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s.n. 1915, 15 Decembre. Le quotidien. Accès à 29 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n87421p/
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** anneö, n Le numéro 5 centimes, Ulercre'di i% décembre ifm'Wffagaes^-. •. Adresser toutes les communications Mattel générale il « QmIMIéh > v . manuscrits non insérés ne sont pas rendus. (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles el en Province) Gaston BOXNET, Directeur générai.Alfred-AV. GASPART, Dirfeteur àe la Rédaction.A. BOGHAERT-YACIIÉ, Rédacteur eu chef. ADRESSER TOUT CE QUI CONCERN* LA PUBLICITÉ A ARTHUR LAURENT Administration pour is Belgiquo 70, rue da Midi (près de ia Boars?/ Le journal décline toute respcnsabiliU quant & îq teneur des annonces. dessus des autres hommes; il dit froidement ou plutôt il répéta son mot habituel dans de telles circonstances :— .Voilà une grande consommation* » Lorsqu'on lui recommandait des officiers blessés, il répondait ; — Ils sont absents. » Si la vertu militaire enseigne quelques vertus, elle en affaiblit plusieurs : le soldat trop humain ne pourrait accomplir son œuvre; la vue du sang et des larmes, les souffrances, les cris' de douleur, l'arrêtant à chaque pas, détruiraient en lui ce qui fait les Césars... » A. S, -<- Nouvelles de la Guerre BULLETIN ALLEMAND Berlin, 14 décembre. [Communiqué 'de midi.) Théâtres de la guerre a l'Ouest et à l'Est : Pas d'événements notables. Dans les Balkans : Au sud-ouest et au sud do Plevlje* les troupes austro-hongroises ont de nouveau fait reculer l'ennemi. Le nombre des prisonniers amenés là ainsi que dans les montagnes de l'est du Montenegro est de 2,500 environ. BULLETIN AUTRICHIEN Vienne, 14 décembre. (Communiqué d'hier.) Front russe : Rien de particulier. Front italien : Dans le Tyrol, PartilLerie italienne canonne le secteur fortifié de Larilaro ainsi que nos positions de Riva, de Rover et o et du col di Lana. En Judicarie, l'infanterie ennemie se pousse peu à peu vers nos positions. Sur les hauteurs à l'est de la vallée, son attaque a échoué. Près de la tête de pont de Gôrz, il y a eu duel d'artillerie et combats à l'aide de lance-bombes. Une attaque de l'ennemi tentée contre le mamelon au nord-est d'Oslavija a été vite arrêtée. Front du Sud-Est* : Les combats de poursuite continuent dans le nord-est du Monténégro. Nous avons encore fait 800 prisonniers près de Korita, et capturé 12 canons serbes près à'Ipek. Nos aviateurs ont lancé avec succès des bombes sur le camp de Bcrane* BULLETBN BULGARE Sofia, 14 décembre. (Communiqué du Il décembre.) Nous continuons aujourd'hui à poursuivre les troupes anglo-françaises sur les deux rives du Vardar, dans la direction de Gevgheli et de Doiran.Cellcs de nos colonnes qui s'avancent sur la rive-) droite du Vardar ont attaqué les Français sur toute la ligne de front et pris d'assaut teurs positions près des villages de Milethowo ct de Smokaviiza, situés l'un et l'autre à proximité de la hauteur 720, au sudouest de Kouanetz. La 122° division française, composée des 45°, 84e » 148° et 284° régiments d'infanterie et opérant dans ce secteur, a essuyé de grosses pertes en blessés, tués et prisonniers. Dans une seule tranchée près de Mileikovo on a trouvé 100 morts. La cavalerie qui couvre le flanc de notre armée a attaqué et dispersé, près du ullage de Negoritzi, un bataillon f ran* çais, dont le commandant a été fait prisonnier. Nos détachements opérant sur la rive gauche du Vardar ont délogé par une vigoureuse attaque les troupes anglo-françaises des positions fortifiées qu'elles occupaient sur une ligne allant de la montagne Baba à la côte 51, au village de Dedeli et de 'à aux côtes 670 et 610. Les nôtres se sont installés dans ces positions. Les Anglais se sont retirés vers le sudest, dans la direction du village de KaraUglarlar, les Français vers le sud-ouest, dans la direction du village de Bogdanlzi. La position anglofrançaise près du village de Furka a été enlevée à la baïonnette. La division macédonienne