Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 23 Juin. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n29p26r14w/
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Mardi ?<£Zi «Juin 1914 CIMQ CTCNTIA1K& 80" année * I¥® 174 Le Nouveau Précurseur ABONNEMENTS - ANVERS, un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, . 15.00 fr.: » 8.00 fr.; - 4.50 fr. HOLLANDE, » 33.00 fr.; . 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 38.00 fr.; » 16.00 fr.; » 6.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR rÉLÉPHOKES { Station: » { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVER! ANNONCES : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . . fr. 1.60 » i à 4 lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligna. . » 2^50 Financières, la ligne . . « 0.50 I Chronique Anvers . . . » 8.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçxces aussi par VAgence ffavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place dê la Bourse, à Parist et 20, High Holborn, à Londres. Les finances du pays Quand les orateurs et les journaux de l'opposition ont signalé l'emprunt belge 3% conclu à Londres comme une opération désastreuse qui, par ses conditions draconiennes révélait que le gouvernement acculé par les échéances constantes de bons du Trésor, était aux abois, la presse de droite a protesté avec énergie, en faisant valoir que la facilité avec laquelle l'emprunt belge était souscrit à Londres révélait au contraire une confiance illimitée dans notre crédit et constituait pour le gouvernement un véritable satisfecit. Dans le dernier rapport sur la dette publique, le rapporteur de la chambre s'aventurait même à annoncer que le 3% anglais remorquerait le 3% belge et ne tarderait pas à entraîner le cours de la rente nationale. Nous aimons à opposer à cette science financière, inspirée par le souci électoral, la leçon des faits. Nous avons en effet sous les yeux la circulaire que vient de faire parvenir à sa clientèle un des premiers établissements financiers du pays, peu suspect de s'occuper de politique. Elle en dit long sur la sagesse de notre ministre des Finances. Cette circulaire, dans laquelle nous supprimons les noms propres,est ainsi conçue: Banque... Juin 1914. Fonds publics. Monsieur, Nous nous permettons d'attirer votre attention sur L'emprunt belge a%, émission anglaise amortissable en 25 ans par rachat en bourse ou tirages au sort au pair, émis récemment à Londres et qui vient d'être introduit à la cote de notre Bourse. L'emprunt est divisé en coupures de £ 1,000; 500; 100 et 20, munies de coupons à l'échéance des 5 février et 5 août de chaque année, payables en Belgique nets de l'income taxe anglaise, au change du jour sur Londres. Au cours actuel de 80 5/8 env., ce titre donne un rendement net de 3 3/4%. Dans ces conditions et étant donné le taux très favorable du placement, il paraît être hors de doute que cette valeur sera rapidement absorbée par les gros portefeuilles dont elle ne sortira pas facilement; le titre se raréfiera donc sur le marché et les achats annuels du Trésor belge ne pourront manquer non plus d'influencer fortement les cours dans le sens de la hausse. Il nous semble donc que cet emprunt constitue un placement tout à fait recommanda-ble et qu'un arbitrage tant du belge 3% perpétuel que des Bons du Trésor 4% s'impose à l'attention des capitalistes. Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations empressées. Suivent les signatures. Nos grands financiers ont donc conclu une opération si avantageuse que: 1. Elle amène les capitalistes belges à vendre leurs titres pour acheter de la rente émise en Angleterre — ce qui ne peut manquer d'agir défavorablement sur notre 3 p.c. belge — et ce qui prouve que l'emprunt anglais a été fait dans des conditions particulièrement onéreuses pour le gouvernement-belge, et particulièrement favorablement pour les capitalistes anglais; 2. Que le gouvernement belge, qui est obligé de racheter les titres émis en Angleterre d'année en année au cours de la Bourse, à moins qu'il ne veuille rembourser au pair, a créé ainsi une cause fictive de hausse dont il aura en premier lieu à supporter les