Le petit bleu du matin

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s.n. 1914, 27 Juillet. Le petit bleu du matin. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bn9x05xz3h/
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Le Petit Bleu RÉDACTION TÉLÉPHONES 3894 ai 2301 S <, Moutagne-aux-lIerbes-Potagères,SS ABONNEMENT s BRUXELLES : Trois mois, 3 fruncs; six mois, • fftaafii douze mois, 12 Iraucs. PROVINCE : Trois mois, tr. 8.75; six mo!a, fr. 18®, liou/.-' mois, 16 francs. luxembourg : Trois mois, 6 franci; dx ttûi* 10 Iraucs; douze mois, 18 franca. Pour les PAYS-BAS , s'adresser à 1* poste. ETKANGER : Trois mois, 8 francs; six mois, fôfrftaotj dcazd mois, 8(1 francs. rJn e'abonn» 4sna toaa iea bureau* é® pMUfc ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 389S 19", Montagne-aux-Herbes*Potagère» AMMONCE8 XjOB annonces sont reçues au bnreekm du journal, 29a et 31, Montagne-aux-Herbes- Potagères, Bruxelles, et danm toutes les agences de publicité du pay» et de l'étranger. Pour la France, s'adresser exclu sivumenl A M.Marc Ougenheim, 53, rue Vivienne, Parti On traite à forfait BCîes4 ©ont*at» «Ht «rares importants. ûl/MATIAf DM—HpiM—)—MM———OBI— IIBIIWW—MDM Mil M I H" H I——H—»EB JL.A QUESTION D'ORIENT I 1 HF-i CONFLIT AUSTRO-SERBE -♦ Si le procédé brutal de lVVutriche-Hoii-grie a quelque peu surpris l'opinion européenne, le caractère de la réponse serbe à la note austro-hongroise et l'attitude terme et digne do la Serbie ont déçu les diplomates du Ballplatz. La petite Serbie a tant do l'ois plié devant les menaces de la grande Autriche que celle-ci croyait au succès de son ultimatum. Elle jouait franc jeu, parce que la partie engagée était énorme de conséquences. Elle voulait, par ce coup d'audace, perpétré au moment où les appuis éventuels de la Serbie ont a faire l'ace à des divisions intérieures, renverser à son profit l'équilibre balkanique actuel. ICI le a mal posé les données du problème en exagérant l'importance de ces divisions et en escomptant l'isolement de la Serbie dans cette affaire, qui intéresse en particulier le slavisme tout entier et, en général, la cause de la paix européenne et du droit. Lorsque les intérêts particuliers ne sont pas liés à cette dernière, il est souvent a craindre qu'on ne fasse bon marché do l'idéal pacifique et de justice. Mais, aujourd'hui, la situation est différente : c'est poux la Russie une question vitale et pour son alliée, la France, et leur amie commune, l'Angleterre, une affaire do prestige et do dignité. La guerre n'est pas encore déclarée. Elle 10 sera, dit-on, dans deux jours. En attendant, ce qui est naturel, tout le monde s'y prépare. Ces quarante-huit heures de répit, que l'Autriche s'offre à elle-même après avoir refusé à la Russie toute prorogation du délai accordé à la Serbie, permettront peut-être à des interventions efficaces do se produire. Lo vieil empereur François-Joseph n'est pas sans réfléchir aux conséquences incalculables ' d'une défaite qui assombrirait les derniers jours de son règne et mettrait peut-être en péril la dynastie môme. S'il a prêté une oreille complaisante aux excitations du parti militaire, d'autant plus complaisante que la blessure de cœur produite par la fin tragique de l'archiduc héritier est encore saignante, sou grand esprit politique le portera, 'il faut l'obérer, à accepter des interventions désintéressées qui lui permettront de sortir dignement de l'impasse où l'a engagé une diplomatie aveugle. Mais quelles seront ces interventions ? Une solution équitable et logique est déjà mise en avant. Puisquse le comte Berchtold affirme qu'il possède un dossier établissant la complicité des autorités serbes dans l'attentat, que la question soit donc portée devant le tribunal d'arbitrage de La Haye. L'Autriche peut être assurée que si ces documents prouvent le bien-fondé do ses accusations, il ne se trouvera aucune puissance européenne pour soutenir la Serbie. Les dépêches de Berlin, de Vienne, de Budapest nous apportent les échos de manifestations belliqueuses. 