Le patriote

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s.n. 1914, 01 Août. Le patriote. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wh2d796b77/
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Administration (tél. 1182) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagéres, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE s Un ^Qj 10 fr. ; 6 mois, 5 f» ; 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : 3 mois fr. 6.50; 6 mois fr. 1H.50; 1 an fr. *3.UU. A l'étranger, la plupart des bureaux posteaui délivrent des abonnements avec réduction sur ces prix. LE PATRIOTE ANNONCES (téléphone 1182) "" j Elles sont reçues exclusivement au bureau da PATRIOTE, 11, rue Montagne-aux-Herbes-Potagéres et à l'Agence H a va s, S, pUiCP des Martyrs, à Bruxelles. . Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. i.QD 1 : de 1 à 3 lignes 1.2» (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES *~"i(avllesBourses)laligne' 1.25 FAITS DIVERS (comm1, milieuoufin): 5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas iss, dates d'insertion. ' Le conflit Austro-Serbe. La mobilisation générale en Russie L'état de guerre en Allemagne LA SITUATION Vendredi midi. Du théâtre des hostilités on apprend ce matin que Belgrade est occupée par les troupes autrichiennes et que les forces qui ont envahi la Serbie par Semendria s'avancent vers Osipaonica. On trouvera plus loin des détails, divers selon la source d'où ils proviennent. « Pas de fait matériel permettant de dire que la situation s'est aggravée mais il est certain qu'elle est très critique, mande-t-on de Berlin ce matin. Rien toutefois ne transpire des projets du gouvernement.Les journaux s'efforoent de rejeter par avance sur la Russie la responsabilité d'une rupture, attendu que les questions adressées par l'Allemagne à la Russie au sujet de sa mobilisation sont demeurées sans réponse rassurante ». Le messager de paix, dont le départ pour Moscou était annoncé hier, le grand duc de Hesse n'a nulle intention de quitter Wolffs-garten, sa résidence actuelle. Hélas ! On ignore sur quelles « nouvelles venues d'Allemagne qu'ils n'osaient espérer », les ministres Augagneur et Malvy annonçaient hier à 5 heures, au Palais Bourbon que « si on ne pouvait envisager la situation trop gaiement, rien ne justifiait un pessimisme excessif ». Quant aux conversations que l'on disait à Paris engagées entre Berlin et St-Péters-bourg, — on ne sait rien. De St^Pétersbourg, on apprend qu' « au-cun développement vers la paix n'est nettement visible. Le fait que la flotte anglaise a quitté Portland a causé une certaine émotion. Cette nouvelle, jointe aux assurances données par le Japon, a certainement confirmé la Russie dans sa résolution de montrer de la fermeté ». Hier soir, aux Communes, sir Grey a fait entendre une parole sibyliue : l'Angleterre n'a rencontré aucune difficulté auprès des Puissances, mais il ne lui a pas .'+é possible d'engager une action diplomatique, comme elle l'a proposé lundi... A Rome, on tient que le silence des Puissances constitue une menace contre laquelle tout le monde doit se prémunir, suivant ses intérêts et ses engagements. Le gouvernement italien se tient en contact permanent avec le cabinet de Londres, résolus tous deux à continuer malgré tout l'œuvre de conciliation... Le Quirinal croit que si les troupes autrichiennes remportaient une première victoire importante, une solution médiatrice serait facilitée; au contraire, des combats douteux pousseraient sans doute les troupes autrichiennes à s'engager davantage et à fond. *** Vendredi, 3 heures. L'agence Reuter de Londres apprend que les conversations sont reprises entre Vienne et St-Pétersbourg. *** Ces conversations se poursuivent à la fois à Vienne et à St-Pétersbourg; on espère qu'elles apporteront une détente à la situation actuelle. Aucune ambassade, à Londres, n'avait connaissance d'un nouveau développement de la situation ce matin. Belgrade a été occupée, mais on n'a aucue idée des mesures militaires qui suivront. Dans les milieux diplomatiques autrichiens, il se répète que l'Autriche ne convoite aucune partie du territoire serbe. D'après une feuille juive de Vienne, les thèses allemande, russe, austro-hongroise, sont encore fort éloignées. L'Allemagne refuserait à la Russie de peser sur l'Autriche, en ce qui regarde les relations futures de la Monarchie dualiste avec la Serbie. L'Autriche, de son côté, refuserait de prendre