, mais il faisait nuit, les voisins dormaient; elle-même ne pouvait s'éloigner de la maison, de crainte que les séids ne réussissent à briser les portes. Se voyant trompés, lés séids' égorgèrent l'enfant et jetèrent sa tête par une lucarne aux pieds de la mère qui, une hache à la main, faisait le guet autour de la maison. Un des hommes pourtant réussit à faire'une brèche dans le rnur, mais, dès que sa tête apparut, la femme lui brisa le crâne d'un coup de hache. Le second séi'd se pendit. Quand les voisins accoururent enfin, le matin, ils trouvèrent le troisième religieux à demi mort d'horreur et d'épouvante. Le tribunal des anciens le condamna à être pendu et, quand le mari revint, le corps de celui qui l'avait outragé se balançait déjà dans la cour de sa maison. Lo froid en Allemagne La nuit de mercredi à jeudi, le thermomètre est descendu jusqu'à près de zéro degré, dans presque toute l'Allemagne. Dans la forêt Noire on a constaté ce matin 6 degrés sous zéro. Dans la vallée du Rhin, il y avait deux à trois degrés de'fl'oid. Une tragédie d'Eschyle à Cantique théâtre da Syracuse En présence de nombreuses personnalités, et de notabilités artistiques ainsi que du sous-secrétaire d'Etat à l'instruction publique d'Italie, M. Rosadi, a eu lieu â Syracuse, sur l'ancien et fameux thêâtrë grec, la représen tation de l'« Agamemnon », d'Eschyle, traduit par le professeur Romagnoli. L'exécution de la tragédie a été très applaudie.Le théâtre offrait un spectacle magnifique. Dans l'assistance qui était des. plus considérables, on remarquait un grand nombre d'étrangers.La grève des auto-taxi de Berlin Le comité de grève des chauffeurs de taxi' autos, a établi qu'il y avait hier 830 grévistes, soit 380 plus que le jour précédent. On peut prévoir une grande extension du mouvement si,comme l'espèrent les dirigeants de la grève, tous les chauffeurs se solidari-i sent avec eux. Art et diplomatie On commente avec quelque vivacité, au sein de la Société des artistes français qui prépare ! eii ce moment l'organisation de son prochain Sâlon, un incident provoqué par un dissentiment survenu entre le comité de la société et un statuaire berlinois, M. W. Repner, auteur d'un buste de l'empereur d'Allemagne, qu'il comptait exposer au Salon. i L'artiste allemand était allé faire part au maître Antonin Mercié, président des artistes français, de son intention d'exposer son œuvre. M. Antonin Mercié s'efforça de lui faire comprendre l'inopportunité d'un tel projet, craignant, d'accord avec les membres du comité, que l'exposition du buste de Guillaume II ne fût l'occasion d'incidents regrettab'es. M. Repner parut convaincu et s'engagea à. renopeer à son projet, acceptant la compensation que lui offrait M. Mercié, lui permettant d'envoyer au Salon, dans des délais moins stricts, deux œuvres qu'il lui conviendrait de • choisir. M. Coutan, collègue de M. Mercié à l'Institut et au comité de la Société, consulté à son tour par le statuaire allemand, fut du même avis que le président des artistes français, et reçut de M. Repner la même promesse. Cependant celui-ci se rendait bientôt au Grand- • Palais et priait, le secrétaire général de la so-. ciét'é, M. Thoumy, d'inscrire le buste de l'empereur d'Allemagne. C'est alors que M. Mercié, apprenant cette démarche, rappela en termes pressants, sa promesse au sculpteur lui déclarant qu'il était obligé de considérer la rupture de son engagement comme une provocation à des désordres fâcheux. M. Repner s'en défendit et re-nouvela sa promesse. Les choses en sont là. Les cheminots italiens * • Les délégués du syndicat des cheminots,dont le siège est à Ancône, ont été rêçus par le ministre des travaux publics. Celui-ci leur a