Le patriote

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s.n. 1914, 27 Juillet. Le patriote. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06xs95/
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Administration (tél. 1182) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagérea, 12 Les manuscrits non inscrès ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, B f» ï 3 mois, fr. 2.50, Étranger: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr. 1Q.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : 8 mois fr. 6.50; 6 mois fr. 1^.50; 1 an fr. i£î>.UU. A l'étranger, la plupart des bureaux posteaux dé-Urrent des abonnements arec réduction sur ces prix. LE PATRIOTE ^rois^rafeilitin fraiïniiit) ANNONCES (téléphone 1182) ; Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 11, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères et à l'Agence Havas, t, place det Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 i 4 petites ligues 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RECLAMES. »-"(ay'les Bourses) la ligne 1.25 FAITS DIVERS(coinm',milîeuoufln):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne S.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. Un îles ntpcialioas fflplnips entre lltiMiiti el la Mie. LA SITUATION Dimanche, 4 heures. Nous avons annoncé, dans deux précédentes éditions, que, la réponse serbe n'ayant pas été jugée satisfaisante à Vienne, le ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade a quitté cette ville avec le personnel de la légation. Le diplomate austro-hongrois Be trouvait, dans la nuit de samedi, avec ce personnel, à Semlin. La légation allemande a assumé la protection des sujets austro-hongrois qui restent en Serbie. De son côté, le ministre de Serbie à Vienne, M. Jovanovitch, aurait quitté cette ville la nuit dernière, en automobile. Des manifestations enthousiastes se sont produites, dans la soirée et la nuit de samedi à dimanche, à Vienne et à Berlin. On précise bien, toutefois, à Vienne, que « la guerre n'est pas déclarée ». Aucun incident grave ne s'est produit. Pendant ce temps-là, le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères d'Autriche et le ministre de la guerre Krobatin, se rendaient auprès de l'Empereur François-Jo seph, pour lui faire part de la réponse du gouvernement serbe.Les ministres sont rentrés à Vienne dans la nuit de samedi à dimanche.DISPOSITIONS EXCEPTIONNELLES PRISES EN AUTfilCIlE-HONGRIE. -L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA JURIDICTION MILITAIRE. — CLOTURE DU LANDTAG ET DU REICHSRATH. Parmi les dispositions exceptionnelles frises à l'intérieur de la monarchie austro-hongroise on signale de Vienne : La transmission des pouvoirs d'administration au comité supérieur militaire en [Bosnie Herzégovine et en Dalmatie; suspension des lois constitutionnelles sur la li-it'erfcé des personnes, la liberté des lettr 's, de la presse, suppression des jurys; la réduction du système de transport des passeports ; la soumission des personnes civiles inculpées d'actes réprébensibles oontre l'armée devant la juridiction militaire ; l'interdiction partielle de l'importation ; l'entrée en vigueur de la juridiction militaire ; la clôture du Landtag et du Reichsrath. Un communiqué fait remarquer quelle ijC<§5PrCl>vS£,'?rl C"" -rf -.-l— J, Bens, auront sur la vie bourgeoise normale, ill est permis cependant, ajoute-t-il, en rai-Bon de la gravite de l'heure, de prendre des décisions exceptionnelles, avec la certitude que la lourde nécessité qui oblige ces mesures sera comprise par tous les habitants de la patrie tout entière, l'Erreur Saisi®, quittent la |loriè§8, rentre siir-Mimp à Berlin. L'Empereur d'Allemagne est parti spontanément de Bergen (Norvège) à 6 heures, samedi soir pour l'Allemagne. Un officier supérieur de la marine allemande, qui séjournait au même hôtel que l'Empereur, est parti pour l'Allemagne à bord d'un contre-torpilleur. L'Empereur sera à Berlin dans la nuit de dimanche à lundi. Le Chancelier de l'Empire est arrivé à Berlin. OPINIONS ALLEMANDES. A Berlin, les journaux nationalistes et conservateurs paraissent croire à une guerre européenne imminente ; ils se déclare it prêts à l'accepter. Plusieurs organes de la presse, quant à la note communiquée sur l'entretien de M. de Schoen avec M. Bienvenu Martin, estiment que cette note marque le désir du gouvernement