Le patriote

1871 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 01 Août. Le patriote. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ww76t0hx22/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Mministration (tél. H 82) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montasne-aux-Herbes-Potaaéres, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 6 f» i 3 mois, fr. 2.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 1S.S0} 3 mois, 8 francs. Holland® et Grand. - Duché de Luxembourg : I mois fr. 6.50; 6 mois fr. 12.50; 1 an fr. 20.UU. A l'étransrer, la plupart des bureaux posteaux dé» lvrent des abonnements avec réduction sur ces prix. ■■'an i m ■ iiimmi <i«iiiMi iinMHiwii—iBi'i—mu imwinpiii iiniiiii LE PATRIOTE ANNONCES (téléphone il82) Elles sont reçues exclusivement au bureau dl PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes' Potagères et à l'Agence H a va s, S, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 —- : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES, . .^j",(av'les Bourses) la ligne 1.25 FAITS DIVERS fcoïnm',milieuoufin): 5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. Le conflit Austro-Serbe. La mobilisation générale en Russie L'état de guerre en Allemagne LA SITUATION Vendredi midi. Du théâtre des hostilités on apprend oe matin que Belgrade est occupée par les troupes autrichiennes et que les forces qui ont envahi la Serbie par Semendria s'avancent vers Osipaonica. On trouvera plus loin des détails, divers selon la source d'où ils proviennent. *** « Pas de fait matériel permettant de dire que la situation s'est aggravée mais il est certain qu'elle est très critique, mande-t-on de Berlin ce matin. Rien toutefois ne transpire des projets du gouvernement.Les journaux s'efforcent de rejeter par avance sur la Russie la responsabilité d'une rupture, attendu que les questions adressées par l'Allemagne à la Russie au sujet de sa mobilisation sont demeurées sans réponse rassurante ». Le messager de paix, dont le départ pour Moscou était annoncé hier, le grand duc de Hesse n'a nulle intention de quitter Wolffs-gartén, sa résidence actuelle. Hélas ! On ignore sur quelles « nouvelles venues d'Allemagne qu'ils n'osaient espérer », les ministres Augagneur et Malvy annonçaient hier à 5 heures, au Palais Bourbon que « si on ne pouvait envisager la situation trop gaiement, rien ne justifiait un pessimisme excessif ». Quant aux conversations que l'on disait à Paris engagées entre Berlin et St-Péters-bourg, on ne sait rien. De St-Pétersbourg, on apprend qu' « au-cun développement vers la paix n'est nettement visible». Le fait que la flotte anglaise a quitté Portland a causé une certaine émotion. Cette nouvelle, jointe aux assurances données par le Japon, a certainement confirmé la Russie dans sa résolution de montrer de la fermeté ». Hier soir, aux Communes, sir Grey a fait entendre une parole sibyline : l'Angleterre n'a rencontré aucune difficulté auprès des Puissances, mais il ne lui a pas été possible d'eiv'%g»r une act'^n. diplomatique, oojxaa® elle l'a proposé lundi... A Rome, on tient que le silence des Puissances constitue une menace contre laquelle tout le monde doit se prémunir, suivant ses intérêts et ses engagemencs. Le gouvernement italien se tient en contact permanent avec le cabinet de Londres, résolus tous deux à continuer malgré tout l'œuvre de conciliation... Le Quirinal croit que si les troupes autrichiennes remportaient une première victoire importante, une solution médiatrice serait facilitée; au contraire, des combats douteux pousseraient sans doute les troupes autrichiennes à s'engager davantage et à fond. **» Vendredi, 3 heures. L'agence Reuter de Londres apprend que les conversations