conséquences. Voilà le résultat de cette belle opération financière. Les banquiers, qui font des affaires et non. de la politique, s'en rendent parfaitement compte; ils prévoyent que les titres anglais se raréfieront et que les achats annuels du trésor belge ne pourront manquer d'en faire fortement hausser les cours. C'es à cette opération désastreuse qu'a conduit la politique d'emprunt à jet continu et le fatal expédient des énormes émissions de bons du trésor, et malheureusement pour nous, nous sommes loin d'avoir liquidé cette situation. Imprévoyance et gaspillage, tel est le résumé de la politique financière du gouvernement. Au Dehors ANGLETERRE Le bill des finances Le bill des finances est venu hier en seconde lecture a la Chambre des communes. M. Samuel, membre du gouvernement fait savoir qu'après le vote en seconde lecture le gouvernement disjoindra du bill tout ce qui a rapport aux crédits dont il se propose de faire bénéficier les autorités communales.La Chambre des communes aura donc à voter deux bills des finances et un bill des recettes. De plus, comme il ne pourra dans la majorité des cas verser aux autorités communales des crédits provisoires le gouvernement proposera de réduire provisoirement de dix centimes le nouvel impôt sur le revenu pour cette année. Le home rule Le projet de loi tendant à amender le «hoine rull bill» sera introduit aujourd'hui devant la Chambre des Lords. Dans ce projet sera renouvelée l'offre que fit M. Asquith en mars dernier: Que les comtés soient mis à même de se prononcer pour ou contre 'leur expulsion du home rule et leur soumission au Parlement de Dublin. Le projet limite à six années la durée éventuelle d'exclusion, ce qui permettra au pays de se prononcer deux fois sur la question. Autour tlu Home rulo Si la Chambre des Lords rejette les propositions du gouvernement, celui-ci passera outre et fera exécuter le Bill of Home rule sans le consentement des protestants de l'Ulster. Dans cette éventualité la guerre civile est certaine disent les conservateurs. Les Tories prétendent que l'armée nationaliste est commandée par des officiers de l'armée régulière et que le gouvernement fera appel à cette armée pour combattre les protestants. Pourtant, les libéraux croient qu'au dernier moment il y aura encore place pour un compromis parce que les protestants de l'Ulster. se rendront compte qu'il leur sera impossible de faire face aux nationalistes et à l'armée régulière. Les menaces des conservateurs, disent-ils, ne sont qu'un moyen d'intimidation contre le gouvernement pour le forcer à faire de plus amples concessions. FRANGE L'emprunt de 805 millions M. Noulens, ministre des finances, a fix<! au 7 juillet prochain la date de l'émission de l'emprunt de 805 millions. Quatre versements seront faits: 1. Au jour de la souscription; 2. Le jour de la répartition; 3. En septembre; 4. En décembre de la présente année. L'impôt général sur le revenu Le ministre des finances a été entendu hier matin par la commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu, à laquelle avait été envoyé pour avis, le projet d'impôt général de superposition incorporé par la Chambre dans la loi de finances de 1914. Après avoir exposé' les grandes lignes du j projet, M. Noulens a signalé qu'il serait dési-1 rable d'y apporter quelques légères retouches i n'en modifiant d'ailleurs ni le sens ni la portée.I II a insisté sur l'importance capitale qu'attache le gouvernement au maintien du projet dans le budget et sur la nécessité pour la commission de se prononcer dans un délai assez bref pour que la discussion devant le Sénat ne subisse aucun ajournement, ajoutant qu'il préférerait renoncer aux retouches signalées par lui plutôt que d'instituer à leur sujet un débat susceptible de faire remettre en question l'incorporation du projet dans la loi de finances de 1914. Après le départ du ministre, la commission, par 10 voix contre 2, s'est prononcée pour l'incorporation du projet ainsi modifié dans la loi de finances. La commission se réunira à la fin de la semaine pour entendre la lecture de l'avis que doit rédiger en son nom M. Almond et pour arrêter le texte, définitif qu'elle soumettra au