Le patriote

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s.n. 1914, 26 Juillet. Le patriote. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj88c32/
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Administration (tél. M 82) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagna-aux-Herbea-Potagères, 12 tes manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE s Un an, 10 fr. ; 6 mois, B f» 5 3 mois, fr. 3.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.60 ; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg s S mois fr. 6.50 ; 6 mois fr. 12.50; 1 an fr. ïa.UU. A l'étranger, la plupart des bureaux posteaux dé-llTrent des abonnements avec réduction sur ces prix. LE PATRIO TE ANNONCES (téléphone il82) ' Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, i 2, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va s, S, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 i 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 ■ —- : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 EÉCLAMES, ^*j(av'les Bourses) la ligne 1.25 FAITS DIVERS {comm\milieuoufin):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas Us dates d'insertion. LA SITUATION Samedi, 4 heures. Uns voix officieuse allemande. De la « Gazette de Cologne i s • Bien qu'il soit toujours permis d'espérer une solution pacifique, il faut cependant compter aussi avec la possibilité d'une collision belliqueuse. Elle pourrait se produire si la Serbie, confiante en le secours de la Russie, refuserait de faire droit aux réclamations de l'Autriche. Toutefois même dans l'hypothèse de pareille intention de la part de la Russie, il nous semble que la Russie n'est pas, en ce moment, en état d'agir ainsi : Ses difficultés intérieures, la grève actuelle de milliers d'ouvriers sont pour elle un obstacle qu'on ne doit pas sous-évaluer. En outre, le motif qui ferait recourir la Russie aux armes, — pour assurer l'impunité à l'assassinat d'une tête couronnée, — ne nous paraît pas de nature à rendre probable une intervention de la Russie ! Ajoutons que le principe de la localisation du litige, principe qui a, ces dernières années, tant servi les intérêts de l'Europe, serait, dans ce cas, violé. Jamais autant qu'à l'occasion du conflit actuel, nous devons espérer que, dans le cas d'une collision sanglante, le litige restera circonscrit; sinon l'etincelle passerait par trop près de la grande poudrière européenne. Jusqu'à ce moment, nous pouvons donc et devons espérer que les grandes puissances reconnaîtront le bien-fondé des réclamations austro-hongroises et qu'aucune d'entre elles ne prêtera son concours pour faire obstacle à ces réclamations. LES PRÉVISIONS A BERLIN. Les prévisions en Allemagne sont que la guerre g,ura lieu, mais localisée entre la Serbie et l'Empire austro-hongrois, — celui-ci s'abstenant de toute prétention territoriale.Il y a eu accord, dèis le lendemain du double assassinat de Serajevo, entre les Cabinets de Vienne et de Berlin sur les démarches à faire, afin d'amener la Serbie à mettre fin à l'agitation pan-serbe qui ne recule devant auoun moyen criminel. A LONDRES ET A ST-PÉTERSBOURG. A Londres, les uns croient la guerre inévitable, t la limite de temps ne laissant pas supposer que l'Autriche puisse entrer en et <îue, d'aube part, ses demandes n'étant pas acceptables à Belgrade »; les autres tiennent que la Serbie, tout € en acceptant en principe les réclamations autrichiennes, pourrait demander communication préalable des accusations contenues dans la note de Vienne, ce qui donnerait aux Puissances le temps de s'entremettre pour concilier les parties ». De St-Pétersbourg, on a déjà fait une démarche, hier, à Vienne, afin d'obtenir que le délai de l'ultimatum soit prolongé. Le Gouvernement russe soutiendrait cette thèse : t La déclaration du Gouvernement serbe en 1909 ayant été faite devant toutes les puissances, c'est également devant celles-ci, que les griefs de l'Autriche-Hongrie doivent être portés et c'est aux puissances à décider de la suite à leur donner. D'ailleurs, la Serbie, comme elle l'a toujours fait, est disposée à s'incliner devant la décision, qui serait prise par les Puissances. Si l'Autriche refuse une prolongation du délai de l'ultimatum, vu les dispositions de la Russie, on se demande s'il n'y aurait pas lieu de s'attendre à des mesures extrêmes. Mais, quelles que soient les décisions adoptées par le Cabinet, oelles-ci devront naturellement être approuvées