sont reprises entre Vienne et St-Pétersbourg. A Ces conversations se poursuivent à la fois à Vienne et à St-Pétersbourg; on espère qu'elles apporteront une détente à la situai tion actuelle. Aucune ambassade, à uondres, n'avait connaissance d'un nouveau développement de la situation oe matin. Belgrade a été occupée, mais on n'a aucue idée des mesures militaires qui suivront. Dans les milieux diplomatiques autrichiens, il se répète que l'Autriche ne convoite aucune partie du territoire serbe. D'après une feuille juive de Vienne, les thèses allemande, russe, austro-hongroise, sont encore fort éloignées. L'Allemagne refuserait à la Russie de peser sur l'Autriche, en ce qui regarde les relations futures de la Monarchie dualiste avec la Serbie. L'Autriche, de son côté, refuserait de prendre aucun engagement. Mais les choses sont-elles comme la « Neue Freie Presse » le prétend? Des prétentions de la Russie visent à borner les exigences austro-hongroises aux termes de sa note à la Serbie : pas de protectorat autrichien sur la Serbie. A Berlin, long colloque entre le ministre 'des affaires étrangères et l'ambassadeur russe. On y dément que l'Allemagne ait posé St-Pétersbourg les questions relatives à la mobilisation russe, dont les journaux berlinois faisaient état ce matin, mais, ajoute-t-on, une demande de ce genre s'imposera à bref délai. En attendant les efforts de l'Allemagne pour concilier Vienne et Saint-Pétersbourg se déploient toujours A St-Péterbourg, hier soir, le ministère des affaires étrangères considérait la situar tion comme presque désespérée. Nationalistes et panslavistes pressent sur le gouvernement en faveur de la guerre. — L'ambassadeur de France a déclaré à des journalistes que t l'Allemagne désire visiblement la guerre ». * # * La Bulgarie fait connaître officiellement qu'elle gardera la neutralité., Vendredi, r<t heures. L'Empereur allemand (suivant l'art 68 de la Constitution) a décrété ce midi l'Etat de guerre; même mesure pour la Bavière. Cet état de guerre comporte ce qui suit : » L'état de menace de guerre concerne les mesures militaires à la frontière et pour la protection des chemins de fer, la restriction de l'exploitation des services postal, télégraphique et des chemina de fer au profit 'des besoins njilitair^u •' D'autres conséquences en sout : la déclaration de lVtat de guerre, qui équivaut à l'état de siège en Prusse avec défense de publier des nouvelles sur les mouvements des troupes et sur les moyens de défense. Cet état de guerre comporte en soi-même e l'état de guerre ou l'état de siège, c'est-à-® dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-1 même. » l~ L'état de guerre a été décrété à la suite Q d'une dépêche de l'ambassadeur allemand à s St-Pétersbourg, annonçant la mobilisation générale de la flotte et de l'armée en Russie.® Donc, arrêt des communications télégra-t phiques. Dans quelques heures, peut-être, la Q mobilisation générale sera décrétée. z *** Les Allemands continuent le rassemble-r ment de leurs corps-frontière et l'armement '' de leurs places fortes. Ils ont établi un ser-r vice de reconnaissace et de patrouilles très actif sur la frontière qui, très vraisembla-" blement par erreur, a été violée sur un point par une patrouillé. 