Le petit belge

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s.n. 1914, 06 Août. Le petit belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6w9668961k/
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JEUDI 6 AOUT 1914 Aâministratom 4, Impasse de la Fidélité, 4 Bruxelles ABONNEMENTS pour tout© la Belgique Cn -. •. 8 fr*no" Six mois 4 ~ Trois mois. ® *"• Pour l'étranger, le port en sas. JEUDI 6 AOUT 1914 Direction et RéMr: r 4, Imitasse de la Fidélité, 4 Bruxelles ANNONCES & RÉCLAMES —o— Pour tout ce qui oouoerne te pttidlcrté «dresser direoteineutet eiclHSiveman t (a DIUKCTION DU JOURNAL, 4. im passe de la Fidélité à H miellés Un tour dans Bruxelles | mercredi matin ' A la recherche des blessés. - Une visite à la Légation de Hollande. Au Palais du Roi. -^-o— \ l Fait un tour rapide mercredi matin dans J-la ville en fièvre où les nouvelles de la nuit ont provoqué beaucoup d'agitation. Les vendeurs de journaux sont assaillis et l'on s'ar- a. rache les éditions spéciales donnant les q, résultats des premières rencontres qui ont eu lieu à la frontière. Le bruit court que des trains de blessés sont arrivés à Bruxelles Nord. Il faut aller voir. Peut-être obtiendrons-nous là de l'un ou de l'autre blesi*é des p: renseignements plus complets sur les com- ^ bats engagés dans la région de Liège. ' A la gare du Nord, rien. Aucun train de el Liège n'est arrivé. Dans le hall, où l'on a dû aménager une sorte de parc pour les colis,les m * gardes civiques ont formé les faisceaux.Trois. ^ voyageurs portant leurs valises passent, la ,, figure inquiète. Des bleus les entourent com- -me on entoure des prisonniers. Ce sont des n< Allemands qui vont rejoindre leur foyer. On se les regarde avec hostilité. * m Dans un des bureaux de la gare, on annonce que quatre-vingts blessés sont arrivés à la gare d'Etteibeek et ont été tranSpovtés à l'Hôpital militaire. Nous sortons en hàte.Un à taffc passe. Nous le hélons et nous voilà par- Cf tis pour l'avenue de la Couronne. V( — Vous avez reçu des blessés? , Le concierge qui porte le brassard de la *a C'roix-ïtougè a un geste négatif et nous dési- et gne du doigt un des bureaux du rez-de-chaussée. Nour y trouvons des soldats et des infir- je miers. Hs y soignent des malades, mais en- j._ covi aucun blesse Ou - * JEt nous repartons ên troisième vitesse vers 1 » gare d'Ettcrbeek. Ici, calme absolu. Les V( quais sont occupés par lift «bleus». Ils n on f| lien vu, rien appris. n *#* el Nous abondonnons' cette piste et le taxi „ nous emporte vers la rue Guimaid, a. la le ^ aation de Hollande. Les graves nmivelles publiées mardi matin par certains journaux et d'après lesquelles les troupes allemandes au "raient envahi le territoire hollandais a lu b'ourc e> franchi la Meuse a Eysden sont-el-kJconfirSéesl C'est la question que nous ■* lions proposons de poser au ministre des C'est M. Van Vollenhoven, secretaire légation, qui nous reçoit. Il nous affirme. ce de suite que ces nouvelles sont fausse8st au qui concerne Tilbourg. Tilbourg, difylrnhout. / ccear même du pays, au-dessus fifactère de ' L'information n'a donc aueuijancé dans le vraisemblance. On a d'aillgée. On a dit que public tant de nouvelles ffemagne. Que n'a-nous étions vendus à 1 t-on pas dit encore i — Et Eysden 1 _ ven a un geste évasif. Il M. Van Vollefil va savoir... j. ne sait rien, Mph0ncr à l'instant à La Haye _ Je vais )re des affaires étrangères. Vou- n à notre minore quelques instants ? jr lez-vous & d'heure, vingt minutes se pas- , Un ministre de Hollande traverse la sent, /atlas dans les mains. Il nous montre _ cour[e de son pays pour nous démontrer la la de l'information relative a Tilbouig. T ^ Et Eysden! répétons-nous. . 