aucun engagement. Mais les choses sont-elles comme la « Neue Freie Presse » le prétend? Des prétentions de la Russie visent à borner les exigences austro-hongroise3 aux termes de sa note à la Serbie : pas de protectorat autrichien sur la Serbie. A Berlin, long colloque entre le ministre des affaires étrangères et l'ambassadeur russe. On y_dément que l' Allemagne ait posé S-St-Pétersbourg les questions relatives à la mobilisation russe, dont les journaux berlinois faisaient état ce matin, mais, ajoute-t-on, une demande de ce genre s'imposera à bref délai. En attendant les efforts de l'Allemagne pour concilier Vienne et Saint-Pétersbourg se déploient toujours A St-Péterbourg, hier soir, le ministère des affaires étrangères considérait la situation comme presque désespérée. Nationalistes et panslavistes pressent sur le gouvernement en faveur de la guerre. — L'ambassadeur de France a déclaré à des journalistes que « l'Allemagne désire visiblement la guerre j. ❖ * * La Bulgarie fait connaître officiellement qu'elle gardera la neutralité. Vendredi, <1 heures. L'Empereur allemand (suivant /art 68 de la Constitution) a décrété ce midi l'Etat de , guerre; même mesure pour la Bavière. Cet état de guerre comporte ce qui suit : * L'état de menace de guerre concerne les mesures militaires à la frontière et pour la protection des chemins de fer, la restriction 'de l'exploitation des services postal, télégraphique et des chemins de fer au profit des besoins ffijiitai.re#, — D'autres conséquences en sont : la décla-ration de l'état de guerre, qui équivaut à l'état de siège en Prusse avec défense de publier des nouvelles sur les mouvements des troupes et sur les moyens de défense. Cet état de guerre comporte en soi-même l'état de guerre ou l'état de siège, c'est-à-dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-même. > L'état de guerre a été décrété à la suite d'une dépêche de l'ambassadeur allemand à St-Pétersbourg, annonçant la mobilisation générale de la flotte et de l'armée en Russie.Donc, arrêt des communications télégraphiques. Dans quelques heures, peut-être, la mobilisation générale sera décrétée. * * Les Allemands continuent le rassemblement de leurs corps-frontière et l'armement de leurs places fortes. Us ont établi un service de reconnaissace et de patrouilles très actif sur la frontière qui, très vraisemblablement par erreur, a été violée sur un point par une patrouille. Du côté français, les troupes de couverture ont pris leurs avant-postes. Toutefois aucun de leurs éléments ne s'est approché de la frontière à moins de dix kilomètres. Un certain nombre de réservistes ont été rappelés dans les pays anusxés et dans la vallée du Rhin. Il a été procédé dans les mêmes zones à des réquisitions individuelles pour les besoins de ces troupes. La surveillance exercée par les Allemands sur les voies de communication est très stricte. Les autorités militaires ont pris des mesures pour interdire aux habitants des pays annexés de gagner la France. * * * La reine de Hollande a signé à 1 1/2 h., d'urgence, la mobilisation générale. Des crieurs peu scrupuleux vendent l'édition ordinaire du PATRIOTE comme édition spéciale au prix de 10 centimes! K.l eût d'édition spéciale, c'est-à-dire tout exceptionnellement, quand des événements --extraordinaires l'exigent, mention en est faite sous le titre du journal, et le prix du numéro reste invariablement fixé à 5 centimes le numéro, comprît-il 6, 8, 10 ou 12 pages. REVUE DE LA PRESSE « Une mauvaise action » dit la « Dernière Heure », c'est celle qu'accomplit le « Peuple » en attisant les haines de classes à l'heure du danger : C'est toujours une triste tâche que celle qui consiste à attiser des haines entre les hommes. Mais, à une heure où de communs dangers menacent les citoyens, cela devient une dangereuse folie. Ceux qui représentent le .patriotisme oomme l'unique défense des coffres-forts, qui disent aux ouvriers : les bourgeois sont des « couards », ils attendent que vous vous fassiez « trouer la peau » pour eux ; <?eux qui jettent ainsi la suspicion parmi les hommes d'un même pays menacé commettent une mauvaise action. N'y a-t-il pas, parmi nos soldats, dœ .1 ur-geois aussi bien que des prolétaires? Nos officiers ont-ils, par hasard, devenus des inanoeu-vres? Nos industriels seraient-ils plus épargnés par le fléau que le pfolétariat? Non; au moment où notre territoire et nos liberté^ so.it menacés, tous les citoyens du pays