Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 07 Juillet. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k06ww77v09/
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Martli V .luilletlîJ 1^5 cireçg ctsïïivtimïs» 801" année — JX" 188 Le Nouveau Précurseur AjBOiTîsnB^s^nEnsrrs - iNVFRS un an 13.00 fr.; six mois 6.50 £r.; trois mois 3.50 fr. TOTEMEUR. - 15.00 fr.; . 8.00 fr.; - 4.50 fr. HOIXA^DÉ • 83.00 fr.; » 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOuitG, " 83.00 fr.; » 16.00 fr.; » . ^'r^5! I UNION POSTALE, » 4*.00 fr.; » 31.00 fr.; » 10.BO fr. Tout abonnement se poumuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvart au bureau du journal et dan» tou» les bureaux des nmief en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { %£S3£i**.. *•»«<* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ^JKr3ST03STŒ3 : Ordinaiebs, la petite ligne, fr. O.SO I RâesAMisj, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . ■> 1.00 Faiti biyem, la ligne. » s!sO Financières, la ligne . . . 0.50 I Cwwjjqw* Auviirs ...» 3!oo Lee annonça de l'étranger et de ia Belgique sonc reçues aussi par l'Agence Bacas, S, place des Martyrs, a BnustUct, S, PUtce de 1m Bourse, à Porto, «» iO. Bigh Boliorn, A ItMdree. foire Roi à Berne I C'est aujourd'hui que le roi Albert fait <a visite officielle, non pas à la cour de Suisse, il n'y en a pas, mais à la Confédé ration helvétique dont le pouvoir exécutif siège à Berne.. Nos souverains sont actuellement en Suisse, près de Montreux; le roi Albert a tenu à [aire une visite officielle à la nation dont si souvent il a pu apprécier l'aménité et qui, autant que la Belgique, représente en Europe le travail, le progrès et la paix. Mais cette visite est dénuée de tout apparat, surtout de tout apparat militaire. Le roi Albert est arrivé ce matin à la gara de Berne. A la descente de la berline royale, il a Été reçu par le baron de Groote, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de : Belgique près de la Confédération helvéti- < que. Le ministre de Belgique était accompagné de tout le personnel diplomatique da la légation. A la gare se trouvaient aussi MM. Buck-liardt et Dinickart, secrétaire et secrétaire , adjoint au département des affaires, repré- [ sentant le président de la Confédération. ( La réception fut des plus simples; du reste, peu de personnes avaient été admises ! à pénétrer dans la gare. Immédiatement le roi des Belges, et sa suite sont montés dans des landaus et sa sont rendus au Palais fédéral, en passant j par les rues, largement pavoisées et au milieu de la foule qui l'acclamait avec une certaine retenue. Au Palais fédéral, notre souverain a été 1 reçu par M. Hofman, l'actuel président, et < par M. Motta, vice-président de la Confédération helvétique. 1 La réception a eu lieu dans la grande salle des audiences. Après avoir visité le bâtiment où siège le parlement helvétique, le roi Albert est remonté en voiture pour se rendre à la c légation de Belgique, située sur la hauteur, ri Les membres du conseil fédéral l'y ont ' suivi de près pour lui rendre sa visite. A midi, le conseil fédéral a offert un dé-|euner au roi des Belges au Bellevue Palace auquel assistaient, eu dehors de quelques r lauts fonctionnaires suisses, le roi Albert, ci es membres de sa suite,le ministre de Belgi- r que et le personnel de la légation. Il y avait 'ïu de" sert," les «protocolaires1 ont été " A™heures, tout le monde officiel est allé i (visiter l'exposition nationale suisse, ouverte à Berne; la foule avait été strictement eloi- •ffflflSfflipréwnidi, le Roi a été re- , conduit à la gare où il a pris le tram pour , rejoindre la reine Elisabeth dans sa ville- i gkturg près de Montreux. ^.u 23<©ïh.osr*s> ANGLETERRE Le Home rule La Chambre des Lords a voté hier, en deuxième lecture par 273 voix contre10, le projet du gouvernement amendant le bill du liome 1 C'est un simple vote de formalité. FRANCE Russes anarchistes Le service de la sûreté a arrêté à Beaumont sur Oise les nommés Kmtchekk et;J?