qui s'était lancée sur Les traces de l'ennemi dans ce secteur, a, dans le cours de la poursuite, rompu la ligne de front des troupes anglo-françaises. Enlevant ensuite le village de Bogdantzi, elle réussit à couper aux détachements français opérant entre la rivière de Kozlu-Déré et Le Vardar, les communications avec les Anglais qui se reliraient au sud de Furka et du lac de Doiran. Nous avons fait de nombreux prisonniers, parmi lesquels 5 officiers. On n'a pas encore fait le relevé exact du butin capturé. La plupart des prisonniers et des morts appartiennent à l'armée anglaise et à la division du général Bailloud, comprenant les 165eet 170° régiments d'infanterie française, ainsi que deux régiments de zouaves. Vers 2 heures de l'après-midi, Gevgheli était en flammes. La poursuite continue. Ellea pour but la prise des villes de Gevgheli etde D oir an. ^-«•♦•^ BULLETIN FRANÇAIS Paris, 13 décembre. —.15 heures. — En Champagne au sud de la butte du Mesnil l'ennemi a fait exploser une mine devant une de nos tranchées; nous en avons occupé l'en*- :hI è la sieiïB ■;' *rou:os les opinions, dit-on, peuvent se 'défendre, et cela est vrai- non seulement '■dans lo domaine philosophique, mais fréquemment aussi dans celui des idées basées*j ; fcU1. l'expérience. C'est que, en dehors des Sciences" dites "exactes, comme les malhéimatiques, nos connaissances et nos conceptions se réduisent souvent à de simples hy-i Ipothèscs, et que même nos constatations ne sont ni toujours exactes, ni toujours les mornes, pouvant varier avec le temps et les circonstances et paraître différentes suivant les] observateurs. i C'est ainsi que. bien qu'on fasse la guerre 'depuis que les sociétés existent, on n'est pas encore bien fixé quant à ses méthodes et ses 'systèmes. ->-<»*o~<- ' On émet, en ce moment, des doutes sur la valeur défensive des forteresses. On a [vu, en effet, dernièrement, ce qui en était de ■leur efficacité, mais on doute même de leur utilité. Par contre, on préconise maintenant presque partout le système des tranchées eti on le préfère à l'ancien, des combats francs. Celui-ci donnait, cependant, de bons résultats à Napoléon, et il est intéressant d'opposer aux idées courantes actuelles cellesqu'on avait alors sur la matière, ou du moins ce que Chateaubriand en pensait. .Voici ce qu'il en dit dans ses Mémoires d'oulrc-lombc. « Dans ma jeunesse, on s'occupait de lire les commentaires de Folard et de Guischardt, de ïempelliof et de Lloyd; on étudiait l'ordre profond et l'ordre mince; j'ai fait manœuvrer sur ma table de so.us-lieutenant bien des petitscarrés de bois La science militaire a changé comme tout le reste par la révolution; Bonaparte a inventé la grande guerre, dont les conquêtes de la République lui avaient fourni l'idée par les masses réquisitionnaires. II méprisa les places fortes qu'il se contenta de masquer, s'aventura dans le pays envahi et'gagna tout à coups de bataille. Il ne s'occupait point de retraites. Carriot du quartier général, u Plaisance, en Italie, il lui dit : « Je dési», rerais que vous me puissiez envoyer deux »ou trois adjudants généraux qui aient du »fcu et une ferme résolution de ne jamais Maire de savantes retraites. ») Il allait droite devant lui comme ces voies romaines qui traversent sans se détourner les précipiecs elles montagnes. Il portait toutes ses foroes-j sur un point, puis ramassait au demi-cercle ps isolés dont il avait rompu la ligne. Calic manœuvre, qui lui fut propre, était d'accord avec la furie française; mais n'eût point réussi avec des soldats moins impétueux cl moins agiles. Il faisait aussi, vers la fin de sa carrière, charger l'artillerie et, emporter les redoutes par la cavalerie. Qu'en est-il résulté ? En menant la France a la .guerre, on a appris à l'Europe a marcher :. il ne s'est plus agi que de multiplier les moyens; les masses ont équipollé les masu lieu do cent mille hommes, on en a pris six cent mille; au lieu de cent pièces de canon, on en a traîné cinq cents : la science ne s'est point accrue; l'échelle seulement