Le nouveau précurseur: journal du soir

2233 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 24 Juillet. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 01 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x922g0v/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Vendredi ÎÎ4 .Juillet 1914 CIÏVQ OEJVTIMEft 80™ année K» 20o Le Nouveau Précurseur A.BoasrisrETvœ3sra?s : .otitr<? un an 12.00 fr.; six mois G.50 fr.; trois mois 3.50 fr. Sis- ttSfe : i*:8fc : {SI hs'A : Sfc#fé : st; : .J:8fe Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON s'ABONNE à Anvers au bureau do journal et dans tous lis bureaux des «ta <sa Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ££Sâti0n: *'*o4 { 39, VAILLE BOURSE. - ANVERS. -lni wiN u±33: Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne. . » 2.60 Financières, la ligne . . » 0.50 Chronique Anvers . . . » 3.00 Les annonces de Vétranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Placé de la Bourse, à Paris, tt 20, High Bolbom, à Londres. AU Dehors ANGLETERRE La conférence de l'Ulster ■ m conférence des chefs des partis a siègi Bjier A Buckingham Palace de XI h. 30 à 1 lieu Hro 25- . . I Les prévisions sont moins pessimistes que H h veille. On commence à croire à une enten ■ é- 011 excluerait l'Ulster de l'application di ■Home rule; mais on n'est pas d'accord sur le: ■limites du territoire "à exclure. ■ La conférence reprend aujourd'hui ses dé ■•libérations. La poudre a parlé ■ Un incident qu'on peut, dans les circon ■ stances actuelles, qualifier de très grave s'es ■produit mercredi soir à Gleshey, village natio ■ naliste de l'Ulster. ■ Une compagnie de volontaires a essuyé troi: ■coups de feu tirés du voisinage d'une mai ■ connette située à peu de distance de la route I Les balles passèrent en sifflant au-dessus de* ■têtes 'des ulstériens qui, malgré cette provoca, ■ tion, continuèrent leur route sans chercher à R.tirer de cette attaque une vengeance qui leui ■eût été facile. AUTRICHE-HONGRIE Note comminatoire à la Serbie I L'Autriche-Hongrie a remis hier une note a-ij ■gouvernement Serbe et lui a donné jusqu'à ■demain 7 heures pour une réponse favorable ■ La vote après avoir rappelé dans quelles ^■conditions s'est faite l'annexion de la Bosnie H Herzégovine,réclame de la Serb e de mettre fir I ù \a campagne qui parlant de ce pays vise -le ■tranquilité de la monarchie. ■ Elle continue ainsi: ■ Pour atteindre ce but le gouvernement im-Hpôrial et royal se voit dans l'obligation de ré-■cbmer du gouvernement serbe une assuran-■ce formelle que celui-ci condamne cette pro-■pagande dangereuse contre la monarchie, c'est- ■ à-dire l'ensemble des menées dont le but final ■ est de détacher de la monarchie des territoires ■qui lui appartiennent. 1 Afin de donner à son engagement un carac-Htère solennel, le gouvernement royal serbe pu- ■ pliera en première page de son journal officiel H du 26/3 les déclarations suivantes: I Le gouvernement royal serbe condamne la ■propagande dirigée contre l'Autriche-Hongrie, ■ c'est-à-dire l'ensemble des menées qui ont poui ■ but de détacher de la monarchie austro-hon- ■ gvoise des territoires qui lui appartiennent et ■ regrette très sincèrement les conséquences fu- ■ nestes de ces menées criminelles. V Le gouvernement royal serbe regrette que H des officiers et fonctionnaires serbes aient pris ■ part à cette propagande et aient ainsi mis er B péril les relations de bon voisinage amical que H le gouvernement royal serbe s'était solennelle H ment engagé, dans ses déclarations du 31 mari ■ 1909, à observer. I' Le gouvernement serbe, qui désapprouve e ■ rejette toute tentative d'iminixation dans le: ■ destinées des populations de quelques parti< ■ de l'Autriche-Hongrie que ce soit, considère ■ comme son devoir d'aviser <le la façon la plu; «■catégorique les officiers et fonctionnaires ■ ainsi que la population tout entière du royau H me, qu'il agira avec la plus grande sévérité m à l'avenir contre toute personne qui se rendn H coupable de pareils agissements et qu'il s'em H ploiera de toutes ses forces à les réprimer et i H les arrêter. Il Cette déclaration sera portée simultanémen l à la connaissance de l'armée royale par un or r dre du jour de Sa Majesté le roi et publiée f' dans l'organe officiel ele l'armée. I Le gouvernement royal serbe s'engage d'au 1 tre part : I 1° A supprimer toute publication qui exci H terait à la haine et au mépris de la monarchie ■ et dont la tendance générale serait dirigée don ■ tre l'intégrité territoriale de celle-ci; I 2° A