français de ce pas se laisser aller aux suggestions de la presse chauvine, et de garder une attitude calme, qui contribuera à éviter une conflagration générale. Le a Lokal Anzeiger », dans un article d'allure inspirée, répète que l'Allemagne est entièrement prête à remplir ses devoirs d'alliée envers l'Autriche. Mais il affirme aussi que le cabinet allemand fut aussi surpris que les autres cabinets par la note autrichienne, et que le fait de n'en pas avoir été avisé lui permet de rester en contact permanent avec les autres puissances, de façon à limiter le foyer de la conflagration.Le même journal estime que l'Angleterre peut jouer un rôle capital et exercer une influence considérable sur le développement des événements. Il paraît espérer que lo gouvernement de Londres ne manquera pas d'agir sur les gouvernements de Paris et de St-Pétersbourg, pour obtenir que ces derniers ne se solidarisent pas à outrance avec la Serbie. CE QUE DIT LA PRESSE VIENNOISE DIMANCHE MATIN. Les journaux de Vienne consacrent aux événements des articles fort calmes. La conviction dans le bon droit de l'Autriche-Hongrie v éclate à chaque ligne. L'enthousiasme qui a éclaté de toutes parts dans la ville ne laisse aucun doute sur la popularité de la « croisade » contre la Serbie. On attend maintenant de Saint-Pétersbourg la décision qui doit, comme on dit ici, purifier l'atmosphère. La « Wiener Morgen Post » écrit que Vienne et Berlin mêlent aujourd'hui leurs sentiments et leur confiance; et des millions j d'hommes sont dominés par la même émo tion, prêts comme autrefois. « Le peuple a raison : la guerre doit être menée jusqu'à la dernière extrémité afin que la paix illusoire qui existe actuellement devienne une paix véritable. » La « Zeit » écrit : « Cette guerre décidera ( du sort de l'Autriche-Hongrie et des Bal- i kans, peut-être même de celui de toute i l'Europe : du sort de l'Autriche-Hongrie i seule, si on nous laisse seuls avec la Serbie ; i de celui des Balkans, si un Etat balkanique ] se mêleau différend, de celui de l'Europe, < enfin, si la Russie intervient. i Le « Deutsche » Volksblatt estime que la Serbie a été invitée à établir avec l'Autriche-Hongrie des rapports normaux. La monarchie lui a tendu franchement la main. La Serbie a méprisé son geste. « Que les conséquences retombent maintenant sur ce pays 1 » L'« Arbeiter Zeitung » espère que la Russie, malgré son langage menaçant et pour une misérable question de prestige, ne provoquera pas une guerre européenne. Somme toute, les journaux viennois déclarent avec une parfaite unanimité que, si la Serbie ne revient pas au dernier moment à de meilleures dispositions c'est la guerre; mai3, ajoutent-ils, le trouble-paix ce n'est pas nous, ce sont ce groupe d'officiers serbes ambitieux que l'assassinat du précédent souverain a portés au pouvoir, et qu'anime un esprit de conquête malfaisant. Cet esprit de conquête s'est tourné contre la monarchie. C'est pourquoi celle-ci ne saurait s'écarter, de la largeur d'un cheveu, de ses premières revendications. En conséquence il ne peut être question ni de médiation ni d'arbitrage. La propagande pan-serbe est née de cette conviction erronée que notre monarchie a perdu confiance en soi, que notre modération n'était que de la pusillanimité et notre amour de ia paix que de la faiblesse. C'est là une illusion qu'il convient de faire disparaître. L'Autriche-Hongrie est une puissance pacifique, mais le vieil esprit guerrier vit encore dans notre armée. Rapprochons de ces articles la note suivante parue dans l'organe russe, la < No-voïe Vremia » : t L'Autriche seule n'osera pas blesser ouvertement le droit international. Une parole de l'Empereur allemand suffit pour que l'Autriche retire sa note. L'Empereur sait que la Russie ne peut rester indifférente, mais est forcée d'appuyer la Serbie de tout le poids de sa puissance militaire ». On Misse lu Tsar jiiMis porte défense de publier des renseignements concernant l'armée et la marine. Cette interdiction s'appliquera pendant un an, La substitution de l'état de protection renforcee a l'état de pretection extraordinaire a été promulguée dans les villes de Saint-Pétersbourg et de Moscou, ainsi que C18-.P0 ' An cr/v**^ - j " "j* '■ ' les elînris pacilips i l'Italie, ê concert are iUglera. Une note Havas dit que tous les efforts de l'Italie semblent tendre, en ce moment, de concert avec l'Angleterre, à