11 ne faut pas n'en émouvoir outro mesure ; il n'y a rien d'étonnant, en effet, à ce que, dans des EN SERBIE La réponse serbe à l'Autriche. De Belgrade, dimanche : Voici le réponse de la Serbie à la note autrichienne: Le gouvernement serl:>e accepte : 1" La publication de la déclaration demandée au ,,Journal officiel"; 2° Communication de cette déclaration à ('armée par un ordre du jour; :{* Dissolution des sociétés de; défense nationale susceptibles d'agir contre l'Autriche-Hongrie;4U Modification de la loi sur la presse; 5° Renvoi du service de l'année et des autres administrations des fonctionnaires dont la participation sera prouvée dans la propagande antiautrichienne. (Sur ce point le gouvernement serbe proteste contre la participation de fonctionnaires autrichiens dans l'enquête) ; G" Le gouvernement serbe demande que l'on explique dans quelle mesure les fonctionnaires austro-hongrois devront être appelés à prendre part à l'enquête relative au complot de Sera je vo. Sur ce dernier point 11 ne veut admettre que ce qui correspond au droit international et aux relations de bon voisinage. En résumé, il accepte toutes les conditions et toutes les autres exigences de i'Autriche-IIongrie et ne fait de réserves que sur la participation des fonctionnaires nustro-hongrois en Serbie. Encore n'op-pose-t-il pas sur ce point de refus formel et se borne-t-il à demander des éclaircissements.Enfin, si le gouvernement austro-hongrois '.rouve ses explications insuffisantes, le gouvernement serbe s'en remet au tribunal de La Haye et aux différentes puissances qui oui signé la déclaration de 1900 relative à 4a iBosnic-Ilerzégovine. EN A JJTRICHE A travers la presse viennoise. Do Vienne, dimanche : Aujourd'hui, dimanche, la ville s'éveille tard, comme d'habitude, et dès les premières heures de la matinée, les rues sont à peu près vides. La pluie tombe drue, engageant) d'ailleurs très peu à la promenade. Aucun journal du matin n'annonce la remise à une date ultérieure des diverses fêtes cii manifestations sportives. Le fait que la guerre n'est pas encore déclarée laisse jusqu'ici à la ville son aspect normal. Les journaux consacrent aux événements des articles fort calmes, où la conviction dans le bon droit de 1* Autriche-Hongrie éclate à chaque ligne. L'enthousiasme qui a éclaté do toutes parts dans la ville ne laisse aucun doute sur la popularité de la croisade contre la Serbie. On attend maintenant de Saint-Pétersbourg la décision qui doit, comme on dit ici, purifier l'atmosphère.Le ,,Wiener Morgen Post" écrit que Vienne et 'Berlin mêlent aujourd'hui leurs .sentiments et leur confiance et des millions \ illes de cette importance, il se trouve quelques milliers de braillards animés d'un esprit chauvin. L'unanimité de la presse austro-hongroise n'est pas, non plus, d'une signification évidente, car on sait que l'indépendance des journaux de Vienne et de Budapest, dans de telles circonstances, est inexistante. Les articles des journaux sont ou quelque sorte des communiqués émanant du Ballplatz. La preuve en est que l',,Ar-beiterzeitung", qui s'était permis do no pas être de l'avis du gouvernement, a été confisqué. En Allemagne, une partie de la presse proteste contre l'acte de l'Autriche-Hongrie en des termes très sévères. En Italie, la plupart des journaux prêchent l'abstention; d'autres accusent la Serbie, qui, „par les manifestations irrédentistes qu'elle a provoquées en Autriche, disent-ils, a lassé la patience de celle-ci". Quelle impudence et quel oubli du passé ! lin effet, ces journalistes qui blâment l'irrédentisme des Serbes ne trouvent as" se/ d'excuses, de louanges m|-me, pour l'irrédentisme des Italiens de Trieste et do Fiume. Puisque l'agression du gouvernement austro-hongrois contre la Serbie leur arracho des applaudissements, il convient de leur rappeler leur propre hisfciiro : ce qu'ils firent eux-mêmes en présence d'une agression identique do l'Autriche. ^ oici ce rappel du passé : ,,En 1S59, écrit lo „Petit Journal", lo cabinet de Vienne se trouvait vis-à-vis du Piémont dans la mémo situation qu'aujourd'hui vis-à-vis de la Serbie, et il a tenté d'en sortir par les mêmes moyens. Après avoir rompu avec lui les relations diplomatiques (22 mars 185S), il finit par envoyer à Turin (21 avril 1859) une sommation d'avoir à désarmer sous trois jours, en invoquant ,,la