procéder de suite à la dissolution de ■.l'association Narodna Obranan, et à confis Hqucr tous les moyens de propagande de celle ■ ci et à agir de la même façon contre les autre: ■ sociétés et associations serbes qui s'adonnen H à la propagande contre l'Autriche-Hongrie. L< ■ gouvernement royal prendra les mesures né ■ cessaires pour que les sociétés dissoutes ni ■ puissent pas continuer leur activité sous ui ■ autre nom ou une autre forme; K 'P A éliminer, sans. délai, de l'instructioi i publique en Serbie tant en ce qui concerne L ; corps enseignant que les moyens d'instrution ; tout ce qui ggrt ou pourrait servir à fomente la propagade ejontre l'Autriche-Hongrie; /»° A éloigner du service militaire et de l'ad ministration en général tous Jes officiers e fonctionnaires coupables de propagande con tre la monarchie austro-hongroise et dont 1 gouvernement austro-hongrois se réserve d j, communiquer les noms et les faits au gouvei jiement royal; i)° A accepter la collaboration en Serbie de I organes du gouvernement austro-hongroi dans la suppression des mouvements subvei I sifs dirigés contre l'intégrité de la monarchie Mesures militaires l Le chef d'état-major, le général Conrad vo | llcetzendorf, arrivé mardi en congé dans 1 [ Tyrol, est resté quelques heures seulemei r dans ce pays. Son retour est interprété comme le signe qv les préoccupations diplomatiques paraisse! \ aux milieux dirigeants comporter des pr I .cautions d'un autre ordre. Ces précautions, qui consistent en mesure militaires, prouvent que la démarche qui sei : faite à Belgrade sera énergique. Mais comir il est douteux que la Serbie accepte de sév [ contre les journaux et les organismes pol tiques serbes qui ont fait campagne conti l'Autriche au moment du drame de Serajev ces mesures sont prises pour faire pressic sur le gouvernement de Belgrade. Bagarre entre Roumains et Hongrois La pressé hongroise reproduit les détails c graves incidents qui se sont produits hier m t tin à Rothenthurm-Pass, en Hongrie. Tren ! étudiants roumains, en excursion en H<d grie sous la conduite d'un professeur, ont é expulsés «manu militari» du train qui les r menait dans leur pays, parce qu'ils arb [ raient, aux portières de leurs compartiment des morceaux d'étoffe aux couleurs national | roumaines. Lorsque le train se remit en marche, 1 étudiants voulurent regagner leurs places, à quoi les gendarmes s'opposèrent. Il s'e suivit une violente bagarre au cours de ] quelle le professeur aurait frappé un ge darme d'un coup de canne sur la tête. Bie tôt cependant, des renforts arrivèrent et to rentra dans l'ordre. Les étudiants et le professeur ont été écre és à .la prison de Hermannstadt. RUSSIE Le diner d'adieu de M. Poincaré Hier, après le déjeuner offert aux officier russes à l'issue de la revue de Krasnoe-Selc M. Poincaré, accompagné du Tsar, s'est en barqué sur le yacht russe «Alexandra» qc l'a reconduit à bord du cuirassé «France», e: rade de Cronstadt. Le soir, le président de la République frar çaise, a donné, à bord de ce cuirassé, u: dîner en l'honneur des souverains russes. ; L'empereur et l'impératrice ainsi que le grandes-duchesses, leurs filles, ont assisté ai i dîner. Parmi les autres convives: les grandes ; duchesses, les grands-ducs, tous les ministre russes, les commandants des bâtiments d guerre russes et français, MM. Viviani, Isvols ky, Paleologue, etc. Les derniers toasts Au dessert, M. Poincaré a porté un toas ~ dans lequel il a exprimé combien il demeur 1 touché de la charmante cordialité du tsar e du chaleureux accueil du peuple russe. L France verra dans les marques d'attentioi ; qui me furent prodiguées une éclatante cor sécration de >. l'indissoluble alliance francc russe. i Sur toutes les questions se posant devan les deux gouvernements l'accord s'établit toi; jours avec d'autant plus de facilité que le deux pays éprouveront les avantages procc rés à chacun d'eux par la collaboration ré gulière et qu'ils ont le même idéal de pai: dans la force, l'honneur et la dignité. Le tsar a répondu en assurant M. Poincar qu'il pouvait rapporter à la France l'expres sion de la fidèle amitié et de la cordiale sym pathie de la Russie entière. L'action conceri trée des deux diplomaties, la confraternit entre les armées et les marines des deux pay facilitent la tâche de deux gouvernements aj pelés à veiller sur les intérêts de peuple 1 alliés en s'inspirant de l'idéal de paix que s posent les deux pays conscients de leur foret Les souverains ont ensuite pris congé d' président. Les paysans russes