fait de6 déclarations qui peuvent se résumer ainsi:1. Le mois prochain sera convoqué un con-j seil comprenant les représentants élus du personnel des chemins de fer conformément à la | loi du 13 avril 1911; i 2. On procédera à la nomination d'une com mission chargée de faire une enquête sur la situation du personnel et de proposer les mesures nécessaires; 3. On présentera prochainement au Parlement des projets relatifs à une amélioration immédiate des pensions et des petits salaires, i à la réduction des heures de travail et à l'aug-; mentation du tarif des trains directs et de j marchandises sur des parcours réduits. NOS ÉCHOS Encore des autobus Seconde demande de coricession d'un service de transport en commun, soumise à l'eiiquôte préalable. Le collège échevinal prévient les Anver-sois que les pièces requises pour l'établissement d'un service public et régulier de transport en commun par autobus entre la Banque nationale et le bassin Kattendyk sont déposées pendant quinze jours, à dater d'aujourd'hui, au 2e bureau de l'hôtel de ville, à l'inspection du public, Voici l'itinéraire proposé: Place de la Tour Bleue, place de l'Ancien Canal, rue du Canal, rue des Arbalétriers, me des Tanneurs, place de Meir, Pont de Meir, marché aux Œufs, marché au Lait, courte et longue rues Porte aux Vaches, Pont aux Vaches, Klapdorp, Pont au Fromage, plaine Falcon, place Van Schoon-beke, place Hanséatique, quai de iïam-\ bourg, quai Napoléon, rue de Nassau, rue d'Amsterdam, bassin Kattendyk, quai I Ouest. j Le tarif est le suivant: 10 centimes pour i deux sections; 15 centimes de deux à cinq j sections; 20 centimes de cinq à huit sec-j tions; 25 centimes pour plus de huit sec-i tions. Arrêt de 1,200 à 1,200 mètres avec arrêt faeultatif entre deux arrêts fixes. ■i —a—s—mu——a jfailleton du «Nouveau Précurseur» 30 La faute de Béatrix PAR J:|STUS P£!US FORMAN F» fc l'anjlais par E. PIERRE LUGUET j wppUce dura peut-être deux heures, i'vM!î descendit noire et humide; un I], oil'"ari froid se leva de la mer in- ^ Faring vous auriez froid [5 [L 10ns 'ci P'us longtemps, ta» j6?' enlacés, comme ils avaient 1le f.aire, mais le cœur de Béa-îRrise ■ (!u'un Petit amas de cen-le (ai! *'eu rï0s ch°ses passionnées j joje saien'i la veille encore, palpiter j i:rSèrent les Jardins, où d'étran- j ' euv S apP0rt8es par la nuit venaient ; si dan«Si de l'pmbre, rentrèrent i isrtemenj maison et montèrent à leur ; ^rande chambre obscure, Béa- ïtan(Tsa'nai?s.Ies bras de son raari> eut 'a var, » sans larmes, puis elle le j x C'ianihrc.a n°rt? I11' ouvrait entre les ! 1;mais rin8 l'embrassa et s'éloi- ! fermer Uvi„?ere 11 entendit la porte j » la swi-iiv ??ent et Ia clef tourner ; fewfc, ? » retourna avec une 'î «e verrouiNA ,?nais U n'y avoit ^■llwsta . entre eux> ni même 'cloqupf ',PeilS1' ur> moment, la main ' se souvint que Béatrix n'a vait pas été elle-même pendant toute cett soirée..., silencieuse, distraite, préoccupé) Il sortit de sa chambre, longea le couloi jusqu'à, la porte de la chambre de sa fen me encore à demi-ouverte, y frappa légèri ment et entra. . Béatrix était accroupie sur le parqut contre son lit, la tête entre ses bras éter dus. Faring l'appela doucement: — Betty! Betty! Elle se leva silencieusement et se tourn vers lui. — Vous fermez votre porte! dit-il comm s'il eût dit: «Vous me frappez au visage! Vous fermez votre porte, Betty! Elle s'inclina, regardant au loin. —Oui, dit-elle. — Mais pourquoi, pourquoi? s'écria Fc ring en lui tendant les bras. Vous ne m'£ viez encore jamais éloigné, Betty!... poui quoi? Elle vint clans se3 bras, passivemen sans répondre, la tête détournée de lui. — Oh! chérie, il faut me dire ce que vou avez; vous n'êtes plus