longanimité sans exemple ,, dont il avait fait preuve depuis trois ans ,, en présence de provocations répétées". C'était exactement la même attitude et pres-quo le même langage qu'aujourd'hui. ,,Ces procédés tournèrent contre les espérances qui les avaient fait naître. Ils soulevèrent en Europe une réprobation presque universelle, ('ayour rejeta l'ultimatum au nom de la dignité nationale. Napoléon III n'hésita, plus à se laisser entraîner dans la lutte. Trouvant une grande puissance aux côtés de l'adversaire qu'elle comptait écraser, l'Autriche lut battue au lieu de triompher et perdit deux provinces." La presse italienne qui vitupère la Serbie ne doit pas s'étonner, si elle a de la mémoire, que les procédés de l'Autriche soulèvent, aujourd'hui comme en 1859, une réprobation presque universelle. Si aucune solution pacifique n'intervient ces jours-ci, la déclaration do guerre de l'Autriche trouvera la Russie prête. Alors commencera le premier acte d'une tragédie dont la plus folle imagination ne peut, concevoir les horreurs et dont nul no peut prévoir le dénouement. — L. ♦ d'hommes sont dominés par la même émotion rt sont prêts comme autrefois. Le peuple a raison : la guerre doit être menée jusqu'à la dernière extrémité afin que la paix illusoire (pii existe actuellement devienne une paix véritable. Le ,, Zeit" écrit : Cette guerre décidera du sort de l'Autriche-Hongrie et des Balkans, peut-être même de celui de toute l'Europe; du sort de PAtutriche-Hongrie seule si on nous laisse seuls avec la Serbie; de celui des Balkans si un Etab balkanique se mêle au différend; de celui de l'Europe enfin si la K/ussio intervient." Le „ Deuteche Volksblatt" estime que la Serbie a été invitée hier à établir avec l'Autriche-Hongrie des rapports normaux. La monarchie lui a tendu franchement la main. La Serbie a méprisé son geste. Que les conséquences en retombent sur ce pays. L'„Arbeiter Zoitung" espère que la Russie, malgré son langage menaçant et pour une méprisable question de prestige ne provoquera pas une guerre européenne. Ni médiation, ni arbitrage, disent les journaux viennois. De Vienne, dimanche : Tous les journaux du matin déclarent que si la Serbie ne revient pas, au dernier moment, à de meilleures dispositions, c'est la guerre; mais, ajoutent-ils, lo trouble-paix ce n'est pas nous, ce sont co groupe d'officiers serbes ambitieux que l'assassinat du précédent souverain a porté afi pouvoir et, qu'animent un esprit de conquête malfaisant. Cet esprit de conquête s'e^H' tourné contre la monarchie. C'est |>ourquoi celle-ci ne saurait s'écarter de la largeur d'un cheveu de ses ^remièrefc revendications. En conséquence, il ne peut être question ni de médiation ni d'arbitrage. La propagande pan-serbe est née de cette conviction erronée que notre monarchie a ]>erdu confiance en soi, quo notre modération n'était que la pusillanimité et notre amour de la paix que de la faiblesse. C'est là une illusion qu'il convient de faire disparaître. L'Autriche-Hongrie est une puissance ' pacifique, mais le vieil esprit guerrier vit encore dans notre armée. Les préparatifs militaires en Autriche. De Belgrade, dimanche: Des informations parviennent sur les préparatifs de l'Autriche.Le 3c corps occupe la Slavonie. Des troupes campent dans tous les villages entre Semlin, Camponivo et Provice. A Semlin, qui est situé de l'autre côté du Danube, en face de Belgrade, les maisons privées regorgent de soldats. Douze canonnières sont mouillées à Néusatz. Pour avoir le nerf de la guerre. Do Vienne, dimanche : D'après certains journaux viennois le baron Engél de Main-feldin, ministre autrichien des finances, se serait mis, par l'intermédiaire des caisses d'épargne postales, on relations avec les banques de Vienne, afin d'assurer La couverture des dépenses extraordinaires qui pourraient devenir nécessaires par suite ae la situation politique. Lo ministre hongrois des finances doi également prendre des mesures à cet égard La somme qui paraît devoir être nécessaire s'élèverait à 300 millions de couronnes La guerre serait déclarée. l)o Londres, dimanche : Lo „Weokiy Dispatch", dans une édition spéciale, pu-blio les deux télégrammes suivants de son correspondant