courent des périls équivalents. Leur premier devoir1 est de rester unis. Au lieu de semer l'envie et la haine, au lieu d'énerver la force morale du pays et de l'armée, il importe, au contraire, de saluer nos soldats qui, si gaillardement, se rendent à l'appel du devoir et de leur manifester ja sympathie et la confiance par les encouragements dus à la grande et noble mission qu'ils vont accomplir. Si la guerre éclate à nos portas, nous donnerons le spectacle d'un peuple conscient de ses devoirs et digne de vivre respect^. j « APRÈS SADOWA La bataille de Sadowa (3 juillet 1866), où l'armée autrichie«ne fut écrasée,fut la préface de l'unité allemande, consacrée au château de Versailles, après la défaite française de Sedan. Nous avons dit qu'au lendemain de cette bataille, Paris témoigna sa joie par des illuminations. Un de nos honorables amis, français, conteste ce détail. Précisons. Le 5 juillet, le « Moniteur » annonçait qu'à la suite de la bataille de Sadowa, l'empereur d'Autriche cédait la Vénitie à l'empereur dos Français. Cette publication déchaîna l'enthousiasme en France. Nous lisons dans la « Gazette de France » du 6 juillet 1866 ; Hier, dans la journée, un grand nombre de maisons furent pavoisées à Paris, et, le soir, il y avait d'assez nombreuses illumination ... Oe n'est pas seulement Paris mais la France entiere qui illumina. Les journaux beiges, en date du 8 juillet, publiaient cette dépêche datée de Paris, 7 : Tous les préfets ont fait connaître au /Jou-vernement impérial que les faits a-îu~ note du journal officiel1 avalent txcilé *jCT-tout le plus vif enthousiasme. A Marseille, le président de la Chambre de Commerce, accompagné de la Chambre entière, a déposé une couronne sur la statue de l'Empereur. A Lyon, des manifestations instantanées se sont produites...A propos de la guerre de 1866, rappelons qu'elle ne dura que 15 jours, du 20 juin au ■ 5 juillet. Il y eut 80,000 tués et blessés et la dépense dépassa 2 milliards. Les f.\ au Congo. A propos de la lettre de Mgr Roelens, publiée par le « Mouvement des Missions », le Dr Roelens, frère du vénérable évêque, nous demande de tirer la conclusion de l'incident. « 1° Nous affirmons: Que ce que Mgr Roelens a écrit, le fait du Kivu comme les commentaires, tout est rigoureusement exact et véridique. Que s'il est des personnes qui ont trouvé inopportune la publication de la lettre du vénéré évêque du Congo, il en est d'autres qui estiment que pour le Congo, pays noir, il ne saurait y avoir trop de lumière. » 2° Nous concluons: Il serait utile, nécessaire même que toutes les intrigues fussent démasquées, tous les abus — même ceux de la truelle — dénoncés, jugés, punis et extirpés. Que tous, sans écouter les grincements de dents qui partent du temple, s'attèlent à la besogne. Un bon coup de balai est nécessaire ! Le I juin 1914, M. le ministre des colonies a déclaré dans une réunion : « J'ai pris la main dans le sac plusieurs F.".. Je vais frapper, et fort! » Depuis deux mois, le public attend'. M. le ministre a pris la main dans le sac plusieurs F."., — et il n'a pas frappé du tout, que l'on sache. PBgg1"11'11 "-83————p—■—1tm Un abonnement au PATRIOTE ne coûte que fr. 1.75 jusqu'au 30 septembre et fr. 4.25 jusqu'au 31 décembre 1914. Envoi gratuit des numéros parus des feuilletons en cours. On s'abonne à tous les bureaux de poste ou par simple carte postale adressée au bu-reau du journal, 12, rue Montagnc-aux-Herbes-Potagercs, Bruxelles. ma—m————— La monnaie et les billets de banque. Grand émoi, vendredi matin, à la poste Grand émoi, vendredi matin, à la poste centrale de Bruxelles et à la gare du Nord : aux guichets on refusait les billets de banque... Et le public de s'alarmer. « Le motif de cette situation réside dans l'affolement du public lui-même, noue a dit M. Lebureau. De grand matin, une foule considérable se présenta a.ux guichets. L'un demandait un ticket de 10 centimes, l'autre un timbre et chacun présentait un billet de vingt ou de cinquante francs en paiement. Bientôt les réserves de monnaies furent épuisées et les employés furent momentanément obligés de refuser les billets de banque. Il fallut attendre que les comp-ta.V,™ fussent revenus de la Banque Nationale avec de la monnaie. » De nombreuses personnes ont manqué leur train, se trouvant dans l'impossibilité d'obtenir un coupon. A celles qui présentaient un billet de 100 fr. on remettait cinq billets de 20 fr. et on les engageait à aller changer