exercer une action conciliatrice en faveur du rétablissement de la paix. Le secrétaire général du ministre des affaires étrangères d'Italie et l'ambassadeur d'Angleterre ont rendu visite deux fois, samedi, à l'ambassadeur d'Autriche. UNE NOTE ANGLAISE. L't Observer », commentant la crise aus-ro-serbe, pense qu'aucun homme ne peut approuver l'ultimatum violent de l'Autriche et son défi à la Russie. Mais la France et l'Angleterre ne peuvent pas participer à la plus grande lutte que le monde verrait jamais, pour défendre et encourager l'agitation agressive et subversive que dirige la Serbie, en cherchant à rompre l'intégrité de l'Autriche-Hongrie,ce qui marquerait la chute du système actuel européen et détruirait un élément d'équilibre qu'il ne saurait remplacer. LA PRESSE ROUMAINE semble tout à fait hostile à la Serbie : L'î Adeverul » écrit, au sujet de la note autrichienne, que les exigences autrichiennes sont assez claires, et no laissent place à aucune ambiguïté. La Serbie devra y satisfaire. Le droit est du côté de la monarchie. La Serbie n'a pas d'autre alternative que de condamner les menées qui sont le résultat des intrigues des bandes noires russes. En ce qui concerne l'éventualité d'un conflit le journal écrit : « Nous n'avons pas d'alliance avec la Serbie, mais seulement une entente pour le maintien do la paix de Bucharest. La Roumanie n'a aucune raison d'intervenir. » La « Seara » : Toute autre attitude que celle qu'a prise l'Autriche eût porté atteinte au prestige de la monarchie. Nous pensons que la Serbie se rendra aux conseils de l'Angleterre et de l'Italie, et? croyons-nous, de la Roumanie. Sa situation exige qu'elle se soumette à l'Europe; autrement ii est possible que son indépendance, son Roi, que tout e.n un mot s'écroule sous le feu des canons de l'Autriche. » Le <r Bukharester Tageblatt » dit : « Le trouble paix c'est la Serbie. Si l'on peut faire un reproche à l'Autriche, c'est celui d'avoir trop longtemps fait preuve d'une patience peu compatible avec la dignité d'un" grande puissance. » .= «f — La féerganiialii i is BiëDfelsenei DÉiip. La Bienfaisance publique se " elcricalise „• t-e!le? — Esl-ii nécessaire de créer lin Ministère de ia Bienfaisance? Nous avons demandé à M. Cyrille Van Overbergh, auteur de « La Réforme de la Bienfaisance en Belgique », rapporteur général au Congrès International de la Bienfaisance à Copenhague (1910), et rapporteur au "Congrès international d'Assistance à Londres (1915) si les grisfs .rticulés dans certaine feuille libérale contre le régime légal de la Bienfaisance publique en Belgique sont fondés. — En beaucoup de points, nous dit M. Van Overbergh, notre bienfasiance publique est vétusté. Tous ceux qui savent, sont d'avis qu'il faut réformer. Le Gouvernement est désireux de réformer. En 1912, il a institué le Conseil supérieur de la bienfaisance. # Cette assemblée, aux travaux de laquelle j'ai collaboré, est composée de praticiens,de savants et d'hommes politiques de tous les partis. Nous avons beaucoup travaillé. Le Ministre est déjà saisi d'une partie de nos résolutions. En ce moment, nous achevons l'examen d'une question de la plus haute importance, dont le Ministre de la Justice nous a saisis : celle de « l'Assistance préventive ». Aucune a réforme n'est plus essentielle. Il s'agit de j. substituer autant que possible la prévoyan-ce à l'assistance. Ne vaut-il pas mieux pré-i. venir la misère que la soulager î Tout le >s mouvement international est dirigé dans 0 cette voie. Je le prouverai au Congrès international de Londres, l'an prochain. Le gou-vernement belge en mettant lo problème à r l'étude de façon approfondie en vue d'un plan de réformes systématique, i. devancé les autres Etats. Qui le lui reprochera? Qui de ce chef, l'accusera do « cléricalisme » \ u — Mais qu'est devenu « ce vieux projet (j de loi sur la bienfaisance » dont vous seriez . l'auteur,d'après une feuille de giveche? Est-£ il vrai qu'elle est remise dans les cartons en . attendant des temps meilleurs? t — On a tort de m'attribuer la pateriâté B d'un projet de loi de ce genre. On a fait aï-: lusion sans doute à un rapport qui i sqfcy-_ meille dans les cartons du minis;ère et qVli 3 contient les conclusions et les vœux de la 1 „ Commission royale instituée en 1895 (à ,'la t suite d'une interpellation de M. Liebaert) 3 par le Gouvernement pour étudier les questions