1 - Eysden est situé à l'extrême pointe du territoire hollandais, sous Maastricht. Il n y q a pas de troupes à cet endroit.Les Allemands h ont-ils passé"? Je l'ignore... ^ Mais voici que M. Van Vollenhoven repa-raît II vient d'être mis en communication avec La Haye, Sa réponse est breve : XI n'y a pas un mot de vrai, fait-il,dans J les informations qui concernent 1 envahisse- ( ment par Eysden. Le mimstere des affan es j étrangères de Hollande ne sait rien. donc qu'il ne s'est rien passe. *#* ^ Notre taxi nous mène maintenant au Pa-lais du Roi. On nous a assure que le souverain l dovait partir pour rejoindre 1 armée. La nouvelle nous est confirmée. Le Roi part a 1 heure, avec les .généraux Jungbluth et , Hanoteau, les commandants Gallet, Freud homme et Devreux. Le souverain se rendra directement sur le . terrain des opérations. . , . . Avant de partir, le Roi a ordonne que le Palais de Bruxelles fût mis tout entier a la disposition de la Croix-Rouge et a fait ve • nir des résidences royales d Qstende et de IC»i'gnon tous les lits disponibles a. 1 intention des blessés. Dès mercredi après midi, on a travaille activement à l'aménagement d une ambulance où 30C blessés pourront trouver place. S II la Reine veille personnellement a ce que les installations soient irréprochables-*•*Encore un renseignement intéressant : le ministre de Belgique en Allemagne n a pas encore quitté Berlin. Un dignitaire qui passe dans un couloir nous arrêté et nous confie qu'un aviateur allemand qui survolait les troupes belges a été abattu de trois coups de canon. Sa capote, précieuse relique, vient d être apportée au ministère de la Guerre. —" PUBLICITE GENERALE dans tous les journaux du pays et de l'étranger. Conditions très avantageuses. COMPTOIR NATION?.',. BE1.0E : PUBLICITE-EDITION. 4, Impasse do la Fidélité, Bruxelles. 'line proclamation ^ • du Roi . ; À l'armée de la Nations> it • de ]' Avant de quitter Bruxelles, mercredi après-midi, le Roi a lancé cette proclamation |er ÎS que nul ne lira sans émotion et sans fierté : >s Soldats! d" s Qe i- Sans la moindre provocation de notre tre }S part, un voisin orgueilleux de sa force a tre 1_ déchiré les traités qui portent sa signature ^ [e et violé le territoire de nos pères. t û Parce que nous avons été dignes de tés 's nous-mêmes,parce que nous avons refusé va; Is' de forfaire à l'honneur, il nous attaque, tc 1. Mais le monde entier est émerveillé de Dî <s notre attitude loyale : que son respect et jj| n son estime vous réconfortent en ces mo- ' i ments suprêmes! & CE :® Voyant son indépendance menacée, la j à Nation a frémi et ses enfants ont bondi îat n à la frontière. Vaillants soldats d'une Pe< l'~ cause sacrée, j'ai confiance en votre bra- voure tenace et je vous salue au nom de i a la Belgique. Vous triompherez, car vous i- êtès la force mise au service*du droit. César a dit de vos ancêtres : « De tous 1 ^ les peuples de la Gaule,..les .Belges sont de '"Tîjoke h sH» rfgîiTi-*"' ■S Souvenez-vous que ^.