aux cafés voisins de la gare... où elles ne trouvaient du reste pas meilleur accueil. Aux guichets des bureaux die poste faisant le service de la caisse d'épargne se pressait vendredi matin, une foule considérable. On se bousculait pour dépasser le voisin. Les retraits sont considérables. Us témoignent d'une suite de panique tout à fait injustifiée. Les nerfs surexcités, trop tendus, amènent rapidement l'affolement. Sans raisons bien sérieuses, la plupart des commerçants refusent carrément de recevoir en paiement des billets de banque belges ; on va même, dans beaucoup de maisons, jusqu'à demander d'avance au client s'il a sur lui de la monnaie divisionnaire! Quant à changer un billet étranger, il n'y faut guère songer. Naturellement, des individus peu scrupuleux ont cherché à tirer profit de la situation, pour se livrer à une spéculation vraiment scandaleuse. Us rachetaient les billets de 20 francs pour 19, 18.50, 17.50 voire même pour 17 et 16 francs. La police mit heureusement fin à ce trafic en arrêtant trois de ces individus. Elle parvint à rassurer quelques négociants qui consentirent à accepter des billets de banque. Les petits commerçants matinaux marchands de lait, boulangers, commerçants en verdure furent assaillis de billets et plus d'un a dû se mettre en frais d'un calepin pour inscrire ses clients « mauvais paj'eurs faute de monnaie ». Beaucoup de ceux-ci sont très ennuyés, d'autant plus que nous sommes à une époque d'échéance et que certains d'entre eux comptent sur la recette journalière p>ur arriver à liquider leurs comptes de fin de mois. A la Banque Nationale, vendredi, dès l'ouverture des guichets, un bon millier de personnes se sont présentées pour obtenir de la monnaie d'argent. Des bousculades ont eu lieu, rue de Berlaimont. Certaines personnes étaient arrivées dès 6 heures du matin. Durant toute la journée, oe fut une interminable procession de « clients ». Un important service d'ordre avait du être organisé. Il fallait, avant de passer,justifier de la nécessité qu'il y avait pour l'intéressé à pénétrer à l'intérieur du bâtiment et c'est par « paquets » de dix qu'on était admis à y entrer. Les cinémas ont fixé sur les films ces scènes vraiment pittoresques. Rien n'était plus curieux que de voir ces personnes munies de valises, de sacs voire même, quelques-unes, de pliants. Les marchands de pistolets fourrés et de bières firent des affaires d'or ! Jamais, déclarent les employés de la Banque, on n'a vu pareille affluence. De grands magasins de denrées alimentaires du centre de Bruxelles ont été envahis par des gens désireux de faire des provisions ! On signale l'arrivée de nombreux Français nantis de quantité de pièces de cent sous et venant en Belgique tenter de trafiquer sur les billets. Les agents veillent, des instructions sévères ayant été données à ce sujet. A la frontière, leurs petites opérations ont été les plus fructueuses. Aux liUles, les marchandises s'accumulent. Les acheteurs sont légion mais on refuse les billets et' viandes et primeurs restent pour compte. La commission des halles s'est réunie ce matin à l'effet de prendre des mesures capables de parer à une situation aussi préjudiciable. Dans certains établissements de la ville, les employés ont protesté, ce 31 juillet, parce qu'on voulait leur payer leurs appointements en billets ; ils exigeaient des X_.E THEATRE IDE LA GUERRE pièces d'or ou d'argent. Et ce fut, avec le» caissiers récalcitrants, des palabres longues et délioates... Finalement, tout s'ar-rangea ! LA JOURNÉE Au Palais. — Le Roi a eu ce matin un long entretien avec le général de Selliers de Moranville, chef d'état-major général de l'armée. A 10 h. 1/2, a eu lieu au Palais de Bru»' xelles, sous la présidence du Roi, un conseil des ministres qui a duré jusqu'à 12 y., et quart. Au Palais de Justice de Bruxelles.