Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 25 Septembre. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xp4k/
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^ u. i « « ^ ■ m CïWÇ» OfCIVJTïIftl ££& 80« année — 31° «64 Le Nouveau Précurseur _AJÎO:N~ISI iî^VCErCTTS T •nm nn «a 1S.00 fr.; six moU s.50 fr.; trois moi» 8.S0 fr. !hTKEMJ8, » 1S.00 lr.; • 8.00 Ir.; » ■♦.60 fr. boclamdb, » sa.oojr.; » i«.oofr^ » |22ï- {ntnmom * 39.00 fr.s » i».00 fr.; » ?• îffl*» POSTAL*, » 4*.G© fir.; » *1.00 lr.; » i0.*0 fr. JOURNAL DU SOIR râipfloifs { îïïiss^: »• *•* { 88, vieille bourse. - anvebs. A.3ST!Sr03>TCTS t OiiMHAŒœ, la petit* ligne, fr. 0.80 Rûclamw, 1» ligne. . . fr. 1.50 » 1 i 4 lignes . » 1.00 Pim Brrms, 1» ligne . . » 3.6G PzaàMCtiataB, 1& ligne . . » 0.50 Chkootq'o* Anvers ...» 8.00 Im mnotMon de ïOxmger et de la Belgiqut toiu refua aueti par tAyamm lùaee, t, yjttci im Martyre, à », PUm i» U Bomrtt, « PmrU, m K, Autour d'Anvers Le communiqué français Voici le communiqué de la Légation de France: De Bordeaux, 24 septembre, 22 heures 15. Le 23 à notre aile gauche entre la Somme e1 t'Dise nos troupes ont progressé dans la direction de Roye. Un détachement occupe Peronne et s'y est maintenu malgré de vives attaques à l'ennemi. Nous avons repoussé la cavalerie allemande vers Ham et Amiens, à la fin du jour,vers Rethonvilliers, Fresnières, Ribecourt Entre l'Oise en l'Aisne l'ennemi continue î maintenir des forces importantes solidemen retranchées. Nous avons légèrement avancé ai nord-ouest de Berry au Rac. Au centre, entre Reims et l'Argonne aucur changement. A l'est de l'Argonne, les Allemands se son avancés jusqu'à Varenne. suivi ses attaques avec une violence toute par ticulière. Le combat continue avec des alter natives de recul sur certains points et d'avanct sur d'autres. L'action a eu lieu dans le nor: de Woevre sur le front Treauvaux Souzey,dasi: le sud sur le front Beaumont,Lironville, Namey A NOTRE AILE DROITE aucun changemen notable. Oans la région de Nancy et dans les Vosge quelques détachements ennemis ont de nouvea: l essayé de pénétrer sur le territoire nationa t refoulant nos éléments légers de couverture , Mais leur offensive a été bientôt arrêtée. LES RUSSES, s'étant emparés de Jaroslavu i investissent complètement Przemyl et conti nuent leur offensive sur Cracovie. t (Signé) DELCASSE, ministre des affaire étrangères. A ANVERS n mi w juiik. A la Chambre arbitrale des grains et grain La Chambre arbitrale et de conciliât! des grains et graines a tenu hier après-mii à 3 heures, une séance qui sera très imp< tante pour l'avenir surtout. Sur les propositions du vice-présidei M. L. Criquillion, proprosition appuyée ch leureusement par M. L. Stuyek, égalème vice-président, l'assemblée a acclamé l'< dre du jour que voici: Les personnes de nationalité* allemande austro-hongroise ne peuvent être membres la Chambre arbitrale et de conciliation pc grains et graines. Par extension et à dater de ce jour toi personne d'origine allemande ou austro-hi groise est rayée de la liste des membres. Cette mesure s'applique aux Allemands Austro-Hongrois qui ont obtenu la naturali «011 belge mais qui ont dû quitter l'encei fortifiée d'Anvers en vertu d'un arrêté d' pulsion de l'autorité militaire à l'occasion la guerre actuelle {août 1914). H a été entendu qu'aucune exception serait faite à ce principe, même en fav< de ceux qui ont obtenu la grande natur; sation belge. Mais comme par suite de 1 absence beaucoup de membres de la Chambre ai traie, qui ont été atteints par les arrë d'expulsion, l'assemblée ne réunissait ] le nombre nécessaire de présents pour me îier les statuts, là réunion a été remisi lundi prochain. Ce jour-là, une décision valable peut e prise quel que soit le nombre des memb n «Acinnte Au tribunal des prises AU U lUUIltU UUû JM101, Comme nous l'avions prévu, la seco partie des enquêtes dans l'affaire du «G senau» est de beaucoup la plus intéressa: La position et la compétence des téme cités à la requête de la Commission (les ses et de M. le commissaire du gouvei ment,donnet du poids à leurs déclaratii Ces témoins sont au nombre de quato Les huit première ont été entendus, autres ont été priés de se représente! semaine prochaine. , Tous les témoins entendus cette fois i cord.ent à dire que rien n'empêchait les vires allemands de partir si tel était désir On J»'y a mis aucun obstacle. On a laissé un <J#ai plus que suffisant, M Falck, expert nautique, déclare le «Gneisenau», calant vingt-cinq pieds,] vait facilement entrer dans le port de 1 singue. Avec un équipage suffisant et en » sant remorquer, rien n'était plue aisé de quitter le port d'Anvers. Une vingtaine d'hommes sous la cone du capitaine est tout ce qu'il fallait. Ces hommes pouvaient se recruter a vers. Si malgré tout, on ne réunissait pas on pouvait ^'adresser ailleurs, à Boom, exemple. Pour aller à Brème même, on avait i d'une quarantaine d'hommes. M. Urbain, hydrographe des Pont Chaussées, déclare que pour remorqm «Gneisenau» â Flessingue, il eut sufl neuî à dix hommes à bord de celui-ci. r- i « Le «Gneisenau n'a fait -aucune -démarch * annonçant le désir de partir. Il n'a jamai k demandé de pilote. En aucun cas, on ne li P en eut refusé. M. Gustave Dirickx, expert nautique, di que le capitaine du «Gneisenau« pouvai aisément, avec les hommes qui sont resté à bord jusqu'au 6, se rendre à Flessinguf 5D En se faisant remorquer, il lui suffisai li d'une douzaine et même d'une dizain ir' d'hommes. Il pouvait sans le moindre doute recrute it, ces hommes à Anvers même. A défaut d à- réussir ici, il pouvait s'adresser en Ho nt lande. >r- Pendant les grèves, on s'est adressé Rotterdam avec un succès immédiat. Il ne fallait, du reste, pas plus d'hon ou mes, au «Gneisenau» pour se faire remo de quer vers Flessingue que pour entrer dai. ur les docks d'Anvers. En s'adressant à un marché hollandai; jn1 on n'eut pas dû attendre plus de douze hei res pour être servi. ou M. Cuvelier, commissaire maritime. Dép sa- sition substantielle et très intéressante, pei ite dant laquelle un curieux incident a surgi. ex- Le témoin déclare qu'il ne s'explique poil ^ l'inaction du capitaine du «Gneisenau». Ce n'est que le 6 que le témoin a mis L ne pieds sur le navire. r Le capitaine lui paraissait avoir «l'a désemparé». Quand je lui demandai, dit le témoi fle pourquoi il n'était pas parti, il me répond .jjj. — Je n'ai pas d'instruction. Je ne sais (_£S qui m'adresser. Il n'y a plus de courti )ag pour me conseiller. itU_ Rien ne l'empêchait de partir. Il n'a p , ^ demandé de pilote. On lui en aurait proc ré sur-le-champ. tre Sur la demande de la défense: «Le caj res taine ne pouvait-il croire qu'il lui était i terdit de partir? Un ordre du gouverne militaire ne pouvait-il le faire supposer?» témoin répond: Le 4, dans la soirée, MM. Albert Gris Set Osterrieth sont venus chez moi au ne du général Dufour; ils m'ont déclaré qu fallait Conduire les navires allemands : nie bassin, pour éviter qu'ils embouteillasse lei- le fleuve. — J'ai répondu qu'il m'était i: nte. possible d'exécuter cette mesure, qui ét; lins en contradiction avec la convention de pri- Haye, pt gue nous ne pouvions empêcti •ne- les "navires dé partir dans un certain dél >ns. Le lendemain je me siiis rend;: .chez le | rze. néral et J® lui ai donné connaissance Les texte de la convention rte La Haye. J'ajou ■ la qu'il suffisait d'une surveillance à ripai p.c empêcher l'éventualité qu'on redoutait", .'ac- J'ai été voir comment les navires al na- man4§ .