-'^^T^tut « vous combattez pour la l-ber^^P p,a. v,o 14 foyers menaces. Souvp£perons d,or_ P®" mands, de la bataille ^ui êtes en ce qui et vous, Wallons de jes gQQ Franchi- qui moment à l'honr P™ u- montais. ne , et gQi <"s • ... de S" . de Bruxelles pour me mettre à 'l- Je-^e- de us 'vot$?ait à Bruxelles, ce 5 août 1914. I es ALBERT. Sai . - ton ^1 — dc ; Le gouvernement belge ^ ouvre la frontière aux t t troupes françaises p et anglaises £ 11 M de Broqueville a adressé aux comman „ dants de province la dépêche suivante : « La Belgique, en état de guerre avec 1 Allemagne, ne peut considérer le franchissement de sa .. frontière par des militâmes français ou an-^ glais comme un acte d'hostilité. » •e J L'eau de l'Intercommunale ^ 'y QUI DESSERT LES 'FAUBOURGS VU Si ls BRUXELLES, N'EST ET NE PEUT a ftTRE EMPOISONNÉE NI CONTAML- sa ' véE Ç1 " LES ANALYSES CHIMIQUES ET A «s BACTÉRIOLOGIQUES DÉMONTRENT ^ ie" QUE L'EAU DE L'JNTERCOMMUNALJi 'p, ,tt RESTE DE PREMIÈRE PURETÉ. LES INSTALLATIONS DE L'INTERn ti ■COMMUNALE. SQNT ÉTABLIES DE J, ... FAÇON A RENDRE IMPOSSIBLE p tin TOUTE CONTAMINATION. m- 'LES OUVRAGES D'ART QUI DON- ci à NENT ACCES AUX CANALISATIONS ? SONT GARDES MILITAIREMENT. DANS CES CONDITIONS LES RU-le MEURS QUI ONT CIRCULÉ SONT IN- d SENSEES OU CRIMINELLES. n le LA POPULATION PEUT CONSOM-Jf MER L'EAU EN TOUTE SÉCURITÉ. p de LA GERANCp DE L'INTERCOMML - j en- SALE, S'APPUYANT SUR LES AN A- s LYSES DES EXPERTS ET L'AVIS MO- 1 ac" VIVE DES TECHNICIENS, EN A AP- . °Ce PORTÉ LA CERTITUDE ABSOLUE , t à AUX AUTORITES COMMUNALES. i les- 1 : ie Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera loir Uccle, 4 août. ,eur La pression est inférieure à 7-50 mm. au !S a nord-ouest des Iles Britanniques et sur le noid-ca" est de la Baltique, le sud du golfe de tin-?or- lande et la partie de l£» Suède avoisinante; elle est supérieure à 760 mm. sut* 1 Allemagne du Sud, la Suisse, l'Italie, l'Autriche-Hongrie, les Balkanj et le sud-ouest de la Russie. Le baromètre descend légèrement sur les l'ouest et l'est et monte sur le reste de 1 fcu- i0"S 'Te vent est faible ou modéré, d'entre sud sud-est et ouest-sud-ouest, sur nos contrées, où la température est comprise entre lo et . Prévic-i'T*>; Vent sudrotîest, modère, pluie. i Appel au publi| Ne faites pas le jeu des apache et détiez-vous des agents pre vocateurs. M. le bourgmestre Max vient de faire afi cher la proclamation suivante : Concitoyens, 1 Cédant à l'exaltation provoquée dans les < Oi prits par les événements'de ces jours derni£n|guei des bandes de jeunes gens, dont plusieurs p<| opë] i raissaient conduites par des étrangers, se so j livrées dans la ville à des manifestation > vi<| Tj' n lentes et hautement regrettables. j men : Ces excès ne peuvent que nuire aux intérêt* trou du pays. Les atteintes iwrtées à la proprié a men doivent être réprimées par la force pubhqutl stan Ceux qui les commettent risquent donc de mc'Joxer e tre des citoyens belges aux prises les uns oo<jr_„-a tre les autres dans un moment où toutes n-: e énergies doivent s'unir devant 1e danger qi ' menace la Patrie. con^ Afin de prévenir d'aussi fâcheuses éventual P°S' e tés, je me vois for^é d'arrêter les mesures su L* ' vantes : , lund c Art. l°r. — TOUS RASSEMBLEMENTS Les • TOUS CORTEGES, TOUTE CIRCULATION tune e DE BANDES SONT JUSQU'A NOUVEL 01 fair( , Dl^; INTERDITS SUR LE TERRITOIR ouv, 1 .DE LA VILLE. - Art. 2. - LES CONTRAVENTIONS CETTE DEFENSE SERONT PUNIES DE ?elf PEINES DE POLICE. r,orts Je fais appel à la bonne volonté de la popi i lation pour que cet arrêté soit strictement re esJ 1 - pccté ET JE COMPTE SUR LE CONCOUB L' DE TOUS LES BONS CITOYENS pour e holh faire assurer l'observation. ,pass - Fait à Bruxelles, le 5 août 1914. R Ai 5 Le Bourgmestre, rése Adolphe MAX. j f)( Il faut souhaiter que cet am -i «oifc e/ifènC; T^tupide à la fois de la manifesîev par viofences contre de braves gens qui n e» tant peuvent mais. Il faut, en outre, Scci xellois se défient beaucoup des excitetioDS qui leur viennent, ces joursK:i, d individuf ^ qui sont ou des voyous ou meme des agents mar provocateurs an service de 1 Allemagne. ^ Comme le ..Peuple» le fart remarquer, ce ^ ne sont pas des ouvriers qui prennent la tete ^ de ces manifestations, mars ces éléments A troubles, voyous ou apaches, qu on voit appar raître dès que surgit l'occasion de casser et tl°La "pôiice a saisi chez un Allemand de Saint-Gilles plusieurs brownings et 2,000 cai-touches. Des Allemands, coiffes de bonnels ^ de police, circulent en ville a allure ultra rapide, dans une auto qu'ils font passer pour une voiture militaire. On a arrêté à la gare P du Nord un groupe d'espions allemands ve- ^ nant de Charleroi où ils avaient essayé de avt couper des voies ferrées. Tout cela Prouve . que nous devons actuellement nous denei beaucoup et aider dans leur tâche la polie-" et la 'garde civique qui ont a maintenu l'ordre. n'e . ÇA ÊT LA , la reclame ne perd jamais ses droits La concurrence et la réclame ne perdent . jamais leurs droits. Il] 0 Sur la vitrine d'une boutique du centre, " on peut lire : « Appel à MM. 'es médecins. 1 Si vous voulez en campagne un porte-plume, m excellent, entrez ici! » Un magasin du haut de la ville aufien© a ^■ sa, montre des dépêches d'agences. Des le-premiers jours, on s est arrêté lire. 7' Alors l'ingénieux négociant a affiche cet r avis : « Afin d'éviter les rassemblements, le m 1 public est prié d'entrer pour lire les dé- ^ ',J pêches !» Le public n'est peut-etre pas assez « en d, r?. tré » ; en tout cas, un nouvel avis a suivi ^ d-t? « Les dernières dépêches sont affichées 7, l'intérieur du ma-ga^m, ou il ny aplusoj h place sur la vitrine pour les afficher ] » a Il n'y a que les grincheux pour s éloigne; bi V- en disant : « Alors, il n'y a qu'à enlever les n. ,t dépêches qui datent de deux jours. » e ENCORE DES EXEMPLES f( DE DEVOUEMENTS PATRIOTIQUE U' La rivalité do dévouement patriotique d N- dans toutes les cliusses do la société est aa- n mirable, on l'a dit et redit. \t En voici encore quelques exemple® . n M. Louis de Brouekère, redacteui; au «Peu- c pie», s'engage comme aérostier militaire ét n V- M. Henri De Man, secrétaire de la Centrale A- socialiste d'éducation, s'est enrôle au C de ^ p" 1,gOn cite de nombreuses familles, où les e»- ^ " fants de 14 et 15 ans veulent s engager. L*s 1( JE parents ont fort à faire de leur demontrer qu'ils sont un peu jeunes. Bah ! on les uti- i - Usera dans des services sanitaires. r Rencontré un haut magistrat. Je me sut» s demandé, nous dit-il, comment des gens de r notre âge pourraient être utiles au pays, je r •n sors du ministère, ...où j'ai été offrir mos ,ld services comme employe auxiliaire. Mais paraît que tous les cadres sont au complet . et qu'on n'a besoin de personne. ,,, — Avez-vous des jeunes filles qui ne fa-ird- sent pas partie de la Croix Rouge! Fin- dit 'a femme d'un de nos ministres. El elle voyez-les nous. Elles pèleront des ponimjs du de terre et feront la cuisine pour les t -;rie, mmcs des soldats rappelés que le depa t du ohef laisse dans l'incertitude du. lenu|-main, et que nous allons nourrir desop nl On nous cite quantité de fils de fanille ./es qui sont partis pour la f rontière da s 20»: l'automobile paternelle qu ils | luie désormais pour 1e service de i état maja:. J I. ¥ 4 1 L'invasion ! « t , -..,»|lio|l)« f La situation mercredi Mercredi, 11 heures, f < On noue communique au ministère de la :r l guerre les nouvelles suivantes sur l'état des im opérations : Un ni X'invasion du pays continue méthodique-jment. Jusqu'ici nos troupes ont eu avec les 9 {troupes avancées de l'ennemi des engageai ments et des escarmouches. En toute circon-stance nos soldats ont donné le plus bel exemple de bravoure, de discipline