°ïWa^: ki, sujets russes, qui ont été écrouês . P son de Pontoise. Ils étaient porteurs de deux bombes et de revolvers. Tr0. L'arrestation des anarchistes russes uo wanolky et Kiritschek, cause une forte » tion dans les cercles parisiens de lapreiM tare de Police, d'autant plus que on peut j craindre que, lors du voyage du Tsar a Fans, ,m nombre d anarchistes russes vien nent dans la capitale. Un I i craindre de gens qui ne tiennent pas autre T^estauon'a été opérée à Beaurnont près Paris par les soins des Decombat. Depuis longtemps déjà ceux ci suivaient d'un œil vigilant les sec^tes des deux mystérieux inconnus Lorsque lu des gendarmes leur adressa la parole eçut pas de réponse. Ils furent conduits à la gendarmerie et furent trouvés porteurs de leux grands cylindres en cuivre d'une longueur chacun de 50 centimètres. Il s'en ichappait une poudre jaune. Immédiatement es gendarmes se rendirent compte que les t cylindres étaient des bombes et l'on appela ^ éléphoniquement un homme compétent de \ 3aris. > L'interrogatoire se fit difficilement pour- ( ant, Kiritschek dit qu'il était anarchiste, que c es bombes étaient destinées à Paris et qu'il j l'attendait qu'une occasion favorable pour t uer le Tsar. t Il était encore porteur d'un Browning et dit [U'il aurait bien pu tuer les gendarmes mais [u'il n'avait aucune haine contre les Français ■t qu'il n'avait pas voulu leur faire le moindre n'ai. Trowanofsky est âgé de 31 ans et est né à 3aris. Kiritschek est âgé de 26 ans et est né ( lans la province de Karkoff. Les deux anarchistes demeuraient à Paris 1 :hez leurs compatriotes. On a fait une per-luisition à leur domicile, car on croit être 1 >ur les traces d'une grande bande d'anar- < histes. 1 ESPAGNE ! LE Chemin de fer Tanger-Fes f Le Sénat, après une très courte discussion, f , approuvé la convention relative au chemin .1 le fer de Tanger à Fez déjà acceptée par la lhambre. Désordres à Valtadolid A Valladolid, la grève des ouvriers des fon- leries qui était pacifique, s'est aggravée su- * ùtement lundi soir à la suite d'entraves ap- lortées à la liberté du travail. La police et la J; 'endarmerie ont dû charger après avoir es- j uyé une grêle de pierres. Plusieurs agents de ,o'lice ainsi que des grévistes ont été blessés \ égèrement. Quelques arrestations ont été j •pérées. t Des patrouilles de gendarmerie parcourent c e centre de la ville. ] ALBANIE j La prince do Wicd e F Dans les milieux officiels on assure qu au- n un pourpa^er n'est engagé au sujet du départ s u prince de Wied, et il n'a d'aucune façon r lissé entendre qu'il songeait à abdiquer. y s Bid Doda ne marche pas e Un télégramme de Durazzo dit que le prince, '} e pouvant satisfaire aux exigences d'argent . e Bid- Doda, ceuli-ci annonce qu'il retourne- r a à Scutari. Snr^ôQ rioo - j, sv„v/in a été prise par les insurgés après j m violent combat soutenu par les forces gou- , ernementales qui venaient de Koritza. c t Nouvelles menaces . A Durazzo est arrivée une délégation venant ] l'Arevrocàstro pour demander au prince de Irenfire daeï heures. Dans le cas ou ses d* , nandes ne seraient pas accueillies cette villo ( s'unirait aux Epirotes. Essad pacha à Paris Essad pacha, ancien ministre de la Guerre d'Albanie, venant de Rome P^^odane, arrivé hier matin à la gare de L>on a 1 ans. Un témoin Le ministre des Etats-Unis à Athènes vient d'être invité à donner sa démission parce qu il a donné de 'a publicité au rapport adressé à son gouvernement. Voici quelques passages de ce raPP°™' «J'avais pris au sérieux ma besogne et 1 union de six grandes puissances européennes,-il jf„ fet de donner un gouvernement à 1 Albanie. Je découvris en Albanie un scandale monumental d'anarchie, d'incompétence, d hypoenste et de m«0n" voyait cinq gouvernement ostensibles: 1. les six grandes puissances détenant. tous les pouvoirs; 2. la commission de contrôle pour l'arministration civile et les finances; 3. la | gendarmerie hollandaise avec le contrôle sur la force armée; 4. le