Sénat. PORTUGAL Le programme des démocrates L'approche des élections législatives fixées au mois d'août réveille l'activité et les passions des partis. ■De violents débats ont eu lieu ces jours-ci à la Chambre comme au Sénat, entre les partisans de M. Antonio José Almeida, chef du parti évolutionniste, et ceux de M. Affonso Costa, leader du parti démocrate. Les démocrates se proposent de réduire les attributions du président de la République, de lui retirer la nomination des ministres et de ne pas lui laisser la faculté de dissoudre ■le Parlement. Ils se proposent aussi de supprimer le Sénat, de s'opposer à la représentation des miniorités, d'adopter le système d'élection uninominal par arrondissement, de faire organiser coûte que coûte par leur premier ministère la défense nationale. En matière financière, ils adoptent les principes de M. Lloyd George en Angleterre et les aspirations socialistes; ils veulent faire appliquer par le premier cabinet du parti l'impôt général sur le revenu. Quant à l'instruction publique, ils adoptent l'enseignement laïque libre de toute influence religieuse. ITALIE Après les troubles Le gouvernement poursuit une répression •sévère contre les principaux auteurs de la rébellion récente. Un mandat d'arrêt a été lancé contre Enrico Malatesta, l'agitateur anarchiste, naguère domicilié à Ancône, en vertu du troisième paragraphe de l'article 118 du Code pénal qui punit au moins de douze ans de détention quiconque commet des actes tendait à changer violemment la Constitution de l'Etat ou la forme du gouvernement et l'ordre de la succession au trône. j Une minutieuse perquisition a été faite dans la maison de Malatesta, mais rien de suspect n'y a été trouvé. D'autres mandats seraient J prêts, dit-on, pour ses complices; en atten-i dant deux femmes d'Ancône ont été arrêtées | pour injures et rébellion contire la police I Des recherches ont été faites encore aux en-I virons d'Ancône, à Rome, à Milan et dans | d'autres villes. Malatesta est encore introuvable. On croît qu'il s'est enfui à l'étranger. L'autorité judiciaire a ouvert également une instruction contre les carabiniers accusés d'avoir tiré sur la foule. ALBANIE Défaite des troupes gouvernementales D'après les nouvelles reçues de Valona, les troupes gouvernementales, dont on attendait le renfort, ont essuyé un échec et battent en retraite vers Sieri. Ces troupes composées de volontaires gouvernementaux marchant sur Liusnia ont été battues et dispersées par les insurgés. Les volontaires de la colonne de droite, pris de panique à cause du manque d'aide, se sont enfuis en grand désordre. Deux canons sont tombés aux mains des insurgés après avoir été démontés. Le reste des troupes est arrivé à Sieri en désordre. Au nombre des chefs se trouvent le major hollandais Desimm et le capitaine De Jongh.On espère défendre la ligne du fleuve Semini avec les secours arrivés de Berat. Valona en danger De Valona on a demandé au gouvernement à Durazzo d'envoyer un canon et 500 fusils pour pourvoir à la défense de Sieri et éventuellement de Valona. Abandonné de tous On mande de Durazzo au «Journal»: Le prince de Wied dans une conférence avec les chargés d'affaires internationaux s'est exprimé comme suit : J'avais rêvé une couronne d'or et c'est, une couronne d'épines qui depuis 3 mois me ceint la têtel II faut qu'il vienne une fin aux souffrances et au martyre que j'endure. On a l'appréhension que le prince Guillaume abandonnera sous peu ce pays qui lui fut inhospitalier.Le correspondant du «Matin» à Durazzo apprend que toutes les promesses faites au prince d'Albanie ont fait faillite. De nulle part le moindre secours ne lui vient. Hier dans un entretien le chargé d'affaire allemand a discuté la situation et lui a déclaré enfin qu'il ne devait jamais s'attendre qu'à, un résultat négatif. Révolte partout Ces derniers jours le mouvement musulman à Scutari à pris de telles proportions que les chrétiens désirent ardemment se voir protégés par les troupes internationales. D'Epire aussi les nouvelles sont moins favorables. Zografos se plaint que les troupes Albanaises ont violé l'armistice accordé par la Conférence de Corfou et seront ainsi cause i