1 Du côté français, les troupes de couverture ont pris leurs avant-postes. Toutefois aucun de leurs éléments ne s'est approché de la frontière à moins de dix kilomètres. s Un certain nombre de réservistes ont été rappelés dans les pays anuexés et dans la . vallée du Rhin. Il a été procédé dans les mêmes zones à des réquisitions individuelles ^ pour les besoins de ces troupes. La surveillance exercée par les Allemands sur les voies de communication est très stricte. Les autorités militaires ont pris des mesures pour interdire aux habitants des pays annexés de gagner la France. L" *% e La reine de Hollande a signé à 1 1/2 h., d'urgence, la mobilisation générale. Des criears peu scrupuleux t vendent l'édition ordinaire du 5 PATRIOTE comme édition spé-s ciale au prix de 10 centimes! En cas d'édition spéciale, c'wi-û • u't'ie îùut exceptionnelle- . ment, quand des événements ex-3 traordinaires l'exigent, mention en s est faite sous le titre du journal, et t le prix du numéro reste invariable-3 ment fixé à 5 centimes le numéro, 3 comprît-il 6, 8, 10 ou 12 pages. REVUE OE LA PRESSE « Une mauvaise action » dit la « Dernier Heure », c'est celle qu'accomplit le « Pet pie » en attisant les haines de classes »* l'heure du danger: C'est toujours une triste tâche que celle qu. consiste à attiser des haines entre les hommes ► Mais, à une heure où de communs dangers me ' nacent les citoyens, cela devient une dang reuse folie. Ceux qui représentent le patriotisme oomme l'unique défense des coffre forts, qui disent aux ouvriers : les bourgeon sont des « couards », ils attendent que vou-vous fassiez « trouer la peau » pour eux ; ceu • . qui jettent ainsi la suspicion parmi les homme i, d'un même pays menacé commettent une man vaise action. N'y a-t-il pas, parmi nos soldats, des boi. „ 1 geois aussi bien que des prolétaires? Nos ort— ciers ont-ils, par hasard, devenus des mantm -s vres? Nos industriels seraient-ils plus épargi . par le fléau que le prolétariat? Non; au m -ment où notre territoire et nos libertés se. menacés, tous les citoyens du pays courent d -périls équivalents. Leur premier devoir est o i rester unis. t Au lieu de semer l'envie et la haine, au lie; ( d'énerver la force morale du pays et de l'aimée, il importe, au contraire, de saluer ne-soldats qui, si gaillardement, se rendent n l'appel du devoir et de leur manifester la sym-. pathie et la confiance par les encouragement ( dus à la grande et noble mission qu'ils vont ar. complir. Si la guerre éclate à nos portes, nouj, donnerons le spectacle d'un peuple conscie de ses devoirs et digne de vivre respecté. ; » APRÈS SADOWA La bataille de Sadowa (3 juillet 1866), oV • l'armée autrichienne fut écrasée,fut la pn face de l'unité allemande, consacrée a; château de Versailles, après la défait" française de Sedan. Nous avons dit qu'au lendemain de cett bataille, Paris témoigna sa joie par de,., illuminations. Un de nos honorables amk français, oontaste ce détail. Précisons. Le 5 juillet, le « Moniteur •• ' annonçait qu'à la suite de la bataille c ; Sadowa, l'empereur d'Autriche cédait 1 ; Vénitie à l'empereur des Français. Cet1 ■ i publication déchaîna l'enthousiasme, t . France. Nous lisons dans la « Gazette de Franco du 6 juillet 1866 : Hier, dans la journée, un grand nombre t maisons furent pavoisées à Paris, et, le soir, y avait d'assez nombreuses illuminations... Oe n'est pas seulement Paris mais , ; France entière qui illumina. Les journaux belges, en date du 8 juille 1 publiaient cette dépêche datée de Paris, '. Tous les préfets ont fait connaître au Goi vernement impérial que les faits annoncés p la note du journal officiel avaient excité rv.». ' tout lt> phis vif onjhiws'asm» 4 Mi >•" • président de la. Chambré de Commerce, accotu • , pagné de la Chambre entière, a déposé une couronne sur la statue de l'Empereur. A Lyon, ! des manifestations instantanées se sont pr-o-y duites... A propos de la guerre de 1866, rappelons qu'elle ne dura que 15 jours, du 20 juin au ' 5 juillet. Il y eut 80,000 tués et blessés et la dépense dépassa 2 milliards. Les f.