vous-même; j'ai sen' dès mon retour que quelque chose alla: mal, et je l'ai toujours senti depuis. Qu' a-t-il Betty!... Pour 1 amour du ciel ne poi vez-vous me dire si quelque chose vou tourmente... devons-nous avoir rien "de c£ ché l'un pour l'autre? Oh! croyez-moi Harry! dit-elle d'une vo'i beaucoup plus triste que des larmes, croj ez moi! je ne fais rien qui... qui ne soit ni cessaire... J'ai fermé la porte... parce qu je n'ai pas la force de le dire... ce que 1 porte fermée dit clairement... J'espérai que vous comprendriez... que vous vou méprendriez... que vous ne reviendra pas... La porte doit être psussée, verroui lée... pour le moment... et ne me questioi nez pas, croyez-moi!... je ne fais que.ee qu je dois faire. Elle se tourna pour h faire face. Oh! Harry! secria-t-elle, si vot pensez que j'agis ainsi par simple caprici » | fai w ■aAaawjww i"> «.» ■ i u ■ urne— e | si vous pensez que mon amour pour vous !. est moins fort, moins ardent, si vous pensez r que je peux rester loin de vous sans tortu- l- re... je veux mourir!... Il faut me croire !- Harry, et ne pas me questionner. — Vous croire, dit-il, le visage près des t cheveux de la jeune femme, vous croire?... i- je ne pourrais douter de vous et vivre, mais je voudrais... Il poussa un cri: Betty! Betty! en essayant de tourner vers lui le visâ-a ge de s'a femme, mais elle résistait à son effort. e — Oh! enfant! s'éeria-t-il, ai-je deviné? » Des pensées poignantes et pleines de joie couraient à travers son cerveau. Est-ce cela, Betty?... Allez-vous me faire plus heureux encore que je ne l'étais?... Est-ce cela? Béatrix le regarda d'un air confus, puis elle exhala un soupir profondément amer et s'éloigna de lui. — Oh! allez, allez... allez, Ilarry! dit-elle, ' et, de nouveau, elle tomba sur le sol accroupie contre son lit, le visage caché en- ® tre ses bras étendus. J Faring fit un pas vers elle, puis il s'éloi-gna sur la pointe des pieds et quitta doucement la chambre, fermant la porte derrière s lui. Après un long moment, la jeune femme bougea. — Je suis malheureuse, dit-elle; Harry a x pu penser cela!... je ne l'ai pas empêché de de le croire! (elle tordait ses mains très mi-sérablement). Serai-je jamais purifiée... se-e rai-je jamais délivrée des mensonges et des a trahisons? Après un autre long silence, elle s s'écria: Et j'ai tout fait pour sauver notre s amour, Harry!... tout!... Allez-vous vous z détourner de moi, comme Dieu... quand [. vous saurez? i-eli ^ - . s XXII JOE ET GUNDROP DRESSENT LEURS BATTERIES Pendant ce temps, le petit Joë et l'homme appelé Gundrop, avaient regagné leur cabane au bout du verger, là-bas, au delà des serres. C'était une petite construction contenant deux chambres contiguës surmontées d'un grenier. Gundrop alluma la lampe posée sur une table appuyée au mur de la plus grande chambre, et bourra sa pipe. Le petit Joë s'assit dans un fauteuil. Une quinte de toux le .saisit, qui ébranla tout son pauvre corps émacié. C'était pitié cle le voir, mais on n'aurait pu s'attendre à une manifestation d'intérét de la pa.rt du singulier et froid individu aux yeux bleus. Cependant l'homme avait au fond de lui, semblait-il,un semblant de cœur qui fut touché par la souffrance de l'épave humaine dont il partageait la fortune. Il s'arrêta, la pipe à mi-chemin des lèvres, et son visage ^e crispa sous une peine soudaine. Alors il traversa la chambre, s'approcha du fauteuil de Joë, accroupi, ployé en deux au paroxysme de la quinte, caressa les épaules courbées, aussi tendrement qu'une femme eût pu le faire. — Là, là! Joë! dit-il, là, petit homme! Joë, le visage cramoisi, les yeux dilatés, lui sourit, et quand la crise fut passée, laissa sa tête contre le bras de