Jeudi matin une délégation de paysan russes de Krasnoe-Selo est allée offrir un adresse au président de la République ains que le pain et le sel. Le président les en ; remerciés ^ans une allocution qui a été tra duite par le gouverneur de la province d St. Pétersbourg. M. Poincaré leur a remis 1,000 roubles pou les pauvres de la commune. Déclarations communes A la suite des entretiens de MM. Viviani e Sasonoff, les deux gouvernements ont décid de communiquer la déclaration suivante: «La visite que le Président de la Républiqu vient ele faire à S. M. l'Empereur de Russie a offert aux deux gouvernements amis e alliés l'occasion de constater la parfaite coin munion de leurs vues sur les divers problème que les soucis de la paix générale et de l'<! quilibre européen posent devant les puissar ces, notamment en Orient. ALBANIE Refus de parlementer ! -Les ministres étrangers refusent d'aller, • Chiak, parlementer avec les insurgés parc i qu'ils craignent que ceux-ci ne fassent u mauvais parti au ministre d'Autriche. Un ultimatum des insurgés Les insurgés ont écrit aux ministres étrai gers. Ils exigent le départ immédiat du prii ce. Ils déclarent que s'il ne leur est pas do] ; né satisfaction, ils détruiront Durazzo, et ! les navires des puissances tirent sur eux, i i massacreront tous les Européens. Escadre italienne La «Tribuna» annonce que la première e | cadre est en route pour Durazzo. GRECE ETTURQU! Mise en accusation de deux ministères ; Le quatrième bureau de la Chambre s'e t prononcé à la presque unanimité pour la n , se en jugement des anciens ministres, i II a soumis son rapport au président de } Chambre, qui en a inscrit la discussion à l'c [ dre du jour de la prochaine séance. La chambre prorogée J Un iradé proroge la chambre jusqu'au ' août. Cette prorogation a pour cause Tacc sàtion contre les anciens ministres. ; MEXIQU ~ Un armistice l «L»e gouverneur du district fédéral de Mexic annonce au nom du président Carbajal, qu'i armistice a été signé mercredi et que les hc ! tilités ont été suspendues immédiatement da: * toute la République. Il a ajouté que les nég " dations pour la conclusion de la paix se poi suivront sur des bases qui offrent une ent: re garantie pour tout le monde. Carranza refuse l'armistice a e 'La conférence attendue entre les représe it tants de M. Carbajal et ceux du général Carra za pour le transfert des pouvoirs aux constil e tionnalistes aura lieu la semaine prochaine. it On prévoit des difficultés. Le général Carra 5- za a fait savoir qu'il ne compte pas accord une amnistie et, d'autre part, de Mexico ar !S ve la nouvelle que M. Carbajal continuera a lutte plutôt que d'abandonner les partisans e général Huerta. , Les médiateurs interviennent ■e Impressionnes par la gravité de la situatijc n les ambassadeurs de la République argêntii du Brésil et du Chili ont rendu visite au pré dent Wilson, et lui ont demandé d'user de s influence sur le général Carranza pour <j celui-ci accorde une amnistie. Ils ont fait marquer que si l'amnistie n'est pas accordée lG Carbajal, très probablement, continuera lutte. Insistance des Etats-Unis i- m. Bryan a télégrahié à mm. Carothers a" Silliman, représentants des Etats-Unis aup n" des généraux Villa et Carranza, respectiveme 9- pour leur .demander d'adjurer les deux cli 25 constitutionnalistes, tant par patriotisme e dans l'intérêt de la paix, de mettre fin à le es différends et de travailler d'accord à 1\ 26 blissement d'un nouveau gouvernement. n- a- Contre Villa n- n- En prévision .cj'une rupture imminente er ut le général Carranza et ie général Villa, le g Ivernement des Etats-Unis a pris des mesi fie précaution en ce qui concerne l'entrée armés et munitions par la frontière. Ce g " vernement est décidé à. empêcher l'accumulation des munitions dans les territoires placés sous le contrôle du général Villa, dans la crainte qu'il ne se reserve de ces munifions en vue s d'une contre-révolution. Les Zapatistes i i Des combats ont eu lieu entre les troupes fédérales et des bandes zapatistes à quelques kilomètres de Mexico. i Une certaine émotion en est résultée parmi les étrangers, mais on estime que les forces s fédérales sont suffisantes pour assurer l'or-i dre. 3 ■ Nouvelles de l'Étranger t t Un tri-centenaire C'est aujourd'hui, que commencent a Edim bourg, les fêtes de la célébration du tri-cen tenaire de Napier, qui auront lieu en même temps qu'un Congrès auquel sont invités de t nombreux spécialistes étrangers. Le but de cette solennité est de fêter l'iii-s vention des