\ au Congo. A propos de la lettre de Mgr Roelens, publiée par le « Mouvement des Missions », le Dr Roelens, frère du vénérable évêque, nous demande de tirer la conclusion de l'incident. « 1° Nous affirmons: Que ce que Mgr Roelens a écrit, 1© fait du Kivu comme les commentaires, tout est , rigoureusement exact et véridique. Que s'il est des personnes qui ont trouvé inopportune la publication de la lettre du vénéré évêque du Congo, il en est d'autres qui estiment que pour le Congo, pays noir, il ne saurait y avoir trop de lumière. » 2° Nous concluons : Il serait utile, nécessaire même que tou-. tes les intrigues fussent démasquées, tous i les abus — même ceux de la truelle — dé-- noncés, jugés, punis et extirpés. Que toy.s, sans écouter les grincements 1 de dents qui partent du temple, s'attèlent ; à la besogne. Un bon coup de balai est nécessaire!Le 1 juin 1914, M. le ministre des colonies a déclaré dans une réunion : « J'ai pris la main dans le sac plusieurs i F.".. Je vais frapper, et fort! » Depuis deux mois, le public attend'. M. le ministre a pris_ la main dans le sac plusieurs F.-., — et il n'a pas frappé du tout, que l'on sache. Un abonnement au PATRIOTE ne coûte I que fr. 1.75 jusqu'au 30 septembre et fr. 4.25 jusqu'au 31 décembre 1914. Envoi gratuit des numéros parus des ! feuilletons en cours. On s'abonne à tous les bureaux de poste ou par simple cafte postale adressée au bureau du journal, 12, rue Montagne-aux-Herbcs-Potagères, Bruxelles. | 'La monnaie | et les billets de banque. Grand émoi, .ouareai matin, à la poste centrale de Bruxelles et à la gare du Nord : aux guichets on refusait les billets de banque... Et le public de s'alarmer. « Le motif de cette situation réside diatnî l'affolement du public lui-même, nous a dit M. Lebureau. De grand matin, une foule considérable se présenta aux guiohets. L'un demandait un ticket d» 10 centimes, l'autre un timbre et chacun présentait un billet de vingt ou de cinquante francs en paiement. Bientôt les réserves de monnaies furent épuisées et le® employés furent mo-j mentanément obligés de refuser les billets ' de banque. Il fallut attendre quie les comptables fussent revenus de la Banque Natio-^1-i.le avec de la monnaie. » - ' 4. _.iffiaa ± i '~. leur train, se trouvant dans l'impossibilité d'obtenir un coupon. A celles qui présentaient un billet de 100 fr. on remettait cinq billets de 20 fr. et on les engageait à aller changer aux cafés voisins de la gare... où elles ne trouvaient du reste pas meilleur accueil. Aux guichets des bureaux die poste faisant le service de la caisse d'épargne se tressait vendredi matin, une foule consi-lérable. On se bousculait pour dépasser le voisin. Les retraits sont considérables. Il® émoignent d'une suite de panique tout à :ait injustifiée. Les nerfs surexcités, trop tendus, amè-îent rapidement l'affolement. Sans raisons >ien sérieuses, la plupart des commerçants :efusent carrément de recevoir en paie-nent des billets de banque belges; on va nême, dans beaucoup de maisons, jusqu'à iemander d'avance au client s'il a sur lui le la monnaie divisionnaire ! Quant à changer un billet étranger, il n'y faut guère songer. Naturellement, des individus peu scrupu-eux ont cherché à tirer profit de la situa-ion, pour se livrer à une spéculation vrai-aent scandaleuse. Us rachetaient les billets le 20 francs pour 19, 18.50, 17.50 voire même >our 17 et 16 francs. La police mit heureusement fin à oe trafic n arrêtant trois de ces individus. Elle par-int à rassurer quelques négociants qui con-entirent à accepter des billets de banque. Les petits commerçants matinaux mar-hands de lait, boulangers, commerçants en •erdure furent assaillis de billets et plus l'un a dû se mettre en frais d'un calepin tour insorire ses clients « mauvais payeurs aute de monnaie ». Beaucoup de ceux-ci sont très ennuyés, ['autant plus que nous sommes