d'assistance. Cette commission, successivement prési-3 dée par le duc d'Ursel et M. G. Oooreman, * ancien président de la Chambre, prit Ben ' rôle à Cœur. Dès ce moment elle voulut' aiguiller son action vers l'assistance pré- " ventive et la prévoyance se substituant à J l'assistance curative. Elle adopta même les 1 ^ conclusions d'un rapport que je lui ai présenté sur l'assurance obligatoire accident. Elle allait passer à l'examen de rapports semblables sur les autres risques sociaux, sources de misères (maladie, invalidité, chô- < mage, etc.) quand... le ministère du Travail naquit. M. Nyssens revendiqua pour son j département l'examen des questions de pré-, voyance et notre commission fut amputée de sa mission de prévoyance, la plus essen- • tielle. Dès lors, elle se borna à l'assistance ' curative. Après cinq années de débats, la Commis- [ sion émit l55 résolutions. — Les journaux de gauche ont prétendu qu'il ne s'agissait rien moins dans ces déli-1 bérations que de détrôner les pouvoirs pu- 1 blics au profit des congrégations. — Ceux-là seuls qui ne connaissent pas les travaux de la Commission, peuvent cure cette énormité. Qu'on lise ses vœux, dont j • plusieurs ont déjà été réalisés. Nous avonij 1 préconisé la création du Conseil supérieur 1 de rAssistMinp,,n3^{jopf> ilrft-ceiÇ.V.vemptnfin.. veille et auquel collaborent, comme je vous l'ai dit, des hommes éminents de tous les partis. En quoi cette réforme et cette institution sont-elles cléricales? — Que pensez-vous de l'idée de créer un ministère de la bienfaisance? i M. Van Overbergh sourit. — Un ministère de la bienfaisance? Pourquoi créer un nou-i veau département? N'y en a-t-il pas encore» . assez? Non, il ne faut pas songer à cela. Ce n'est pas un remède. Ce qu il faut faire, . selon moi, c'est établir sous une forme ou ■ sous une autre, des rapports plus étroits . entre certains services se rapportant à la bienfaisance curative et à la bienfaisance j préventive et à la prévoyance, qui actuellement sont dispersés en des départements i ministériels divers. 1 — Il y a un instant, vous parliez, M. Van < Overbergh, des réformes de la bienfaisance 1 préventive qu'on commençait de faire. Que ] voulez-vous dire ? _ ( — Je voulais parler de la loi sur les habi- ] tations ouvrières qui prévoit l'intervention : même obligatoire des administrations de bienfaisance. Je voulais parler du projet de ] loi sur les assurances sociales, auquel la sec- . tion centrale a présenté des amendements 1 intéressants concernant l'organisation de , l'assistance préventive dans les bureaux de j bienfaisance, etc... ( Voilà autant de réalisations de l'esprit de { réformes de l'ancienne commission de la j Bienfaisance et de l'actuel conseil supé- j > rieur. . . ( ' Tout cela n'a rien de clérical, ni d'anti-clérical. 11 s'agit de prévenir et de soulager , la misère, qui n'a aucun rapport avec la po-' litique de parti. C'est tout simplement la , réalisation des vœux 150 à 154 do la Com- 1 ' mission royale. Que demande, par exemple, dans le vœu ' 155me, la Commission royale ? Elle veut ' voir établir en matière d'assistance publi-1 , que des conventions internationales pour la f l protection réciproque des indigents étran- f . gers ». Or, depuis le Gouvernement a dirigé j1 ' sa politique de ce côté. Il s'eat rait repré- ' senter notamment en 1912 à la Conférence c diplomatique de Pari- qui réunit les délé- r gués de vingt et une Puissances en vue d'aboutir au Statut Internationa.! voulu s ' par le Congrès International de Copenha- ' ' gue en 1910. En octobre prochain, ce statut | sera probablement signé à Paris. En quoi I ! tout ceci est-il encore « clérical » ou « anti- ; ' clérical » La Commission royale souhaitait encore ! ' la fusion des administrati <ns cc bienfaisan- ce, bureaux de bienfaisance et hospices ci-1 . vils. Que trouve-t-on encore de t clérical » ; J là dedans ? _ ] La seule série de îéformes que les anti-{ cléricaux attaquèrent avec âpreté, fut celle , ' oui se rapportait à la per; mnification civile > des associations de bienfaisance, comme ce- " ci se pratique dans les pays germaniques et \ anglo-saxons. Mais depuis dix ans, l'opi- j , nion publique, même libérale, a bien chan- , çé sous ce rapport. Sou'Tenez-v us du pro-l' jet Janson, du vote de la personniiication ( civile aux Universités libres, des orojets de , loi contresignés par deux députés de cha- ' que parti accordant la personnification ci-1 vile à des associations de bienfaisance, 1 comme « l'œuvre des enfants martyrs », etc. etc. Tout cela, c'est de ia bienfaisance pré- ' ventive. C'est aussi la marche vers la ré-, forme désirée; tuarche un peu lente, il est vrai; mais sûre et nullement i cléricale » I quoi qu'en dise. Un abonnement au PATRIOTE ne coûte que fr. 1.75 jusqu'au 30 septembre et fr. 4.25 jusqu'au 31 décembre 1914. Envoi gratuit du journal jusqu'au 1« août. On s'abonne à tous les bureaux de poste ou par simple carte postale adressée au bureau du journal, 12, rue Montagne-aux-Herbes-Potugèrcs, Bruxelles. 