à Vienne, qui est également le correspondant du „Daily Mail" : Vienne, dimanche : L'Autriche-Hongrie a déclaré la guerre à la Serbie. Vienne,' dimanche : En conséquence cl* la déclaration de guerre do l'Autriche à 1: Serbie, une proclamation a été publiée : : uno heure tardive cette nuit, décrétant l'état j de siège sur tous les territoires de la dou | ble monarchie. La fermeture de la Bourse de Vienne. Do Vienne, dimanche : Il est question de fermer la Bourse jusqu'à nouvel ordre. L'arrestation du généralissime Putnik. De Vienne, dimanche : Un communiqué dit que, selon les prescriptions militaires prévues pour lo cas où des hostilités sont menaçantes, tout officiel- d'une puissance hostile doit être arrêté s'il est rencontré sur le territoire autrichien, ou hongrois,, ce qui s'explique suffisamment en raison 'de la possibilité où il se trouverait de l'a ire de l'espionnage. C'est pourquoi (J'hi^estatlon du chef de l'état-major général serbe, général Putnik, à Budapest fut opérée, mais il faut remarquer que toutes les nouvelle* suivant lesquelles le général Putnik aurait été appréhendé sont controuvées. L'arrestation du général s'est opérée, bien entendu, dans les formes correspondantes à son rang militaire. Le général Putnik fut escorté jusqu'au casino militaire do Budapest, où il lut reçu avec la plus grande courtoisie. Comme l'armée austro-hongroise est inspirée do sentiments trop chevaleresques pour vouloir priver l'armée serbe de son liant commandant, des ordres ont été donnés afin que lo général Putnik ait, dès aujourd'hui, la possibilité de rentrer en Serbie. Do Vienne, dimanche : Sur ordre de l'Empereur, lo général Putnik, dont l'arrestation avait été préparée par une manœuvre de la polico, a été remis en liberté. Le général a continué son vovage avec sa fille. EJV ITALIE L'attitude de l'Italie. De Vienne, dimanche : Le gouvernemer j italien a fait parvenir au gouvernemer, ' ; austro-hongrois la déclaration quo dans ' \ J conflit éventuel entre l'Aaik'LcUsrliongrie la Serbie, il prendra uno attitude amicale et répondant à leur alliance. Dans les milieux autrichiens, on fait remarquer nue cette déclaration spontanée s'associe dignement à la manifestation éclatante de fidélité à l'alliance de l'empire allemand. On ajoute que cette manifestation sera saluée avec enthousiasme nar la monarchie entière et qu'elle a été accueillie avec satisfaction ici comme une réponse aux sentiments éprouvés de T Autriche-Hongrie. Elle ne manquera pa« d'affermir et d'approfondir les sentiments chaleureux de la population entière pour le royaume allié. Chez les socialistes italiens. De Rome, dimanche : Les députés socialistes se réuniront demain à Milan pour examiner la situation et décider de l'altitude do leur groupe. La situation se précipite. De Rome, dimanche : Ixî ,,Giornale d'I-talia" publie la dépêche suivante de Saint-Pétersbourg : „La situation se précipite, car la Russie n'est pasi disposée à laisser i'3craser la Serbie."Selon ce mîime journal, l'Italie serait disposée à faire tous ses efforts pour localiser lo conflit et sauvegarder les intérêts italiens dans l'Adriatique et les Balkans. Déclaration de l'ambassadeur de Russie à Rome. Do Rome, dimanche : M. Krupinsky, ambassadeur de Russie à Rome, a fait la déclaration suivante : „Jo suis do ceux qui no désespèrent jamais, mais la situation est indubitablement très grave." Déclarations du président du conseil monténégrin. Do Rome, dimanche : Le président- du conseil du Monténégro, qui regagne Cosigné, est passé à Bari aujourd'hui. Il a déclaré qu'il avait été surpris par la précipitation des événements et que son pays n'est pas préparé pour uno nouvelle grande guerre. Le président du conseil monténégrin a ajouté qu'il craignait une attaque du mont Lovcen. Démarches d'ambassadeurs. De Rome, dimanche : Ives ambassadeurs d'Allemagne et de Turquie ont eu des entretiens à Fiuggi avec le marquis di San Ciuliano. Do son côté, l'ambassadeur d'Angleterre s'est rendu à la Consulta, où il a eu une conférence avec, le secrétaire général du ministère. Celui-ci a mis immédiatement M. di San Giuliano au courant de cotte conversation par téléphone. EN ALLEMAGNE Un démenti