à une épo-[ue d'échéance et que certains d'entre eux >omptenit sur la recette journalière piur arriver à liquider leurs comptes de fin de Bois. A la Banque Nationale, vendredi, dès 'ouverture des guichets, un bon millier de lersonnes se sont présentées pour obtenir le la monnaie d'argent. Des bousculades rat eu lieu, rue de Berlaimont. Certaines personnes étaient arrivées dès heures du matin. Durant toute la journée, e fut une interminable procession de clients », Un important service d'ordre ,vait dû être organisé. Il fallait, avant de lasser,justifier de la nécessité qu'il y avait >our l'intéressé à pénétrer à l'intérieur du lâtiment et c'est par « paquets » de dix [u'on était admis à y entrer. Les cinémas >nt fixé sur les films ces scènes vraiment tittoresques. Rien n'était plus curieux que de voir ces >ersonnes munies de valises, de sacs voire nême, quelques-unes, de pliants.. Les mar-hands de pistolets fourrés et de bières fient des affaires d'or ! Jamais, déclarent les employés de la Ban-[ue, on n'a vu pareille affluence. De grands magasins de denrées alimentai-es du centre de Bruxelles ont été envahis >ar des gens désireux de faire des provi-•ions 1 On signale l'arrivée de nombreux Fran-ais nantis de quantité de pièces de cent ous et venant en Belgique tenter de trafi-[uer sur les billets. Les agents veillent, des instructions sé-•àres ayant été données à ce sujet. A la frontière, leurs petites opérations 'nt été les plus fructueuse». Aux halles, les marchandises s'accumu-ent. Les acheteurs sont région mais on re-oto'lw-léww erViAOïM oi yiuuvut* refont pour compte. La commission des halles 'est réunie ce matin à l'effet de prendre les mesures capables de parer à une situa-ion aussi préjudiciable. Dans certains établissements de la ville, es employés ont protesté, ce 31 juillet, >aroe qu'on voulait leur payer leurs ap- >ointements en billets; ils exigeaient des pièces d'or ou d'argent. Et oe fut, avec les caissiers récalcitrants, des palabres lon-< gués et délicates... Finalement, tout s'ar* rangea ! o————— LA JOURNÉE L An Palais. — Le Roi a eu ce matin uni ! long entretien avec le général de Selliera de Moranville, chef d'état-major générai p de l'armée. A 10 h. 1/2, a e»u lieu au Palais de Biw • xelles, sous la présidence du Roi, un conx ! seil des ministres qui a duré jusqu'à 12 h'i 1 et quart. » Au Palais de Justice de Bruxelles.— Avocats et magistrats ont déserté le temple da Thémis. Par contre nombre d'étrangers ont envahi le palais de justice, malgré Iea 1 bruits de guerre. Les « guides » sont eufl ' les dente. a i • Offres de service au département de la guerre. — A l'exemple des Tramways Bruxellois qui ont mis une grande partie de ; leur matériel de transport à la disposition du département de la guerre pour le transport des troupes, un grand entrepreneur a fait connaître au ministère de la guerre | qu'il mettait au service de l'armée 50 pan* ' tons-chalands qui sont employéos aux travaux du port de Bruxelles et du Kruischaua1 d'Anvers. Chacun de ces pontons peut' , transporter 800 hommes. Le gouvernement a vivement remercié ét. [ a accepté l'offre. i « , ! Los grands express. — Jusqu'à nouvel avis, les trains « Express Ostende-Constan-tinople » et « Orient-Express » fusionnés ne ; circuleront plus au delà de Budapest., ; » , Le renforcement des troupes. — Dan® la , nuit de jeudi à vendredi, à 11 h. 1/2, les . mesures prises po<uir la 3e et 5e divisions ont . été étendues à la lre, 2e, 4a et 6® divisions d'armée. Les prescriptions du régime de ■ de paix renforcé sont prises pour les divisions de cavalerie. « Oans la garde civique bruxelloise. — Lea corps spéciaux de la garde civique de Bruxelles sont convoqués vendredi soir, à 8 h.,-i à