prince avec ce qui iesta.it de pouvoirs;5.1es ministres sans aucun Pouvoir. Chacun de ces gouvernements combattait les autres, excepté le premier, chez lequel visiblement la discorde est telle qu'il a abandonné tous les autres à leur sort. «Dans ces conditions, l'éloignement du prm- , ce et de la commission est inévitable. Il doit s'opérer sans retard. «Si l'Autriche et l'Italie s'imaginent quelles pourront s'approprier sans résistance ce brave peuple, qu'elles reviennent de leur erreur. «.le fais appel aux peuples des puissances, s'ils peuvent faire entendre leurs voix de leurs gouvernements». GRECE ET TURQUIE Un démenti L'ambassade ottomane à Paris, communique i l'Agence Havàs la note suivante: «Un télégramme d'Athènes ayant annoncé qu'un tor-tilleur turc aurait bombardé dernièrement un oilier grec, transportant à Chio des réfugiés t qu'il l'aurait capturé, l'ambassadé impériale •ttomane offre à cette nouvelle le démenti le »lus catégorique. Il est également faux que le orpilleur en question ait bombardé un monas-ère.BULGARIE L'incident avec la Roumanie Il y a quelques jours des soldats roumains n uniforme furent attaqués par des soldats •ulgares qui firent feu; un soldat roumain ut tué. Les Bulgares prétendent que les soldats roumains se trouvaient sur territoire bulgare, ce [ui paraît exact: une commission internatio-lale d'enquête a été nommée pour élucider ce >oint, et les membres de cette commission se ont rencontrés à Boutschouk. En attendant, comme il a été constaté que es soldats roumains étaient sans armes, le :ouvernement bulgare a exprimé au gouverne-nent roumain ses regrets de l'incident. MEXIQUE Double Jeu de Huerta Londres, le 7. — On mande de Washington: luerta a encore joué le gouvernement de Vashington. Wilson a demandé aux rebelles .'arrêter leur marche en avant sur Mexico, arce qu'Huerta avait promis qu'il ne présen-srait pas sa candidature aux élections prési-entielles, mais qu'il assurerait le succès d'un utre candidat à la Présidence. Or voilà que 3 brave général s'est de nouveau laissé por-2r comme président et l'on constate que la andidature de son ami n'était qu'une simu-ition qui devait mieux assurer son triomphe. i Intretemps, le général Iluerta a trouvé le i împs de concentrer ses troupes dispersées t de rassembler de nouveaux des forces im-osantes. Il ne songe même plus à abdiquer lais continuera sa résistance contre les in-urgés et contre les troupes des Etats-Unis. L s'est mis d'accord avec le fameux bandit apata et les partisans de ce dernier se sont âparés des généraux Villa et Carranza t son prêts à empêcher leur mouvement en vant sur Mexico. Huerta a éloigné toute sa imille de la ville et s'apprête au grand cornât qui se livrera sous peu sous les murs lêmes de la capitale. Le gouvernement américain croyant â la ^eriâ"es',(îélg|ïïés:^TXri4.-ç'n«Juina fut J ÎS concessions qui paraissaient pour tous les , :tats do l'Amérique du Suc! comme un signe e faiblesse et une défaite diplomatique. Mam-enont l'Union se voit trompée par Huerta et .ccusée par les américains du Sud A la ,1 ai son Blanche on est très nioitfié de la îouvelle tournure que prennent ^ les évén.e nents et on ne sait quel parti prendre poui Srtir de lapasse daAs laquelle Huerta a ac-•ulé l'es Nordistes. ... On assure pourtant dans les cercles dirigeants que Wilson se verra contraint de reprendre sa politique agressive contre le général Huerta. Garranza et Vida On mande de Saltille que le général Villa reconnaît Carranza comme chef suprême des constitutionnalistes. Villa reste commandant de l'armée de Nord. CHINE Justice sommaire et cruelle Un drame épouvantable s'est déroulé récemment dans les environs de Kalgan, dans le N AdladesuiateC(ïùnpillage qui; eut ville de Kalgan, trois compagnies entières re curent l'ordre de déposer les armes et d accepter deux mois de solde. On les embarqua aussitôt après clans uu train qui les conduisit jusqu'à Sulha. Les hom- j mes toujours escortés, gagnèrent un endroit désert situé à un kilomètre et