la reprise des hostilités. Un nouveau ministre On mande de Durazzo à la «Corespondam Albanaise» de Vienne que le prince a nomn Mehmed bey Kontiza, ministre des affair étrangères. Mehmed bey, frère du chef nati naliste Faik Konitza, a été l'un des représe: tants de l'Albanie à la conférence des ambass deurs à Londres. Une autre menace La concentration des troupes italiennes à A; cône augmente chaque jour. Indépendammei de la garnison normale, composée d'un rég ment d'infanterie et d'un régiment de bers, glieri, on compte des effectifs supplémentair< comprenant un régiment d'alpins, deux batai Ions d'infanterie et un escadron de cavalerie. On attend, en outre, aujourd'hui,un régimei d'infanterie et un bataillon d'alpins. On anno] ce enfin la prochaine mobilisation du 93e rég ment d'infanterie. Etant donné que les récents désordres oi complètement cessé, on ne peut attribuer cetl concentration qu'à des éventualités résultai de complications en Albanie. GRECE ET TURQUII Note optimiste Depuis quarante-huit heures, il y a une d( tente marquée dans les relations turco-gre( ques, grâce aux efforts des puissances à Athé nés et à certaines assurances verbales donnée par Ghalib bey, ministre de Turquie à A thé nés, qui a reçu comme instruction de demai: der au gouvernement grec de rouvrir de négociations pour l'échange des. nationau: des déux pays. Note pessimiste On mande d'Athènes au «Daily Telegraph» On a ici la certitude que les 2 dreadnoughts construits en Angleterre sur la demande de 1; Turquie, vont être sous peu livrés au gouvei nement turc. Ce n'est certes pas de nature i produire une détente sur les relations entr la Grèce et la Turquie. On est convaincu j Athènes, que les déclarations pacifiques d' la Turquie, ne sont faites que pour gagne: du temps pour que la livraison des deu: dreadnoughts puisse avoir lieu. Mais on croi aussi que la Grèce n'attendra pas bénévole ment jusqu'au moment où la flotte turqui sera renforcée. Une protestation turque La Turquie proteste officiellement contre h vente des cuirassés «Mississipi» et «Idaho» i la Grèce. A Smyrne Une dépêche de Consta-ntinople adressée ai Lloyd annonce que les feux de Smyrne seron-rallumés à partir d'aujourd'hui. L'Ile de Sasseno Le journal officiel de Grèce publie la lo: permettant au gouvernement de céder l'île d( Sasseno à l'Albanie. MEXIQUE La médiation nouvelle Les Etats-Unis ont invité les représentants du général Caranza et ceux du général Huerté à se rencontrer et à avoir un entretien. Les délégués du général Huerta sont disposés è conférer avec les constitutionnalistes. REPU LIQU E ARGENTINE Démission du ministre de la Guerre Le ministre de la Guerre, le général Velez a donné sa démission. CHINE En Mongolie On mande d'Ourga que le gouvernement di Koutoutktha vient de promulguer un édit ins taurant le régime parlementaire en Mongoln Extérieure. Le nouveau Parlement comprendra un( Chambre haute et une Chambre basse. Le; membres de la Chambre haute seront choisi; : par les mandarins quant aux membres de 1e . Chambre basse,ils seront élus directement pai le peuple. Nouvelles de l'Étranger L'attentat contre le tzar L'administration des chemins de fer russes ; après avoir constaté qu'il n'y avait pas eu ac cident, mais attentat, s'incline devant la volon té supérieure de l'administration et affirm qu'il y a eu accident et non attentat. La croira qui voudra. Le choléra en Russie Le choléra s'est déclaré dans trois village situés dans le gouvernement de Bodolsk. Dans le courant d'une journée, on a noté 1 cas de maladie, dont cinq eurent une issu mortelle. Grève d'électeurs La grève électorale a été complété dimanch dans tout le canton des Riceys, départemen de l'Aube, où les électeurs avaient été convc qués pour élire un conseiller d'arrondissemen et dans les communes d'Essoyes et de Mussj sur-Seine, où l'on devait procéder à des éle( tions municipales complémentaires. Respectueux des ordres du jour des groupe ments viticoles préconisant la grève électoral tant que l'Aube n'aurait pas recouvré se droits à la propriété de la marque «Champagne les électeurs se sont abstenus. Aucun burea de vote n'a pu être formé. Des femmes officiers A l'occasion