par l'Empereur.L'OPINION DU GOUVERNEMENT ITALIEN. A Rome, l'officieuse « Tribuna » rappelle l'intervention modératrice de l'Italie dans la tension austro-serbe de 1909 et en 1913. A propos du conflit actuel, elle dit : t L'Italie est intervenue déjà activement à Belgrade pour recommander une attitude conciliante. Elle a fait aussi à Vienne et Saint-Pétersbourg des démarches analogues. L'Italie a tâché aussi de persuader la Roumanie d'intervenir à Belgrade et de conseiller le calme. » Le « Popolo Romano », organe également, officieux, écrit: «l'Autriche-Hongrie a absolument toutes les raisons et la Serbie tous les torts Le parti militaire serbe, en effet, « après la guerre balkanique a pris une attitude qui a eu une répercussion sur la jeu- ; nesse, excitan les cercles et les écoles et «.menant à l'état aigu l'irrédentisme en faveur de la Bosnie et des autres régions de la frontière, ce qui a rendu possible le cri- j me de Sérajevo. L'attitude de l'Autriche à < l'égard de la Serbie ne pouvait pas être i plus correcte », 1 < . .1 BILLET DE LONDRES ' .< i 1 ViTe le Roi! ■ ( (correspondance particulière.} Le 23 juillet. 1 Les journaux radicaux donnent volontiers à entendre que l'idée de réunir une % conférence au Buckdngham Palace pour s chercher une solution au problème irlan- ï dais, a été soufflée au roi George par le < premier ministre; mais je suis plutôt de T l'avis de ceux qui pensent que le souverain r a pris lui-même l'initiative de cette réu- Notrc feuilleton : c MIRENTCHU < "V en cinquième page. £ nion. Je sais pertinemment que Sa Majesté I était très affectée de l'état des choses qui devenait de jour en jour plus alarmant ; dans l'île-sœur, et qu'elle n'attendait que l'occasion de pouvoir intervenir consititu-tionnelleiment. Cette occasion s'est présentée, et le monarque l'a saisie avec empressement.Les huit personnes qui doivent prendre part à cette espèce de « symposium s. sous la- présidence du « Speaker » de la Cham-bre des Communes ont été admirablement choisies, à l'exception d'une seule, le capitaine Craig, qui représente avec sir Edward Carson les Unionistes irlandais, offre le type peu sympathique de l'Orangiste irréconciliable. Sir E. Carson est suivant le dicton populaire anglais un de ces chiens qui aboient fort,mais qui ne mordent point; ' au contraire le capitaine Craig donne de -la gueule des deux façons, il aboie et il mord. Quoi qu'il en soit, il semble que la proposition du Roi aurait dû être accueillie avec enthousiasme par le pays tout entier. Il n'en a point été ainsi. L'annonce de la nouvelle donnée par le premier ministre a , été reçue plutôt fraîchement dans la Cham- , bre des Communes. Celle-ci est très jalouse de son indépendance et de son pouvoir; il ( est évident qu'il y avait dans tous le® par- 1 tis comme une crainte vague que l'interven- < tion de la Couronne pourrait être une menace pour les privilèges de l'assemblée, et un amoindrissement de- la responsabilité ministérielle. Le parti ouvrier a rédigé une i résolution fortement motivée, « protestant 1 contre un commandement royal lancé à pro- t pos d'une controverse politique, comme étant un empiétement abusif de la part de ( la Couronne et tendant à aller à l'encontre ' du but que le Parliament Act a pour ob- i jet ». Dans la Chambre haute lord Court-ney en^ qui vit un restant du vieil esprit à yhig, émit l'opinion que le devoir du Roi était d'acquiescer à l'avis de ses ministres, et non de prendre l'initiative d'une mesure quelconque; il exprima l'espoir qu'aucune atteinte ne serait portée à l'autorité du Parlement ni à la responsabilité des ministres. Le comte de Crewe le rassura pleinement en lui citant l'exemple de la Confé-renoe de 1910. ' Cos explications et ©elles de M. Asquith • semblent avoir calmé les susceptibilités parlementaires. La première réunion de la Conférence a eu lieu mardi vers 10 heures et demie. Le marquis de Lansdowne, qui aurait pu, s'il l'avait voulu, éclipser ses collègues par la splendeur de son équipage, arriva tout simplement à pied et ne fut pas remarqué de la foule occupée à suivre les évolutions de la garde montante.. Le Roi accueillit en personne les huit membres de la Conférenoe et le « Speaker » ; il leur serra la main, leur dit quelques mots aimables et se retira pour les laisser délibérer. Certes, ces délibérations ne sont pas facilitées par l'attitude respective des Orangis-tes et des Nationalistes. Les premiers reproduisent ce matin leur