allemand. On dément formellement à Berlin la concentration de la flotte allemande dans les eaux norvégiennes. Tous au poste, à Berlin. De 'Berlin, dimanche : Lo chef d'état-major est rentré à Ben-lin, ainsi que» le kronprinz. îy Empereur rentre cette nuit. EN RUSSIE A travers la presse russe. De Saint - Pétersbourg, dimanche : La ^Novoie Wremya" écrit : „L' Autriche $culo n'osera pas blesser ouvertement le droit international. Une parole de l'empereur' allemand suffit pour que l'Autriche retire sa note. L'empereur sait quo la Russie ne peut rester indifférente, mais ost forcée'd'appuyer la Serbio do tout le poids de sa puissance militairo." l est sous le titre ,,a la -\cino ue la guerre—La guerre est inévitable" quo les journaux enregistrent ce matin les phases lu conflit austro-serbe et, dans leurs commentaires, on retrouve toujours la même nécessité- d'une intervention énergique. Comme la ,,Novoie Wremya", la ,,Galette de la Bourse" no croit plus que dans me intervention de l'empereur Guillaume. ■m l'Allemagne veut que ses déclarations officielles sur ses sentiments amicaux à l'égard des pays voisins trouvent un écho lans la masse du peuple russe, déclare la Gazette de la Bourse", il faut que Bcr-in renonce à soutenir la politique provocante et slavophobe de l'Autriche qui menace la paix européenne. * Suivant la ,,Rietch", le tsar et l'empereur d'Allemagne échangeraient des communications personnelles dont on attendrait les résultats favorables. De Saint-Pétersbourg, dimanche : Dans un autre article du ,,Novoïc Wremya",qui l'en consacre pas moins de trois aux événements actuels, on lit encore : ,,La Serbie doit savoir que son frère aîné slavo >t à côté d'elle, et quo son appel sera en-:endu. Si le sort le veut, nous acceptons le léti. Comme un seul hoimme, nous saurons léfencfre notre honneur et nos droits. Dans L'attente d'événements proches, la Russie reste parfaitement calme, s'appuyant sur sa propre puissance militaire, sur son alliance immuable avec la France. Elle est prête à prendre les responsabilités .les plus décisives que les événements demanderont. Les iiplomatos autrichiens peuvent être sûrs que la débâcle de la Serbie, dont ils rêvent, n'aura jamais lieu. L'amour de la paix de la Russie s'est manifesté dans les tentatives faites pour prévenir le conflit, mais l'attitude provocante de l'Autriche est telle qu'elle tue tout espoir. Que Dieu punisse [•eux qui commencent ! On retrouve cette phrase dans plusieurs autres journaux. Le „ Courrier de Saint-Pétersbourg" croit :ju'on se trouve en présence d'une tentative de bluff austro-allemande. Il demande qu'on en finisse une fois pour toutes avec ?e système d'intimidation; mais si la folie le l'Autriche, dit-il, est réelle et non fictive, il faut y mettre fin. Le ..Kopetka" invite lo peuple russe à rester fort et uni devant les épreuves qui l'attendent. Un mot du Tsar. Do Berlin, dimanche : Les correspondants allemands à Saint-Pétersbourg iouj-graphient unanimement que le Tsar aurait prononcé, ces jiaroles au. conseil. des ministres, après l'exposé du général Souklomli-noff . -On mfa jeté le gant; je vais le relever."Une .-Hocution du Tsar aux nouveaux officiers. De Saini-Pétcrsbottrg, dimanche : Dans une allocution adressée aux officiers nouvellement promus, l'Empereur a oxpiiiné la conviction que tous, dans n'importe quelle circonstance, seront, les dignes descendants de leurs ancêtres. Des manifestations. L'Empereur a été chaleureusement acclamé hier soir au théâtre de Krasnoié-Selo. L'enthousiasme était indescriptible. Le public a chanté trois fois l'hymne impérial. Pendant la nuit, la foule a manifesté avec-enthousiasme dovant la légation do Serbie. La mobilisation russe. De Saint-Pétersboui'g, dimanche : Lo conseil des ministres a décidé hier la mobilisation des corps d'armée d'Odessa et do Kiew. La capacité financière de la Russie. De Saiut-Pétersbourg, dimanche : Lia conférence des banquiers, réunie sous la présidence du directeur do la Banque d'Etat, a constaté que la force monétaire de la Russie est capable do résister à toutes les épreuves. Une déclaration de l'Autriche à la Russie. Saiut-Pétersbourg, dimanche : M. Sa-zonow, ministre des affaires étrangères, recevra aujourd'hui l'ambassadeur d'Autriche, qui lui fera une déclaration de la plus haute importance. L'ambassadeur d'Autriche chez M. Sazonow. De Saint-Pétersbourg, dimanche : M. Sazonow a reçu ce matin l'ambassadeur dPAu- ! triche.