logarithmes que les habitants revendiquent: en 1614 parut, à Edimbourg, ur ouvrage intitulé: «Mirifici logarithmorum ca-c noni descriptio», par John Napier. Ce livre est en effet, le plus ancien où il soit question de $ logarithmes, et les tables de logarithmes actuelles se reportent à celles de ce livre. Mais la gloire de Napier est discutée. •L'invention des logarithmes est égalemenl S revendiquée pour le Suisse Jost Btirgi, qui 5 eut, en même temps, l'idée de la simplification du calcul par un procédé semblable, s L'ouvrage, de Btirgi, qui fut imprimé en 1620. e ne trouva, toutefois, aucune application pra tique, car ce que l'auteur promettait sur la i couverture, manquait dans ses tables. Ce n'est qu'en l'année 1856 que cette clef pour l'emploi de la table fut trouvée dans la bibliothèque de Dantzig et publiée. 3 3 Une écriture nouvelle i 1 Leprofesseur anglais Brown dit avoir découvert. dans la petite île d'Oleai, une nouvelle 2 écriture. Le docteur Sarfert, du Musée ethnographique r de Leipzig, donne à ce sujet, au «Berliner Ta-geblatt» l'explication suivante: Déjà les membres de l'expédition hambourg-geoise, au cours des années 1908-1910, découvrirent dans les îles Oleai, Ifaluk, Faraulop et Au-t repik, des caractères d'écriture. Il fut reconnu 5 que ces caractères, qui se rapportaient aux caractères romains, avaient été appbrtés depuis g peu de temps seulement. Quelques années auparavant, un missionnai-t re qui faisait le voyage de Truk à Onon, avait été surpris par la tempête et, après avoir erré s à l'aventure, pendant des semaines il avait fini par atterrir, à moitié mort, dans l'île d'Au-repik. Ce missionnaire,qui vécut quelque temps dans cette île, puis plus tard dans l'île d'Oleai, fit connaître aux indigènes les caractères 7 d'écriture européens, qui après sa mort, se répandirent dans les îles voisines. Il est à remarquer que ces lettres différent passab'ement des nôtres. Ainsi, par exemple, la à lettre R. représente la syllabe er. Du reste, les e indigènes n'employent guère ces caractères n que comme «marques» pour leur jeux. Les grèves de Saint Pétersbourg Les bagarres ont continué hier, jusqu'à mi-nuit dans les rues de la viùe. A une heure tar-" dive de la soirée, plusieurs mill'ers de manifes-" tants, armés de scies et de haches, ont abattu les poteaux télégraphiques de Samsoieffsky-' Prospect et en ont fait des barricades. Ils ont tendu des fils de fer à travers les rues et placé des pierres sur la chaussée afin d'empêcher les chevaux d'approcher. Les cosaques se sont alors avancés à pied. Ils ont été accueillis à coups de revolver et pierres. Après une fusil-s* lade, les manifestants ont pris la fuite, emportant leurs blessés. _ Des faits du même genre se sont produits - à Vassili et aux abords de la gare de Varsovie. Pour confectionner leurs drapeaux rouges, les grévistes se sont procuré des drapeaux français et en ont roulé les parties blanche et bleue. ; NOS ECHOS Le Théâtre de Verdure Un contretemps fâcheux vient de contra-7 lier la représentation de Philémon et Bciu-u" cis} que la Société royale d'Harmonie comptait, ainsi que nous l'avons annoncé, don- Ener samedi prochain sur son théâtre de verdure. A la dernière minute deux des artistes engagés viennent de faire savoii qu'ils se trouvent dans l'impossibilité de °< venir à Anvers, de sorte que la direction se voit obligée de remettre la matinée an 1g dimanche 2 août, à 16 1/2 heures, le samedi 0. n'étant pas libre, ou, en cas de mauvais r- temps, au lendemain lundi, à 1G heures. Or è- sait que, le lundi 3 août, au soir, doit avoii lieu l'exécution de Lucifer au «Peter Be noitsfonds»; c'est ce qui oblige la société i fixer cette représentation éventuelle di n. lundi à 1G heures, la majeure partie de sor n. orchestre étant occupée le soir, u- Les deux artistes empêchés seront rem placés respectivement par M. Paillard, ur n- jeune ténor qui vient d^être engagé à l'Qpé ;r ra comique et qui se produit en ce momen 'I1* au Casino d'Enghien-les-Bains, avec le plu brillant succès; et par M. Chadal, des théà très de la Gai'eté lyrique de Paris, Coven Garden de Londres et du Metropolitan d New-York. Les membres de l'Harmoni n'auro' t pas perdu au change. Il va san P? cïïre que les places antérieurement rete nues sont valables pour cettp nôuygjle on présentation. ue * * # re- Le Congrès des Géomètres Y' Nous avons dit, l'autre jour, que la Socn 11 té belge des géomètres organise son cor grès jubilaire à Anvers, du 25 au 28 juille Ce congrès sera complété par une expos ei tion à l'hôtel des sociétés savantes, cam rés des Récollets. nt> Voici le programme du congrès: rue ^ juillet. — Réception, au local, par i comité ceA'tral, de la délégation française < ita. des congressistes étrangers. 