étaient amarrés à quai: tout ét leur parfaitement eu i$g)p. Je suis revenu i leur core la nuit, J'ai donc pris toutes l.es p cautions possibles. que Mtres Monheim et Van Bladel réclami >ou- la communication de l'ordre du gouverne 'les- dont il vient d'être question. Le témoin répond: j'a KQ ('a; pas vu. fai- vous ai dit qu'on est venu oralement que faire part de cet ordre. Tes .avocats çlu Norddeutscher Lloyd uite clament ia production dg l'ordre. — N< l'avons demandé à l'état-major, disent-An- nous n'avons pas reçu de réponse. Ni prions le tribunal d'intervenir, ici, M. le président Maquinay. — Le tribu par demande en conséquence à M. le çomn salre du gouvernement de solliciter la ci .ssez munication des pièces en question. M. le commissaire du gouvernement. S çt II sera fait droit à cette demande, •r le Mtre Van Bladej, — Si après cet oi i de reçu, M. le commissaire maritime a eu là ysife du capitaine du «ùneisen pour demander à partir, le lui eut-il refusé' Le témoin. — Je n'aurais pas pris sui moi de refuser. Sur interpellation, le témoin déclare en core: Dans la nuit du 6 au 7 août, il n'y avait plus-personne à bord; des. gendarmes onl été chargés de la garde du «Gneisenau».L( 7, des gardiens, appartenant à la douane ont été mis à bord de tous les navices saisis M. Bulcke, capitaine du port, qui dépose ensuite, déclare: — Je ne m'explique pas que le capitaine du «Gnèisenau» ne soit pas parti. S'il avai' demandé des pilotes, on lui en eut donné Jamais aucun obstacle n'a été mis au dépar des navires. Si leurs papiers étaient en rè gle, tous les capitaines étaient libres de partir. M. le directeur du Pilotage, septième té moin, déclare qu'il n'a été refusé des pilote; à aucun navire, qui en réclamait: On n'er a jamais refusé et on n'en refusera point. Comme nous l'avons dit, au début de no tre compte rendu, les enquêtes continue ront la semaine prochaine. Chefs-d'œuvre sauvés LES TAPISSERIES DE LA CATHEDRALE DE REIMS Une dépêche de Bordeaux annonce que les merveilleuses tapisseries qui se trou vaient dans la Cathédrale de Reims avaiem été mises en sûreté avant l'occupation aile mande par les soins de l'administration de? : beaux-arts. ! Il y a en réalité trois collections. Ce sont 1. les tapisseries, au nombre de quatorze 5 données en 1530 par Robert de Lénoncourt voici les titres de leurs sujets, rappelés er t une légende rimée au bas de chacune d'elles: l'Intérieur du temple de Salomon l'Ange annonçant la naissance de la Vierge î le Généalogie de la Vierge, les travaux ma , nuels, le Mariage de la Vierge et de sain, Josephi l'Annonciation, la Naissance Ui 1 Christ, les Trois Marie, l'Adoration de: , Mages, la Présentation de Jésus au temple l'a Fuite en Egypte, la Mort de la Vierge, li Couronnement de la Vierge; 2. Les tapisse ries du fort roi Ctovis, collection donnée er - 1640 par le cardinal de Lorraine, jadis com posée de six pièces", dont il ne reste plu: que deux et quelques fragments d'une troi s sième; 3. Les tapisseries de Pepersack, col lection donne> 'en 1670 par l'archevêqm Henri de Lorraine; elles sont encore au nom bre de dix-neuf, douze grandes et sept pe tites. La composition de ces tapisseries est sagi et sévère, elles sont généralement remar e quables par un dessin pur et correct, un> ? exécution noble et ferme qui n'a plus riei 1 de commun avec le style des tapisseries eh XVe siècle, mais qui, par le type des phy ^ sionomies, la grâce des pos s et l'ampleu 4 des vêtements, rappelle assez naturellemen 3 ; l'école de Raphaël et fait pressentir Va: i ! Dyck. . I : Il faut encore citer quatre tapisseries e j dites des Cantiques,représentant les scène ! de la jeunesse de Louis XIV, sous l'emblèm r de l'épouse des Cantiques, et deux tapisse e ries des Gobelins, reproduisant deux chefs d'œuvre de Raphaël, conservés à Rome Saint Paut à lystre avec saint Barnabé t a saint Paul à l'Aréopage. i LES TOILES DE L'EGLISE NOTRE-DAME DE TERMONDE 5 ' Les amateurs d'art et les artistes