de l'anniversaire de la naissai ce du Roi d'Angleterre la Reine est nommé colonel en chef du 18e régiment de hussard la reine Alexandra est nommée colonel en chi du 9e hussards, la princesse royale est nomm( colonel en chef du 7e.dragons de la garde. E: fin, la princesse Louise,- duchesse d'Argyll, e nommée colonel eir chef d'un régiment d'hi, landers. Fécondité Un employé des postes de Paris a eu récer ment son 21e enfant. Un pareil fait est rare é France; par contre on cite de nombreux cas c le fécondité à Berlin. Dans cette ville, un ménage à 26 enfants, trois autres ménages en possèdent 20; 4, 19; 6, 18; 18, 17; 144, 13; 259, 12 et 480, 10. Le nombre des mères ayant mis au monde ;e dix enfants aurait doublé en une année. Quant ié à la mère des vmgt-six enfants, elle n'aurait îs QUd trente-neuf ans; elle a eu plusieurs fois des > jumeaux. i- i- La population de Buenos-Ayres 'Le recensement général de la ville de Buenos-Ayres établit que la population s'élève à 1,506,163 habitants. ît i- Une vieille coutume Jî • Pendant les courses d'Ascot qui viennent d'a-f von- lieu, un tribunal régulier a été constitué sur le champ des courses. Clost encore une de ces vieilles coutumes dont jL 1 Angleterre est si respectueuse. Voici l'origine de cette coutume. 1_ Quand le roi George IV assista aux courses alors qu'il était régent du royaume, un indivi-l'assaillit.Dès qu'il fut arrêté,le prince récla-e ma son châtiment immédiat, qui ne put être ac-tt cordé la loi exigeant que le coupable fût jugé I à Windsor. Rentré à Londres, le régent décréta qu'aux courses d'Ascot un magistrat siégerait en permanence, et en 1818 ce décret obtint for-" j ce «e loi. C'est pourquoi, la semaine passée, le , magistrat en chef de Bow-Street fut, pendant f toute la semaine, de garde dans une cham-i- bre^ donnant sur les écuries. C'est la un détail curieux, peu connu et bien ■- dans la note tradionnaliste anglaise. Complot pour détruire le canal de Panama s On vient d'apprendre, par une lettre que l'un i aes fonctionnaires du canal de Panama a adressé a un de ses parents, résidant à Philadelphie, qu'un complot fut récemment orga- iw.î!?!18 r8 V1 de faire sauter le canal à la ^a lettre ajoute que l'on s'aperçut : a temps, à Panama, d'un vol de deux mille li- ' ! e+ dy?amite> Pour éventer et déjouer le 1 ! que la dlsParition des explosifs " :" +c f -aux ma£asins de Panama, où l'on 1 fïAenf ?n r-éserve une grosse quantité, la po- 3 ce fut immédiatement mise en classe et on 1 Recouvrit promptement 'lendroit où ils avaient * trL SS^0 fS' 11 est imP°ssible d'obtenir d'au- ' Info autorités, gardant le silence le : plus complet sur toute l'affaire t NOS ÉCHOS AUX NOUVEAUX ABONNÉS Lo NOUVEAU PRÉCURSEUR sera servi gratuitement dè« ce .jour jusqu'au 30 juin à ton» ceux qui s'abonnent. Le prix de l'abonnement est 12 francs par an. .* * * Rapidité administrative Ce matin, nous trouvons dans notre cour-11er un communiqué du commissaire maritime mentionnant une dépêche qu'il vient de recevoir et qui est déposée au commissariat maritime. Ce communiqué rappelle la défense de pénétrer dans les détroits du Bosphore et aes Dardanelles, après le coucher du soleil Le communiqué porte ensuite: PORT DE SMYRNE ' ,-he Co,nsul général de Belgique à Smyrne ■ télégraphie que des torpilles fixes ont été placées dans le golfe de Smyrne, dont l'entrée de nuit est défendue. Il y a plusieurs jours que tous les journaux ont signalé le fait; si les armements belges avaient dû attendre le communiqué officiel de notre gouvernement, plusieurs de nos navires auraient sauté; nous n'en avons pas tant battant pavillon belge pour pouvoir en être prodigue. j Mais le comble, le voici: L'avis officiel qu'on nous communique i est daté du 22 juin 1914. ; Or, le même jour, 22 juin, avis télégra-i phique a été donné au monde entier que les ' ; torpilles ont été enlevées du port de Smyrne qui est rendu à la navigation libre. C'est une belle chose que l'administration de la marine belge, surtout depuis que nous avons un ministre de la Marine — même un Anversois. * * * , Un autre record L'administration nous apprend officiellement quelque chose que toute la presse an-versoise a fait