fameux « Cove-nant », en déclarant qu'ils ne reculeront £*.it d m» «rS;»«U«. IV.vu vire ei.,% itlS SU— tiohah-stes protestent qu'ils ne souffriront pas que les deux comtés de Fermanagh et de Tyrome dans lesquels ils sont en majorité soient exclus des opérations du « Home rule ». Il n'est pas possible de nier que ces comtés soient la pierre d'achoppement qui pourrait faire choir les négociations. Dans Tyrone surtout, les Orangistes suppléent a 1 infériorité du nombre par la violence des passions. La difficulté est d'autant plus grande que la situation géographique des districts protestants ne permet guère de les rattacher aux quatre comtés où la suprématie unioniste est indiscutable. Ce serait, toutefois, à la fois une calamité et une honte si une guerre civile dont nul ne peut prédire l'issue, éclatait à propos d'un lambeau r de territoire. Nous pouvons, cependant,concevoir quelque espoir d'un résultat favorable, en nous t rappelant le précédent de 1884.A cette épo- r que, une controverse aiguë avait été soulevée entre les deux grands partis politiques a 1 occasion d'un bill sur la franchise élec- 1 torale. La reine Victoria suggéra à Glad- c stone et a Salisbury qu'on trouverait un r moyen d arriver à une entente, si les lea- r aers dans les deux Chambres pouvaient échanger leurs vues personnelles ». C'est ce qui arriva effectivement ; et quand après d Je résultat obtenu, Gladstone offrit ses re- ^ meroiements à la Reine et à lord Salisbury, I J Victoria lui répondit : « Me rendre utile, i I' c est la seule chose pour laquelle je tienne ? à vivre maintenant ». Honneur donc au roi i, George V qui a eu l'inspiration de suivre d admirable exemple de son auguste aïeule ! d Fréd. de Bernhardt. n — J n Un document suggestif. Le Bulletin Antimaçonnique (juillet 1914) n publie la pièce que voici : j, Or.*, de Bruxelles, le 8e j * 4 3« m.-. 1914. 51, rue du c, Tirons, g T.\ C.\ F;\, c ir Les gauches de la Chambre et du Sénat d ont pris l'initiative d'ouvrir une souscrip- n tion publique et nationale pour cammémo- ^ rer le souvenir de notre ill.\ et regretté fr.\ Paul Janson. c! Si notre regretté fr/. fut un des plus si grands parlementaires dont puisse s'hono- a 1er la Belgique... il fut aussi et surtout un v maçon d élite ^ que notre Ordre doit reven- si diquer avec fierté. Fidèle jusqu'à sa der- r< nière heure à notre idéal maçonnique, no- ri tre ill.\ fr.'. fut Vén.'. de la resro.-. Loge.-. « Les Vrais Amis de l'Union et du Progrès reunis a 1 Or/, d-o Bruxelles » cfe donna aux trav.\ de cette resp.'. Loge.-, une impulsion remarquable. Jusqu'à la fin de sa vie, le fr/. Paul Janson ne cessa pas de fréquenter les trav/. et il n'est pas de grande question d'ordre i' politique on économique qui se discutât, t) soit dans nos eonvents maçonniques, soit v dans une des Loges.-, de Bruxelles, sans tl que le fr.-. Janson fit entendre sa voix au- a torisée. Notre ill/. fr.-. était de ceux que la maçonnerie s'honore de compter parmi ses p adeptes. Il faut que le monument public qui s'élè- ri vera bientôt à la mémoire du fr/. Paul Janson, soit surtout l'œuvre de la maçonnerie ^ belge. Aussi nous espérons, T.*. C/. F/., vi que vous^ voudrez contribuer généreuse- d ment à l'œuvre de commémoration qui se di prépare. Des listes de souscription sont déposées au ti parvis de votre resp/. Atel/. et Cependant, pour le cas où des circonstan- à pes spéciales vous tiendraient actuellement p< i-loigné des travaux, nous vous remettons d< ei-contre un bulletin de souscription que te vous pouvez renvoyer à notre T.-. C.-. F/, tr Simon Sasserath, Secrétaire de Comité du ne l é Souvenir Paul Janson. i Veuillez agréer, T.". C/.' F/., n/.' s/. 1 i t p/. f.'. p.-. 1/. N.-. M.-, q/. v/. s/, c.-. et a?.;' e t/. 1/. h/, q/. v/. s/, d.'.. Pour le Comité Le Secrétaire, Le Président, (' Fr.-. Simon Sasserath Fr.