apprei >» dront avec plaisir que les deux Van Dyc l" de l'église -Notre-Dame avaient été mis e lieu sûr avant le bombardement d.e la villi '■ Pendant que celui-ci faisait rage, de cour: 1_ geux citoyens, au péril de leur vie, soi 1 parvenus à sauver les principaux tableau II qui décoraient l'hôtel de ville; des Courten Verhas, Bogaert, Verstraet.en, et«, !S ir Prisonniers belges | en Allemap On vient de recevoir par la voie holla: daise des nouvelles de certains habitants ( 3,3 Termonde, de St-Gilles et de Lebbeke q ll" ont été faits prisonniers par les Allemand Nos compatriotes sont arrivés à Solta >i- un village de 2,000 habitants, situé à l'est < n" Brème, dans • la province de Luneboui XV (H&nôvre). ** : r- ar m 'il m nt n lit er li. >é-i,u;ai nv le-lit;n-ré-mt iur Je me ré-)USils, )US mal îis-)in-dre /ait au>> * Déclaration de Monsieur Churchill ANVERS, 25 septembre. — Communication de la Légation britannique. — Dans une interview récente avec le correspondant d'un journal italien, M. Winston Churchill, ministre de la marine, a déclaré: « Quoiqu'il n'y ait eu jusqu'à présent aucun engagement décisif avec la flotte allemande, nous sommes maîtres de la mer d'une façon aussi absolue que si une bataille avait eu lieu. L'embouchoure de l'Elbe est soigneusement bloquée et, tandis que le commerce allemand a cessé et que son approvisionnement a été étranglé, les importations britanniques et les industries d'Angleterre continuent sans interruption. Des vingtaines de milliers d'hommes sont transportés au delà des océans en toute sécurité. .Nous sommes confiants que nous gagnerons la guerre et, dans ce but, nous sommes prêts à dépenser notre dernière guinée et à exposer notre dernier homme. Actuellement, grâce à la vaillance de l'armée française, grâce à l'entrée en action des forces russes,plus rapides qu'on ne l'avait prévu, grâce à l'audace ei à l'énergie de la Serbie, grâce à la grande débâcle autrichienne, la situation, à la fin du pre-mier mois des hostilités, est de beaucoup plus favorable que ce que l'on avait attendu pour le huitième ou le neuvième mois, « nous avons commencé en possédant un avantage naval de presque deux contre un. » » Le programme actuel de construction nous donnera dans un an un avantage encore plus grand par l'entrée en ligne des navires les plus puissants qui aient jamais été mis à la mer. » II semble que l'Allemagne a déjà fourni son effort, mais la Russie et l'Angleterre ne font que commencer le leur. Avant six mois, il y aura un million de soldats volontaires anglais sur les champs de bataille, amenés de toutes les parties du monde grâce à notre prédominance navale. » Cette guerre doit remanier la carte de l'Europe suivant le principe des nationalités et restaurer les nations dans leur intégrité. Elle doit aussi permettre de réduire pour toujours le fardeau insupportable des armements.» Bon espoir Un haut personnage russe, de passage récemment à Anvers, a dit à un de nos amis que ses renseignements particuliers . lui permettaient d'affirmer qu'avant quin-' ze jours, les Anversois et tous les Belges pourraient aller prendre leur apéritif aux ; terrasses des cafés de Bruxelles. - t,out indique que cette prophétie sera réalisée... par anticipation. : Le reçu! allemand ^ Le Nouveau Précurseur a été le premier t à annoncer mardi dernier, que le généra] von Kluck venait de transférer son quar-f tier général à Mons. j Depuis, la nouvelle a été confirmée pai j le Times et reprise par tous les journaux belges. Actuellement on affirme que l'état-majoi j du kronprinz de l'empire allemand s'est e transféré à Namur, < La déceptiouen Allemagne D'après les dépêches envoyées d'Allema gne aux journaux des Etats-Unis, la situa tion politique deviendrait de plus en plu1 tendue dans l'empire germanique. Le peu _ pie en voudrait surtout à la