et de cou-rage. NOS PERTES SONT MINIMES, tan-. dis que celles de l'ennemi sont relativement j considérables. Partout tout le monde est auJ L] poste qu'il doit occuper. u Le pont de Visé a été détruit par nous M , lundi, ainsi que tous les ouvrages en aval, nou 'i Les Allemands ont construit un pont de for- la 1 ) tune à Liche, au nord de Visé. On les a laissé velo ï faire et à un signal donné le fort de Ponjtisse 2e b ouvrant le feu a détruit le pont. C'est un suc- à sa cès pour nos artilleurs, car le pont était au dan r delà de lit portée normale des canons des qui 1 forts et il a fallu,, pour obtenir ce résultat, sistt n des travaux spéciaux. Il en résulte que tout L; , est à recommencer pour les Allemands. saul } Les Allemands sont allés à la frontière lui e hollandaise, qui a été écornée, et ils ont font passé la Meuse à un gué. ^ fon< H Autre nouvelle qui nous est donnée sous très I réserve : ^ f Des aviateurs allemands survolaient la ré- nou •»Vf ion de Liège. Un aviateur belge a foncé sur vale À un des pilotes ennemis, dont l'avion en forme les* Ij d'aigle a été coupé en deux. L'Allemand s'est dan M abattu et i'aviateur belge "a poursuivi sa vor i lant^ërûxêïles, "cliauss'ëFvï!'e JNinovc, a.-, ^ _ scout master des. Baden Powell Belgian Boy ava Scouts, groupe°Corbisier, s'est fait remar- en i „ quer par sa belle conduite. . t^efi Le 4 août il a arrêté deux mgenieurs aile- ies b mands qui se livraient à l'espionnage. va Le 5 août, au matin, il a fait prisonnier un art p cavalier allemand dans les bois de Tilh et l'a leu^ s ramené en ville. / A son retour à Liège, il a été acclame par lt les c-r^-iers et les soldats. ^ Le départ du Roi bia 3 heures et demie. Un cortège d'automobiles vient de passer a. rue de la Loi. r Jr C'est le Roi qui se rend sur le terrain des , re opérations. . 11 e_ L'automobile dans laquelle le Roi se trouve . . avec le général Jungblûth et le maior du , Roy de Blicquy est précédée d'une voiture q, ei. dans laquelle ont pris place une demi-dou-e,. zaine de gendarmes en uniforme, et suivie K ni d'une autre dans laquelle se trouvent les au- , très officiers de la suite du souverain. ^ Des Prussiens à Marche jpai 4 heures et demie. On a vu à Marche quarante Prussiens. Les Ba gendarmes belges les poursuivent. _ b) LE TRANSFERT ^ % DU GOUVERNEMENT A ANVERS % £ NE DOIT ^ PAS CAUSER D'ALARME h le: te re. L- cet II faut prévoir que le siège du gouverne- p le ment sera prochainement transféré à Anvers, 'dé- Que la population bruxelloise n'en conçoive aucune alarme. i PT En 1859, on a organisé la défense du pays • d'après une conception impliquant la création m n ? d'une grande positioi stratégique, destinee a i > ?> oc. vir ^ l'armée de base d'opérations et de ti point de refuge en cas <3e revers, destinée aussi le ' ^ à servir d'asile au gouvernement et aux Cham- cj ne/ bres, pour soutenir la Belgique et,sauver l'hon- 0] lès neur national. L'éventualité du transfert du ^ gouvernement à Anvers a toujours été envisa- gée, notamment en 1870. C'est un élément es- , sentiel "de la défense nationale. Quelle que soit la raison qui amène 1 un ^ des belligérants à pénétrer en territoire belge, w nous avons le devoir de lui résister par la force des armes. Dès lors, ses efforts tendront a u nous mettre hors d'état de lui nuire, et, par v Peu- conséquent, à s'emparer du siège du gouver- r e et nement pour désorganiser et paralyser la de-rale fense nationale. Ce serait là la pire des cala- , 0 ^ mités. La nation se trouverait frappée au ' T cœur, si elle se trouvait sans gouvernement, dirigeant la résistance contre l'ennemi, gérant i 1 ?"