28 juillet. — A 10 heures, au local, ren part Ste-Cathcrine 32, réception des co: grossistes par la section provinciale d'Aï vers. A 11 heures, séance solennelle à l'H ltre tel des sociétts savantes; à l'ordre du jou Allocution du président; rapport du secr Lies taire du comité central; rapport du très ou-' rier; rapport des sections provinciales; r '. ô nouvellement des membres du comité cen tral, tous sortants;désignation des délégué! à l'Union fédérale des sociétés belges de géomètres, tous sortants et non rééligibles historique de la société, rapport rédigé pa: M. Alfred Vandeveld, architecte-géomètre conférence, ayant pour sujet: Notre prof es sion, par M. J. S. Roupcinsky, ancien se crétaire général du congrès national de géomètres de 1905 et du congrès internatio - nal de géomètres de 1910; clôture de h séance solennelle; à 5 heures, banquet ai «Paon royal». 27 juillet. — Réunion à l'Hôtel des socié tés savantes; à 9 1/2 heures: conférence d> M. H. Van Hoecke, géomètre, expert i Melle. Sujet: Voirie publique, changements modifications, pouvoirs administratifs droits des riverains, jurisprudence, con tentieux; à 10 1/2 heures: conférence de M l'avocat Volckerick, greffier-jurisconsulte de la Chambre arbitrale du bâtiment et d< la propriété foncière établie à Anvers. Su jet: L'Arbitrage; à 12 heures: ouverture d< l'exposition (salle d'exposition de l'Acadé mie royale des Beaux-Arts, rue Vénus); i 13 1/2 heures: dîner intime en ville. L'après-midi vîsite des Musées Plantin e élu Folklore, et vue panoramique de 1î ville, du haut de la tour de la Cathédrale à 20 heures: réunion au Cercle artistique rue d'Arenberg, 28. Conférence avec pro jections lumineuses de M. le baron G. di Béthune, capitaine-commandant d'à r tille rie, professeur à l'Ecole militaire. Sujet La photogràmmétrie. 28 juillet. — A 9 heures: visite de la «Bel Téléphone Manufacturing Co», rue Baude wijns, 18; à 11 1/2 heures: visite d'un trans atlantique; à 13 heures: excursion à Bat! à bord du «Wilford II»; réunion: canal ai Sucre; à 13 1/2 heures: lunch à bord du ba teau, rentrée à Anvers vers 19 heures. • * * Les concerts publics Les concerts suivants auront lieu pen dant le mois d'août: Place Verte: samedi 1, par le 6e régimen de ligne; samedi 8, par le Wçrlter;mardi 11 par le 2me régiment de la garde-civique mercredi 12, par VAntiuerpsche Harmonie samedi 15, par le 7me régiment de ligne mercredi 19,par le Broederband\ samedi 22 par les Ware Vrienden; mercredi 26, par le Werker; samedi 29, par le 5me régiment di ligne. Place Ste-Elisabeth:samedi 1, par le Wer ker; samedi 8, par le Broederbancl;\\m<li 10 par le Werker; samedi 15, par YAntwerp sche Harmonie; samedi 22, par le Werker samedi 29, par les Ware Vrienden. Au Parc: dimanche 2, par le 7me régi ment de ligne; samedi 8, par le Broeder band; dimanche 9, par le 7me régiment de ligne; samedi 15, par le 1er régiment de lf garde-civicjue; dimanche 16, par le 5me ré giment de ligne; dimanche 27, par le 7me régiment de ligne; dimanche 30, par le 5me régiment de ligne. A la place St-Jean: lundi 3, par le 5me régiment de ligne; lundi 10, par le Werker lundi 17, par le 7me régiment de ligne; Lun di 24, par le 5me régiment de ligne; lund 31, par le 7me régiment de ligne. Pépinière: lundi 3 et lundi 10, par les Ware Vrienden; lundi 17, par le Werker lundi 24, par la Antwerpsehe Harmonie lundi 31, par le Broederband. Place de l'Aurore:mercredi 5, par le Broe derband; mercredi 12, par les Ware Vrien den; mercredi 19, par YAntwerpsche 11 ar monie; mercredi 26, par le Broedebrand. Avenue du Sud: jeudi 6, par l'Antwerp sche Harmonie; jeudi 13, par les Wari Vrienden; jeudi 20, par le Werker; jeudi 27 par VAntiuerpsche Harmonie. Place De Coninck: dimanche 9, par 1< Broederband. Place St-André: lundi 10, par le Broe derband. Place Léopold de Wael: mardi 11, pa: VAntiuerpsche Harmonie. Marché du vendredi: mardi 11, par le: Ware Vrienden. Bourse: mardi 11, bal populaire par L Werker. Rue de Nassau: mercredi 12, par le Boni van Dokken en Kaaien. Marché aux Bœufs: samedi 15, par 1 Broederband. Rue de l'Eglise: dimanche 16, par 1 Werker. Marché au Bétail: dimanche 16, pa YAntwerpsche Harmonie. Samedi 8 août, la musique des War Vrienden accompagnera la retraite mili taire; le lendemain, dimanche, les musi ques suivantes figureront dans le