-. Van Marckfi Or/, de Bruxelles Or/, de Liège s ' fc ; NOS FEUILLETONS ; ^ Nous commencerons très prochainement . la publication du roman de M. Henry BOB* f ^ BEAUX, j I Là ROBE DE LÂINE ■ i L'auteur définit ainsi lui-même son ceu 1 vre : « C'est ici l'histoire d'une petite fillwi s toute simple que broie la cruelle vie mo-[ derne ». Raymonde Cernay, l'héroïne de; - LA ROBE DE LAINE est la plus lumineuse ! • et la plus touchante des créations féminines " de M. Henry BORDEAUX. LA ROBE DE LAINE est une œuvre pa- > thétique toute d'intimité, de charme, dont ; le style délicat a la transparence du cristal, | et qui se place au premier rang dans la pro-; duction déjà considérable de l'auteur. > Quelques modifications autorisées en per-l - mettent la lecture à tous. i REVUE OE LA PRESSE Dans le corps de correction et de discipline de l'armée. — Une feuille libérale reproche à M. de Broqueville de faire preuve, à l'égard des correctionnaires, d'>une solli- ' citude injustifiable, d'avoir envoyé deux officiers à Diest pour exiaaniner les moyens de mieux loger les « indésirables », de faire aménager à leur intention, l'ancienne citadelle, ce qui coûtera 130,000 fr., etc. Autant de mots, autant d'erreurs, nous dit-on de bonne source: la visite des deux j officiers du cabinet du ministre, à Diest, a précisément eu pour résultat d'éviter l'aménagement de la citadelle de cette ville ( et de permettre ainsi une économie de ' 120,000 fr. |, Les 5 indésirables » du fort Léopold se-1 ront dirigés avant le 1er septembre sur le camp de Beverloo, où ils seront oasernés , dans des locaux sains, aérés, cloîtrés de; miurs élevés. y ^ Le ôfiv de', y-j]très '3&C' ne subira aucune modification entraînant i des dépenses ; ces militaires, amendés, se- ! ront répartis dans les différentes casernes de la ville de Diest où ils seront soumis à un régime spécial mais dont les facilités se-ront habilement graduées. Ajoutons que toutes les mesures prises ■ par M. le ministre de la guerre, à la suite ! : de la visite de ces deux officiers à Diest sont conformes au vœu exprimé par le distingué major commandant le corps spécial de discipline et de correction. Une perle sur le framier du journal van- • derveldien : i Ceci est trop bête que pour mériter une ■ réponse. Le journal vanderveldien devrait se pu- ; blier dans sa langue maternelle : le bon ma- i rollien. « Eux et nous. » — Sous ce titre M. Léon Daudet écrit en tête de l'« Action fra-n- ' çaise », dans un langage véhément, indi- 1 quant à quel diapason la polémique est ' montée à Paris: ' Nous, c'est-à-dire les journalistes indépen- 1 dants, qui prétendons mettre ces forbans en , pleine lumière et les traquer sans miséricorde. , La République avait déjà diminué la fameuse 1 liberté de la presse en asservissant les trois ' quarts des directeurs de journaux. Elle se 1 flatte aujourd'hui de la supprimer, en effrayant ! le quarteron restant. C'est le sens profond du J drame qui se joue en ce moment devant la cour I d'assises et devant le pays. Le calcul n'aurait chance de réussir que si ! nous étions, nous, disposés à nous laisser faire. J ai quelque idée qu'en choisissant Gaston Cal- 1 rnette^ comme victime expiatoire, Mme Cail-laux était soutenue, enhardie par ce que la renommée publique lui avait appris de la courtoisie, de l'excessive urbanité," de notre malheureux confrère. Sans doute était-il, à ce mo-ment-là même, le principal adversaire de son bandit de mari, et, par les documents politiques qu'il détenait, le plus dangereux. Mais il ■ était aussi, en raison même de sa grande douceur habituelle, un des plus faciles à assassiner. Si cette aimable personne avait imaginé un accueil moins commode, elle aurait eu sans doute moins d'entrain. Si Caillaux avait entrevu, dans l'entourage ou dans le voisinage de Cal-mette, quelque gaillard susceptible de venger J sur lui la mort de Calmette, il aurait sons I doute hésité à découpler sa « dame » et à la lan- '■ cer à la curée. J'ajoute qu'au point de vue psychologique, Mme Caillaux n'a rien d'une impul- ^ sive. Tout dans sa conduite, avant, pendant, < après le meurtre, nous montre une calculatrice, i vivant auprès d'un calculateur et se réglant sur i sa volonté. Son mobile, on ne saurait trop le J répéter, fut la crainte et la rage de voir la car- c rière de sa chère crapule entravée. £ — 0 Le théâtre au grand air. ,r q ^'entreprise d'un groupe d'artistes de i 1 Opéra de Paris au théâtre de la Ci- e tadelle, à Namur, rouvre la controverse au sujet de la possibilité de faire du c théâtre ailleurs que dans les salles fermées, c avec l'éclairage factice de la rampe. Les hellénistes nous citent à tort l'exemple du théâtre grec : le ciel bleu de la Grè- c ce n'est point le nôtre et leur formule ly- e rique fut si différente de la nôtre ! Les musicologues- aiment à vanter les f moyennâgeux « mystères », forme primiti- e ve de l'opéra moderne, qui se passaient sur v des tréteaux. C'est encore une chose bien F différente de nos partitions modernes ! Cependant le théâtre au grand air se pra- a tique régulièrement en France : à Orange et à Béziers dans les cadres antiques, puis £ à une vingtaine de stations estivales. L'ex- £ périence a déjà bien transformé les métho- f des premières, et rien ne permet de main- f, tenir plus longtemps l'opinion qu'un théâtre au grand air serait impossible chez r non»."" " - " \ jb « . | \ J. . ! Passons en revue les tentatives qui cher-i ehaient, non pas le secret antique, mais les !