1 NOS FEUILLETONS i i. t e Nous commencerons demain la publica- a 3n du roman de M. Henry BORDEAUX? iLA ROBE DE LAINE I L'auteur définit ainsi lui-même son œu- :e : « C'est ici l'histoire d'une petite fille s mte simple que broie la cruelle vie mo-3 »rne ». Raymonde Cernay, l'héroïne de " A ROBE DE LAINE est la plus lumineuse J ; la plus touchante des créations féminines 3 » M. Henry BORDEAUX. - LA ROBE DE LAINE est une œuvre pa-" ïétique toute d'intimité, de charme, dont | \ style délicat a la transparence du cristal, ; t qui se place au premier rang dans la pro-i Tiction déjà considérable de l'auteur. ^ Quelques modifications autorisées en per-5 [iettaftt la lecture à tous. BEAMES AEÏlimS II Rappelons, au sujet de la fie tragique ' lu meeting d'aviation de Stockel, quelques | irames aériens qui furent causés soit par la trop grande confiance de certains inventeurs dans des appareils souvent rudi-mentaires et maj étudiés, soit par la témérité excessive de professionnels soucieux d'attirer la foule des spectateurs par la , perspective de fortes émotions. En 1819, à Paris, Mme Blanchard, veuve de l'aéronaute célèbre par la traversée d'Angleterre en France qu'il fit le 7 janvier 1785 en compagnie du Dr Jefferies au dessus du Pas de Calais, s'éleva la nuit au milieu d'une fête populaire. Son ballon était pourvu d'un grand nombre de pièces d'artifice q<ui devaient être enflammées à une certaine altitude. La « lance à feu » que tenait à la main Mme Blanchard pour allumer ces pièces, mit le feu au gaz de l'aérostat. Celui-ci descendit tout en se consumant. Si le vent l'eut poussé vers 1a campagne, l'aéronaute eut. sans doute, atterri sans grand mal. : Malheureusement le ballon se dirigea sur ' un toit que la nacelle heurta avec violence. Mme Blanchard fut précipitée sur le sol ; on la releva, le crâne fracassé Vers la même époque, uu italien, nommé i Zambeccari essayait à Bologne un aérostat ; qu'il avait muni d'une lampe à esprit de i vin destinée à provoquer, par éehauffe-! ment, la dilatation du gaz du balln et à j modifier ainsi la force ascensionnelle sans i déperdition de lest. Un accident aisé à précours aune expérience: l'aérostat "Fit" ex: plosion projetant à terre le malheureux inventeur. Le 8 mai 1824, l'aéronaute anglais Har-ris, partait du Waux-Hall de Londres emmenant avec lui une passagère. Arrivé à une certaine altitude et voulant redescendre, il tira la corde de la soupape. Cette dernière, de grandes dimensions s'ouvrit, mais refusa, ensuite, de se refermer de telle sorte que le gaz s'échappant avec abondance, la descente s'accéléra et devint dangereuse. Harris jeta tout son lest, sans parvenir à ralentir la chute. La catastrophe était imminente. Résolu à sauver sa compagne, Harris se décida à un sacrifice suprême. Il enjamba la nacelle et se jeta dans le vide, aux yeux horrifiés de la voyageuse qui le vit s'abîmer en tournoyant dans l'espace. Allégé de ce poids, l aérostat, bien que perdant toujours de son gaz, arriva à terre sans occasionner le moindre mal à la passagère que l'héroïsme d'Harris avait sauvée. Çn 1836. un autre anglais, Cocking, eut 1 idee bizarre de construire un parachute ayant la forme d'un cône retourné,la pointe en bas. C'était une disposition peu propre à retarder la chute; l'événement ne le prouva que trop. Attaché sous un ballon, Cocking s'éleva à Londres, du Waux-Hall, ou une foule immense s'était assemblée. Parvenu à 1,200 métrés, l'aéronaute coupa la corde oui retenait le parachute à la na-colle. Ï1 dut considérer avec terreur la chute effroyable du malheureux qu'il ve-nait de lancer dans l'étern:té. On raconte que Cocking voulait renoncer à sa tentative, mais qu'il céda devant l'irritation que son hésitation compréhensible, excita chez les