câmafiila, mi |c litaire, tandis que les rois et les princes s'ei n prendraient plutôt à l'empereur lui-même , En réalité, avant la guerre, les Allemand étaient presqu'unanimes pour approuve it celle-ci, mais, en réalité, des 60 million x d'habitants de l'Allemagne, au moins 5 3 millions ont des sentiments pacifiques. ' Mais ces Allemands pacifiques étaien fasçinés par le prestige dè l'empereur et pa la confiance a'bsolue qu'ils avaient dan leur armée et leur marine, dont si souv n l'empereur avait affirmé la supériorité. Ce lui-ci parlait de l'expansion de l'Allemagne e de l'agrandissement teMÏ|qri^l dfi la pairit de l'amoindrissement, de la France et d i- l'Angleterre, bientôt ravalées au rang de le puissances de troisième ordre. ut II n'y avait, aucun désaccord en AUemf s. gne parce que partout on a,vait 'foi eïan j, les paroles de l'empereur et on y accepta le l'hégémonie de la Prusse sur les autre ■g Etats. «Cependant, dit un câblogramme adress au New-York Times, le Wurtenberg et Hei se-Itarmstadl sont fiés trop intimement lfj. Russie par les liens du passé, pour n pas ressenti]' comment la Prusse*les a je^ dans la guerre et la Bavière a senti eoinin une insulte voulue, lecoup que la main bn taie de la Prusse lui a appl:qué.» Ces appréciations sont confirmées pa d'autres dépêches de sources indépendante qui indiquent que )ç mécontentement g: gne les petites efours allemandes. Personne ne conteste que l'enthousiasn allemand pour la guerre ne soit dû en grai de partie à l'affirmation de l'empereu que cette guerre serait probablement ardi mais dé courte durée. «Personne en Allemagne ne s'imagina que l'Angleterre s'élancerait comme un 1 vier dans le transport de ses troupes qu'elle mènerait l'attaque avec la combal vité d'un bulldog. Depuis plusieurs, anniï ja nation allumant croyait que l'Âng.1 terre n'était qu'une puissance en décaden P! que la cohésion patriotique eoteni d'outre-mer n'était qu'un lève impérialist On croyait aussi que l'Ours moscovite n' vait rien appris de sa campagne en Man chou rie et une la France sep it vaille jiUnï'que'la'press'ion russe eut pu sé fai sentir.)) 11 est manifeste, d'après ce« (JépêQhes, q |a nation allemande" est maintenant mie informée; il' en résulte que chaque jo grandit le mécontentement de la popu' tion, surtout cïans les régions des manuf: tures et usines, pi, j. cgn^tatp maintenu ,}ù'e ' Ih roiiiiperce étranger de l'Allemag est perdu. On y constate aussi que les aff mations d'avant la guerre proclamant q la puissance maritime de l'Allemagne ma: tiendrait la liberté des mers, ne se ^oni p I çtu§ peuvent pas sii réaliser; ' UN ZEPPELIN AU LITTORAL Un Zeppeïin allemand a fait hier soir, une nouvelle visite à ia Belgique. Cette fois il s'est dirigé vers le littoral. Voici ce que notre correspondant nous télégraphie ce matin : « Hier soir, à 11 heures, un Zeppelin a lancé 5 bombes sur ; » la ville d'Ostende. « Deux sont tombées dans l'eau du chenal ; une est tombée » sur le bâtiment de la minque et deux sur des wagons du » chemin de fer près du pont de Smet de Naeyer. Aucune per-» sonne n'a été atteinte. » Des renseignements ultérieurs nous apprennent que le Zeppelin venait de l'intérieur des terres, de Thielt et Thourout. La seule victime est le chien de garde de la minque. Par contre les dégâts sont assez importants. PROPOS DE GUERRE Une nuit, comme je me trouvais au litti ; ral, un orage impressionnant éclata sur 1 i mer. Les vagues, comme possédées, défe: ! laient avec rage, tandis que le zig-zag foi ! droyant des éclairs striait sans relâche le ténèbres tragiques. Le roulement prolong du tonnerre, qui d'écho en écho se réperci ta.t jusqu'aux plus lointains horizons, me tait sa lourde pédale dans cette angoissant symphonie, dont les chromatiques en délii du vent et les rauquèments rageurs de l'oi de