| voies nouvelles. I1 D'excellentes séances ont eu lieu d'un l' t théâtre de verdure », installé à Genval. « 11 y en eut aussi de très médiocres. Une an-j née, au Waux-Hall de x/ruxelles, avec deux ! ou trois maigres plantes de serre, on im-s provisa un bois où de jeunes artistes décla-' nièrent un acte vibrant, écrit pour ce cadre J estreint. Puis Spa essaya des opéras au rand air, sans aucun plaisir pour les artis-1 os, ni pour les spectateurs. k' On peut résumer comme suit l'expérience acquise. La première condition, c'est de posséder m « théâtre ». Ne taxez pas de simpliste cet aphorisme. [ ' t « local » est un élément plus rare qu'on ^ ) i pense. , Le mur antique d'Orange, les arènes de léziers sont des « locaux » comme on n'en jXVit créer. Spa possède au bout dj son parc , ' 3 Sept Heures un entonnoir magique, où j acoustique est merveilleuse : lorsqu'on 1 iulut tenter l'opéra, on installa la scene... T. côté ! Dans un coin de nos Ardennes, il y a tout V;.rès de La Cuisine, un amphithéâtre, où pinsons, dialoguant sur une tige de l'rorisier, se feraient entendre de dix mille personnes. Existe-t-il un second exemplaire 1 t On connaîtra bientôt le résultat de l'es-1 .ai de Jacque Dalcroze à Genèvj : La «scè-f .p» est installée sur la rive du lac, pour fai--s jouer une pièce en trois actes, dont l'apo-r-aéose amenait une centaine de vraies bar-< ues sur le vrai lac : décor merveilleux, I s'il en fut : mais l'acoustique? Quand on a découvert un « théâtre * il !r..ut lui donner un répertoire créé pour lui. à est le secret de l'art, et o'est aussi la ; aison pour laquelle tous les essais méri-< nt notre sympathie du moment où ils sont rigiàaux. Qui nous dira les formules non-filles, les chefs-d'œuvre que le théâtre au '.;r?vnd air nous réserve? ;,,wiophocle et Eschyle se déclament admi-! : .blement dans les arènes. On a reconsti-■ rué les masses chorales d'autrefois; leurs l'npuvements d'ensemble, leurs chants, ont ; produit ce frisson d'art, parce que les com-! r ositeurs et les adaptateurs avaient écrit pour « leur » théâtre. M. Castelbon de ifilleneuve est un pionnier génial, dans tte voie. Puis on risqua « Carmen » et ce fut lamentable, maigre la scène de la mon-ligne, malgré la scene de la corrida, qui 1 a i mettent cependant des grands oortèges et 11!>: mouvement. • rCette épreuve venait d'être tentée, lors-tjae Spa. se débattait contre la difficulté de ti cuver autre chose que les jeux. Quelqu'un • voulait de l'opéra au grand air, entreprise (» '"illeuse avec notre climat instable. Pour htWir à la loi, fondamentale, pensons-nous, j' {.l'adaptation de l'œuvre à son milieu, on ! un concours, pour faire naître la lumière des partitions appropriées à l'en-yaP; >ir du parc de Sept Heures. Idée saine, W V~ •#•<=• ,à .un - l\ ■ sar''6aaitioi.'S aanumsirat-Tves imposyioie» à | accomplir. Comme il fallait tout de même 1 décerner le prix, le jury couronna la partition « Les Francliimontois » que son auteur, M. Paul Lagye a eu l'occasion de compléter et de publier ensuite. C'est une œuvre originale, et, pourvu q..e son instru-i mentation laissât la grande part des cuivres, elle se ferait apprécier au grand air. Peter Benoit fit un chef-d'œuvre pour la Place Verte à Anvers : dans un autre cadre, sa Rubens Cantate est incompréhensible.Voilà la voie qu'il faut suivre pour créer le groupe nouveau d'œuvres lyriques imposantes, le futur ' opéra » à risquer au grand air, par une après-midi ensoleillée. Mais l'opéra selon la conception moderne est un appareil bien compliqué pour nos intempéries : le sortir, le mettre à point, nécessite plus que les quelques heures qui suivent l'aube sereine d'un jour de tout repos ! Peut-être fera-t-on bien de chercher des solutions parallèles plus modestes : petites scènes à jouer dans la verdure (il y a des châteaux où cet art se pratique délicieusement), avec quelque chose de l'impromptu qui fit le cha-rme des « Scènes à Proverbes » d'Octave Feuillet. Peut-on y ajouter de la musique ? Oui, si elle est « à couplets » comme dans le théâtre du moyen-âge. Surtout, qu'on en banisse le piano, . dont la sonorité est horrible au grand air, et en général tous les instruments à archets. La harpe, la flûte, le hautbois, le cor, l'orgue de régale, nous fournissent toutes les ressources utiles, et épandent harmonieusement leurs tenues à travers l'air. Il pourrait être si intéressant, l'art lyrique au grand air! H. L. » » Les Propos de Tante Eosalie, Maïs frais à la crème. — Roulés de bœuf au riz. — Manière de préparer les cornichons.