connaître depuis longtemps. A partir de juillet prochain, il sera établi entre la rive droite de l'Escaut et la rive gauche, un service auxiliaire de passage ; d'eau au moyen de bateaux mouches exclu-* siVement affectés au transport des person-j nés. Mais, contrairement à ce qui avait été promis, ce service ne se fera que du ponton du Canal au Sucre, à la Tête de Flandre. On avait promis des départs de plusieurs ^ points de la rive droite; cela est tombé à 3 l'eau. g De plus, le transport par les bateaux 3 mouches sera bien plus couteux. Actuellement on paie 3 centimes par voyage par le bateau de passage; 6 centimes aller et retour. Par les bateaux mouches on paiera 10 ® centimes par voyage et 20 centimes aller et _ retour. De plus, ce service ne fonctionnera que 1 jusqu'au 30 septembre; il commencera le matin à 5 heures pour se terminer à 9 h. Bref, on en prépare la faillite. -K- * * | Un cinquantenaire „ C'est dimanche prochain qu'auront lieu a les fêtes du cinquantenaire de la création de l'école communale n. 7 pour garçons, située avenue du Margrave. Voici le programme des fêtes organisées ( t pour cette journée commémorative. e A dix heures du matin, réunion des socié-tés participant à la cérémonie. Cette réu-nion se fera rue Anselmo,au local Laurent. ie Départ du cortège à dix heures et demie, i- Après avoir été prendre à son domicile M. Van Lier,directeur actuel de l'école n. 7, 3" le cortège se rendra à cette école où aura lieu une séance solennelle. Plusieurs discours seront prononcés. Plus de trois cents participants exécute-i- ront une cantate de circonstance; après n quoi on remettra un nouvel étendard au Cercle des Anciens élèves de l'école n. 7. Tous les participants pourront visiter l'exposition rétrospective qui est organisée à l'école de l'avenue Margrave. Le comité organisateur de cette imposante manifestation fait un pressant appel à toutes les sociétés libérales et les invite à participer à la cérémonie commémorative.Les adhésions sont reçues chez M. Lode Schevenhels, rue Jésus, 24. * * * Un autre cinquantenaire La Ligue de l'Enseignement fêtera le 26 décembre prochain, son cinquantenaire. C'est à l'initiative de M. Buis qu'elle fut fondée en 1864. Celui-ci en est actuellement le président et il en dirige les travaux avec une inlassable activité. * * * Les mœurs d'une ville cléricale Que de fois les journaux cléricaux signa lent l'immoralité des grandes villes, administrées par des échevins libéraux. Les villes cléricales n'ont, à cet égard, rien à envier à leurs grandes sœurs. A preuve ce qui vient de se passer au tribunal correctionnel de Malines, la ville archiépiscopale dont le bigotisme est connu. Il y a quelque temps, la police de Marines était avertie qu'une jeune fille de 18 ans devait subir une manœuvre criminelle dans un cabaret du marché au Bétail. A l'heure indiquée, elle fit irruption dans le local et elle y trouva toutes les femmes qui l'intéressaient; la jeune fille, la faiseuse d'anges, la «baezin» du cabaret et une amie. Toutes furent poursuivies au tribunal correctionnel, ainsi que l'amant de la jeune fille pour complicité. Le tribunal condamne: la jeune fille à 6 mois d'emprisonnement et à 50 francs d'amende1; la faiseuse d'anges à 3 ans d'emprisonnement et à 100 francs d'amende; la cabaretière à 3 ans d'emprisonnement et à 100 francs d'amende; l'amant pour avoir remis à sa bonne amie l'argent qui devait servir à payer les frais de l'avortement, à un an et à 100 francs d'amende. L'amie qui avait assisté à l'opération est acquittée. Autre preuve de la moralité malinoise. Le tenancier d'une auberge de cette ville abusa de sa servante âgée de moins de 16 ans; peu après celle-ci se trouvait dans un état intéressant; le tenancier lui remettait de l'argent pour aller trouver une faiseuse d'anges. Mais la police vint à apprendre la chose; elle fit une enquête et les deux coupables furent amenés à faire des aveux complets. Le tribunal les a condamnés, le cabn.ret.ier aubergiste à 3 années d'emprisonnement, à 100 francs d'amende et au paiement d'une somme de 2,000 francs aux parents de la jeune fille qui s'étaient constitués partie civile. La jeune fille à un an