l'effet de recevoir leurs instructions aul sujet de leur mopilisation éventuelle., ♦ La veillée au ministère de la guerre. —» On est allé dormir tard, dans la nuit de jeudi à vendredi,ou mieux on n'est pas aile coucher du tout au ministère de la guerre,, D&7i<s } attente des nouvelles et dos ordres r'uo uosiilrtrtuc ofîioiej-b ont veilits. au milieu de la nuit, les dépêches étaient mauvaises, l'anxiété a été extrême. On a même songé à tenir an conseil de cabinet vers II h. 1/2 — • Pacifisme et francophilie. — Le correspondant du « Figaro » à Bruxelles, écrit» rgnes : J'apprends de bonne source que de nombreux Belges des provinces wallonnes offrent, en cas de guerre générale, de s'engager dana I armee française ; les autorités consulaires leur rappellent oourtoisement qu'ils ont à songeij avant tout à la défense de leur propre territoire. Cette attitude si correcte de la France est hautement appréciée. jA bonne source, on nous a déclaré qu'oa n'a pas eu connaissance de ces offres d'engagement. La note du journal parisien paraît, à raison de la gravité des événements, pour le moins in y r&jsem bla.ble .Notre grand confrere de Paris a été induit en erreur., Tout homme, a-t-on dit a deux patries, la sienne et puis la France. Mais aujourd'hui,, en Belgique, on peut voir à l'entrain patriotique qui règne dans toutes les classes,- qu il n'y a que des Belges. « La Banque Nationale rembourse ses bil« lets. Elle ordonne la frappe de vingt millions de monnaie d'or. — La Banque Nationale nous adresse la communication suivante : La Banque Nationale tient à déclarer SI nouveau qu'elle rembourse libéralement ses billets. Chacun recevra, en échange des billets qu'il présentera, la contrevaleur en monnaie.Mais le public doit comprendre qu'il fauti le temps matériel de servir les personnes qui se présentent aux guichets. Ce serait" une erreur d'aillerons de croire que les circonstances politiques aient pu changer quoî que oe soit à la pleine valeur des billets Pour le surplus, la Banque vient de décider la frappe immédiate de vingt millions de pieoes d'or. ♦ Ambulancières volontaires. _ Plusieurs femmes se sont spontanément mises à la disposition de l'an tari té militaire en qualité d'ambu-lacieres. On les a mises en rapport avec la Croix Ronge. • Les écoles de l'armée. — Ainsi que nous l'a-» vons annoncé, les élèves de l'éoole de guerre, 1 ecole d infanterie, l'école de cavalerie, l'école d^'artillerie, l'eoole normale de gymnastique eti d'escrime se sont dissoutes ce matin, et les militaires de tous grades, ainsi que les ohevaux détachés sont partis pour rejoindre leurs corps respectifs. Les soldats appartenant à l'effectif de oea écoles ont rejoint, avec leurs chevaux, leur destination de mobilisation. L'école de cavalerie a renvoyé ses chevaux aux cinq régiments de la division de cavalerie, sur Bruxelles, Gand, Malines, Louvain, et aux cinq régiments de cavalerie affectés à cinq divisions d'armée. Les élèves de l'école des pupilles ont également été licenciés. Les élèves âgés de plus de 16 ans ont été incorporés dans les régiments. Les antres ont été renvoyés à leurs parente. « Aviateufs mjlitalres à Bruxelles. — La compagnie d'aviation du centre de Brasschaet est arrivée à Bruxelles vendredi matin, avec tout son matériel transporté en camions automobiles.« Tout est prêt pour la mobilisation générale.—t Tout est prêt pour le oas où la mobilisation générale serait ordonnée. On a travaillé, dans oe but, d'arrache-pied, ces jours^ derniers, dana lea dépôts divisionnaires» IL.E! THJâlA.T'JFlEÏ DE T..A G-TrEIZES-EtE a i m f Samedi 1er août 1914. o centimes le numév > pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 213

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes