Le petit bleu du matin

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s.n. 1914, 28 Juillet. Le petit bleu du matin. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rk02/
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Le Pet-iîJ'eU RÉDACTION TÉLÉPHONES 3894 oî 2301 31 ,Mo»lagHe-auv-lIerl>es-Potagères,31 * ABUIVNEiUENT I BRUXELLES : Trois mois, 8 Irancs; six moll, • htam donze mois, 12 francs. . . /KO VIN CE Trois mois, |r. 8.75; tix mois, fr. 15% doaz» mois. 15 irancs. IiUXEMBOUUG : Trois mois. 6 tranci; six taoU, (0 Irancs; douze incis, 18 franc». four les PAYS-BAS , s'adresser à la poste. CTRAUGER : Trois mois, 8 francs; six mets, IStTtncK àoiud mois, 30 francs. Tln »'abonn« ___A_ tffctta ton» «•» bur<M> te g ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 3895 j 29*. Montagne - aux-ilerbes-Polagèrcs a iv r* © i% c s<: fâ I Les annonces sont reçues au burenm du Journal, ,39a et 31, Montagne-aux-I Herbes-Potagères, Bruxelles, et danm toutes les agences de publicité du paym ^Sb et de l'étranger. Pour la France, s'adresser exclusivement 6 M.Marc Gvgcnlieim, 53, rue Vivienne, Pari» On traita à forfait ttta? oont*ata eu ardrea imeortanta. LA. dVESTlUJM JU UJriJLMJAV J. La légère détente que les démarches diplomatiques faisaieut espérer lundi matin §'est accentuée lundi soir et on a quelque espoir dans une médiation que proposeraient l'Angleterre et l'Italie. On connaît maintenant la réponse serbe ®n entier et il paraît impossible, tant elle est conciliante, qne l'Autriche - Hongrie veuille déchaîner la guerre sous le prétexte, exprimé dans un communiqué ol i-cieux, qu'elle doute de la sincérité de la Berbie. ^ , . Le revirement qui s'obère dans la presse allemande, en faveur de la paix, les assu- EN &UTKIGHE Un communiqué officieux à propos de la réponse serbe. De Vienne, lundi: Un communiqué officieux dit que le ministre plénipotentiaire, baron Giesl, a présenté, dès son retour a Vienne, au ministère le texte de la repense serbe à la note autrichienne. Le communiqué ajoute que la réponse serbe est empreinte d'un tel manque de sincérité qu'elle laisse clairement apparaître que le gouvernement serbe n'avait pas 1 intention sérieuse de mettre un terme à la tolérance coupable grâce à laquelle il avait permis aux menaces antiautrichiennes do prendre de l'extension. Non seulement sur , les principes mêmes de la démarche austio-hongroise, mais encore en ce qui concerne les revendications elles-mêmes exposées par l'Autriche-Ilongrie, la note de la Serbie contient de telles restrictions que les concessions qui ont été faites sont sans aucune importance. J£n particulier l'on refuse, sous un prétexte vain, d'accepter la participation d'organes austro-hongrois a 1 instruction concernant les auteurs de l'attentat se trouvant actuellement sur le territoire serbe, ainsi que l'avait demandé la notre austro-hongroise.Do môme, la réponse qui a été faite au sujet de la demande autrichienne de combattre la {presse liostile à la monarchie équivaut à un refus. La demande austro-hongroise tendante à ce que le gouvernement serbe prenne les mesures nécessaires pour que les .issocia-tions hostiles à la monarchie une fois dissoutes ne continuent pas leur action sous un autre nom ou sous une autre forme n'a même pas été envisagée. Comme les revendications contenues dans la note autrichienne constituent le minimum nécessaire pour le rétablissement du calme permanent dans le sud-est de la monarchie, en raison de l'attitude observée jusqu'à présent du côté de la Serbie, la réponse serbe a dû. être considérée comme insuffisante. Le gouvernement serbe a d'ailleurs eu conscience de ce que sa réponse était en fait inacceptable, puisqu'à la fin de cette note, il propose que le règlement du conflit soit résolu par la voie de l'arbitrage. Cette proposition se place sous son jour véritable par le fait que déjà plusieurs heures avant la remise de la réponse, laquelle a eu lieu quelques inimités avant l'expiration du délai, la mobilisation de l'armée serbe avait déjà eu lieu. La mobilisation austro-hongroise. De Carlsbad, lundi : Information autori-Bée par le gouverneur : La mobilisation de huit corps d'armé a austro-hongrois, à savoir ceux de Prague, de Meitanoritz, de fixâtes, de Budapest, de Temesvar, d'Agram, de Serajevo et de Ragus, a été ordonnée. Tous les réservistes doivent partir dans les vingt-quatre heures pour rejoindre leurs régiments. On n'a aucune appréhension en ce qui concerne Carlsbad et Marienbad, Tous les baigneurs continuent leur cure. On enregistre beaucoup de nouvelles arrivées. Les manifestations à Vienne. De Vienne, lundi : Les manifestations politiques se sont renouvelées hier soir. Un cortège imposant d'employés de tramways en uniforme a parcouru la Ringstrasse et s'est livré à des manifestations devant le monument de Schwarzenberg, puis devant l'hôtel de ville. Ijo bourgmestre a prononcé une harangue enflammée dans laquelle il a insisté sur la fidélité de l'alliance de l'Allemagne et de l'Italie. Les paroles du bourgmestre ont été le signal d'ovations, sans fin à l'adresse <ïe l'empereur Guillaume et du roi d'Italie. Les manifestations qui ont eu lieu dans les rues principales se sont prolongées tard dans la nuit. Une démarche franco-russe à Vienne. De Vieuno, lundi : D'après les journaux ibi matin, les gouvernements français et russe auraient demandé au gouvernement autrichien de surseoir à une action militaire contre la Serbie, moyennant quoi la France eé la Russie s'engageraient à agir sur la Serbie dans le sens d'une acceptation complète de l'ultimatum. Le comte Berchtold aurait répondu qu'il ne pouvait accepter l'amicale médiation des deux puissances que si l'on garantit sans réserves l'acceptation de son ultimatum par la Serbie dans un très court délai. La Serbie aurait en outre à payer les frais de mobilisation, à savoir 200 millions de couronnes.De -Vienne, lundi : On déclare absolument inexacte la nouvelle publiée par k journal „Morgen" et selon laquelle ïes ambassadeurs de France et de Kussie auraient fait hier soir auprès du comte Berchtold une démarche, afin d'obtenir un nou veau délai avant l'ouverture des hostilités, sous condition d'agir auprès du gouverne ment serbe pour faire accepter les conditions de la note austro-hongroise. On ajoute que jusqu'à ce matin ni M Dumaine ni M. Schebeke n'ont été en pos .session d'instructions semblables, et qu'uni ; telle démarche, si elle avait lieu uîtérieu jrement, ne se ferait certainement pas ai nom de la France & de la Russie seules Une légère détente. rances que le Kaiser a des sentiments très pacifiques, permettent d'espérer quo l'Empereur fera entendro à son allié des paroles do modération et que tout finira par s'arranger, momentanément du moins. Si ces espérances se réalisent, quel soupir do soulagement ne poussera-t-on pas, car l'alerte aura été chaude l li. P.-S. — La dernière dépêche reçue do Vienne ne permet malheureusement) pas do conserver cet espoir. L'action militaire do l'Autriche va commencer aujourd'hui mardi. mais bien au nom des trois puissances : France, Russie et Angleterre. Les démarches anglo-italiennes en faveur de la paix. De Rome, lundi : L'ambassadeur d'Angleterre, sur instructions de son gouvernement, aurait fait demander cette nuit, à l'ambassade d'Autriche, si elle accueillerait une visite ayant pour but d'envisager les moyens de conciliation. La même question a été posée par le ministre dos affaires étrangères d'Italie. L'ambassadeur d'Autriche a répondu qu'il accueillerait ces visites avec plaisir, mais sans quo cela pût rien préjuger du résultat, le gouvernement austro-hongrois voulant se réserver lo droit do prendre toutes les mesures militaires nécessaires! pour la sécurité de l'Etat. La double visite aura lieu aujourd'hui. De Rome, lundi : Les impressions optimistes persistant malgré la nouvelle, parvenue ici que des escarmouches auraient déjà eu lieu. On a la certitude que l'Angleterre no saurait rester indifférente. Ce qui contribue à affirmer cette opinion dans les milieux italiens, c'est quo l'Italie est toujours décidée à continuer l'action commencée dès les premiers jours en faveur do la paix. L'idée d'un arbitrage dl»s puissances, omise d'abord puis un moment abandonnée, parait revenir sur l'eau. De Rome, lundi : On confirme quo l'Italie, parallèlement à son action en faveur de la paix, a accepté la proposition de médiation de l'Angleterre. Une escarmoucke. De Vienne, lundi : Près do Temcrkubin, des troupes serbes qui se trouvaient sur un vapeur sur le Danube, ont tiré des coups de feu sur les trouves autrichiennes.Celles-ci répondirent également par des coups do feu. Il s'ensuivit une assez vivo fusillade. Capture d'un bateau serbe. De [Belgrade, lundi ; Hier matin deux torpilleurs autrichiens so sont emparés d'un petit bateau danubien serbe, le ,,Vardar". 1 Ils y ont arlx>ré le drapeau austro-hongrois et l'on conduit à Sem'lin. Trafic interrompu. De Pasau, lundi : La société de navigation sur le Danube n'accepte plus aucun colis. Elle a suspendu tous ses services entre la Serbie, la Bulgarie et la Roumanie.C'EST LA GUERRE Do Vienne, lundi : L'état-major prend les dernières dispositions pour une action militaire qui sera entreprise contre la Serbie dèr demain matin. EN SERBBE La situation à Belgrade. De Belgrade, lundi : Tous les pouvoirs centraux de Belgrade sont passés aux mains du commandant de la place. On procède au déménagement de tous les bureaux des ministères et do la Banque Nationale. Quoique le décret do mobilisation ait tardé à paraître, Belgrade, dès 4 heures hier, présentait le même spectacle qu'en septembre 1912. L'enthousiasme de l'armée est indescriptible. Officiels et soldats paraissent en proie à uno joie générale. Seuls lel> habitants de Belgrade s'attendant à l'occupation imminente de la ville par les troupes autrichiennes envisagent les événements avec quelque appréhension. Beaucoup de familles pairtent pour Bucarest. Les Serbes auraient fait sauter le pont entre Semlin et Belgrade. De Vienne, lundi : Lo ,,Sonn imd Montag Zeitung" publie une information d'après laquelle les Serbes auraient fait sauter lo pont du chemin do fer qui traverse lo Danube, entre Semlin et Belgrade. La concentration des troupes serbes dans le Sud. Do Vienne, lundi : De fortes concentrations de troupes serbes s'effectuent dans les environs de Kragujévatz, de Kralievo et de Krouchewatz.. La Serbie paraît vouloir réunir dans ces parages le gros de son armée pour la mettre à l'abri de toutes les opérations autrichiennes et disposer ainsi du temps nécessaire xiour l'élaboration de ses plans ultérieurs. Il est possible que, sur la frontière occidentale, les Serbes tentent d'envahir la Bosnie en franchissant la Drina. Il paraissent compter pour cela sur la cooxiération du Monténégro, dont les dispositions restent i enveloppées de mystère. Hier après-midi, entre 5 et 6 heures, une imposante manifestation a eu lieu devant l'ambassade do Russie, que 200 agents protègent.ERS ITÂSJE L'optimisme à Rome. De Rome, lundi : La situation est con-. sidérée comme moins tendue que samedi, j Le marquis di San Giuliano a eu un long . entretien avec M. Salandra. i On dément le rappel sous les armes de . la classe de 18S0. en allemagne Dans la presse berlinoise. De Berlin, lundi : Le ,, Courrier de lr. Bourse" et le ,,Lokal Anzeiger'f estiment pie dans la situation rien n'est changé et le s'est éclairci. Le ,, Courrier do la Bourse", do mémo juo la ,,Galette do Voss", répète que 'Allemagne n'a aucune raison de prendre me attitude menaçante contre aucun pays lu monde. L'émotion à Metz. De Metz, lundi : La nouvelle du confiu austro-serbe a produit une grande nervosité dans la population- civile de Metz. 1 »o bonne heure, co matin, do nombreuses pw-sonnes se sont rendues dans les banques et à la caisse d'épargne pour retirer leur-; [lépôte. Les habitants achètent des provisions do toutes sortes. Une panique à Strasbourg. De Strasbourg, lundi : A la suite do nouvelles alarmistes, une véritable panique s'est produite parmi la population, qui s'est ruée vers les guichets de la < aisse d'épargne afin de retirer los fonds dépo>c.s. Le pessimisme diminue à Berlin. De Berlin, lundi : Salon des renseignements venus de Vienne, les troupes autrichiennes n'ont pas encore franchi la frontière serbe. Cet expectative durerait encore un ou deux jours. On dit ici qu'à Vienne on aurait accepté en principe la possibilité d'une intci vm-tion anglo-italienne. On no lui refuse pas toute chance de succès. De Berlin, lundi : 11 est indéniable qu'une détente so produit on Allemagne relativement à la crise austro-serbe. Les nouvelle aujourd'hui, sans être optimistes, indiquent quo la possibilité persiste d'un règlement pacifique. Les journaux allemands qui soutenaient la semaine dernière l'attitude comminatoire do l'Autriche, semblent avoi,« pri~> langue avec les milieux responsables qui prêchent la modération. On parle maintenant de la possibilité d'une médiation anglo-italienne qui ne serait pas rejet ce par Vienne. • La Bourse do Berlin est beaucoup plus ferme et on regagne une partie du terrain perdu samedi. Les milieux diplomatiques estimonrajue lo Kaiser fera l'impossible pour empêcher la guerre. On dit que c'est sur ses _ conseils que l'Autriche différa'la mobilisation et son entrée en territoire serbe. De toutes foehns, on sait que lo Kaiser emploiera gon in fluence en faveur de la paix. L'Allemagne accepte !a médiation. De Saint-Pétersbourg, lundi : fsjlmbas sadeur d'Allemagne a fait savoir im gou vernement russe que l'Allemagne jr7.»pos< aucune objection à uno mtVLialioîiLi w KCI' îé le rappel des officiers russes. Les officiers russes séjournant en Franc et los officiers russes on congé _en Suissi ont été rappelés et sont partis pour rejoin dre leurs imités. Les forces russes à la frontière autrichienne. Do Berlin, lundi : Des dépêches de h frontière russe disent que le gouvOrnfamon do Saint-Pétersbourg a massé 80,(XX) soldat à proximité do la frontière autrichienne. Des manifestations. De Saint-Pétersbourg, lundi : Ce matin une foule énorme a tenté do manifester de vant les ambassades d'Autriche et d'Aile magne, mais elle en fut empêchée par l police. Elle se porta alors devant la léga tion de Serbie. Un secrétaire so montra la fenêtre et prononça un discours ému. L'Autriche n'avait prévenu ni l'Allemagne, ni l'Italie I)e Saint-Pétersbourg, lundi, au *,Temps?' Los ambassadeurs d'Allemagne et d'itali ont été extrêmement catégoriques dans l'a] fir&fetion quo ni l'Allemagne ni l'Itali n'ont connu le texte de la note austro-hor groise avant son envoi. L'amlbassadeu d'Allemagne s'abstient de tout commentaire l'ambassadeur d'Italie a, paraît-il, laiss apparaître un sentiment assez net de dét approbation. La presse constate une amélioration. De Saint-Pétersbourg, lundi : La press russe d'aujourd'hui constate une certain amélioration dans la situation. Le ,,llictch" déclare qu'une attaque brui quée de l'Autriche est désormais impo» sible. Lo ,,Novoïo Wrcanya" éorit que la Ru.' sie souhaite la paix, mais elle accueillera la guerre sans crainte, car elle est sûro 6 la victoire. EPJ FRAtëGl M. Poincaré rentre à Paris. De Copenhague, lundi : M. Poincaré avisé lo Roi, par télégraphie sans fil, qu' no pourra, on raison des circonstance, s'arrêter à Copenhague comme il en ava l'intention. Il remet sa visite à plus tau Il en exprime ses regrets et ses excuses La division navale française franchit Belt. M. Poincaré sera a Dunkerquo mercred vers 4 ou 5 heures du matin. Les ambassadeurs au ministère des affaires étrangères. Do Paris, lundi : M. Bienvenu-Marti] président du conseil et ministre des affairi étrangères par intérim, a reçu cet aprè midi les ambassadeurs d'Allemagne, d'Aï triche et d'e Russie et a conféré ensui avec les ministres de l'intérieur, do guerre, de la marine et des colonies. La concentration navale à Toulon. De Toulon, lundi :. L'amiral Boué i Laperevre, commandant en chef de l'arm navale, a convoqué pour ce matin, à 10 l à bord de son vaisseau-amiral, le vico-an ral Cocheprat, commandant en ohef la 1 escadre de ligne, le contre-amiral Laeaz commandant en second la même escadre, contre-amiral Tracou, commandant par i térim la 2e escadre do ligne, le contre-an ral do Ramey de Sugny, commandant Ire division légère, et le contre-amiralJG-r pratte, commandant la division complémç taire. La conférence se tiendra sous lapi sidence de l'amiral Boué de Lapereyre, elle préparera l'exécution des mouvomer de l'armée navale Qui pourraient avoir li Le cas échéant, A la Bourse de Paris. De Paris, lundi : En présence des évé- 1 neinents et de la fermeture de certaines lan bourses, notamment celle de Vienne, le co- ev( mité des banquiers à terme a décidé de nLS suspendre momentanément les affaires de ' leur marché. "Quant au marché officiel — terme et ^ i comptant (chambro syndicale dos agents de | change) — les opérations s'effectuent nor-j nullement. Un vif incident à la Bourse de Paris. J Do Paris, lundi : Une manifestation as- ou | sea violente s'est produite aujourd'hui à la c'(>, 1 Bourse de Paris. - dé] M. Rosenberg, banquier viennois, qui a mc récomment fait de grosses opérations sur la j rente française, se trouvait dans son box qi^and des cris hostiles furent poussés à son adresse. Unë cinquantaine de jeunes gens se précipitèrent vers le box de M. Rosenberg en ■ criant : ,,A la porto !" Comme les manifestants, qui avaient en- ça ; vahi lo hall réservé à la corbeille, se fai- |p| saient plus menaçants, le commissaire spé-cial arriva avec des gardes municipaux. Bientôt arrivèrent, à leur tour, le préfet do police, le directeur de la police municipale et le commissaire divisionnaire. Mais M. Rosenberg avait quitté la Bourse pendant que la foule criait : „A Vienne, ^ Rosenberg !" Quelques arrestations ont été opérées, mais n'ont pas été maintenues. Joi Une manifestation contre la guerre. m; De Paris, lundi :-Une importante mani- ^ festation contre la guerre, organisée parles 'syndicalistes et les révolutionnaires a eu lieu ce soir, à Paris. De nombreux manifestants ont parcouru les grands boule- av vards au cri do : ,,A b«n<> la guerre ! "i pa Plusieurs bagarres ont éclaté entre les manifestants et la police au cours desquel- sa les il y a eu un certain nombre de bles- ses. M. Guichard, directeur de la police ju- au diciaire a été blessé d'un coup do couteau qU à la main. Un commissaire dfc police a été cruellement mordu à la main. M. Jean O'j Bon, député socialiste unifié, a reçu éga- lement deux blessures. Environ 409 arres- uj tations ont été opérées, la plupart pour tu- r(i multo et port d'arme prohibée. a\ Une manifestation identique s'est) pro- qu duito ruo Obcrkampf. Les» manifestant ont |,v pu être dispersés par la police après do j1; violentes collisions. in se ERS ^ eu La première flotte anglaise reste di concentrée. ^ ' De Londres, lundi : Lîf première flotte, c, ■ q,û est. concentrée à I'ortland, a reçu l'or- cj V lie de ne pas se rli-per^er. Tous les con-< sont .-.iiBpondus. Les vaisseaux de la deuxième flotta' restent dans leurs ports. Concenti at'on de l'escadre anglaise de la Méditerranée. ci De M îlte, lundi : L'escadre anglaise, dis-porséè actuellement en Egypte et dans les autres 'ports d'Orient, sera de retour à Malte vendredi matin. ^ Une déclaration de sir Edward Grey sur la médiation. De Londres, lundi : Sir Edward Grey a té fait cet après-midi, à la Chambre des com- i-, munos, l'importante déclaration suivante : j' I ,, Après avoir revu vendredi matin comuiu- di _ nication du texte de la note autrichienne à |>< j la Serbie, j'ai exprimé l'opinion quNmssi ct _ longtomps que le conflit serait limité a in ^ l'Autriche et à la Serbie, je n'avais aucun droit d'intervenir, mais que si les relations p entre l'Autriche et la Russie étaient roin- g, pues, la paix de l'Europe so trouverait gj V menacée, et la question intéresserait, par . conséquent, toutes les puissances. di è „l>a seu'lo clianco de maintien de la paix ét L résidait dans une action des quatre puis- ti „ sauces : France, Allemagne, Italie, Grande- g Bretagne, qui n'étaient pas directement in- Jj, téressées. Il leur fallait s'employer conjoin-r tement à Saint-Pétersboiirg et à Vienne en ni ! nie d'obtenir lui règlement. Je donnai donc 0 des instructions à nos ambassadeurs à Pa-ris, Berlin ct Romo pour demander aux gouvernements "auprès desquels ils sont accrédités si oui ou non ces gouvernements h seraient disposés à prendre part à une con-c férenee des ambassadeurs de France, d'Al-0 lemogno et d'Italie, qui aurait lieu immé-diate'mont à Londres on vue de rechercher un moyon quelconque do sortir do la situa-tion difficile actuelle. ,,Je dis également à nos ambassadeurs do a i- conseiller vivement la suspension de toutes it opérations militaires en attendant le ré.sul-o tat de la conférence. Je n'ai pas encore e re<jii de réponses complètes à cette propo- n - «ïtion. Le temps était si pressai* quo j'ai " couru le risquo de la fairo sans accomplir g les démarches habituelles pour m'assurer si p ■ elle serait bien accueillie." c * Sir Edward Grey a déclaré ensuite quo p " si lo texto do la réponse de la Serbie est s' exact, cette réponse pourrait constituer une s, II baiie sur laquelle le groupe impartial des j. 1- puissances aurait possibilité do préparer un accord qui serait généralement acceptable, le ,,U est évident, conclut sir Edward Grey, ' que dès que le conflit cesserait d'être loca- l! i, Usé entre l'Autriche et la Serbie et qu'une autre puissance interviendrait, co serait pour l'Rurope une grande catastrophe, dont les conséquences directes ou indirectes seraient incalculables." ^ Sir Edward Grey converse avec c s- tas ambassadeurs d'Allemagne et d'Italie. 1 (l" De Londres, lundi : Sir Edward Grey, L ° après avoir conversé avec les ambassa-•a (leurs d'Allemagne et d'Italie, s'est rendu à Dovtfning street, où il a conféré avec lo J premier ministre. ( S NOUVELLES DIVERSES 1 i- e ^ Pour le maintien de l'équilibre J lo balkanique. < De Londres, lundi : On apprend que des i1" échanges de vuos ont eu lieu entre la Grèce et la Roumanie dans le but de Maintenir • ^ l'équilibre balkanique en cas de conflit. . L'attitude du Monténégro. ct De Saint-Pétorsbourg, lundi : D'après i te des nouvelles parvenues ici, le Monténégro su no lierait pas partie aveo là Serbie «i eaa dS conflit. ! KZJ l ! -M- J. JLJ.LiJ.YJ- J J De Paris, lundi : L'audience est ouverte midi dix. Mme Caillaux paraît reposée, Le président Albanol donne lecture d uik ittro do Mme Guoy-dan, déclarant sous la »i du serment que, contrairement à l'affir-uation de Me Labori, il n'y a pas d'autres ittres de M. Caillaux que celles qu'elle i omises. L'incident Delbet. Le professeur Delbet et Me André Hesse vocat à la Cour et député, demandent h arole. Me liesse dit qu'il était absent de Paris Liniodi ct qu'il regrette cette absence, cai . aurait pu donner des explications qu uraient réduit à de justes proportions ct u;on a appelé l'incident Delbet. „Je suis, dit-il, un ami de M. Caillauk )'r, j'appris un joui- dans un salon qu< 1. Delbet avait déclaré qu'on aurait) di pérer do suite M. Calmette. Je donnai et enseignement à M. Caillaux, et après ci voir parlé à Me Labori, qui mu rappeli ue M. Delbet l'avait soigné à Rennes, i ut entendu que j'irais le voir. C'est ce qui 'ai fait, et je lui ai demandé le secret su aa démarche. Pourquoi 1 J'avais uin ren oignement ; était-il vrai ou n'était-il pa rai qu'il était hostile à la thèse que noui iéfendons ? 11 était inutile dans ce dernie as do gêner la défense. C'est dans ces con litions que M. Delbet a démenti mon ren eignement et qu'il m'apprit de suite qu'i irait défavorable à notre thèse. Puisqu'i ■ai était- ainsi, nous n'avions pas à le l'air iter. M. Delbet s'avance à la barre ct declar [ii*il est pleinement d'accord avec Mc liesse lont la démarche, n'avait rien que do tee lonorable. Mo Labori ajoute quelques mots, e* l'ic ident est clos. La fortune de Gaston Calmette. M. Caillaux demande à fairo un® déclara ion do quelque importance. Je ne peux rester, dit-il, sous le cou l'un article du ,, Figaro" intitulé : „Fau émoins ?" Je n'ai jamais cherché de fau émoins. Dans l'intérêt de la défense, j'î •ecueilli tous les bruits. C'est ainsi qu l'appris que M. Plagot, rédacteur au „R<r lical", déclarait qu'on avait voulu lo sr jorner comme témoin dans l'affaire Prie ;t que Calmette avait en poclio les lettre ntimes. Ce monsieur m'écrivit à plusieurs r< orises, mais ce quo j'appris de lui m'engi >ca à no pas me servir de son témo çnage. Elargissant lo débat, je verse au dossic les pièces signées Calmette et Glaser, qi établissent des combinaisons intervenues ei ;re le ,,Figaro" et le gouvernement hoi rrois. Je les tiens du comte Karoly, cln lu parti radical hongrois. Je veux lire aussi le testament de M. Ca nette. M. Prestat. — Comment l'avez-vous eu M. Caillaux. —: De la même façon qu fous avez eu la lettre ,,Ton Jo". Me Chenu. — Nous voilà rajeunis c luit jours. Nous sommes las do ces débats Cependant, continuez, nions ieuT. M. Caillaux déclare que M. Chauchard laissé à Calmette 2 millions et quo Mu Boursin lui a remis 8 millions. Le directeur du ,, Figaro" a laissé ont] autres 3 millions acquis en peu de temp; — C'est faux, dit M. Prestat. M. Caillaux donne alors lecture d'un d< pument qu'il affirme être le dernier testi ment de M. Calmette. On m'a offert, dit-il, des pièces pli «raves encore contre M. Calmette. C< pièces nous ont été envoyées, à n*oi et certains de mes amis. Nous les avons r poussées du pied. Me Chenu. — En quoi cela peut-il exci ser ou diminuer le crime de Mme Cai laux ? , , M. Caillaux. — Il y a quelque chose ( pire que de perdre la vie : c'est de s'att quer aux femmes et de s'enrichir à leu dépens. L'incident est clos. Déposition du docteur Doyen. Le docteur Doyen s'avance à la barre. Me Chenu. — Il a circulé samedi uno br chure intitulée : „Déposition du docte Doven." Est-ce que dans ces conditions déposition du témoin aura la spontané, désirable 1 Me Labori. — Le Dr Doyen a ovidemme préparé ce qu'il va dire. Je lui ai don copio du rapport médico-légal. Il l'a ét dié. Le Dr Doyen. — On n'aurait pas du d tribuer la brochure avant aujourd'hui. On distribue à la Cour et aux jurés ui 6érie do huit planches reproduisant uno-y ct le plan du bureau de M. Calmette, air quo des schémas de la trajectoire des bail et de la position de la victime. Le Dr Doyen cite de nombreux cas où c interventions chirurgicales immédiates c sauvé des blessés. On n'aurait pas dû transporter M. C mette dans une clinique. Personne ne p< dire que, s'il avait été opéré immédiateîne il no serait pas encore en vie. Ixî ,Dr Doyen discute le rapport médi< légal. Il en résulte quo l'hémorragie s' faiu lentement. H indique les soins qui, Un appel de la reins Wilhelmine. Do La Haye, lundi : La reine . de Hol-ndo a interrompu son séjour à Hct Loo; lo a ou un entrotien avec le premier mi-stre, et a envoyé une- dépêche aux sou-îrains d'Autriche ct de Serbie, dans la-icllo elle rappelle la résolution do la deu-ème Conférence de la paix concernant les flërends entre les puissances. La Turquie appelle sej conscrits à l'étranger. De Paris, lundi : Le consulat de Tur-jie à Paris fait savoir que l'appel dea mscrits nés en 1894 aura lieu avant le ''lai prévu. Ces conscrits sont mis en de icure de rentrer en Turquie. LE DRAME DU «FIGARO» ïme Caillaux devant la Cour d9 assises SEPTIÈME A.UDIENCE ;on avis, auraient dû êtet donnés an blessé. L'audience est suspendue à '2 h. y% » L'audience est reprise à 3 h. 10. Il prend le pardessus de M. Calmette, y recherche les traces des balles, déploie les plans du bureau du ,, Figaro" et explique îomment le drame se produisit. Pendant toute oette déposition, M. Cail-aux se caresse fébrilement la figure en se mordillant la moustache. Mme Caillaux est très affaissée. Par moments, elle se tient "complètement dissimulée lorrièro la barrière, le front appuyé sur cette barrèré. A certains moments, elle so tient les yeux clos, lo dos très penché en arrière, reposant sur son pliant. Le Dr Doyen termine sa déposition ce lisant qu'on aurait pu sauver