demi environ du lieu de débarquement. Un bataillon dm-fanterie s'espaça autour d'eux et reçut 1 ordre de tirer, mais il opposa tout d abord un 1ULe commandant, indigné menaça ^ fusiller tout le monde. L'ordre qu'il avait donné fut enfin exécuté. Cent quarante Hommes tom- b D'autres, plus ou moins grièvement Mcsaês,. se sauvèrent, on ne sait comment. Les hommes tombés furent enterrés dans une tranchée ; neu profonde. Certains d'entre eux, qui avaient simulé la mort, sortirent de leur tombeau en j rampant, et prirent la fuite. Après l'assassinat de rarchitluc et de sa femme UNE ACCUSATION GRAVE Le correspondant du Temps à Belgrade lui télégraphie qu'on vient de découvrir à la préfecture de Belgrade un dossier prouvant }ue Cabrinovitch, qui lança la bombe à Se-rajevo.fut protégé par le consul d'Autriche-llongrie jusqu'à son arrivée à Belgrade. Il dut être expulsé de Serbie en raison des soupçons pesant sur lui d'être un agent autrichien.Evidemment.il ne suffit pas que cette nouvelle soit publiée pour qu'on la considère nomme la vérité même. Cependant, il faut bien tenir compte de ce que le Temps est un journal où le contrôle des dépêches est des mieux fait, et dont les correspondants ne cherchent pas la nouvelle sensationnelle. LE COMPLOT On mande de Serajevo que dix individus ?ont dèà. maintenant convaincus d'avoir pris part, directement ou indirectement, à < l'assassinat de l'archiduc François-Ferdi 1 tiand; cinq étudiants, dont Prinzip, le typographe Cabrinovitch, un instituteur et trois ournalistes. L'AUTOMOBILE DE L'ARCHIDUC L'automobile dans laquelle l'archiduc ; François-Ferdinand et sa femme ont trouvé a mort est en route pour Vienne. Elle sera i exposée au profit du fonds des orphelins nilitaires avant, d'être placée dans la collec- 1 ,ion impériale des voitures historiques Nouvelles ; de FÉtranger \ , Aux courses de chevaux De violents incidents se sont produits lun- ' Jfli : -3-crCU-il-tr r* an a 1 a 1 lu petit galop. Les juges étaient si oien p.r uadés que le départ était mauvais, quils ionnèrent pas l'ordre de fermer le pan mu-uel et qu'un joueur put mettre cent francs 5ur le cheval qui, le premier, venait de pas-5er le poteau. Des réclamations, des cris, des 'oups de sifflet retentirent au pesage et sur fa pelouse. La foule empêcha les chevaux de rentrer et comme le public avait envahi la Diste on fit intervenir un peloton d artilleurs qui 'finalement, se retira à la suite des protestations du public. Toutéfois la couise fut déclarée bonne et le gagnant paye, mais on dut, par suite des réclamations, rembourser les 'autres chevaux. La grève à Woolwich L'arsenal de Woolwich est complètement fermé. Toutes les entrées sont gardées par des piquets de grévistes. A la mémoire de Chamberîun Hier, ont eu lieu les funérailles de Joe Cham-berlain, dans la plus stricte intimité, a Bir- ^Chambre des communes, M. Asquith a prononcé -un éloquent discours à sa mémoire. M. Bonnr-Law et après lui M. .Balfour ont rendu hommage aux qualités de 1 nomme dL- taL'assemblée a été levée ensuite en signe de deuil. Est-ce Hammel? Les .marins du bateau de pêche «3026», de Boulogne-sur -Mer, ont rencontré en mer, au large d'Hardelot, un cadavre vetu de gris et portant un cache-nez blanc. Dans les poches, ils ont découvert une casquette et une carte d'Angleterre. Le cadavre portait également une ceinture de sauvetage; il était dans^ un I tel état de décomposition que les marins n ont ! pu le recueillir. Ils ont cependant pris la car-• te, qui permettra peut-être de découvrir li-1 dentité de l'inconnu. On se demande si on ne se trouve pas en présence du cadavre de l'aviateur Hammel, qui a péri, on s en sou-. vient, dans la traversée de la Manche. La mort de Legagneux q Hier, vers 5 heures, en présence d'une foule 11 considérable, l'aviateur Legagneux faisait des ivolutions sur le terrain des Hunaudières à s Saumur. Après avoir évolué au-dessus de la d /ille, il voulut exécuter la ^double boucle. Au u noment où il terminait ses évolutions au-des->us