cortèg des sociétés poulaires: les tambours de 1; garde-ci vicjue, Werker, Ware Vrienden Antwerpsche Harmonie et Broederb.and. * * * Décoré Nous apprenons avec plaisir que M. A'. t fred Imler, employé depuis 35 ans dans le services de la maison W. C. Kausler, a ét décoré de la médaille industrielle de lr classe. Nous avons dit hier que M. H. De Henir encaisseur à la Société royale de Zoologie avait obtenu la décoration industrielle d Ire classe pour 30 années de loyaux serv ces à cètte société. Or, ce n'est pas pour 3 mais bien pour 40 années de service que ce 9 excellent employé s'est vu décerner la di: s tinction. U * * Au Conservatoire A l'examen du cours d'orgue (profe: seur M. Arthur De Hovre), M. Coomans ol tient un diplôme avec fruit par- 3 voix, ! pour la distinction et 1 pour la grande di; l- thiction; M. Verrees, diplôme avec distin i tion par 3 voix, 1 pour la grande, et 1 poi: l la plus grande distinction; M. Welting, d i} i plôme avec distinction par 4 voix, et 1 poi la plus grande distinction. MM. Verrees et Welting obtiennent ch; e cun 300 francs de la fondation Callaerts. ;t Le jury, présidé-p^r M. Emile Wairjbacl directeur du Conservatoire royal flaman i- était composé de MM. C. Danneels, profe i- scur au Conservatoire royal de Liége;Alp i De Smet,professeur au Conservatoire roy 5- de Bruxelles; H. âeure, organiste à Brux* r: les, et L. Vilain, professeur au Conserv §- toire royal de Ganel. > Demain, samedi, à 11 heures, au Cotise 3- vatoire, examen public de çhant. ' La chasse | L'ouverture de la chasse, tant attendue, ' tant désirée, approche. Que va-t-elle nous réserver? D'après des renseignements qui nous parviennent à ce sujet, l'année cynégétique [ présentera une bonne moyenne. Les froids tardifs ont un peu nui à la croissance du gibibr et détruit même quel-[ ques nichées de lapereaux et levraut i. Mai s le nombre n'en est pas trop diminué et il reste une bonne population. En faisans, les couvées ont été retardées ^ en mai, mais depuis juin elles ont bien réussi, et il y a espoir d'une descendance ' normale. ' Quant aux perdreaux, comme toujours, rares seront les chasseurs qui pourront en ; disposer à volonté, pour la raison que la ' disparition de ce gibier s'accentue chaque année d'une façon intense. Il serait même à [ souhaiter qu'on en interdise la chasse pendant un an, afi'n d'aider au repeuplement. En résumé, nos nemrods peuvent espérer 1 de ne pas retourner, tous les jours, avec ^ leur carnier vide. mu—Ml «ren II ■ ■■■■ a * * « La nuit en plein jour Un curieux phénomène météoreflogique s'est produit dans la matinée d'hier. Paris a été complètement plongé dans l'obscurité de 9 heures à 10 heures et demie. Elle atteignit son maximum vers 9 heures trois quarts. Les magasins et ateliers parisiens furent contraints de s'éclairer et les grands boulevards avec leurs cafés et leurs devantures brillamment illuminés, offraient l'aspect le plus inattendu à cette heure matinale.Au bureau central météorologique, M. Gouttereau, chef du service de la prévision du temps, explique ce phénomène par la présence, de plusieurs couches, de nuages superposées et immobiles se trouvant à une assez faible hauteur au-dessus de Paris. * * * Les prix — Tu sais, papa, tu m'avais bien recommandé d'être très gentil avec tous mes pe* tits camarades? — Oui. — Eh bifen, ils ne pourront pas se plain* dre: je leur ai laissé tous les prix. LE PROCES DE MME CAILLAUX 1 L'audience ele jeudi | Avant la déposition de Mme Gueydan, attendue avec impatience, la 'Cour entend quelques témoins. C'est d'abord M. Gaston Dreyfus, syndic des banquiers qui donne un démenti formel à l'affirmation de M. Painlevé, d'après lequel il aurait dit qu'il y avait d'autres lettres plus compromettantes pour M. Caillaux que celle publiée. ^ Confrontés, MM. Dreyfus et Painlevé, maintiennent leurs affirmations contradictoires. ! Puis, c'est M. Desclaux qui rapporte une en-' trevue qu'il a eue avec Mme Gueydan au sujet des lettres de M. Caillaux à sa femme actuelle. ; M. Verwoort, directeur du «Paris journal» parle aussi d'un entretien qu'il aurait eu à ce » sujet avec Madame Gueydan. ; On écoute d'une oreille assez distraite, les préoccupations du public allant toutes à la déposition de Madame Gueydan ; D'apparition à la barre de Mme Gueydan provoque — on s'en doute — la plus vive sensation.La première Mme Cailaux s'avance, très digne, à la barre. Elle est vêtu d'une robe de tulle noir et coiffée d'un chapeau de paille gros bleu, orné de plumes, gantée de blanc. Son attitude est