— Nettoyage des pailles noires. — Papier tue-mou-ches.Le maïs frais dont les Anglais font une si grande consommation fournit un plat original, pas mauvais du tout et qui plaît beaucoup aux végétariens dont il varie le régime. Pour être comestibles, les épis de maïs doivent être tendres et leurs grains encore laiteux. On fait cuire les épis à l'eau salée, puis on détache les grains et on les met étuver quelques instants dans du bon beurre frais comme des petits pois, on assaisonne de sel, de poivre et d'une pincée de sucre, au moment de servir on ajoute un petit bol de crème fraîche. Essayez vous y reviendrez. Comme plat plus résistant nous allons préparer des roulés de bœuf au riz. C'est un Excellent plat de famille, délicat et sain. Prenez quelques tranches de faux filet de bœuf, bien minces, aplatissez-les et assaisonnez-les de sel et de poivre. Etendez sur chaque tranche une petite farce composée de chair à saucisses très finement hachée à laquelle vous avez mêlé un oignon haché et fondu au beurre, et du persil également ; haché. Roulez les tranches en forme de petites sau- ' cisses, ficelez pour maintenir cette forme et enveloppez chacune d'une mince barde de lard. Rangez les roulés de bœuf dans un sautoir foncé de couennes de lard, ajoutez une carotte et un oignon moyen coupés en rouelles et re- < venus au beurre. Mettez un bouquet garni com- 1 posé de thym et de laurier. Faites suer, le sautoir pouvert, à chaleur ] modérée pendant quinze minutes. Mouillez d'un décilitre de vin blanc, faites i réduire ce mouillement presque complètement. Remouillez les roules avec du bouillon ordinai- ; re en quantité suffisante pour les couvrir.Ajoutez une cuillerée de tomates. Faites cuire au i four à couvert, pendant deux heures et demie. Egouttez, débardez et déficelez, et glacez les roulés avec le jus de la cuisson bien réduit et bien dégraissé, -.x à ■ ~ Le Xe tour de France. L'ultime effort! Le dixième « Tour de France » aura vécu ce soir. Aujourd'hui les coureurs fournissent l'ultime effort d'une tâche qui pour les profanes peut paraître excessive, mais qui n'est point, en réalité, au-dessus des forces humaines. La pratique et l'entraînement permettent en toutes choses, d'outrepasser la moyenne sans qu'il y ait excès. Précisément, nous pouvons citer de cette titanesque randonnée un exemple typique. Il y a quelques aimées, les hommes qui escaladaient d'une traîte les imposants et redoutables cols des Pyrénées, des Alpes, du Jura et des Vosges étaient estimés comme des êtres exceptionnellement doués. Chaque « Tour de France » a vu le nombre de ces « grimpeurs hors ligne », — ainsi on les désigne, — augmenter. Et cette fois nous avons vu des pelotons entiers gravir sans défaillance ces montagnes abruptes. Il est indubitable que ce résultat est le fait de l'entraînement. Tenez, à l'armée, les recrues sont exténuées après les premiers exercices, de courte durée. Pourtant, on arrive en procédant graduellement, à infuser au soldat une résistance telle que bien des athlètes, préparés et habitués aux exercices corporels, ne pourraient "ffectuer avec autant de vigueur certaines marches imposées aux soldats. Mais il est évident, par contre, que les pratiquants des sports seront plus aptes à réaliser un effort extraordinaire. D'ailleurs les exercices physiques ne sont-ils pas considérés comme étant la préparation militaire des jeunes gens ? Ceci dit, non pour faire l'apologie des courses cyclistes. Du tout. En principe nous en sommes adversaire pour bien des raisons, qu'il serait trop long de développer ici. Mais cependant, ces courses ne manquent pas d'utilité. Tout d'abord elles entretiennent une industrie extrêmement vaste et florissante et puis elles propagent le sport de la bicyclette qui, pratiqué dans un but hygiénique et avec mesure, est certes re-commandable.Les courses constituent un excès. En tout, l'excès est un défaut, mais il permet aux fervents do la bicyclette de constater où commence l'eascès et, donc, de