de la Loire, son appareil, au lieu de se j edresser, piqua du nez et l'aviateur tomba lans le fleuve avec son appareil. Des mari-liers accoururent; mais l'aviateur et son ap- a pareil ne furent ramenés sur la rive qu'au 3out de 25 minutes. Legagneux était sans connaissance. On le transporta immédiatement g lans une automobile à son hôtel. Là on re- i; ïonnut qu'il avait les jambes brisées et la poi- 5 ;rine défoncée. Il ne tarda pas à succomber. On attribue l'accident à la rupture do l'hé- v lice, au moment où l'appareil faisait une glis- â sade sur l'aile. r NOS ECHOS l _ l L'Exposition de 1920 abandonnée e c Extrait de la Métropole de ce matin: q Cette semaine, le Comité provisoire de l'ex- ® Dosition universelle statuera sur la décision i prendre et notamment sur la question de savoir s'il faut continuer à défendre un projet jui n'a guère de chances d'être soutenu par le Comité international des expositions. ç Cette question est une de celles auxquelles ti 1 est le plus difficile de toucher sans courir v e risque d'avoir contre soi tout d'abord les d spéculateurs en terrains, les politiciens ensuite qui s'abritant soi-disant derrière les in* érêts d'Anvers veulent faire grief au gou- c ■•ornement do ce qu'il ne force pas la main b iu Comité international. q Heureusement, le Comité provisoire est au à lessus de ces considérations d'ordre trop indi- v ■'idjiel. Il étudiera avec le seul et vrai souci a les. intérêts anversois la solution à prendre. 1 Ceci est incontestablement un communi- u fué, le style même l'indique. Communiqué de qui? Du comité provisoire a le l'exposition? Absolument pas. Ce comité îe s'est réuni que ce matin. La note semble ivoir pour but de lui imposer la volonté de Iiielqu'un qui a toujours prétendu résumer m lui seul la future exposition; c'est le mai- te ,re qui dicte son ordre. Si Seulement le comité ne s'est pas laissé u aire. Il a décidé ce matin de demander au- v lience à M. de Broqueville, chef du cabinet, s; SfcîSrçSfeg sU'ex^osition n Dui ou non, notre ville peut compter pour s son exposition sur l'appui de l'Etat. d Et si, comme nous Je craignons, M. de r Broqueville ne donne pas une réponse fayo- j, rable, c'est l'abandon inévitable d'un projet dont l'échec serait certain. A qui l'échec du projet est-il dû? f Certes pas «aux politiciens qui, s'abritant j soi-disant derrière les intérêts d'Anvers,veu- s lent faire grief au gouvernément de ce qu'il , ne force pas la main au comité interna- j tional». . 1 Depuis logtemps nous faisons prévoir 1 é- i chec de l'entreprise qui n'a jamais été soutenue comme il le fallait par le ministre du Travail. Celui-ci a voulu ruser avec les entreprises concurrentes de Liège et d'Anvers; il en est arrivé à les faire échouer l'une et l'autre. Il eut suffi d'un peu de bonne volonté pour faire admettre que des décisions d'un comité international ne pouvaient avoir des effets rétroactifs et empêcher la réalisation de projets déjà formulés et déjà, entrés dans la voie de la réalisation. Mais le gouvernement n'a pas voulu. Ce qui est amusant dans le communiqué, c'est l'allusion aux spéculateurs en terrains qui seront désappointés. Cela c'est d'un aplomb éhonté. ** » Lès agents cyclistes Certes une police cycliste, est utile dans une ville; elle est même devenue quasi indispensable. Mais il faut qu'elle soit bien stylée et surtout bien dirigée; ce qui no semble pas être le .cas pour celle d'Anvers à en croire les nombreuses plaintes que nous recevons à sa charge. Ces plaintes, dira-t-on, proviennent de gens que ces agents cyclistes mettent en contravention, surtout des automobilistes | ui roulent trop vite et d'autres contreve-ants.Certes, les plaintes des automobilistes mt générales; il n'est pas possible que, ans cette généralité, il n'y ait pas un fond, n grand fond d'exactitude. Mais la plainte qfue nous recevons aujour-'hui émane d'un paisible piéton qui n'a eu ucune maille à pâtir avec les terribles gents cyclistes. Voici ce qu'il nous signale. Vers minuit de lundi à mardi,passant lon-ue rue d'Argile, où il était sur le trottoir, a été brusquement surpris par le passage toute vitesse des trois bicyclettes de la olice; ces bicyclettes, très reconnaissables l'absence de toute lumière, arrivaient de i rue du Ciel et ont pris le tournant sans alentir. Elles n'étaient pas sur une ligne, îais se suivaient en échelon, de sorte que si ne voiture ou un automobile avait passé ar là en ce moment une collision était iné-itable avec des conséquences graves. Il est vrai que la première conséquence ut probablement été un procès-verbal à harge de l'auto pour excès de vitesse, alors ue c'était les policiers qui violaient le rè-lement.* * * Nos artistes à l'étranger Notre excellent artiste-peintre J. Fran-ais obtient un succès considérable à l'ac-îelle exposition à Paris, par ses deux œu-res grandioses Sur le brise-lames et Etang u Houge-Cloitre. Ce succès, est d'autant plus, justifié que 3 brillant artiste s'est déjà acquis une elle renommée par sa talentueuse techni-ue et son coloris vibrant. En 1913 il obtint Paris une médaille d'argent; il a des œu-res aux musées de Namur et de Huy, ainsi u'à l'hôtel de ville de Charleroi. Il est inconcevable qu'il n'ait pas encore ne de ses toiles au musée de Bruxelles, où i présence s'impose de la façon la plus bsolue. •S * -S L'extension de nos établissements maritime Le comité de l'Union générale pour la pro-iction du travail au port d'Anvers, dans sa iance d'hier, sur la proposition de M. Gus-ive E. Van den Broeck, son président, a 3té un ordre du jour exprimant sa grande itisfaction au sujet de l'issue favorable des «gociations entre le gouvernement et l'ad-i reconnaissance envèrs'\'éV,repïtJWuu',Ja es deux administrations et les fonctionnai-es supérieurs qui les ont secuiiues — îur tâche difficile et complexe. Il a en outre été décidé de faire de nott-elles démarches auprès de l'autorité com-létente pour que l'Union générale pour la irotection du travail au port d'Anvers puis-e disposer à bref délai, sur les quais des louvelles darses, des terrains nécessaires iour la construction de bourses de travail, ■éclamées avec tant de raison par les ou ■riers. Le seeréiaire communal M. le secrétaire communal Possemiers, ayant donné sa démission pour le 31 décem-ore prochain, il est plus que probable qu'on ue nommera pas immédiatement un nouveau secrétaire communal. Toutefois, M. Possemiers, prenant ses vacances avant de se retirer définitivement, il faudra lui désigner un remplaçant provi-soire.C<est à cette>nomination provisoire que le Conseil communal procédera probablement pendant le huis-clos de sa séance de lundi prochain. * * * Aux nouvelles darses La Ville ne perd pas de temps pour outiller ses nouvelles darses qu'enfin le gouver nement s'est décidé à lui céder. Aujourd'hui, M. l'échevin Strauss a pio-clamé les résultats de l'adjudication poui la construction de deux hangars métalliques aux n. 101 et 102 de la 2me darse. Le devis était de 635,000 francs. La plus basse soumission est de 579,911 fr. 3& et la plus haute 699,900 francs. C'est encore un gros demi-million consacré au port, donc au bien de tous. Nos confrères cléricaux se garderont bien de s'en Feuilleton du "Nouveau Précurseur» 54 ■ ' A LA PLUS FORTE Uta"" I PAR q Robert — Commentl Que veux-tu dire? t Douterais-tu de la sincérité de ce îepe U-Non, je crois qu'il a été sincère. Seulement, ce repentir, ne sera pas de Ion BTl s'est probablement disputé avec sa maîtrise demain il sera réconcilié avec elle. _ Oh! ma mère! serait-ce possible .tu croi yraiment que... , . Te ne crois pas, je sais! Depuis vingt-cinq ans que nous sommes mariés, j'ai appris à le connaître C'est peut-être la centieme fois qu il me îe g D'ans CieatesuCp°emrbeiechambre tendue de ve-lours havane, où il ne passait guere cepen dant ses nuits, M. Frémont chercha vaine- mi?aube"faisait déjà filtrer ses premières blancheurs à travers les rideaux soigneusement fermés quand enfin il put rendormir La matinée était fort avancée quand U se i rén sonna ; à cet appel, le valet de chambre *.c^c"f>uelle jieure Joseph? demanda le j banquier à moitié éveillé. _ {1 est onze heures, monsieur le bai on, répliqua le domestique. Sur un plateau d'argent il apportait le courrier matinal; tout un paquet de lettres Mais déjà le regard de M. Frémont avait istingué au milieu des volumineuses pa-srasses un mignon petit pli, gris perle, par-imé, timbré d'une couronne de vicomtesse. Vivement il s'en empara, et. d'une main fé-rile il fit sauter le cachot. « Mon cher Gaspard, disait le billet mus-ué.« Nous sommes deux grands enfants. « Vous d'abord, qui me cherchez toujours .es querelles d'Allemand. « Moi ensuite, qui prends trop à cœur vos aquineries. « Mon excuse est que j'avais, hier soir, ,rès mal au nerfs. « Venez me demander pardon. «Je vous attends à déjeuner. u Votre toujours fidèle. « Irène, vicomtesse de Nangy. » « Post-scriptum. — A propos, j'ai reçu une ] amusante nouvelle. « Frétillon, le petit Frétillon, a trouvé un amateur de son vilain museau. <c Un prince rastaquouère, s'il vous plaît, qui va la mettre dans ses meubles. a Nous verrons bien s'ils seront de palissandre, d'acajou ou de simple pitchpin! « Moi, je parie pour la palissandre, attendu qu'il ne sera probablement jamais payé. « Quoi qu'il en soit, elle nous invite tous les deux à un dîner d'épousailles (main gauche, bien entendu), qui sera perpétré samedi prochain, au café Anglais. « J'ai tant besoin de distractions que j'ai accepté. « Mais je tiens absolument à ce que vous m'accompagniez.» ( M. Frémont froissa la lettre et la jeta par terre. En même temps, il murmurait avec un sourire de colère: — Ah! ah! la nuit porte conseil! Elle s'est ravisée! Elle a compris qu'elle a été maladroite! Trop tard, la belle! tout est fini, bien i '"jamais je°ne remettrai les pieds chez toi, ""n se^evaet s'habilla vivement. Lorsqu'il eut achevé sa toilette, il ramassa le billet d'Irène, le déplia, et le relut attentivement.Puis il prit son chapeau et sortit. Une heure plus tard, Mme Frémont et sa i fille éaient réunies dans la salle à manger. , C'était le moment du déjeuner. je meurs dé faim, s'écria gaiement Mme de la Rochebriant. -Mon père tarde bien à venir! M. le baron, dit le valet de pied, est sor- t ti en voiture. ! Il m'a déclaré qu'il ne déjeunerait pas chez lui ce matin. . Angèle parut étonnée, mais Mme Frémont i eut un sourire: Asseyons-nous, mon enfant, et dé]eu- ] nons, dit-elle tranquillement. Puis s'adressant au domestique: Savez-vous si la voiture est de retour, Joseph? demanda-t-elle. — Oui, madame la baronne, elle vient de rentrer, répliqua-t-il. Bien. Allez dire au cocher qu il vienne ici. J'ai à lui parler. Et quand Joseph eut quitté la chambre, se tournant vers sa fille: Voulons-nous parier que ton père est retourné chez sa vicomtesse? — Oh! non, maman, c'est impossible, protesta la jeune femrne indignée. — Nous allons voir fit Mme Frémont toujours souriante. L'instant d'après le cocher pénétrait dans la salle à manger. — Max, interrogea la baronne, où monsieur s'est-il fait conduire ce matin? Chez Mme la vicomtesse Irène de Nangy, répliqua le cocher. — Ah!... C'est bon, vous pouvez vous retirer! dit-elle simplement. t i vi : ■ ■ i dîner de noces _ Baron, encore du Champagne! s'écria Frétillon- , , Et le teint enflammé, les yeux noyés de langueur, les narines frémissantes, tous les symptômes d'une commencement, d'ébrieté répandus sur sa personne, elle tendit sa coupe vide au banquier. Il s'empressa d'accéder à cette requête et alait donc lui verser l'étincelant breuvage quand d'un brusque mouvement,Lopez, Car-vajal lui arracha la bouteille des mains. — Por Dios, senor baroun, je ne saurais souffrir qu'en un tel jour on usurpe mes droits, doublement sacrés, sur dona Rosita. Moi seul ai le privilège de la servir. Lui aussi était absolument gris, M. le lieutenant général des ci-devant armées insurrectionnelles de Guatemala. Durant le dîner, il avait fait grand hon-I neuv à la cave du café Anglais et tout