énergique. i Elle tient un volumineux paquet à la main. ! Ce sont ses moyens de défense. Ce détail a son importance, car il va soule-i ver un incident assez vif Mme Gueydan, après avoir prêté le serment d'usage, se refuse à faire une déclaration spontanée. Et pourquoi? — Parce que, déclare-t-elle, on a, dans toute cette affaire, dit tant de mensonges, répandu i tant de calomnies sur moi, qu'il faut que je réponde à toutes les infamies et les anéantisse. Ma situation est abominable. Mtre Labori a beau dire à Mme Gueydan qu'il conservera vis-à-vis- d'elle tout le respect qu'un galant homme doit à une femme et un avocat à un témoin, Mme Gueydan ne veut rien entendre. Elle s'étonne qu'on ait accordé à M. Caillaux, la faculté de lire des pièces et qu'on la lui refusé à ePe. ; M. Albanel lui observe que la loi s'y oppose, M. Caillaux n'avait pu, lui, prêter serment, Mme Caillaux affecte de ne -pas regarder sa k rivale. Mme Gueydan insiste pour se servir de son mémoire. De nouveau Mtre Labori s'y oppose. — Mme Gueydan n'est qu'un témoin, .dit-il. Avec vivacité, Mme Gueydan réplique: — Vous en êtes sûr? - Mtre Labori. — Pour moi, je le repète, vous n'êtes qu'un témoin, mais si vous deveniez un > accusateur, vous me trouveriez en face de vous. A cette attaque le témoin riposte: — Si vous connaissez M. Caillaux, il a dû ' vous dire que je ne manquais pas de bravoure. C'est un défi, et, en le lançant Mme Gueydan î regarde bien en face Mtre Labori. Mtre Labori dit qu'il prendra des conclu-3 sions si Mme Gueydan ne dépose conformément à la loi, c'est-à-dire spontanément et sans note. Comme la loi s'oppose à ce que le témoin consulte des notes, Mme Gueydan doit bien a- s'incliner et son interrogatoire commence. L'INTERROGATOIRE l Répondant souvent à côté des questions, posées par le président, Mme Gueytan raconte les ' premières années de son mariage avec M. Caillaux; ces années ont été des plus heureuses jusqu'à ce que Madame Raynouard est entrée dans la vie de son mari. Ce n'est que le 14 juillet 1909 — je me souviens de cette date — Je sentai's une atmosphè-s re de mensonge, un air vicié; je me de.man-é dais ce qu'il y avait autour de mol ... Je ele-c mandai ce jour-là à mon mar', s'il me trompait. Il m'a fait un demi-aveu, il m'a jeté le » nom d'une femme quelconque en me disant que ' le cœur n'y était pour rien du tout, et je dois !» dire que ce jour-là il a été extrêmement ému... e J'avais en face de moi l'homme que j'ai aime si longtemps... Il s'est jeté à mes genoux, il 0 m'a demandé pardon, il m'a dit des choses que :t je ne peux pas vous répéter. Il m'a dit qu'il .. n'était digne de moi, que je le plaçrr?* ;trCw haut," que mon air lui était irrespir^j!e ^ s-e^ tellement humilié que c'est, ^;tUl qui l'ai conso lé. Il ni a dit qu'il Triait que nous partions faire un grand voyage, oublier cette petite bê tise où le cœur n'avait "été pour rien du tout, »- Et puis, le lendemain, il a revu cette person 1 ne et cette personne a compris que sa proie pouvait peut-être lui échapper. Alors, eile i remis la main dessus plus fort que jamais, et a partir de ce moment-là, elle a vraiment ei r mon mari. i- UN PIEGE r Après la chute du ministère Clémencean dont mon mari faisait partie, il eut été natu rel, que nous allions nous reposer ensembï dans in Sarthe. Mon mari ne le voulut pas, c j' depuis lors, eut recours à de nombreu: 1, moyens pour ne pas vivre avec moi. s- J'espérais le revoir, en septembre 1909, à Pr i. ris, ou il avait dû venir pour assister aux fi nérailles du grand père d'un de ses heyeu> 1_ dont il allait devenir le tuten.V.Je me rendis ■ v ces funérailles, mais il ne s'y montra pas quo que j'eusse appris, par un téléphone de \ Brianrt, qu'il était' à Paris. Il logea à l'hôtel. V' : Donc, je suis à Paris, j'attends mon mar le lendemain, en aUant téléphoner sur so bureau, j'aperçois un tiroir à moitié ouvert. Cela m'étonne, car M. Caillaux a beaucoup d'ordre, et je pense que si ce tiroir est à moitié ouvert, c'est que cela cache quelque niè-ge. Je regarde dans le tiroir et, en effet, jo vois deux lettres d'une écriture de femme, deux lettres bordées de noir. Je les ai lues, je ne les ai pas prises, mais je les ai lues en haussant les épaules car la supercherie était vraiment bien grossière. C'étaient deux lettres signées H et Caillaux, deux lettres fabriquées par M. Caillaux et par Mme Rai-nouard et signées Claretie, pour me faire croire qu'il n'y avait rien entre eux. C'était enfantin. L'une de ces lettres était du jour où M. Caillaux avait été