— Avocats et magistrats ont déserté le temple da Thémis. Par contre nombre d'étrangers ont envahi le palais de justice, malgré les bruits de guerre. Les « guides » sont sui les dents. • Offres de service au département de la guerre. — A l'exemple des Tramways Bruxellois qui oht mis une grande partie do leur matériel de transport à la disposition du département de la guerre pour le transport des troupes, un grand entrepreneur a fait connaître au ministère de la guerre qu'il mettait au service de l'armée 50 pontons-chalands qui sont employéos aux travaux du port de Bruxelles et du Kruiséhaus d'Anvers. Chacun de ces pontons pau,t transporter 800 hommes. Le gouvernement a vivement remercié et a accepté l'offre. « Les grands express. — Jusqu'à nouvel avis, les trains « Express Ostende-Constan-tinople » et « Orient-Express » fusionnés 09 circuleront plus au delà de Budapest. « Le renforcement des troupes. — Dans la 1 nuit de jeudi à vendredi, à 11 h. 1/2, les mesures prises pour la 3e et 5e divisions ont été étendues à la lre, 2«, 4e et 6e divisions < d'armée. Les prescriptions du régime de Pjod de paix renforcé sont prises pour les divisions de cavalerie. « Dans la garde civique bruxelloise. — Les corps spéciaux de la garde civique de Bruxelles sont convoqués vendredi soir, à 8 h., a l'effet de recevoir leurs instructions au sujet de leur mopilisation éventuelle. « La veillée au ministère de la guerre. — On est allé dormir tard, dans la nuit de jeudi à vendredi,ou mieux on n'est pas allé coucher du tout au ministère de la guerre.; Dans î attente des nouvelles et des ordres, de nombreux officiers ont veillé. Comme, au milieu de la nuit, les dépêches étaient mauvaises, l'anxiété a été extrême. On a' meme songé à tenir an conseil de cabinet vers 11 h. 1/2 * Pacifisme et francophilie. — Le correspondant du « Figaro » à Bruxelles, écrit 1 gn es: J'apprends de bonne source que de nombreux Belges des provinces wallonnes offrent, en cas de guerre générale, de s'engager dantf 1 armée française ; ies autorités consulaires leur rappellent courtoisement qu'ils ont à songeii avant tout à la défense de leur propre territoire. Cette attitude si correcte de la France est hautement appréciée. ;A bonne source, on nous a déclaré qu'on n a pas eu connaissance de ces offres d'engagement. La note du journal parisien paraît, à raison de la gravité des événements, pour le moins invraisemblable.Notre grand confrère de Paris a été induit en erreur. Tout homme, a-t-on dit a deux patries, la sienne et puis la France. Mais aujourd'hui, en Belgique, on peut voir à l'entrain patriotique qui règne dans toutes les classes, qu il n'y a que des Belges. J * La Banque Nationale rembourse ses bli-lets. Elle ordonne la frappe de vingt millions de monnaie d'or. — La Banque Nationale nous adresse la communication suivante : ' La Banque Nationale tient à déclarer à> nouveau qu'elle remboursie libéralement ses billets. Chacun recevra, en échange des billets qu'il présentera, la contrevaleur en monnaie.Mais le public doit comprendre qu'il faut le temps matériel de servir les personnes qui se présentent aux guichets. Ce serait une erreur d'ailleurs de croire que les circonstances politiques aient pu changer quoi que ce soit à la pleine valeur des billets. Pour le surplus, la Banque vient de décider la frappe immédiate de vingt millions de pièces d'or. -e- Ambulancières volontaires. _ Plusieurs femmes se sont spontanément mises à la disposition de l'autorité militaire en qualité d'arnbu-lacières. On les a mises en rapport avec la Croix Rouge. « Les écoles de l'armée. — Ainsi que nous l'a* vons annoncé, les élèves de l'école de guerre, l'école d'infanterie, l'école de cavalerie, l'école d artillerie, l'éoole normale de gymnastique et d'escrime se sont dissoutes ce matin, et les ml-litaires^ de tous grades, ainsi que les chevaux détachés sont partis pour rejoindre leurs corps respectifs. Les soldats appartenant à l'effectif de oea écoles ont rejoint, avec leurs chevaux, leur destination de mobilisation. L'école de cavalerie a renvoyé ses chevaux aux cinq régiments de la division de oavalerie, sur Bruxelles, Gand, Malines, Louvain, et aux cinq régiments de cavalerie affectés à cinq divisions d'armée. Les élèves de l'école des pupilles ont également été licenciés. Les élèves âgés de plus de 16 ans ont été incorporés dans les régiments. Les autres ont été renvoyés à leurs parents. * Aviateurs militaires à Bruxelles, — La compagnie d'aviation du centre de Brasschaet est arrivée à Bruxelles vendredi matin, avec tout son matériel transporté en camions automobiles.♦ Tout est prêt pour la mobilisation générale.— Tout est prêt pour ie cas où la mobilisation générale serait ordonnée. On a travaillé, dans ce j but, d'arrache-pied, ces jours derniers, dans les I dépote divisionnaifea. Samedi 1er août 1914. o centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 213

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Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

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