un ' régiment de bouteilles attestait qu'il aimait les vins rares et les marques haut cotées. Rangés en bel ordre devant lui, les flûtes | et les flacons de Bourgogne lui devaient rap-l peler en son ivresse croissante ces bataillons de nègres, tous soldats-colonels qu'il avait peut-être comandés dans les jours antérieurs de sa gloire. . M. Frémont s'était donné un malin plaisir de lui emplir sans arrêt son verre. Don Lopez Carvajal y Gualaquil avait son compte, et Frétillon aussi. — Eh dis donc, Lopez, Alonza, Manuel... je ne sais plus bien ton nom, marmonna Ro-sa Mercier d'une langue pâteuse, de la jalousie? il n'en faut pas. — Sang de Dios! riposta fièrement Carvajal, on est descendant des conquistadores! Il plongea sa main dans les profondeurs le sa poche et en tira un «navacos» U® de :es énormes couteaux au manohe incrusté l'argent dont joue si volontiers le Mexicain ;omme l'habitant du Brésil. 11 l'ouvrit et en fit luire la lame acérée iux yeux de Frétillon. . ' , La danseuse "poussa un cri strident. _ Ecoute bien, mon âme, reprit don Lo-nez En 1872, au faubourg de la Guadeloupe, au Mexico, j'avais fait la connaissance d une Ballerine comme toi. Je l'aimais, elle disait m'aimer, elle men- Un jour, je la surpris adressant une œillade à un ténor de grand théâtre. Je n'hésitai pas: je la poignardai-Ecoute encore: en 1873, dans une hacienda près de la Havane... t Zut! interrompit Frétillon, si tu as l'arme des hidalgos, mon cher, j'ai celle des Parisiennes. Et la voici. | En même temps désignant un pied de nez, elle lui envoyait la semelle de sa pantouf e à la hauteur des yeux. . Là, là, calmez-vous, mes amis! dit M Frémont qui s'amusait. Don Lopez a raison en principe, bien que ses arguments soient un peu vifs. Ah! croyez-le bien mon bon, j'ai nulle intention .de braconner sur vos terres. Maïs déjà, le terrible Carjaval n écoutait Pl II s'était affalé sur le divan et ronflait à ieu de grand orgue. . Frétillon s'était également affaissée sur elle-même et sommeilait. Se retournant vers Yvonne, le banquier reprit avec elle une conversation déjà engagée entre eux avant l'interruption de la danseuse. La réconciliation entre les deux amants I avait été aussi prompte que l'avait prévue ! Mme Frémont. Et, quand au lendemain de sa querelle avec Irène, le baron s était rendu chez elle, la jeune Jemme n'avait pas eu grand'peine à compléter par quelques aimables paroles, le bon effet produit par la lettre. Aussi, ce soir-là, pour lui complaire, l'avait-il accompagnée au dîner offert par Carvajal. ,. , Minuit était sonné, et dans un cabinet particulier du café Anglais, les deux couples banquetaient depuis sept heures du soir. Les garçons, le maître d'hôtel s'étaient retirés et cette fin de repas tournait à la pure soulographie. Yvonne; pourtant, ainsi que le banquier Frémont, avaient gardé toute leur lucidité d'esprit. Impossible d'ailleurs d'imaginer quatre types plus disparates que ces convives. ' C'était d'abord don Lopez Carvajal qui, l'air fatal, roulant des yeux et décrivant de grands gestes,«s'était toute la soirée confondu en protestations d'amour, lançant des tirades mélodramatiques, parfois s'abandon-nant à sa fouge méridionale, enlaçant dans ses bras la danseuse qu'il appelait: u Sa Rositâ, sa fleur des Pampas, sa Co-lombé des Cordillères!» Très excitée et fière de sa nouvelle conquête, Frétillon s'était efforcée par des mi-sourires provocateurs, d'attiser la flamme qu'elle avait allumée. Par une délicate flatterie à l'adresse de son adorateur, la danseuse avait imaginé de s'affubler d'un costume à la Carmen qui jurait" quelque peu aVec son irrégulière frimousse.Robe de soie écàrlate, garnie de volants de faux Chantilly, mantille de dentelles espa-gnolle négligemment jetée sur ses cheveux coiffés en bandeaux plats, et piquée dans son chignon, à côté d'un énorme peigne d'é-caille, une fleur de grenadier. (A continuer.) : *

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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