furieuse, " formaient l'effrayant dessi mélodique. Ah! les hommes auront bea faire. Us n'atteindront jamais à cette ho reiir imposante, que la Nature et les él ments dispensent royalement. L'épouvant; ble cataclysme, que la folie insensée d'u agité impérial a déclanché sur l'Europ n'est qu'une vaine boucherie, sans cette pa: de splendeur horrifiante que les catastr phes naturelles comportent presque toi jours. Le bain de sang et de boue, où : vautre ce moderne Caligula, est abject simplement écœurant. Ce sera la stupei effarée des siècles à venir, que toute la ci\ lisation éclatante de ce XXe siècle, à jus titre orgueilleux de son prestige et de s I gloire intellectuelle, ait pu sombrer là,dai cette mêlée féroce et abominable, engendn par l'odieuse ambition d'une clique d'infe nais t rameurs de sabres... D'aucuns, pourtant, affirment qu'i grand combai'a sa beauté héroïque', exf tante. Peut-être; je n'éprouve guère le 1] soin d'y aller voir, mais j'ai pu, d'assez prè assister à un épisode, il est vrai stngulièi ment ignominieux, de cette lutte titanesqu Je me trouvais en pleine place de Mei s lcrsque le premier Zeppelin sema sa mitra ) le d'assassin sur notre ville. Comparé à l'orage sitr ia mer, ce spect t cle fut vraiment piteux et médiocre. Je se 1 bien que la foudre aussi fait parfois d'inn 3 centes victimes — mais si peu. Et puis, el t au moins, ne le fait pas exprès.., $ * * J'apprends qub le major teuton, qui mei au sac de Louvain ses vaillantes cohorti é S", distingua comme incendiaire et comi s assassin, contre une paisible populati I composée en majorité d'enfants et de fei mes, s'appelle; Mannteufel!,.. U y a de e s noms prédestinés. t I * * * s ! Je vous ai donné des échantillons de l'h : mour britannique. En voici quelques-uns a ; l'humour hollandais:- | — Quelle différence y a-t-il entre le Ze ]■ pelin avant la guerre et maintenant?,-8 ! Avant la guerre on grimpait sur le t lorsqu'on en voyait arriver un... et main 2 liant on dégringole dans la cave. ! — Lieutenant, je crois que nous auro i de la pluie aujourd'hui. ' Nous! depuis quand dit-on «nous»? So g mes-nous donc si intimes que ton lieutene et toi vous ayez la même pluie!... Et celle-ci, intraduisible: I «De eluitsche troepen hebben in dezen o j. | log naam gemaakt toen zij Namen namei '\ ! S * * :R Décidément,ep Autriche, plus encore qu Allemagne, le plat du jour est du «bl lt à la mode!" A tel point qu'à Berlin on n' e- cueille qu'en haussant les épaules, l'anni ît ce des fantasmagoriques victoires remp i- tées par les fi nuées, du vieil Habsbourg,i ^ fij ^magistralement le çoup. <ju père F ri e- çois-Jôseph, à l'Europe trop confiante. M •e il est, dit que l'heure des châtiments a son se l.e vieil empire, qui ne tenait debout que ] e. des prodiges d'équilibre politique, il ne fi a- jamais avoir entendu un Tchèçmg( un ïf d- grois et un Aatrichi?!) Ba.pJer l'un de l'aut le poiu* eit ftopter — a vécu. Et l'on pou re écrire bientôt ,1a très naasiopnante hlstc du derpj.pi' tlçg Itahsoaurgs, qui vaui lia bien celles du dernier des Abencérages ix du dernier des Mohicans. Entre-temps, il' perturbableriient, les Autrichiens continu a- d'affirmer qu'ils ov*t tirait, les Serbes, c- Russes, Içs 'pâfagons, les Esquimaux, ht îlottentots, et Dieu sait tout quoi enci ne Charles-Quint avait moins de prêtent! ir- mais plus de valeur militaire. Pourtant, ne capitaine de cette pauvre armée, corist n- ment battue... et contente, a un a< as çiè sincérité? Pour sûr. cçla lui Vaudra d'< passé par !eg amies, le téméraire! «Ces cosaques,dit-il, sont extraordinaires. Ils vous tombent dessus en trombe, vous étourdissent d'un coup de lance bien appli-I- qué et vous emportent en croupe, sans que a vous ayez eu le temps de vous reconnaître. Ils escamottent ainsi des bataillons entiers, i- Passez muscade!... Et vous