* 'es affaires publiques, restant en rapport avec 1: L*s les puissances étrangères. . _ fi ltrer II est indispensable que, dans une crise ou r uti- le salut public du pays est en jeu, le gouver- s nement puisse, dans une partie du territoire s suis soustraite à l'action de l'envahisseur, conti- s de nuer à prendre toutes les mesures reclamees ] s. Je par les circonstances. m<!s ; S ABONNEMENTS Noiis »*o»ï« mmls les circonstances, nous 0bl1-is fl- cent a avertir les nouveaux épalt abonnés dont j-es adhesions nous eiid}- arrivent chaque jour en crand iéso: nombre que nous ne pouvons oon- -, ner suite a- leurs demandes que Xlt S'ILS nous adressent en meme uiaelt! temps le montant du prix de (lajct. 1 l'abonnement. Le baptême du feu f \ " ■ ■ Les Allemands prennent possession de Visé après un combat acharné i. Un bataillon belge résiste plusieurs heures à une brigade allemande. — Un peloton de uthans anéanti. •— Sept officiers d'un état-major ennemi mis hors de combat. — Nos soldais battent en retraite au pas, en ' chantant. — Les Prussiens tirent sur une ambùlanc^ 1 (De notre envoyé snécial\ * Mardi vers 10 h. 1/2, arrivait à Lié>ge la déve . nouvelle que les Prussiens avaient franchi qui ; la frontière belge par Gemmenich et Sta- est i 3 velot et qu'ils se dirigeaient sur Visé. Le L< 3 2e bataillon du 12e régiment de ligne ayant viqi - à sa tête le major'Collyns avec les comman- de f i dants de Burgrave, François et Godefroid, au r 3 qui occupait Visé, reçut l'ordre de leur ré- 600 i , sister en première ligne avant de se replier, l'acc b La nuit du 3 au 4 août nos soldats firent ball< sauter les ponts d'Argenteau et de Visé. Ce- L.i ; lui d'Argenteau fut réellement envoyé à deve b fond de Meuse tandis que celui de Visé s'ef nos fondrait sur une longueur d'environ 40 mè- été : 5 très. Le 4, vers 11 heures du matin, arriva la - nouvelle de l'approche d'une nombreuse ca- R< r vale rie. Aussitôt le màjor Collyns répartit la v » les.450 soldats qu'il avait sous ses ordres tion b dans les emplacements abrités les plus fa- res l vorables. Lo premier peloton die uhlans caln s^.ngagea sans-défiance sur la route menant me < Y avait occup^"!^ mai sons ae m nw - en aval du pont ouvrit le feu contre les nô- P< très qui ripostèrent pendant près de 3 heu- sieli res sans permettre à leurs adversaires d'à- posi vancer. Ceux-ci firent alors donner leur ri artillerie : 3 batteries et quatre mitrail-a leuseS. Les schrapnels pleuvaient nombreux U mais sans faire de mal à nos hommes bien niai r abrités. Jfri" A ce moment une civière transportant un «çs, blessé et accompagnée d'un grand drapeau rie blanc à croix rouge traversa une des rues. C Malgré le drapeau et les cris des porteurs, çoè v les Allemands ouvrirent le feu sur la ci- ecai r vière. . * tr9] Comme les ennemis apparaissaient de vai< ' plus en plus nombreux et que le feu de l'ar- che-tillerie devenait dangereux, le chef du ba nos taillon donna l'ordre de la retraite, oon C formément aux ordres qu'il avait reçus, cav .. Cette fois les hommes, qui avaient fait car preuve d'une discipline remarquable, hési dei; , tèrent. Ils étaient prêts à tout, sauf à recu- krl El La retraite se fit dans le'meilleur ordre par Haccourt. Les Allemands se sentant menacés par le feu des forts de Pontiese, de es Barchon et d'Evegnée qui leur avaient lancé des schrapnels et des obus pendant la _ - mêlée, n'osèrent poursuivre nos soldats. Au bout de quelque temps le bataillon avait re- v ^ pris ses rangs et chantait en marchant au ^ IC, N'étaient leurs habits déchirés par le^ j [S balles et leur visage taché de poussière