spectateurs. L'un de ceux-ci dit même cette phrase typique, car elle caractérise la mentalité des amateubs de ces exercices périlleux : « A quoi bon toutes ces ré-flexions ? Cocking s'est tellement avancé auprès du public,qu'il vaudrait mieux pour lui mourir que de reculer. » Ce fut l'arrêt de mort du_ malheureux qui se décida aussitôt à partir. Un autre inventeur de parachute^ Letur se tua d'une manière analogue à Londres •Ççralement, en 1853. ^Quelques mots de la triste odyssée de 1 inventeur belge Degroof, qui en 1874 essayait une « machine à voler », ayant la torme d'une chauve-souris. Cet appareil fut expérimenté à Bruxelles, mais comme .1 ne parvint pas à s'enlever, la foule cflui ivait payé très cher l'accès de la piste où ;e trouvait la machine, se rua sur cette lerniere et la mit en pièces. De Groof se rendit alors en Angleterre m il fit annoncer par les journaux que «le ^ juillet 1874 », il s'élèverait de Cremorn-rarden et traverserait les airs sur une ongueur de 1.500 mètres » A la date fixée, I se fit enlever par un ballon et à une cérame hauteur se libéra du lien qui le rete-tait. La chute fut effroyable. Degroof et on appareil vinrent se briser — détail ma-abre — dans un cimetière, sur une tombe. °c^°^re 1880. un aéronaute forain tomme Navarre, se hasarda à faire des xercices_ do trapeze, souf» une montgolfiè-e à Neuill?, près de Paris. . La montgolfière s'éleva vers quatre heu-. os trois quarts, emportant en guise de na-elie un trapèze sur lequel le srvmnasiarque evait faire dans les airs des tours de for-9 et d adresse. La foule applaudissait mdjs qu'il s'élevait Navarre se tenait au laoèze d'un seul bras, saluant de l'autre. J tais, à une hauteur de 100 mètres, on le i it s'accrocher des deux mains à la barre u trapèze et ne plus bouger. ; La montgolfière traversa la Seine. Elle ait à 600 mètres de hauteur environ et : lui qui la montait ne paraissait pas plus . and que la main ■ Vous figurez-vous un homme, accroché à i trapèze, suspendu sous une montgolfiè Le XIIe tour de France. La fin d'une randonnée. Nous avons été un moment perplexe. Fallait-il intituler cet article : « Vers l'Apothéose? » H semble en effet qu'une joute sportive de l'envergure du c Tour de France » doive se terminer par la glorification des vainqueurs, des « héros », comme aux ; temps héroïques de jadis 1 j Hélas, nous ne le pouvons ! A cet entête sonore nous devons à la sincérité de substituer celui-ci : « La fin d'une randonnée ». Il exprime parfaitement ce que fut l'épreuve qui devrait être le critérium du monde du cyclisme, sur route. Parfaitement, le « Tour » cette année fut plutôt une bonne promenade, sous un beau soleil, un peu ardent cependant certains jours. Devons-nous incriminer les coureurs? Non pas. Le règlement de la course les autorisait à agir comme ils l'ont fait. Ils auraient eu tort de ne pas s'y conlormer, puisqu'ils ne s'exposaient au moindre préjudice.v Alors? Alors la formule actuelle est déplorable, et dans sa lettre et dans son esprit. Déplorable au point de vue sportif en général et du cyclisme en particulier. A vouloir commercialiser à outrance les courses cyclistes, on en arrivera, avant longtemps, à les ravaler au rang du sport de Ta lutte. H est grandement temps d'en revenir à la i conception primordiale» des épreuves cyclis»! tes, tant sur piste que sur route : la rivalité sportive entre coureurs et non entra marques. A présent, oe n'est plus un homme qui triomphe, c'est une marque de bicyclettes, et une marque de pneumatiques. Bientôt, peut-être, verrons-nous une fabrique d© maillots ou de chaussons figurer au palmarès ! Bref, on peut dire que l'esprit d'équipe doit être exclu à jamais des luttes cyclistes. Le « Tour » qui vient de se termine», l'a condamné sévèrement. Dans tous les sports, sans exception, la professionnalisme doit être estime comme un abus sportif qu'il faut combattre pour ce seul motif ou, au moins réglementer sérieusement. j Le but de la pratique des exercices physiques est louable. Il est établi et admis qu'ils sont un complément précieux de l'éducation intellectuelle et morale. j Tel doit être l'idéal des pouvoirs sportifs. En le visant, on maintiendra à son strict minimum le nombre de ceux qui commettent en son nom des écarts, naroe eue souvent, inaptes à remplir toute autre fonction ou stimulés par l'ambition et la vanité. A. M. (Pour résultats voir rubrique sportlvc.J