Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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s.n. 1918, 19 Novembre. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xk84j0c044/
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Trente-quatrième année — N° 2* Le ïmméro : 10 centimes Mardi 19 Novembre 1918, REDACTION : Rua des SaüsSes, 33-35 ADMINISTRATION» 33-35, Rue de9 SaSïfies BRUXELLES BSUXELLES Edition, fy Edition tytyty 0R8ANE QUOTIDIE: LA DEiOGRATIE S0CIAU8TE Le Saki du Parti Ouvrier Beige a F Armee! La classe des travailleurs s'apprête a s'associer allègrement a la J0YEUSE RENTREE• M| M DE L'ARMEE VICTORIEUSE qui est formée, en majeure partie, de ses plus valeureux enfants. Avant tout, elle s'incline avec respect, devant les martyrs civils ef militaires qui ont été immolés et devant les glorie ux mutilés des champs de bataille ou du travail force. Elle participe, d'un coeur meurtri, a Taffliction des families dont le» iils ne reviendront pas et dont le deuil, au jour même de la délivrance, jette une ombre sur la liesse universelle. Elle acclame ensuite les héroïques sol daïs" qui "ont coopéré avec les troupes aliiées, non seulement a libérer le territoire, mais a sauver les conquêtes de la civilisation moderne et a preparer l'avènement d'une ère de paix definitive et de solidarité sociale. Au même titre que tous ceux qui ont intrépidement accepté et tenu le poste de combat qui leur fut assigné, elle salue le Roi en qui elle n'incarne a cette heure» comme en les plus modestes 'de ses compagnons de Iutte f que l'idée morale supérieure du plus noble devoir accompli, mais elle affirme hautement devant 1'opinion publique, que eet hommage qui lui est impose par un legitime sentiment d'équité, ne peut être interprets ni par le Roi ni par le pays, comme une derogation aux aspirations républicainei auxquelles le Parti Ouvrier reste plus que jamais fidele. y Le Peuple peut et doit fraterniser avec l'armée, puisque cette guerre qui sera la eïemière dont l'histoire enregistrera les crimes et les ruines^ a définitivement anéanti ie miiiiarisme éevasé ei ê'im* La nation réserve aujourd'hui la souveraine disposition de ses libres des'tinées, mais la classe des travailleurs ne peut inaugurer le régime de justice qu'elle fera triompher demain, en se refüsant de confondre dans un même élan de gratitude, tous ceux qui ont été les artisans du salui commun. Vive le Parti Owvrier! Sa!$sC et hpnneur aux libérateurs do pays et du monde entier. Le Conseil General du Parti Ouvrier, i. -ï-i'ï.-ï\XrZ£ ï'-^L-.'ïï^IZ: &éëft Iliiiiiis ui pilaris lilfss 1 ''e et la supplicienl 'usqu'.t iu e isangl uiter les chairs de hïdeu es morsur s. Ce t une scèn • d'abomiuatio .auvage. Lavi;ii ae s'óv 1 nouit d'a ord, p iis, repre at connai -sa .ce, elle si in ui la mort. es boarrenu vo it et vie inent elle suit leur , mouvemen's el ges!es, en réprima t le rémisse jent d'an >;oi -se qui l'ét 'int. cut a coup, les h rs e mains de haute u t re e r ttont a nouveau sur leur proie, com- I Les armées franchises sjnt entrees en AlsaceLorraine, a la grande joie d'une population enthousiaste a redevenir franchise. A la frontière beige, les soldats francais ont atteint Givet. 11 n'y a pas que les Rèpubliques rusS8s et les Rèpubliques allemandes qui Petite Chronique iili f tous, le droit commun pour les syndicats, ■ puis le minimum de salaire, les Troisj Huit et les assuranc s contre tous les risj ques et to ut es les invalidités du travail ne sont que 1» s clefs qui doivent, une a uiip, ouvrir les portes derrière lesquelles il y a sous l'égide de la justice et de la so- lidarité, la garanj, e du bien être et de la ; pasle| meavia ir, volontaire 1 sécuritèpü..rtou?leUravaii:eurs.|qu0|luéaufl.0IltStlescompagnons, Lebien-ctre et la sócuritè pour tous, émus de cette scène rafcide, psnsaient aux milliers de pères et de mères qui sont comme toi, Hall et, tristes a en mourir, Une scène émouvante. — Dans la salie du conseil d'administration de la Maison du Peuple, scène intime, mais douloureusement symbolique. E nileVander velde venait d'arriver. La joie de le revoir écla'rait les visages des ''compagnons. Au dehors, de nombreux travail- j sont nées de la' guerre. Il y a la Républi leurs réclamaientVandervelde au balcon. que d'Autriche, la République de HonSoudain eritra Max Hal let. Les dsux hom, gide, la République tchéco-slovaque .prome^, s'embrassant, se mirent a pburer. clamèejeudi a Prague, avec comme prèC'est que le retour du chef ne ramenaitsident le professeur Massaryk et comme président de FAssemblèe nationale M. Tomas)k, la RépuhsHque jugo-slovaque (jug veut dire sud), la République polonaise. La grippe hat en retraite. Paris n'a plus enregistré que 900 décès que rien ne peut consoler et que soutient seule, les uns une croyance religieuse, jlasemaine derniére, contre 1,579 la se- les autres une Idéé, une idéé juste, noble, maine précédente et 2,402 la semaine voil-i les realisations sub-tantielles et definitives qu'il faut progress-ivement conqueror. généreuce comme le socialisme. En embrassant l'èchevin socialiste de Bruxeiies, en pleurant avec lui, Vandervelde embrassait, pleurait avec les fami'l- anténeure a celle-la. Aux Elats-Unis, au contraire, elle prend de l'extension : On sigiale dans les camps militaires une moyenne de 12,000 Non p"s que nous puissions et voulions croire a la vertu d'une baguette magique sar les événoments ni a des metamorphoses ins!.antantes de fêerie. La classe des travailleurs n'aura que ce qu'elle sera capable et digne de s'adjuger. ; lidês- a qui, demain, la nation re3 mnaisI santé devra assurer une existence de bien! être. I Un pére me.irtri nous disait, Tautre ' 'our : « J'esaaie de noyer Tout dép^ndra de la vaillance de son losdenosvaillanlsdéfenseurs tombes sur cas par jour, dont 400 morteis. Le total effort, desiessources de son énergie, de le!Lcl!amPf de bataille, de nos quinzejdes malades par semaine estd'environla maturitè de ses aptitudes, de la soli-1ml1i meurent L'ex-kronprïnz a été interne au chateau du conite Melternich, a Swalnen, en ditè de ses organisations écon< m ques et politiques. Cuant a nous qui sommrs a son service et qui oeuvrerons pour elle et av« c elle jusqu'au h.M, nous alt>s>ons fièr.m nt jgBJgSiSSS quelle merite quon lui fa S3 connance, et c'est avec la sórènité dune robuste es! Hollande. mon chae:rin L ex-roi de Bavière est introuvable. I Les "rois s'en vont, tous, mê ne le roi Dans nolre joie, n'oublions pas d'avoir !des canons, Krupp, qui est en fuite. une pensee solidaire pour ceux qui pleu- i-r^s^^ nérance que nous envisag3ons les temps j ._ no uvea ux.* ■■ —I Hesdersoa et la mSse Ge qui demeure intact, en eiïet, dans , Quand Vandervelde rendit a la Maieaaccasat|0aJuPeyser notre pays libre, c'e.^t la richesse et la fè; son du Peuple hommage a la « sublime'_ coniitéden tre terre oü nous ente:idons armee francaise », la foule êlectrisèe par-1 A., _ r, ,,. .. . .. ,.., ,.,,. ,1 ..,. ..en,., .. t,. 1 Arthur Henderson, membre social'ste moissons; c'est la splandeur et la vitalité de nos fleuves qui se tendent comme deux énormes 1 r :s vers les greniers et les entrepots d'abondance, a travers le monde; 'c'est l'enduranse, la belle humeur et la I bravoure de notre race dont la resistance pendaat la guerre vient de donner la mesure et qui ne dêchoira point!... Ce qui reste d bout, c'est tout un peuple qui sera sur les champs du travail, aussi héroïque qxu le furentses filssur les champs de balaiile, s'il voit cbvant lui, poindi^e a 1'horizon, l'aube de raulre délivrance! naissance a la nation qui s'est saignée a les lois de la gnoi e de r blanc pour la victoire. La France, en effet, a perdu 2 1/2 mil lions de morts èt d'invalides, soit le quin zième de la population. 1 ait etre amenés en accuses a /a barre du tribu ml ». 11 a aj ;uté ue « tout5ois, on no peut pas inculper un capitaine de sous-mar n si on ne pou suit par un keyser ou un com nan taut d'armécs en camp ij? ie; ou si on laisse unkr omprin : en liberie. G'est retentir déjè le martelemenjt du pic sur titen acclamatious sans fin. Letait lin- du. pjrie^eut^ palant a East Ham, a le roc et sourdre la poussée des futures 'stinct du peuple qui manifestait sa recon- ,declare que « ceux qui ont transgres/é Ub Moaiimeijt aiii SuppSiciés ional W& ir Le college échevinal de Bruxeiies a decide l'érectio 1 d'un m nument coramé'morant' ia méaioire des vicames qui, La jetèe a été rompue vers le milieu