giflé dans la cour du Sénat comme calomniateur, l'autre était pour un protégé de Mme Rainouard. J'ai haussé les épaules; j'ai vu que c'était fabriqué pour moi, j'ai laissé cela. DEUX LETTRES DE Mme RAINOUARD Le 20 septembre je vois mon mari à Mai-ners; nous dînons ensemble, après le dîner, nous avons une longue conversation, car je 'le trouve vraiment très changé, très changé. Il me dit des choses blessantes, il est méchant avec moi, je lui demande si ce qui l'a changé à mon égarel vient de la personne dont nous avons parlé; il me dit: «Oui, c'est vrai.» Nous partons très tard, et dès le lendemain matin, il s'en va au Mans." Il y avait le conseil -général. Alors moi, je reste seule toute la journée et je repense à toutes les choses atroces qu il m'avait dites. Je le sentais s'éloigner de ma vie et je me tins dans son cabinet de travail. Je vous rappelle ce tiroir où j'avais vu des lettres. Alors, je suis donc ce 21 septembre dans le cabinet de travail de M. Caillaux et je sens .le malheur, qu'il y a quelque chose qui se passe. Je me trouve dans un air malsain vicié, il y a du mensonge autour de moi. Je ne sais pas pourquoi je pense à ce tiroir ouvert, où on avait mis des lettres. J'avais vu ce mouvement de prendre une ciel à un meuble qui en ouvrait un autre. Cela me pousse vers un tiroir. Je prends la clef de la bibliothèque, je la mets dans le tiroir, et le tiroir s ouvre comme par enchantement. Dans ce tiroir, je trouve deux lettres de Mme Rainouard. Alors, je n'ai plus de doute ie vois que, vraiment, le désastre est plus "r'and que je n'avais pu le croire. Ce n'est que deux heures après que je me suis décidée à prendre l'autre. L Je m'attendais. M. Caillaux étant très violent, à ce qu il commette aussi un acte de vio-j m'était égal. Je sentais qu'il s'en allait de ma vie, tout m'était égal. Il ne s'en est pas aperçu et puis, le leneiemain, il est allé au Mans, et puis deux autres iours après il est revenu toujours du Mans où il passait toutes ses journées et il a remis encore un gros paquet de lettres, cette fois-ci Alors nous avons dîné, et, après le dînpr il est allé se coucher très tôt, et moi? quelques minutes après, je suis rentrée dans ma chambre. Et puis j ai pensé que ie ne savais pas encore peut-etre toute l'étendue de mon désas-tre, qu il me restait d'autres choses à appren. i.e .^ll.is descendue dans son cabinet de tiavail, j ai repris la clef de la bibliothè-- que, j'ai «rouvert le tiroir, j'ai pris le paquet e je suis remontée dans ma chambre et i e rible 'pou^moi? ,eCtme' c'était entre femme et mari Le lendemain matin, quand il est entré dans ma chambre, je lui ai dit immédiatement • appris ces lettres.» Je m'attendais à être tuée" mais j'étais bien étonnée. M. Caillaux s'était assis sur ma chaise-longue. Il n'a pas bou"-é Il ma demandé : .Où sont-elles? Tu vas me les rondve. — «Non, je les ai déjù envoyées, elles sont deja parties par la poste.» Alors, né se sentant pas le plus fort à ce moment, il a pu i 1 idee de la ruse et il n'a rien dit. Quand je dis: il n'a rien dit, il „T|, vas me les rendre.» Je lui -y, i complf es/labi" ^ Jes Tout tendre les é'„ . contre moi. Pourquoi at-Actions? Nous allons divorcer tout , » Alors, il s'est jeté à mes pieds, il , .i est traîné à genoux, et il m'a suppliée de ne pas divorcer, il m'a dit que c'était moi qu'il aimait, qu'il n'aimait plus cette personne, et ; qu'il fallait que je rende ces lettres. Toujours cette expression revenait : Passer l'éponge là-; dessus. Mais moi, je lui ai dit que je voulais ; réfléchir. J'étais trop abominablement tiou-• h'ée par ce que je venais de lire pour lui don-i lier une réponse tout de suite. Et précisément a Ci; moment, quelqu'un de ma famille est : tombé malade. Je suis reveune à Paris et je i j ne savais que faire. JE NE VOULAIS PAS divorcer ! A Paris j'ai Consulté M. Wesphal qui m'a con-; seille de divorcer. Mais je ne voulais du divor-, ce. J'ai divorcé une première fois à la demande t (,c M- Caillaux et par amour pour lui. Je ne . voulais pas être une femme vivant seule J'ai repris la vie avec M. Caillaux et nous . sommes allés ensemble dans la Sarthe. Vers le 10 octobre, nous sommes revenus à , Pans, et quelques jours après j'ai revu M \ yvosplial. M. Caillaux avait changé d'attitude, . . i1 ue suppliait plus, il était devenu imperti-. mi, grossier, il me demandait ces lettres d'une autre faço:i; Je voulais lui faire entendre rai-:: son, mais je sentais que ma voix n'arrivait t! plus à lui.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes