Le peuple gantois

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s.n. 1914, 13 Septembre. Le peuple gantois. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1n7xk87q71/
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Le numéro : 5 centimes Dimanche 13 septembre 1914 LE PEUPLE Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. C3--A.ITTOIS Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. La Retraite Autrichienne > Un grand combat naval en vue dans la Baltique En Belgique Les Communiqués, off.ciels Anvers, Limlioufg et Flandre dégages. » Ëiéocc&gpa-tion de Termonde et de Aerschot Anvers, vendredi. — 10 heures soir. — {Officiel). — Les provinces d'Anvers et de Limbourg sont entièrement dégagées. 11 en Bst de même de la presque totalité de la Flandre orientale. Nos troupes ont réoccupée Termonde.Hier l'est livré dans les environs de cette ville un dernier combat qui a coûté à l'ennemi lies pertes sérieuses, ayan't entraîné sa retraite définitive. La colonne allemande, qui s'était dirigée de Melle vers Audenaerde et Ruyen, a. esquissé pendant la nuit dernière un mouvement de retour vers le Nord. Ce mouve- ' ment a été interrompu à hauteur de Eename, et, quelques heures plus tard, ces troupes se sont reportées vers le Sud. Les opérations entreprises par notre armée de campagne contre les forces allemandes. qui masquent la position fortifiée d'Anvers, opérations indiquées hier, et dont le premier résultat a été la prise ri'Aerschot, se sont poursuivies aujour- |Hp| iiiéiîn'ài !—-t;i:-..'s Pù HQPIt le c<V'.rs -le 1» jo.umée, notre armé#" m'a cessée de progresser. 'Mlle a infligé I l'adversaire des pertes importantes duc' principalement à l'action de l'artillerie. . ' an particulier à l'entrée en jeu de pië e • de campagne de fort calibre, dont l'effet j. paraît devoir être décisif. L'armée allemande de cam pagne coupée Nous apprenons de bonne source que l'armée allemande opérant en Belgique (armée destinée à masquer Anvers) a été «oupée à Cortenbergh, entre Bruxelles et Louvain, par l'armée belge renforcée par des troupes russes. Communications rétablies1 I Le service des trains est rétabli entre Gand et Anvers, (Waes), Saint-Nicolas-Puers-Boom, St-Nicolaas-Willebroeck. Lierre-Heyst-op-Berg (ligne d'Aerschot). La mission belge est arrivée au Etats-Unis New-York, 11 septembre. — La commission belge pour protester contre les atrocités allemandes est arrivée ici aujourd'hui à bord du vapeur «Celtic» et est partie immédiatement pour Washington. Spa est intact On dément l'information répandue hier et suivant laquelle la ville de Spa avait été aaise à sac par les allemands. Spa a été occupée par 250 soldats de la Landsturm ; une armée de 22.000 hommes a traversé la ville, mais aucun dommage n'y a été causé, grâce à l'énergie du bourgmestre qui a traité, on temps utile, avec le général von Arnim. Le bourgmestre de Spa refusa de prêter serment de fidélité à l'empereur, protestant de son attachement au Roi Albert et à la Belgique. Bien entendu, les allemands ont réquisitionné. j| Le pont de Weiteren On nous écrit : Le pont de Wettereir, T dynamité un seconde fois dans les circonstances que nous avons relatées hier est maintenant tout à iait renversé dans le fleuve* et ne pourra, certainement plus être reparé. Dans la matinée le calme s'est rétabli parmi la population alarmée et tout le monde est retourné chez lui. Ver£ midi se répandait le bruit qu'une rencontre eut eu lieu à la chaussée d'Oor-deghem, mais tout se limita- à l'arestation d'un Allemand, qui déclara qu'il était père de deux enfants et qu'il r.'avait pas voulu suivre ses camarades d'infortune en France Il paraît que par Zele on l'a conduit à !Anvers. Le soir tout était calme et les fuyards étaient retournés.'" Autour de Bruxelles Un employé de commerce, venu à pned de ia capitale, nous a rendu visite et nous à raconté du ton le plus sincère : «Pendant c iviron six'heures j'ai vu passer des troupes allemandes de toutes armes, se rendant à Bruxelles. A Ternath on nous ( issurait que par les autres chaussées aussi s ries bandes d'allemands se rendaient vers la capitale. s Quand nous partions nous avons constaté lue toutes les casernes bruxelloises étaient 1 pleines de soldats allemands arrivés de tous t îôtés. Entre Bruxelles et Ternath, même par les t aoulevards de la capitale, les Allemands t étaient nombreux au travail, creusant des ( ;ranchées, dans lesquels ils plaçaient des c 3anons et des mortiers. Un vieillard nous assurait que plus de 1 100.000 soldats allemands étaient passés par a chaussée de Ternath, emportant avec eux , bout leur matériel de guerre. Depuis Ninove, en passant par Grammont 3t Sotteghem, nous n'avons plus rencontré in seul soldat allemand et la circulation était entièrement libre. » Comme nous étions incrédules, notre narrateur s'anima et nous disait que nous pou-dons publier son récit sans les moindres 1 réserves et qu'il se tiendrait à notre dispo- c sition pour soutenir le tout avec plusieurs t témoins. i Cela semble donc prouver que les Aile- e mands se fortifieraient à Bruxelles pour î :Trrrrrrr4t'THi8-kiWipes,' qui reviennent de la c »iouli( le £id,r.s-aise -j ' * * # Au Littoral < Uésarmons nos " bleus „ 1 (Correspondance particulière) Tout est calme au littoral et \ i aiment à Os tende on ne se croirait jamais a si peu de distance des champs de carnage qu'en-sa-nglante la guerre. L'intense frousse des fils-à-papa et des «belles madames» semble s'être un peu cal | mée et l'on ne s'écrase plus au départ de 1 la malle ; d'aucuns cependant prennent encore le chemin des paisibles bourgs de la frontière hollandaise où l'on mène, paraît-il, une existence idyllique a des prix dé liant toute concurrence... ?1 Cependant c'est en ville un continuel ( va et vient d'autos lancées à des allures vertigineuses, partout des gardes-civiques. ! — Pourquoi? — On se le demande en vain. Si vous entrez en ^ille par la gare ou , par les tramways vicinaux, des «bleus» à l'air important vous demandent votre «passeport» ; on a beau dire à ces braves gens que leurs instructions leur prescrivent tout simplement de réclamer aux arrivants des papiers prouvant I r identité, ainsi que les avis affichés aux aubettes di s vicinaux en font foi. Rien n'y fait. Et dire qu'en suivant i estran ou même en passant le chenal en barquette on échappe à cette formalité aussi inutile que vexatoire. Inutile, parce que les nombreux allemands et autrichiens que l'on a expulsés ces derniers jours ont pu, tout à leur aise, aller raconter aux officiers allemands ce qu'ils ont vu et entendu pendant plus d'un mois. — Que veut-on donc après cela que leurs espions viennent encore découvrir le long de notre littoral? Si c'est pour faire fuir les derniers hôtes d'Ostende, c'est évidemment un excellent moyen. Mais allez donc expliquer cela aux galonnés qui commandent; même ils parais sent ne pas savoir que îes Allemands incendient et massacrant sous le pretexte qu'ils ont rencontré lu combat des gardes-civiques ne faisa: pas partie des corps spéciaux qu'ils considèrent comme des «irréguliers.»ilos blessés Un fort contingent de blessés belges a quitté aujourd'hui notre littoral pour une destination que nous ne uouvons indiquer ici. Le moral de nos vaillants soldats est excellent et les fils du peuple prouvent une fois de plus la vaillance de leur race et son inSomptable courage en courant sus h Penne-ni h peine rétablis. Angleterre j Les foroes anglaises Un employé de commerce, venu à pied de . lans l'armée territoriale anglaise était au 1 oir du 9 septembre, de 439.000. ® Le « Times » annonce que le recrutement era encore activé. ' L'Angleterre dispose à présent de 200.000 c lommes sur les champs de bataille en Fran- . e- f Le Parlement a voté encore une majora-ion de 500.000 recrues pour l'armée terri- | oriale. On espère ainsi que l'Angleterre (ourra disposer dans un avenir .prochain le î.200.000 hommes, sans compter naturel -enient les divisions envoyées au secours de ^ a mère patrie par les colonies anglaises. a (Yoir nos télégrammes de hier) a -es Allemands envahissent q les colonies» anglaises en 1 Afrique du Sud. - Ils sont repoussés Le secrétaire du ministère anglais des oo- j onies a reçu la nouvelle que les allemands g ait attaqué le Nyasaland, colonie anglaise j n Afrique du Sud à la frontière' méridio- tale du Congo belge. Les envahisseurs ont ,n ité repoussées, après, une lutte chaude du- £ ant. toute une joi/nléf. Deux canons de c ïampagne &t deux furent — ^ - , '' «J *0,003 ru * ss beiges dF Angleterre Le « War Refugees Committée » annonce j1 lue le nombre de réfugiés belges en Angle-erre s'élève à 60.000. Inutile de dire, déclarent les journaux inglais que les réfugiés sont bien soignés. j i Russie 1 2 Jn consul allemand fusillé comme espion en Finlande î Le Consul allemand à Abo en Finlande, S i été fusillé par les autorités russes, comme ispion. L'Ambassadeur hongrois Széchényi, à Copenhague, en Danemark, a été arrêté jarce qu il avait été vu souvent aux envi-•ons du camp" militaire à Bagsvard. ... / Sur mer . La mer du fëord nettoyée Londres, 10 septembre. I De nombreuses flotilles ont opéré le t balayage complet de la meer du Nord jusque dans la baie d'Héligoland. Toutes t ies mines flottantes lancées par les chalu- r tiers allemands ont été recueillies. ] L'escadre anglaise s'est déployée en ba- ; taille au-delà d'Héligoland, offrant la lutte t à la flotte allemande. 1 Celle-ci l'a refusée, déclinant honteusement toute action. < Pas un seul torpilleur n'a osé se mon- t trer. î Plus que jamais la flotte anglaise est ] maîtresse de l'océan. illavire allemand capturé Londres, 11 septembre (10 h. 13)._ ] Une dépêche de Kingstown (Jamaïque) annonce qu'un uarire de guerre anglais a | amené dans ce port le vapeur «Bethania», de la Hamburg America Line, considéré ( somme prise de guerre. Il avait à bord ( 400 Allemands retenus prisonniers. Perte de V " Oceanîc „ Londres, 10 septembre. — Le secrétaire Je l'amirauté annonce que le croiseur i.u-«liaire «Oceanic», de la «White Star Line» 1 a coulé hier au large de la côte Nord de 1 l'Ecosse. La navire est complètement perdu < Les officiers et tout l'équipage sont saufs. < (L' «Oceanic» fut construit à Belfast, en < 1896, et niait 21 nœud»; jusqu'il y a peu e temps, il faisait pour la «White Staline» le service de Southampton-New-York g t avait 17,274 tonnes register.) v L'épave de V " Océanic „ Un trawler anglais a aperçu l'épave de 1 Océanic, le transatlantique de la White tar line, sur les rochers au nord de g Ecosse. On sait que l'Océanic avait été 1 ourvu de canons et faisait le service d'aide P roiseur. i Le trawler sauva 400 officers et marins, q )es efforts divers pour tâcher de faire lotter l'épave furent vains. e .a perte d'un croiseur léger anglais f Le croiseur léger Anglais «Pathfinder» a ® té perdu suivant le Press Bureau officiel ^ i cause d'ans attaque par un sousmarin , .llemand. T Le correspondent naval du «Times» croit ue c'est à cause d'une mine heurtée que ■ 3 croiseur est perdu. Capturés Le croiseur anglais «Vindictive» a cap-uré un grand charbonnier allemand dans . océan atlantique. Le bateau transportait I É00 tonneaœr de charbons de Wallis vers .llemagne. Trois autres bateaux allemands, deux rands steamers «l'Orlanda» et le «Gold-leche» et le quatre-mats «Urania» furent apturés par des croiseurs anglais. a a fee bataille dans la J w Baltique sé prépare Londres, 11 'septembre. — Une dépêche 1 u «Daily Télégraphe, envoyée de Stock- d olm, annonce que la flottte allemande a. nfin commencé à se mouvoir. à Lundi dernier, une escadre allemande , été vue entre l'île de Gotska-Sando et 1; e phare Kopparstenarne. Hier, on a vu me escadre de 31 grands navires de guer-e allemands, se dirigeant à l'Est. Avant- g lier, une escadre allemande de 4 cuirassés . t 3 croiseurs, a été vue au Sud-Est de I itockholm, allant dans la direction du Jord-Est. Une dépêche de Copenhague au «Mor-ling Post» confirme que la flotte alleman- 1 le de la Baltique montre de l'activité. 1 i En France Les communiqués officiels ( taance considérable s des Alliés Anvers, 11 septembre. — Communiqué t ifficiel de Paris, 11 heures du soir : Sur notre aile gauche les troupes an- £ ;lo-françaises ont franchi la Marne entre £ ja Ferté-sous-Jouarre, Charly et Château- ^ .hierry, poursuivant l'ennemi en re- s raite. Au cours de sa marche eu avant, l'ar- ] née britannique fit de nombreux prison- f tiers et s'empara de mitrailleuses. Demis quatre jours que dure la bataille, les g trmées alliées ont sur cette partie du héâtre des opérations gagné plus de 60 kilomètres. Entre Château-Thiery et Vitry-le-Fran-( fais la garde prussienne fut rejetée; l'ac-ion continue avec une grande violence, lu centre et à l'aile droite, la situation este stationnaire. Sur l'Ormain et en irgônne, les deux adversaires maintien-îent leurs positions. Du côté de Nancy l'ennemi a légèrement irogressé. En revanche, sur la route de ' Jhâteau-Salins, nous avons gagné du ter- 1 •ain à Ans et à la forêt de Champe-îoise.Les pertes sont considérables de part et l'autre. L'état moral et sanitaire de nos iroupes reste excellent. Le recul des Allemands • s'accentue Londres, 19 septembre, 7 heures du main. — Les Allemands occupaient hier «ne igne immense de Soissons à Lunéville par Jhâteau-Thierry, Châlons, Verdun et Nan-:y, à la suite du fléchissement de la veille, •n recul do leurs premières positions vers ''avis, - { Sur ce front énorme la bataille était en-agée, furieuse et se déroulait, de façon fa-orable aux Alliés. Ils faisaient de nom-reux prisonniers, des groupes d'Alle-lands de 50 à 60 fantassins se rendant à i fois sur toute la ligne. L'armée anglaise participait à cette lutts igantesque en s'attaquant avec ardeur à aile droite allemande et son offensive s« rononçait jusque Château-'ihierry. Les dlemands se repliaient, refoulés énergi-uement par l'aile gauche entière. La sixième armée française, appuyant 1« louyement des Anglais, dans une lutte opi-iâtre, à son tour repoussait les Allemands. De son côté, le centre français, par uns orte poussée, s'unissait à oe mouvement énéral en avant. L'ennemi était en pleine retraite, à 28 ilomètres de Paris, vers la fin de la jour-ée et l'anxiét? qui pesait sur la grande ille disparaissait. En Allemagne I Berlin on reoennait que les Allemands subirent une défaite en France Un message officiel de Berlin dit : Le général von Stein annonce que l'armée llemande qui s'était avancée vers ïa Marne été attaquée par i ennemi onp-e Paris, leaux et Montmirail. .La bataille dura deux jours, j L'Arinee allemande avtrit rnsis on -aohfw_ _ armée ennemie, mais de fortes colonnes e renforts arrivèrent et l'ennemi gagna la ataille, obligeant les troupes allemandes se retirer. 50 canons furent capturés et quelques mil-ers d'hommes faits prisonniers. La bataille à l'ouest de Verdun continue, La situation en Lorraine et dans les Vos-es ne change pas. .'armement de la Landsturm Le correspondant militaire du «Nieuwe lotterdamsche Courant», qui est générale-nent bien informé écrit, que l'Allemagne l'a plus d'armes. La Landsturm, qui oe-upe la Belgique, n'a que de vieux fusils, :t les meilleurs paraissent être ceux qu'on i ramassés en Belgique ou pris sur nos hamps de bataille. Les uniformes aussi ont démodés. ïe que les Allemands pensent de l'offensive des Alliés La nouvelle allemande s ivante a été in-erceptée par la Compagnie Marconi de élégraphie sans fil : « Les rapports français sur la victoire tes alliés semblent être exagérés, car les ,lliés ne paraissent pas capables de main-enir le succès de leur mouvement offen-if. » C'est là naturellement l'opinion des Al-emands et non celle des alliés qui pour-uivent leur offensive avec vigueur. En Autriche-Hongrie L'Autriche aux abois Rome, 10 septembre. — On mande de Pontebba à la «Stampa» : " L'Autriche rappelle, pour le 17 septembre, le reste des recrues dont elle peut encore disposer, c'est-à-dire les hommes intre trente-sept et quarante-deux ans. On continue, dans le Trentin, à exécuter ies travaux de retranchement autour des 'orts ; on y emploie même des femmes ïu'on paie 8 à 10 couronnes par jour. La crise intérieure Un correspondant du «Times» écrit : J'étais à Vienne le jour de la déclaration le guerre à la Serbie et je me promenais lans ses rues silencieuses avec l'éditeur l'un grand journal autrichien. Il me lisait, pariant des manifestations de la veille : « La population s'est enrouée à îrier, mais elle cessera bien quand elle saura ce que la guerre no.is réserve. Il est 'acile de battre les Serbes, mais les Rus-

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Cet article est une édition du titre Le peuple gantois appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Gand du 1914 au indéterminé.

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