ten8Miss -'avell et tant d'autres. sont par un sous-marin anglais; on escalade-tombées au poleaa d'exécation du Tir A la cote beige. — Joseph Wauters a passe, vendredi, une journée a la cote, iausoinmetclu| ^ Wrapper. )> Revoir la mer, après quatre ans, pai-sible.' et rutilante sous un clair soleil, quelle' surprise ext quel charme! A Zeebrugge, le, village n'cLpas souffert; le beau batiment j des pestes at télègraphc-s est indemne; aaliT vaste höte/1, sur la digue, a ses croisées j vides de óarreaux, mais c'est a peu prés! tout. me des molosses laches a la curée, et, par National. L'emplacemeat du monument n'est pas arrêté encore. Mais, si une entente entre les co ii mil nes intérossées le permet, c'est a l'endroit m me o ■ ces nob'es victimes f uren t in hu né.es en Secret, prés du Tir National, que le monument commémo-ralif sera éri.ccé. nousnesavons quelle démence de furie ]evide au-dessus de poutrelles fragilesmacabre, ils saisiasent par les bras et les ; ensetenant a un cable. Les Allemands y Jambes celie qu'Is croie it ri'ótre P1»^ ; aYaientconstruit des magasins, des murs,qu'un cada re et la veulent écarteler, j abrigcommep0Ur l'éternitè. Au bouttandis que des cr,s stridents leur révèj }. ^ || lapo:ntequis' availceen lent que le forfait nest pas ac «eve.i,r.*,, . %&\0\S\£*- UN EiLAN vrer la ïnartyTÖ et ne ti'ouve plus a arri- ! ter que deux des torlionaaires; l'un a été ex cuté sommairement, ainsi qu un avis allenand l'a fait canna.tre, i'autre in sar C'es: a ors qu'avjrti par le gar onnet mer, il y a encore six grands canons dont qui s'est escape en pasmnt par un soupi-'les bouches ou les mouvemente ont éte rail et qui s'est pricipité vers le bureau endommagês. Tout au bout, une tourelle de police a lemande. a l'aagle de la ruj d'observation domine Thorizon. Notre Neuve et du boulevard Botani jue, le ami, avec deux de ses collègues, Anseele corps de garde survlent dans l'a.>tel déli- \m j^ Hanssens, tint a passer, a travers les ferrailles tordues, jusqu'au bout de ce Le bilan de la journée du 11 est terrible : les balies allemandes o at tué qua- o r- P0P^ ^eZeebrugge avec les trois na vires , tre Bel ges a Bruxeiies, dont ua eafant de céré pour que 1 instruction pat être p suivie... Comme si ces intrépides executeurs des hautes oeuv/es avaient fait autre cho e que de suivre Ia consigne d'ao >t 1914, et comme &'ils avaient commis une que les Anglais y ont si magïstralement! 15 aas, dix a Scha-»raeek:, trois a Saint' coulês, un .a l'extérieur de la passé, deux, Jo >se. Il y ent sei e blesses, l'un derrière l'ailre, exactement dans L'n ma .asinde cïga es au r-oin du boul'entrée,demèrel3sêpaves de la passé, en ,levar/\du .n,° f et^ fiÖ^J»** Botani. ^e avec l'une de celled. - Du bel !*uefutPllIé 'lepo;ledePoliC3de» rue équerr( de la i-'iancée fu attaque. autre f au te que de se tromper de mo-j ouvrage, dit Anseele a un jeune manu l Mardi, ce fat du pillage organise. Lesment pour appli ;uer avec furia l«s im- francais qui venait de lui prêter sa lor-,1 soidats e Ijvèr.mt lemo ai lier du miaisplacables consignes d'aatan..."gnelte.— Oi'ldit le jeune homme Les . tére de la marine et Ie vendirent a des Au coin des boalevarJs du IVord et Bo-j Anglais ont bien travaillé. Il fallait du|particu iers qui se ren.dirent coupables de recel. tanique, dév station d'un grand maga-sin de cigares; rue du 1 in is tére,- scènes de dépr^iat on, d'orgiè et de viol... Evidemme it, < ela ne s'est pas fait par ordre- des nouve uur éteindre ce dangereuX incendie. De tout cela il faut dèduire qu'il est plus qu'urgent que Ton envaie des troupes garder ces depots, si l'oa veut éviter de nouvelles calamitès. -W^^\^>*- A la Gare de Braxelles-Midi Une veritable catastrophe a bou^eversé, dim a 11 me après-midi, les qu u-tiers avoi-si a a t la sta ion de Liu ■celles-Midi, sur les ïerritoires de Sainl-Uilies et Ander-lccht. La ville enti re fut mise en ö nol, au plus beau des joies de la délivrance, par les violen Les explos ans qui d'instant en in lant, et j ustjai'a. Ia nuit, lire ut trembler l'air. L e nombreux wagons de munitions et d'explasifs, go 's pri ici 4alement sur les voies loageano la rue de Jbrance, entre lea

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