se garder d'y tomber. En somme n'en est-il pas de même à tout point de vue? Des abus il y en aura ton-jours. Celui, qui sciemment s'y livre, doit en supporter les suites. Mais revenons au sujet qui nous occupe» L'étape Dunkerque-Paris marquera dono la fin de cette épreuve qui, durant un mois, a passionné la masse des gens de sport. En Belgique on en attend l'issue avec und impatience fébrile. C'est qu'à la tête du classement se trouve un des nôtres. Sans être chauvin, une victoire nationale retentit toujours agréablement à nos oreilles. En quelque domaine que ce soit on ne peut y demeurer indifférent. On compte chez nous que les espqirs de nos compatriotes se réaliseront. Plus encore que l'an passé nos coureurs ont accompli des prouesses vraiment remarquables e» que justifierait pleinement une victoire belge. Dès la première étape l'Anderlechtois Thys s'est trouvé en tête de ses nombreux compétiteurs ; nui d'entr'eux n'est parve-. nu à le descendre du pavois. Nul, jusqu'à présent! Mais aujourd'hui? L'étape de ce jour sera décisive. Celui qui premier, Français ou Belge, arrivera à Paris, sera proclamé vainqueur de toute! l'épreuve. Répétons-le, • ce n'est pas sans appréhensions que nous attendons les résultats dé» finitifs. On insinue, en effet, que des Français ont eu recours à des moyens illicitea pour vaincre autrement que sur la route notre vaillant compatriote. On a estimé qu'un troisième triomphe belge — Défraya et Thys vainquirent en 1912 et 1913 — causerait un dommage important à l'industrie française et on présume que Thys s'est vu contraint de sacrifier une victoire qui lui revenait en toute équité. Nous ne tarderons pas k être fixés. Un indice pourtant nous fait craindre que cette hypothèse soit trop fondée : c'est la punition « arrangée » à notre avis — d'une demi-heure infligée a Thys à l'avant-der-nière étape. Quoi qu'il en soit nous regretterions que de pareils actes pussent être commis sans que les pouvoirs sportifs soient autorisés à intervenir. A. M. D'autre part vous avez prépaie du bon riz au gras assaisonné d'un peu de safran et d'une bonne purée de tomates. bœur H i '-t--jus de cuiss< i C'est un rrots exquis je -ous assure. ♦ ♦ Comment préparer les cornichons pour qu'ils se conservent et demeurent bien croquants me demandent quelques nièces? La façon la plus simple mes chères petites, est la meilleure. Voici comment je procède et je m'en trouve très bien. Après avoir légèrement coupé les deux extrémités des cornichons, je les brosse pour enlever leurs petites rugosités, puis je les mets dans un pot de grès avec du sel de façon à leur faire rendre de l'eau pendant 2i heures. Ce temns écoulé, je les égoutte, je les essuie dans un linge blanc puis je les mets dans un bocal et je les recouvre de vinaigre. Je les laisse ainsi infuser pendant huit jours; j'enlève alors ce vinaigre et je le remplace par du vinaigre frais, j'ajoute alors du poivre en grains, quelques petits oignons, deux ou trois piments selon la capacité du bocal, un grain d'ail et une tranche d'estragon. Je ferme le bocal avec un liège et mes cornichons sont terminés, ils se conservent bons d'une année à l'autre et même davantage. Quelques-unes d'entre vous m'ont manifesté le désir d'avoir un procédé peu coûteux pour remettre à neuf les chapeaux do paille noire, afin do terminer l'été sans les renouveler. Voici une méthode qui donne de forts bons résultats. Brossez la paille dans une eau de bois de panama très mousseuse, rincez à plusieurs eaux, laissez sécher pendant quelques heures, quand la paille est encore un peu humide, brossez à nouveau avec un blanc d'œuf battu en neige et on laisse sécher à l'ombre. C'est facile et bien peu coûteux comme vous le voyez. » tit* Je terminerai mes chères petites, en vous apprenant comment préparer vous-mêmes le papier tue-mouches si précieux pour se débarrasser de ces ennuyeux et si dangereux insectes. Mélangez très bien : Mélasse 100 gr. Résine de pin fondue 500 gr. Huile de lin très chaude 100 gr. Appliquez à chaud cette préparation sur des feuilles de papier que vous disposez sur des assiettes. Le formol en solution à 10 p. c. et versé dans des assiettes creuses donne également de bons résultats. Tante Rosalie. - -• LA JOURNÉE M. de Broqueville, président du conseil, se rendra le 9 août, à Herenthout où la Fédération de« Jeunes Gardes de l'arrondissement de Turnhout organise une manifestation en son honneur. Assisteront à la fête, MM. tes sénateurs, députés, bourgmestres et conseillers catholiques, de l'arrondissement que représente le chef du cabinet.