et dc d>, poudic, on eût dit un retour d'exercice. s'e C'était en'ce moment qu'il était émotion -j>0 nant au possible d'entendre les nombreux flamands de cette troupe tiéroïque hurler le r^( Lion de Flandre : « Zij zullen hem met m( temmen ! » Non, ils ne le dompteront pas : Qn Le sang des communiers flamands et des SQ Pe" Franchimontois s'est réveillé dans les vei nu 'fj: nés de tous les Belges. pr Un petit peloton commande par un sous- at avs officier a infligé des pertes sérieuses à l'état la ion major de l'avant-garde des envahisseurs, e à Posté à proximité du poteau indicateur si de tué devant He*malle-soUs-Argenteau le pe issi loton découvrit un groupe de dix officiers ^ im- d'état-major venant de la direction de Ri s> ?,n" ohele. Dès que ceux-ci furent arrivés à s» • bonne portée, un feu bien dirigé les accueil-lsa" lit. Seuls, trois officiers purent descendre es" d'eux même de cheval pour se jeter à plat [G 'un ventre, nos balles avaient mis les autres par Ige, terre. . , gi >rce Les Allemands avaient en ligne à Visé p t à. ime brigade (deux régiments) d'infanterie, Par une très nombreuse cavalerie, trens batte- if Vj£" ries de campagne et quatre mitrailleuses. p Il n'est pas de mot trop élevé pour qua- y au lifié la conduite des troupes au cours de cet s ent engagement, pendant lequel nous ne perdi- \\ rant rent que deux hommes, avec huit ou dix r avec blessés, alors que l'ennemi a perdu environ y 80 hommes dont plusieurs officiers. Elles firent \ i où montre d'un coura-ge, duiv calme et dun s lv?r_ sang-?roid absolument extraordinaire. On r toire ^ gérait cru à une -simple manœuvre. On t yn.u~ peut s'attendre à de grandes choses de tels c nees hommes. . , i Les officiers étaient vraiment fiers de ] leurs hommes que l'ardeur du combat, que ( le baptême du feu avait transfigures. De , nombreux civils de Visé se distinguèrent en aidant nos troupiers au milieu du sifflement des balles. Si c'est avec stupeur que nous avons reçu BLi. l'ultimatum du Kaiser, que l'on sache que ... y c'est sans peur que nous ferons aux hordes germaniques l'accueil qu'elles mentent. les precautions devant and l'invasion 30N" Naturellement, toutes les précautions ont QUE été prises par le génie militaire belge pour eme retarder la marene des Alemands dans .la de province dc Liège. Les ponts, tunnels, etc. ont été détruits là où c'est nécessaire, et le V WJ- V W j l dévouement des civils et des gardes-civiques i qui ont aidé les soldats dans cette besogne - est au-dessus de tout éloge. i Le commandant Garsoux, de la garde-ci-} vique do Verviers, a été blessé par un coup de fusil d'une sentinelle du fort de Flérou , au moment où il gagnait Liège à la tête de 600 de ses hommes. Le docteur flauman, qui l'accompagnait, a été éraflé par la même , balle. La pénétration en territoire allemand est devenu tout à fait impossible. Plusieurs de nos concitoyens s'y sont essayés, et ils ont été rebutés de la belle façàn. a liege Revenant du combat de Visé, j'ai trayeix-' la ville de Liège. La nouvelle de la viola ; tion du territoire a été ponnue ici à 10 heures du matin; elle a été accueillie avec ; calme. La population est admirable de cal : me et de courage. Elle aide la garnison et - ^ l^en^aritWo û te fa i ?no ao , ■ sieurs aéroplanes allemands ont surVoib - position de Liège et les fortifications. engagements de cavalerie ^ Il y a eu, pendant toute la journée cl i mardi, de nombreux engagements de cavalerie entre les patrouilles belges et alleman-i des, puis des escarmouches entre l'infante i rie belge et les uhlans. ' On me raconte à Liège que dans une d ceS escarmouches un de nos soldats s'étan. - écarté de son peloton, a « descendu » de trois coups de fusil trois uhlans qui arri- e vaient sur lui. Puis il se précipita sur let> •- chevaux, saisit leurs brides, et rentra dans l- nos rangs avec son butin. , On me signale qu'un de nos officiers de 5. cavalerie, dans une escarmouche, a saisi la [t carabine d'un de ses soldats pour abattre i deux Allemands. i- ■ ■ Encore quelques détails sur ie j* combat de Visé. — Un nouveau succès belge mercredi matin. 