son camarade, haletant, respirant avec peine, jusqu'à ce qu'un peu de force lui fût révenu. — C'est mauvais, dit-il dans un murmure, celle-là était bien mauvaise! — Oui, Joë, répondit Gundrop en retournant à sa pipe, elle était mauvaise!. . Nous ne vous laisserons pas dehors à l'air de la nuit, une autre fois. II alluma sa pipe et s'assit dans un fau- j i * 's, y - yzovxrjr+jiSKSBi saasaataii ils hmjoz!g:gaa:cttraip>a teuil à l'autre bout de la chambre, i — C'est... dit Joë avec impatience, c'est l'air de la nuit qui me l'a value; c'est comme l'humidité!... G.r.r.r... cela bat dans le milieu de ma poitrine... il y a quelque chose qui me brûle, là, qui me fait bien mal. L'homme ne répondit pas, mais resta assis, poussant de grahds nuages de fumée ù travers lesquels il regardait fixement l'autre bout de la chambre. Tout à coup, il eut un rire bref, tout à fait sans cause. — Je vous ai déjà vu, mon garçon! ré-péta-t-il avec suffisance, puis il rit de nouveau d'un air farouche. Oui, Gouverneur!... ce n'était pas dans Cape-Town... ho, ho! Il retomba dans un silence farouche, lançant de grands nuages de fumée;il semblait penser laborieusement, car, par intervalles, ce rire singulier, sans cause, s'éciiappait de ses lèvres et il hochait la tète. Toutes les fois qu'il riait, le petit Joë le regardait; comme un chien regarde son maitre, et riait de confiance, de son rire dément, en traînant les pieds sur le parquet. L'homme fuma en silence un long moment. — C'est venu, dit il enfin, fixant à travers les nuages de fumée des choses qu'il semblait voir, c'est venu à la fin, et bien bizarrement.— Oh! oui, c'est remarquablement bizarre, répéta le petit Joe au bout de la chambre.— Nous en profiterons tout de suite, garçon, nous avons assez surveillé les pr iiter-fleurs et louché notre chapeau quand les gens s'approchent... nous agirons tout de suite, comme cela, ea! — Oui, Gundroi, s'écria le petit homme courbé d'une voix rauaue, c'ect si stupide de vivre pendant des jours au même* endroit quand la grande route vous attend plus loin... je veux m'-veiller avec le soîeiî dans les yeux et les petites fourmis courant i sur moi... c'est cela qae je veux, j — Et vos poches pleines d'argent. : Joë accueillit la plaisanterie avec une i grimace de mauvaise humeur. : — Je ne me suis jamais éveillé comme ça, dit-il, je ne vois pas d'où l'argent pourrait ; venir. -- Peut-être, petit homme, peut-être, mais moi je le sais... Nous aurons des masses, ! <'38 masses d'argent... assez d'argent pour j être des gentlemen, ne jamais rien faire que I de le jeter par les fenêtres. | Joë consérvait la grimace avec laquelle | il avait, accueilli ce qu'il croyait être une i plaisanterie. — Je ne sais pas, dit-il avec doute, je n'ai | jamais eu d'argent. — Jamais, Joë, jamais? — Non, jamais! L'homme aux yeux bleus se pencha en avant, sa pipe dans la main. — U y avait une fois un homme appelé Buchanàn, dit-il, il avait beaucoup d'argent.Le regard du petit Joë s'obscurcit, il s'agita dans son fauteuil. — Allez-vous aussi commencer cette histoire?... Elle est si stupide ot fait bourdonner ma tête si étrangement! L'homme soupira et se rejeta dans son i fauteu l. _ — N'y faites pas attention, dit-il, c'est fà-cl)eux cependant... Avez-vous tout oublié petit homme? Joë hocha la tête sombrement. s Je pense que je dois avoir connu cet homme, parce que son nom fait danser nia tête, mais je ne peux pas m'en souvenir et je n'aime pas essayer... Quand partirons-nous?... Je ne suis pas bien ici, ma tête est plus mauvaise. Je veux encore marcher sur le grand chemin. j [A continuer.)

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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