I re qu'il ne peut diriger, à 600 mètres au-I dessus du sol, perdu dans l'espace, voyant i un vide effroyable au-dessous de lui et > n'ayant pour se cramponner dans cette immensité qu'un faible rouleau de boie qu'il | serre de ses mains crispées ? I Tel était le spectacle dont furent témoins j les habitants de Neuilly, qui suivaient la montgolfière emportant le téméraire acrobate.Tout à coup, la foule poussa un cri d'horreur. Le malheureux lâchait prise et tombait en tournoyant sur lui-même. On eut i le temps de le suivre du regard durant cette longue chute. Navarre alla se broyer dans une propriété ■ particulière. Son corps fit dans la terre un • trou de 60 centimètres, puis il rebondit à i quatre mètres de là, affreusement disloqué. Les empreintes de la tête, du buste, des i jambes, des bras et même des doigts étaient ; gravées en profonds sillons dans le sol très i ! dur à cet endroit. Les os et le crâne étaient . j brisés et le sang s'échappait par les oreilles. , I Nous ne citerons pas les nombreux acçi-i ' dents causés de nos jours, par des appareils . ' mal conçus et construits par des inven-: elom?iSrâeronLcrtte : de spectacles mettant en jeu la vie humaine i Qu'on n'invoque pas les progrès de la scien-. [ce! Certes, le progrès exige malheureuse-. ment sa rançon de vies humaines : aucune , branche de notre activité n'échappe à cette triste loi ; mais le progrès ne se développe pas sur les tréteaux et les estrades des < bateleurs. Ce n'est pas dans les meetings -oti la foule est attirée par des exercices pi- ] , rilleux, multipliés à plaisir; avec le secret et mauvais désir de les voir se terminer i d'une manière fatale, que la navigation aérienne réalisera des perfectionnements. Formulons donc le vœu, au nom de la morale même, que le législateur arme l'autorité pour s'opposer à ce que des « impresa-rii » peu scrupuleux risquent la vie d'au-trui( dans le but de tirer profit du mauvais instinct des masses. L. D. • ———— LA JOURNÉE La « Joyeuse Entrée » des Souverains à Nainur. — Nous avons dit qu'au programme figurait une fête artistique au théâtre de verdure de la Citadelle. En voici le programme : Ire partie : Samson et Dslila, fragments des 1er et 2e actes; Hérodiade (2e acte). 2e partie : Air de Paris et Hélène (Gluck) et Mélodie (Saint-Saëns) ; Romance en ré et Allegro appasionate pour violoncelle et piano de Saint-Saëns. (Le piano sera tenu par l'auteur) ; Henry Vni, Grand Ballet. Prêteront leur concours à la fête : Mlle Lyse Charny, de l'Opéra, MM. R. Lassalle, de l'Opéra; Maguenat, de l'Opéra-Oomique; L. Audisio, violoncelliste. L'orchestre est placé sous la direction de M. Tasset, chef d'orchestre du Théâtre Royal de Gand. 0 Le voyage du grand-vizir à Bruxelles, — Une dépêche Havas annonce l'arrivée du grand-vizir à Bruxelles pour le 31 juillet. A la Bibliothèque Royale. — Dom Ber-lière, l'érudit conservateur en chef de la Bibliothèque, vient de prendre une grande décision. Après une expérience de 19 mois, après avoir sans cesse protesté contre le dualisme d'autorité à la Bibliothèque Royale et le gâchis qui en est le résultat, ne pouvant obtenir que cet établissement scientifique soit dirigé réellement par un chef scientifique, il a été forcé, et Ce, surtout pour sauvegarder sa dignité, de remettre sa démission à M. le Ministre des Sciences et des Arts. Son titre de directeur scientifique n'était qu'illusoire. + A la Société Nationale des chemins de fer vicinaux, — M. le ministre des chemins de fer, des postes et télégraphes vient de déposer le rapport présenté par le Conseil d'administration de la Société nationale des chemins de fer vicinaux sur les opérations de cette société pendant 1912. A ce rapport est annexé le compte de l'Etat au 31 décembre 1912, du chef de son intervention comme souscripteur d'actions de ladite société. La longueur des lignes concédées au 31 décembre 1912 est de 4,783,19 kilomètres. Cette longueur comprend 4,129,76 kilomètres en exploitation et dont 380 kilomètres sont exploités à l'électricité; 653,43 kilomètres en construction et à construire prochainement. Le total des kilomètres concédés est donc de 4,783,19. Le capital afférent à l'ensemble de ces lignes est de 350 millions 144,000 francs. I La souscription de l'Etat a été de 153 millions 098,000 francs ; les provinces, 97 millions 739 mille francs; les communes 94 millions 727 mille francs et les particuliers 4,580,000 francs. » 1 La filature de coton. — Le nombre de« broches à filer, s'est accru, en Belgique,de 99,724 unités pendant l'année passée ; le nombre des broches à retordre a passé de 238,496 à 249,548. soit en plus 11,052. La ville de Gand seule compte 937,172 brochea à filer sur un total de 1,569,452. « Un tricentenaire. — On se prépare à célébrer le tricentenaire de l'invention des ... logarithmes. Ce sera l'occasion de fêtes solennelles à Edimbourg, patrie de Na-pier qui, en 1864, publia la première table de logarithmes. 