'îî Encore quelques détails sur le combat de lJ_ Visé, que notre envoyé spécial a déjà si bien Lll raconté dans notre dernière édition de mercredi matin : €S Un parti de cavalerie allemande, venant :lc d'Aix-la-Chapelle, est entré en Belgique et s'est dirigé sur Visé par la route de Berneau. n Tout le long du chemin, les cavaliers dism-buaient aux populations des proclamations !<î rédigées en français, dans lesquelles on pro ie^ mettait aux Belges de les traiter en amis et f on leur demandait de traiter comme tels les l^s soldats allemands. (Nous publions dans le numéro d'aujourd'hui le texte meme de cette proclamation?) L'ennemi s'efforçait, par on l,s" attiude, de gagner les sympathies de la pop.i-Lat lation. Mais les gens du pays accueillaient rS- par des rires et des quolibets ces manifesta-S1 tions d'une amitié trop intéressée. Pc Les habitants de Visé avaient reçu de 1 au-pr.s torité militaire Tordue de ne rien faire pour V s'opposer à la marche des Allemands^; ils ..a s'étaient tous installés dans les caves de leurs ?i habitations en prévision du combat dont leur petite ville allait être le théâtre. C'est dans lat les rues désertes et au milieu d un silence ■)ai impressionnant que les cavaliers germains gagnèrent le pont de Vise Siir lequel ils se risé proposaient de traverser la Meuse. rie, Il était environ 11 heures du matin quand tte' ia douzaine d'hommes qui composaient la 5» pointe d'avant-garde atteignit la Meuse a # ua- l'entrée du pont. Celui-ci, miné depuis plu-sieurs jours, avait sauté la veille. Vers le mi-rdi- iieu béait une échancrure large d une qua-dix rantaine de niètres. Pendant que les cava-ron liers allemands, surpris par cet obstacle, de- ■ ent libéraient entre eux, une grele de balles l'un s'abattit sur leur petite troupe. Ç etaient On nos fantassins qui, massés et abrites sur la On rive gauche, ouvraient le feu sur 1 ennemi, tels saluant à la manière belge les premiers envahisseurs qui s'avançaient sur la barriere de ï ia Meuse. Il n'en fallut pas plus pour faire que tourner'bride à l'avant-gar^e, qui s éloignait ntk galop en emportant plusieurs morts, t en Un quart d'heure après, on vit débouché) iffle- ie frros de la colonne, forte de 3,500 hommes environ, tous de la cavalerie, soutenus par reçu des canons et des mitrailleuses. L ennemi que 0Uvrit aussitôt un feu très violent sur le vii->rdes lage dc Devant le Poi... qui fait face a Vise, où se trouvait retranchée notre infanterie. Les nôtres ripostèrent à coups de fusil, tuant un grand nombre d'assaillants. D instant en 3 ont instant, le feu de l'artillerie allemande aug-pour mentait en intensite, ses canons ns la être abrités dans la gare de. Visé, dernere , etc. des wagons vides qu on y avait malneuieus et le ment laissés. ____2Q2_AjWËE^-_Hc_21S l^nq eeintiiiie» te anaaœra EDiTi» Ona «•ciiiiim» ïe njunéro , 20' AffBËB — S' ZliJ

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Cet article est une édition du titre Le petit belge appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Bruxelles du 1895 au 1913.

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