- En quittant le ministre des affaires étrangères, l'ambassadeur avait l'air très préoccupé. La déclaration de la diplomatie russe souligne l'impossibilité pour la Russie de de-rneurer indifférente devant uno atteinte à l'intégrité du territoire serbe. Une lueur d'espoir. De Saint-Pétersbourg, dimanche : L/impression générale de l'entrevue Saiaonow a\ee l'ambassadeur d'Autriche permet d'en-visager la perspective de négociations si l'Autriche ne précipite pas les événements. I y ambassadeur a manifesté personnellement le désir de voir le ministre également désireux de fournir une occasion nouvelle de rou\rir la porte aux conversations. EN FRANCE Un conseil de cabinet à Paris. De Paris, dimanche: Le conseil de cabinet, qui s'est réuni ce matin, à 11 heures, au minirtèrc des affaires étrangères, sous la présidence de M. Bienvenu-Martin, s'est entretenu de la situation internationale. Une manifestation antrautrichienne. De Paris, dimanche : Un peu avant midi, un groupe do jeunes gens et d'étudiants slaves ont fait une manifestation devant l'ambassade d'Autriche, en criant : „A bas l'Autriche !" Un d'eux a sorti de sa poche un laml)eau d'étoffe rouge et noir, aux couleurs autrichiennes, pour y mettre le feu. Des agents sont aussitôt intervenus, ont dispersé la manifestation et ont procédé à des arrestations. Dès que lo gouvernement français a été mis au courant de ce fâcheux incident, il a fait exprimer à l'ambassade d'Autriche-Hongrie à Paris et a chargé l'ambassadeur de France à Vienne d'exjinmer au gouver nement. ausiro-nongrois um vu» icgnw du gouvernement français. A propos de la démarche allemande. De Paris, dimanche: Au sujet de l'entrevue de l'ambassadeur d'Allemagne à Paris avec le ministre, des affaires étrangères»'par Intérim, on confirme de Berlin que le gouvernement allemand n'a ]>as tenu à Paris nui autre langage qu'auprès des autres cabinets, en particulier à Saint-Pétersbourg et à Londres, et qu'il a partout déclaré qu'à son point do vue le conflit entre l'Autriche et la Serbie doit être considéré comme une affaire qui regarde uniquement cc.s deux États et qu'il doit, pour cette raison, être localisé. EN ANGLETERRE L'opinion anglaise. Do Londres, dimanche : L',,Observer'', commentant la crise austro-serbe, pense qu'aucun homiiio no peut approuver entièrement l'ultimatum! violent do l'Autriche et son défi à la Russie. Mais la France et l'Angleterre ne peuvent pas participer à la plus grande lutte quo lo monde vit jamais pour défendre et encourager l'agitation agressive et subversive que dirige la Serbie, en cherchant à rompre l'intégrité de I'Autriche-IIongrie, ce qui marquerait la chute du système actuel européen et détruirait un élément d'équilibre. qu'il ne pourrait remplacer. Le ,,Daily Mail" désespérait hier du bon sens autrichien : „Le fait, dit-il, que la Russie a demandé à l'Autriche d'étendre la limite do son ultimatum de quarante-huit heures modifié quelque pèu la situation. Si l'Autriche refuse de faire droit à la demande du gouvernement russe, cela signifie qio le conflit ne pourra plus être localisé - eb que les grandes puissances vont se trouver en face d'uno ' question de la plus extrême importance. Il ne s'agira plus d'un conflit) austro-serbe : la Triple-Entente -se trouvera en face de la Triplice. Mais l'intervention :1e la Russie s'inspire si clairement du désir de maintenir la paix que l'Autriche peut, sans, rien perdre de son prestige et de sa dignité, consentir à l'examiner. Malhoureu-sonient, dans l'état d'esprit des milieux politiques autrichiens, on peut avoir des doutes sérieux à co sujet." Les prévisions du ,,Daily Mail" n'étaient que trop justes. EN TURQUIE Un attentat contre le Khédive. De Constantinople, dimanche : L'attentat contre le Khédive s'est produit de va lit la grande entrée de la Porte et a causé une vive sensation. Uno courte panique s'en est suivie. Quelques instants après, le ministre de l'intérieur, le directeur de la