M. Calmette. Le Dr Pozzi se lève et, après avoir adopté en partie les conclusions du Dr Doyen, dit : — La manière dont le Dr Doyen a parlé 3es confrères qui soignèrent M. Calmette m'a complètement déçu. Je ne puis admettre qu'on suspecte leur dévouement. Ils ont Fait tout leur devoir; ils l'ont fait avec une conscience professionnelle à laquelle 30 rends hommage. Le Dr Doyen. — C'est pourquoi, com-pionant quo j'avais été trop vif tout y l'heure, j'ai rendu hommage à mes confrères.Le Dr Reymond répond, à son tour, au Dr Doyen : — Il est inadmissible, dit-il, qu'on ail fait ici une leçon d'anatomie que n'admettrait pas un étudiant do première année. Pour ],o surplus, je 110 veux pa.-, discutée avec le docteur Doyen. C'est également cette atl-itudo que prenf le Dr Hartmann. Un incident entra MM. Bernstein et Caillaux. M. lïenri Bernstein revient à la barre. — Etes-vous là, Caillaux! (Protestations et applaudissements.) Je ne pni* ^-Mre qu'on vienne ici parler d'un adversaire son absence : Cet homme-là monto sar hi cercueil do sa vic&mo pour parler un plus haut ! M. le président. — C'est do la littérature, cela. (Violentes rumeurs.) f t M. Bernstein (d'une voix forte). — vous a lu lo testament do M. Calme^e. C'est lo fisc qui a fait cette chose ignominieuse de livrer co document privé. M M.les jurés, ne vous faites jamais assassiner parla femme d'un ministre. Demain, on lirait ^otre testament. Je rends hommage à Mo Labori oui a en raison do diro que Calmette aurait demandé l'acquittement. Mais Calmette ost mort. Il a reçu quelques balles dans le ventre. II faut maintenant que je parle de moi. M. Caillaux a dit que je n'ai pas servi mon pays. Il on a menti! (On applaudit, et M. IJe'rn-etein répète do nouveau : Il en a menti !) Il ajoute : ,,Dans ma jeunesse, j'ai commis uno faute; je l'ai regrettée et, au moment d'Agadir, j'ai obtenu la "révision de ma reforme. Je suis maintenant dans l'ariillcrie. Ces dernières jwoles ont été prononcées !'une voix forte et des applaudissements éclatent. M. lo président suspend l'audience et so retire avec la cour. M. Caillaux est resté assis à son banc. Quelques minutes après, la côur fait sa rentrée. Mme Caillaux paraît encore plus déprimée. Les gardes sont obligés de la porter, ct elle s'affale sur son banc. M. Caillaux demande à répondre. Il lo fait avec un calme surprenant anrès I05 incidents qui viennent de se produire. — J'ai énoncé sur M. Bernstein une affirmation. M. Bernstein a fait sept mois de service comme infirmier, puis, le 13 mai 18991. il a déserté; il est parti en «Belgique: il n'est revenu en France qu'à l'ombre d'une loi d'amnistie. Quand 011 a de pareilles ,.faiblesses de jeunesse", on n'a pas quanté pour décerner des brevets de moralité. On entend les derniers témoins, et l'aU' dience est levée. Demain, réquisitoire et plaidoiries. EM RUSSIE Jn incident à la frontière rasso-allemandc Do Berlin, lundi : Dix-huit coups de fu-il ont été tirés hier à la frontière, à liiyd-;uhnoQ, par les cosaqucs do garde. Du ôto allemand, 011 préfcand quo les cosaques int fait usage de leurs armes contre dix officiers russes qui tentaient de déserter. Du côté russe, on assure quo les coups >nt été tirés sur des Allemands qui vouaient passer la frontière sans passeports. La Brasserie du F A. L. A. CE-HO TEL est le -endez-vous du 'lout-Bruxelles après los hèàtres* J « FIGARO » AU PALACE HOTEL DE BRUXELLES Voyageurs au 25 juillet. . 200 Départs le 26 juillet . • • 105 Arrivées le 26 juillet. . ï 93 Reste . 4 88 AIADBID PAI.AOK HOTEL Voyageurs au 20 juillet . 7 i Départs du 20 juillet. . • 16 Arrivées du 20 juillet • . 3S Reste au 21 juillet ... 91 Le « PETIT BLEU n oflre grafisilomenl un capital d9 10,000 FRAWCS A X6US SES ABONNÉS CSZPtfQ CENTIMES BRUXELLES, MARDI 28 JUILLET ai™ mmti B - 1° 2®©

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Cet article est une édition du titre Le petit bleu du matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1894 au 1919.

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