1 e — A l'Ecole Centrale des Arts et Métiers de Bruxelles. — Dimanche matin, a eu lieu 'a distribution des récompenses aux élèves ^1 ° MétÏTrs, de la rue d Allemagne, à Bruxelles. La cérémonie était présidée par M. le sénateur De Bec-ker-Remy qui a rendu hommage au zèle et au dévouement du corps professoral de l'établissement. On a ensuite entendu une conférence de M. l'avocat De Beus sur la nécessité de l'éducation professionnelle en Belgique, conférence qui a été très applaudie.Enfin, on a procédé à la proclamation du résultat des examens de fin d'année. « L'Association nationale des classes moyennes do Belgique a tenu,dimanche,une séance, dans les locaux de La Chambre do Commerce de Bruxelles. L'Assemblée s'est occupée de l'organisation du Congrès de Nivelles et du projet de loi sur le crédit de la petite bourgeoisie commerçante. M. Dupiat, député suppléant de Bruxelles, a été charge de faire rapport sur cette question. On a ensuite procédé a/u renouvellement du bureau. Ont été élus : Président : MM. J. Koch, sénateur; vice-pré-sidents, P. Wainvermans, député, J. Attout-Soe-nens; secrétaire, J. Schoonheydt ; trésorier, V. Schuermans; secrétaire-adjoint, Dierckx; trésorier-adjoint, De Meus. Délégués au bureau pour les différentes provinces: Anvers, MM. L. Orauwels ; Brabant, E. De Lannoy, sénateur; Flandre occidentale, A. Braet ; Flandre orientale, C. Sturm ; Hainaut, Ford Philippe; Liège, E. Brassine; Limbourg, R. liions; Luxembourg, Lamort-Le Maire; Na- • mur, E. Attout-Van Cutsern. M AUX ÉCOLES SAINT-LUC. A L'INSTITUT JEAN BÊTHUNE, u A SAINT-GILLES. Aujourd'hui, dimanche, s'ouvre l'Exposition des travaux des élèves de la rue d'Irlande, 77. Elle coïncide avec le 10mo anniversaire de l'ceu- - yre et il semble qu'à l'occasion de ce jubilé, les a élèves aient voulu rivaliser d'inspiration et de e talent. La visite de l'Exposition laisse la plus agréa-s 1>I© et la plus réconfortante impression par ,_ l'ensemble" soutenu des travaux et une nota moyenne générale plus élevée encore que les autres années déjà si supérieures. U faut se rendre sur place pour apprécier et 6 juger ces remarquables manifestations d'un art - qui n'est pas constitué d'une combinaison de i- spécialisation mais qui est réellement repré-i- sentatif de l'époque et du pays et une émana-s tion de la race. Cet art vraiment national d'adapté à toutes les exigences les plus mo-dernes.Nous ne pouvons en c« rapide compte-rendu, que signaler les principaux travaux, laissant aux visiteurs, l'agrément des plus intéressantes découvertes. r La huitième année — le cours supérieur — e avait à son programme pour une partie de ses :- élèves, une étude esthétique d'édifioes publics l1 et privés à destination d'une commune bra-e bançonne, en l'occurrence Linkebeek, avec les _ différences de niveau de ses terrains. Il s'agis-c sait d'élever une église, une maison communale, des écoles, un quartier pour vieux ménages, de petites villas, etc. Ce projet comportait une somme de travail •* considérable, car il fallait aboutir à donner de l'unité à l'ensemble malgré les services si di-1 vers attribués aux constructions. Il fallait en . outre, tenir compte des nombreux accidenta . des lieux et envisager le sujet au point de vue g d'une commune qui se développe et se transforme. , Les quatre projets présentés réunissent toutes ces qualités. Ils ne se différencient dan* " leur conception que d'après le tempérament de " leurs auteurs. 0 _ Le programme réservé à l'autre partie def élèves de ia huitième année consistait en un projet d'hôtel d'un journal quotidien moderne. Lundi 27 juillet 1914. 5 centimes le numéro^our toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 208

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Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

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