« L'Infante Eulalie d'Espagne, tante du roi Alphonse XIII, est arrivée vendredi, vers 4 h., à Baudour. Elle séjournera quelques jours au château de la princesse de Ligne. « Un bruit, — Vendredi soir, le bruit a couru, au Kursaal d'Ostende et dans cette ville que le roi d'Espagne était assassiné. D'où vient ce bruit? Grâce à Dieu, il n'offre aucune vraisemblance. Se rappeler que, il y a quelques années, le bruit de la mort du président de la République française courut à la Bourse d'Anvers, quarante-huit heures avant que le fait ne le confirmât à Paris. « A propos de la chute de Mme Cayat. — Un des membres du oc®ité organisateur des expériences de Stockel, nous écrit que le déficit dont on a parlé, a été fort exagéré : 4A»n «t»; \ fjji »nfif se réduit ajiïMvl.e* A--- Vjt-i':. i r-raci aviateurs £rait?a^ ernportAar la re ..te du dernier jour sans payer le solde dee engagements dus à ces aviateurs. Cette ôi'con-stance, regrettable, ne porte préjudice qu'au comité d'organisation et aux aviateurs français : quant aux intérêts com-< mercàaux belges, ils ont été ou seront complètement sauvegardés aux échéances pré* vu-e-s. Un monument sera élevé à la mémoire de la victime, soit à Stockel, à l'endroit où s'est produit l'accident, soit au cimetière d'Evere. Les obsèques de l'infortunée ont été à la charge de ceux qui en avaient le devoir, et non pas de la commune de Woluwe. Les funérailles ont eu lieu vendredi après-midi à Woluwe-St-Pier.re, en présence d'une foule énorme. Le père, M. Biaise, était venu de Courbevoie et suivait le corps que portaient les aviateurs Olieslagers, Martinet, Champel et Anciaux. Des paroles d'adieu furent prononcée sur la tombe. Le père et la mère de la pauvre femme avaient toujours ignoré les périlleux exploits de leur fille. • « Le Monde. » — Le style, c'est ce par, quoi l'artiste sort de la réalité trop réelle, se oaractérise dans son interprétation de la nature, se personnalise «n un mot. C'est aussi ce certain air de famille par quoi s'apparentent les artistes d'une même époque et d'un même domaine et qui constitue la manière d.u temps. Avons-nouis un style î Question que pose et à laquelle s'efforce de répondre la chronique d'en-tête du « Monde » du 26 juillet et ceci doit s'enten-dre de l'art décoratif, l'art de l'habitation, l'art appliqué ! — Lire encore dans ce numéro : Des modes d'autrefois à propos de modes d'aujourd'hui, où il est traité de la frivolité des modes de jadis à propos de la frivolité de celles de cette heiare. — « Comment s'habiller quand il fait chaud » qui se passe de tout commentaire. — « Le Sens de la Proportion. » — Le sens américain de l'adaptation au milieu. — Les livres: « Le démon de Midi », par Paul Bourget. — Le Théâtre à Paris. — Le château de Belœil., — Echos. — Sports. — Glanures. La manifestation Léon de Lantsheerc,qui aura lieu à Assche le 26 juillet à 4 heures de relevée sera l'inauguration d'un monument érigé dans l'église. Le comité sera reçu à la maison communale par le conseil communal. Après un discours du bourgmestre, M. de Ooster, et une réponse du ministre des colonies, préaident du comité, le cortège s'acheminera vers l'église. Là, nouveau disoouirs du recteur magnifique de l'Université catholique de Louvain, Mgr Ladeuze, et réponse de M. le doyen Leyten, on inaugurera ensuite le monument. La cérémonie se terminera ,par une visite à tombe familiale des de Lantsheere. « Les recrues des compagnies universitai* rcs se rendront comme chaque année, an mois d'août, au camp de Beverloo pour j faire leur période d'instruction. «. Les grandes manoeuvres seront cette an-* née très intéressantes. Les divisions qui y] prendront part auront une nouvelle organisation. Les régiments d'infanterie seront dédoublés pour constituer, avec un groupe d'artillerie et une compagnie de mitrailleuses à traction canine, les brigades mixtes.Chaque division d'armée aura, outra trois brigades mixtes, un régiment d'artillerie à trois groupes deux bateries, un régiment de cavalerie, un bataillon de génie et le cai'M des transports «Haprsaanti Dimanche 20 juillet 1914. 5 centimes le numéfo pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 207 ' i .i >— i, ... i ,

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Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

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