police et plusieurs autres fonctionnaires arrivaient s ir le lieu pendant quo la gendarmerie cer-i naît l'endroit do l'attentat. L'agresseur est ! mort sans avoir prononcé une parole. Une euquête a été ouverte afin de rechercher les complices. On pense quo le complot a été fomenté par l'organisation jeune-égyj>tienne.Djclal Ferid bey, neveu du Khédive, a été légèrement blessé à la joue. Quelques personnes ont déjà été arrêtées comme complices. L'ayresseur appartenait, dit-on, au parti national ég.yptten. EN ANGLETERRE Un grave incident à Dublin. Des moris et des blessés. De Londres, dimanche : Un fait qui peut avoir les conséquences les plus graves s'est produit ce soir, à Dublin. Ix>, bruit aya.nt couru qu'une tentative do débarquement d'armes aurait eu lieu à Howts, dos troupes du Kings own ScoWish furent immédiatement envoyées pour l'empêcher. Lorsque les troupes revinrent à Dublin, elles furent huées par la foule, qui leur jeta des pierres. Les soldats firent alors feus sur la foule, blessant une soixantaine do personnes. Quatre, des blessés ont succombé. | Depuis ce moment, les troupes sont consignées et la foule parcourt les rues. EN ITALIE Une bombe dans un meeting. De Rome, dimanche : Un accident s'est produit dans un meeting. Une bombe a explosé, l'ri enfant do 12 ans a été tué. Plusieurs personnes ont été blessées. AU PALACE HOTEL DE BRUXELLES Voyageurs au 24 juillet. • 224 Départs lo 25 juillet . • • 128 Arrivées le 25 juillet. • • 104 Reste « 200 PALACE ISOTEt Voyageur3 au 19 juillet . 91 Départs du 19 juillet. • • 31 Arrivées du 19 juillet • • 14 Reste au 20 juillet ... 74 «► POLR VOS RENSEIGNEMENTS FINANCIERS adressez-vous au ;ournal ,,La Chronique de la Bourse", 160, rue Neuve. Télé. phone 3814. Abonnement, fr. 2.50 l'an. JLe i< PETIT JBJLJEJXJ » oftro gratuitement un capital do 10,000 FRANCS A TOUS SES ABONNÉS MIS DE WATERLOO La Terreur du Nom de Napoléon. Lorsque Napoléon fut définitivement vaincu à -Waterloo, l'Europe entière, coalisée contre lui, poussa des cris de victoire : les Alliés, avaient enfin renversé le Titan 1 Aussitôt on se mit à l'œuvre pour détruire tout ce qui rap|>elle à l'univers le glorieux souvenir do l'Empereur. La cocarde blanche des ,,voltigeurs de Çoblentz" remplace ia cocarde tricolore; les drapeaux fleurdolysés- des Bourbons sont distribués, aux troupes auxquelles on retire les sublime^ loques de l'Epopée, où se lisent eu lettres-d'or les noms. glorieux d'Auster-lit/,, (Pléna et de Wagraln; les aigles impériales soiitr grattées hâtivement et font place aux fieurs de lys des anciens rois de France; sur la Légion d'honneur, l'effigie de l'Empereur est remplacée par cel'e. d'Henri IV, et l'on ea vient jusqu'à vouloir supprimer (Je l'histoire le nom de Napoléon. On ne lui laisse quo celui de Bonaparte, : le qualifiant de général, lui qoi avait vu les rois de l'Europe se traîner :"i genoux devant; lui ! A Sain te-Hélène, Iludson Lowe, ce geôlier à la solfie de jprd Bathurst, l'appelle j-5 non aparté; les pamphlets infâmes des légitimistes le surnomment Nicolas... Eli bien! Mais.,.. Nicolas gagruit bnn des batailla- ! Le nom de Napoléon fait encore trembler le monde ! On ne s'en tient pas là; après le père,, on s'en prend au fils : l'An-triche, lui retire soa titre de roi de .Rome et lai donne celui de duc de Iteichstacfo. en le faisant cilonel d'un régiment autrichien Sa mère, Marie-Louise, en digne fille dps Habsbourg, renonce au titre d'impératrice et accepte avec joie ceux de duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla, déclarant lo 12 mars 18,16, en apprenant 1' retour à l'Empereur de l'île d'Elbe, ^qu'elle était tout à fait étrangère à ses projets et qu'elle se plaçait sous la protection des Alliés". Puis elle deviendra sccrèibement la femme du borgne "Neipperg, ,,cc rufian de cour", en attendant de devenir plus tard cam'.cssc de Bombelles, et à un M. Hennoquin, de Liège, qui lui annonce qu'il met la dernière main à un ouvrage historique sur h\ vie de Napoléon et lui fait part du désir qu'il a de lui dédier son ouvrage, elle fera répondre par l'entremise de N'cippcrg ,,qu'il ait à oublier d'avoir songé à une telle dédicace pour son ouvrage et qu'il fasse