d'emprisonnement et à 100 francs d'amende avec arrestation immédiate. Enfin, dans la même audience, le tribunal condamne par défaut un jeune homme de Bornhem à 5 ans d'emprisonnement pour attentats à la pudeur sur trois jeunes filles du village. Elle va bien la moralité - dans les eom-i munes cléricales. * * * La courtoisie internationale Il paraît que les journalistes qui, en pays flamand, se permettent d'écrire en français, n'ont qu'à bien se tenir.Samedi, ils ont reçu une de ces leçons dont on se souvient toute la vie. Du moins c'est Het Handelsblad qui l'affirme et Laatste Nieuws, comme Vlaam-sche Gazet font chorus. Cette leçon nous a été donnée par M. Marc Réville, député et ancien ministre — de 48 heures, — en France lequel, au banquet offert par la Ville aux membres du comité interparlementaire du commerce,a commencé un discours en flamand. M. Marc Réville est né à Rotterdam, y a été élevé et y a demeuré pendant près de 20 ans. En s'exprimant en flamand, dans une ville belge dont le bourgmestre venait de boire en flamand aux chefs des Etats représentés, M. Marc Réville a fait acte de courtoisie, comme il a été courtois envers beaucoup de convives en poursuivant son discours en français, tout comme le délégué russe et le délégué autrichien ont été courtois en s'exprimant, le premier exclusivement en français, le second d'abord en allemand et puis en français. Personne dans l'assistance n'a songé à faire un grief aux orateurs qui faisaient usage de leur langue nationale: allemand, anglais, néerlandais, flamand et français car on était dans une réunion internationale, aurait-on fait usage de l'italien, de l'espagnol ou du hongrois que la même attention polie aurait écouté ces discours. Seulement, un orateur a cru être plus aimable encore en faisant usage d'une de nos langues locales; c'est une coquetterie de tact que nos flamingants ne tolèrent pas quand, c'est du français qu'on" fait usage, même en s'adressant à des gens qui comprennent cette langue et ne saisissent pas un mot de flamand. Si nos confrères flamingants ne comprennent pas cette distinction, c'est que leur esprit est oblitéré par le sectarisme linguistique, aussi dangereux que le sectarisme religieux. Ici et ailleurs Nous l'avons bien p^évu. La note de la Métropole et d'autres prétendus organes du commerce maritime d'Anvers, concernant la mise en cale sèche de la malle congolaise «Elisabethville», a été reproduite par les journaux néerlandais, notamment par la Gazette de Hollande. Ces journaux s'empressent de proclamer la supériorité reconnue par les journaux anversois, de Rotterdam sur Anvers. Or, si l'c<Elisabethville» a dû se rendre dans le port hollandais, c'est uniquement parce que la grande cale sèche d'Anvers était occupée et qu'il y en avait une de libre à Rotterdam. Les journaux anversois qui, sans ajouter ce détail important, ont signalé le fait, ont, une fois de plus, montré tout leur patriotisme. * * * La police dans les bassins Nous avons dit que la Ville avait commandé un petit bateau qui servirait à assurer la police dans nos bassins. Ce bateau vient d'être livré à l'administration communale. Il subit en ce moment l'examen du service technique. Si l'examen est favorable, le bateau entrera en service immédiatement. * ** Les trams en panne Cet après-midi, vers 3 heures, les trams de tout le réseau ont subitement cessé de circuler. Ce n'est qu'au bout d'une heure que la circulation a pu être reprise, mais cet espace relativement court a permis de constater quelle énorme place un service comme celui des trams occupe dans la vie d'une grande ville. Elles se comptent par centaines les personnes qui ont raté un train, un rendez-vous, l'heure du bureau, etc. * * * Les chemins de fer prussiens La Chambre de commerce d'Anvers continue à faire entendre de justes protestations contre les tarifs de faveur que les chemins de fer prussiens accordent pour le transport des marchandises du centre et du sud de l'Allemagne vers les ports du nord de ce pays. Au mois de novembre dernier, elle a publié un premier exposé de la question;main-tenant son bureau vient d'en formuler un second. Il n'y a pas que le commerce anversois, ceux d'Amsterdam