voilà prisonnier s de guerre.» e Ce témoignage me paraît concluant. Les i- terribles cosaques ne se donnent même pas t- la peine de combattre un ennemi si insigni-e fiant. Ils s'amusent avec... J'ai écrit un e jour, dans une relation d'un voyage à tra-î- vers l'Autriche, que les soldats de ce pays n avaient des uniformes seyants, mais un peu u d'opérette. Je constate que mon impression r- d'alors fut assez juste... " * * * i- On annonce que le petit lieutenant von n Forstner, dont l'aventure divertit si fort tout l'univers -- y compris l'Allemagne — ■t a été tué sous Dixmude. Mais si l'on se met ). à casser les polichinelles, avec quoi s'amu- i- seront nos enfants?... ie * * * Ci, quelques informations du magazine al-ir lemand: «Die Wochenschau»,du 12 sept, (nu-i_ méro exclusivement consacré à la guerre: ;e Kriegshummer): Sous une photo représen-ia tant le croiseur auxiliaire «Kaiser Wilhelm 1S der Gorsse» cette légende: ie «Ce navire fut, en dépit du droit des gens r. (sic), entraîné par la force et coulé par les Anglais, tandis qu'il se trouvait à l'ancre n dans les eaux neutres de là colonie espa-1- gnole Rio de Ova.» q. Belle «légende», en vérité! s> Et voici quelques événements importants, e- contés... à l'allemande: e 29 août: Général von Ilindenburg défait r, entièrement la 2e armée russe près de Gil-1- genburg-0rtelsburg. 90,000 prisonniers tombent en nos mains, ainsi que toute l'artil-a. lerie, munitions, etc. is ® septembre: On évacue Boulogne. Bel-0. grade est rasé par les Autrichiens, qui éva-le Client I.emberg pour des raison stratégiques, (sic). 7 septembre: Les Etats-Unis prennent des ia précautions militaires contre toute agres-;s, sion possible des Japonais. ne D'autres gravures encore. L'une montr» >n les ravages causés par la bombe du Zeppe-n- lin à une maison de notre ville — décidées ment ils n'ont plus aucune honte! — Enfin, une gravure contre laquelle il convient de protester avec la dernière énergie. Voici la u- légende: «Straszenkàmpf dentseher Truppen de gegen Freischutzen in einen belgiscrse*» Dorfe.» — Guérilla de troupes allemands V~ contre des francs-tireurs dans un village belge!!!... 3it Cela est reproduit d.'à'près une esquisse te- faite sur place, disent-ils. Or, on y voit des dragons teutons malmener violemment de ns pauvres familles de paysans, sans défense et qui ne portent pas la moindre arme. [11_ Ce document constitue une charge terri-nt ble contre nos ennemis, dans le Procès que leur intente la Civilisation... FANTASIO Les Arméniens te Russie en Le tsar Nicolas II a adressé une proclama- nff tion à la population, arménienne du Cau- ic- case. Voici le texte de ce document, qui a >n- été lu par le vice-roi du Caucase au cours or- d'une assemblée de notables arméniens, jui Arméniens! in- Dans un élan sublime, les peuples de tou- ais te la Grande Russie, de l'Occident à l'Orient, né. se sont levés à ma voix. >ar Arméniens, après cinq siècles de joug Mit tyrannl.que, où tant des vôtres ont succom- 3A- b(- et alors que tant d'autres subissent en- re, core les plus abominables outrages, l'heure rra de la Liberté a enfin sonné pour vous, ire Le peuple russe se rappelle, non sans Ira fierté, ses illustres enfants arméniens, tels ou les Liizarelf, Melikoff et d'autres, qui ont Liflt combattu aux côtés de leurs frères slaves ent pour la grandeur de la Patrie, les Votre fidélité séculaire m'est un gage que les vous saurez, er, ces jours; solennels, necom- >re. plir tout votre devoir dans une inébranla- on, ble foi en le succès final de nos armes et \in de notre juste cause. inv Arméniens! Unis à vos frères de sang «îès sous le sceptre des Tsars, vous connaîtrez ître enfin les bienfaits de la Liberté et do la Justice;

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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