en sorte qu'aucun exemplaire de cette •:ea\ ro ne parvienne (lans ses EAit-S ce dont elle lui saura gré". Louis XVIII, „ce sinistre gredin'L qu; était entré ,,en sa bonne ville de Paris'' dans les fourgons des troupes alliées escorté de lances cosaques, déclare, avec gravité. qu'il en est à la dix-neuvième annét do son règne,'.supprimant ainsi toute 1;: période jacobine et impériale ! On s'en prend aux chanteurs de riics qui osent rappeler l'existence du glorieux capitaine aux habitants de.s pacifiques Pu.ys-Bas, où lo placide Hollandais (gouvernait sous la protection de la Sainte-Alliar.ee. C'est précisément d'un L u voisin du chanu de bataille de Waterloo que me vient £ pièce que je publie. D'origine français^ elle n'intéresserait que médiocrement et r" serait qu'un banal fait divers poli: ;e:- de L Restauration! ; mais étrangère, elle prend plus d'importance o+ mérite d'être retenue ce double titre. Gcnappc', le 25 aviil 1S21 A les mayeurs du canton. ■Mceteiéurs, J'ûi l'honneur de vous transmettre ci-après oo pis d'une lettre qno je vbns de re evoir (ioM.tr procureur du Roy à Nivelles datt - (sic) du ::! arril courant et dont la teneur suit : < Eti suite d'ordres supérieurs, je vous ïn\ it-à faire rechercher dans vos cantons reepe-.i's le? individus ci-apn» nommés : " 1° François Bamc, t.e disant musicien, né Méraird ; 2® Marie Anne Baudet, également n«' ; à Morand; le premier est porteur d'un orgue de liarbarie, ei tous deux ont des pa-se-porU r. *>-t ranger, délivrés à Druxcll-v. la 2 f vrier LB2I. > Ces doux individus vendent de»chanson-î ( t distribuent eufr'autTîa (sic) une (.-aiiLta :at.i«;l'e : ♦ Chanson nouvelle >, sur l'air: < Jç s.iU Frao > mis, p" î-uié s.ddat 3 , et coaimen-atnt par ù.-mots : < Français1, songez à co hèro;, au prison î nier do Sainte-Hélène >. et :vvant pour îtjfrain <: 11 reviendra, n'en douto--; plus, sut- l-'fi ailfn dn "la v-ictoire,?. Vous voudrez bien faire subi-leurs chansons et arrêter ces deux Orangers er nuit?, mr, lus envoyer uvôj pro^ês-verl»! des fait-; >t circonstances qui peuvent eon-tituer,' soli la prévention do vagabondage, soil tout nuire délit afin que j'y donne lea suites légales. ? Un noiramé OharhïS J:>e\veveir. autre marchand i do chansons, a débi!é la vie do N*... ouiUez au--faire anvter cet individu né à Bruxelles et l'er voyer sous escorte . devant M. L; ju^o d'i istruc tion du lieu où il pourra ftre trouvé. > Vous communiquerez de suât- le contenu Or la présenté aux agpns et offieioru do la poli , judiedairo de vos cantons, pour qu'ils n.-ivr.;n! aux fins y indiquée». — Signa : fe procureur du Roy, Corbbier. > Confoiwez-vous, MM., au contenu de cattoT-jt tre et en . recommandez l'exécution aux m de police, sous vos ordres'. J'ai l'honneur de vous saluer, J. GELBSQUtfT, juge de paix. Plaisante argutie procédurière ! Tous les ])rétexitp.s paraissaient excellents pour .s<:. saisir de ces minables chanteurs, missionnaires do la légende napoléonienne à travers les campàsmes brabançonnes, tous, excepté celm pour lequel on les recherchait réellement. Cette pièce est datée du 2T> avril IS&L donc dix jours avant la jnort du captif d( Longwood. Alors qu'il agonisait déjà, ih> avaient enepre peur ! Bientôt ils pourront ! respirer librement. E11 juillet, lorsque l'annonce de la mort de Napoléon parviendra à la cour de Parme, et que l'on réglera les ! détails du service funèbre, l'on dira : ,.l'é poux sérénissime do notre duchesse'*'. Le nom de Napoléon sera omis dans les prières du château de Sala. Sa tombe à Sainte-Hélène ne sera qu'une dalle, sans inscription aucune, jusqu'au jour où l'on viendra rechercher triomphalement son oorps afin que soit, exécutée sa dernière volonté et qu'enfin il repose sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu'il a tant aimé..." Lucien LAUDT Apres le ,bêâtre venez donc me retrouva r h la Brasserie du PALAGE-HO' " ***- froid abonnant / O CINQ CENTIMES BRUXELLES, LUNDI 27 JUSLLET 1914 Ht™ — Çfl'8

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Cet article est une édition du titre Le petit bleu du matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1894 au 1919.

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