et de. Rotterdam qui soient lésés par ces tarifs de faveur, les ports intérieurs du Rhin agissent avec la même_ énergie contre cette décision de la direction des chemins de fer de.l'Etat prussien.La Chambre de commerce de Mannheim, celle de Francfort, ont suivi l'exemple donné par Mayence et Ludwigshafen. La séance de Francfort est intéressante. Heureusement que les autres chemins de fer de l'Allemagne ne suivent pas l'Etat prussien dans ses tarifs injustes. Ainsi, la Hessische Ludwigsbahn. Des révélations ont été faites au sujet d'une situation à peine croyable, au point de vue des tarifs de transport vers différentes places d'expédition situées sur les autres grands fleuves allemands: l'Elbe et le Weser et leurs affluents navigables. Elles dénotent un état de choses absolument intenable et de nature à nuire grandement à l'unité nationale en ce qu'il méconnaît l'égalité des ationaux. La crainte exprimée par le représentant des Chemins de fer prussiens quant aux réclamations probables des intéressés des ports intérieurs de l'Elbe et du Weser en cas d'application de tarifs réduits aux stations rhénanes est démontrée comme futile; les ports susdits, qui constituent des routes conduisant vers Hambourg et Brème, jouissent depuis longtemps de tarifications excessivement modiques, de sorte que le chemin de fer se garde bien de leur faire la concurrence par le rabais, preuve évidente d'une entente entre tous les intéressés qui veulent que tout passe par les ports allemands du nord, et qui livrent une lutte à outrance à l'Allemagne rhénane. C'est ainsi que les prix de transport des stations de la Thuringie au port intérieur de Halle sur la Saale (affluent de l'Elbe) sont inférieurs de 5 à 25 p. c. à ceux pour le transport des mêmes stations vers Francfort. Il serait donc curieux de voir les chemins de fer prussiens diminuer le chiffre de leurs recettes pour pouvoir accorder à nouveau des réductions aux ports de l'Elbe après avoir mis les ports rhénans sur le même pied. A vrai, dire, une couple de représentants de l'industrie saxonne de la porcelaine, sont venus déclarer à la réunion, que la demande tendant à favoriser les ports du Nord avait émané de leur région qui avait intérêt à expédier par la voie du Nord étant donné que depuis quelque temps les industriels sont obligés de livrer leurs marchandises franco à bord. Or, des membres ont répondu sans ambages, qu'ils savaient pertinemment que la demande émanait de la Hamburg-Amerika Linie et que les orateurs qui prétendaient défendre la route du Nord dans l'intérêt de l'industrie de la Thuringie,n'agissaient que comme instruments de la grande compagnie de navigation hambourgeoise. Dès le printemps de 1912, avant que rien ne fût connu concernant les nouveaux tarifs, des agents parcouraient l'Amérique, cherchant à raccoler des contrats sur la base de la tarification qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 1913. La flèche du Parthe Le Malin rengaine ses attaques contre l'administration communale d'Anvers au sujet du pavement de la future rue devant relier le centre d'Anvers à la gare internationale. Il reconnaît que c'est la commune de Borgerhout qui fait la mauvaise tête en ne voulant placer qu'un pavement de seconde qualité là où il en faudrait un de qualité supérieure. Mais, ne voulant jamais paraître avoir tort, notre confrère ajoute: «(Nous n'aurons pas la mauvaise grâce de rappeler à la Ville, en détail, les rétroactes de cette affaire. Les dates sont là, éloquen tes. Qu'on en finisse.» Pardon, il serait très bon de rappeler les rétroactes de l'affaire eu surtout les dates. Il en résulterait que ceux qui inspirent notre confrère, ont fait une excellente affaire immobilière, grâce à la ville d'Anvers; mais ces messieurs ne sont jamais satisfaits. Ils voudraient réaliser dès à présent leur spéculation et pour empocher mainte-nant leurs bénéfices ils demandent que la Ville jette l'argent par les fenêtres. * * * Le serment — Pourquoi lève-t-on la main pour prè-.ter serment? — Pour bien montrer qu'on ne va cUre que des paroles en l'air. u

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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