s'est élargie. Tixrenne en savait autant que Bonaparte, mais il n'était pas maître •absolu et ne disposait pas de quarante millions d'hommes. Tôt ou tard, il faudra renter dans la guerre civilisée que savait encore Moreau, guerre qui laisse les peuple? en repos, tandis qu'un petit nombre de soldats font leur devoir; il faudra en revenir à l'art des retraites, à la défense d'un pays au moyen des places fortes, aux manoeuvres ■patientes qui ne coûtent que des heures en épargnant des hommes. Ces énormes batailles de Napoléon sont au delà de la gloire; lœil ne peut embrasser ces champs de carnage, qui, en définitive, n'amènent aucun résultat proportionné à leurs calamités. ■ » L'Europe, à moins d'événements impréSWf est pour longtemps dégoûtée de combats. Napoléon a tué la guerre en l'exagérant. » Nous en sommes loin. Chateaubriand ne prévoyait pas d'ailleurs ni les canons de 42, :niles autres nouveautés que la technique a depuis apportées à l'art de la guerre et qui enont modifié les conditions et le caractère. On ri est plus au temps de la chevalerie pure et dos simples duels militaires. Les -«tes sont devenues plus âpres, plus prosaïques •' ""qucs.t, est pouce par wmee qu'on se dispe maintenant 1© soi, erc'est littéralement » € ôle-loi de là que je m'y mette», dans ,0111e l'étendue des terrains franchissables, fluontà poursuivre les armées adverses moJ™es .etvors quoi tendent leurs opérations ^clives; de là l'extrême développement ^ fronts et la nécessité des énormes effec- j.nreywndra-t-on à l'ancien mode, comme f Parait Chateaubriand? On peut en douter, sb'rif nqU'Üensoit ' l'argument de Chûleauinîteàréfléchlrctm6rilecIu' on3'y M * X. 'desaP fUlSqUen0USParlonsdeNapoléon et)Ntoe 1 °? d ,efairelaguorre, disons aussi WntS'^ comPorfait, lui personnelle- lia" mS? desmorts 'surIecharaP de '"on Ira 1 cWagram, Napoléon, raconte Cha impassibilité qui lui élaifc tonnoir. * au il alfeclail afin de paraître au-. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 13 décembre. — 23 heures. — Les actions d'artillerie ont été très vives en Artois au sud-ouest de Beaurain, où nous avons détruit un ouvrage ennemi, ainsi qu'au nord de l'Aisne et en Champagne dans la région de la butte du Mesnil. A Sainl-Mihicl nos batteries ont sérieusement endommagé l'unique pont ennemi que la crue de la Meuse avait laissé subsister. A la côte Sainte-Marie^ notre tir a causé de graves dégâts à un blockhaus ennemi. Des nouvelles informations fournies par des observateurs, il résulte que notre bombardement d'avanthier exécuté sur le bois Bouchout (hauts de Meuse) a donné d'excellents résultats. Des tranchées ennemies ont été complètement bouleversées et plusieurs 3 mitrailleuses détruites. >-fr~-<- BULLETIN RUSSE Petrograd, 12 décembre. — Du grand Etat-major : Au front de l'Ouest, pas de changement essentiel. En Galicic, dans la région de la Slrypa, près des villages de Marianka, Josejomka et Bieniawa (10, 20 ct 24 km. au sud-ouest de Tarnopol), de petits détachements ont] essayé de prendre l'offensive, niais attaqués sur les deux flancs, une partie fut tuée, l'autre partie faite prisonnière. >-o*o^ BULLETIN ITALIEN Pome, 12 décembre. — Du généralissime italien : Dans le territoire abrupte et élevé situé entre la vallée de Judicarie et de Concet, notre offensive qui a continué, nous a mis en possession de solides hauteurs, ce qui nous a permis d'étendre et de renforcer notre occupation du bassin de Bezzccca, vers le nord-ouest. L'attaque, commencée le 7 courant, a été développée avec méthode et prudence, par le fait qu'il était nécessaire de combattre la forte artillerie ennemie du groupe de Ladaro et d'éloigner les nombreuses installations défensives do l'ennemi. Dans la nuit du 10, nos détachements d'infanterie du groupe de *non'agne gnirent à portée de tir les cimes orientale et occidentale du Monte Vies ct du Cosione di Mascio, au sud-ouest de Nozzolo. Le lendemain malin, notre infanterie a pris d'assaut, après des préparatifs d'artillerie efficaces, les psitions ennemies, et prit à la baïonnette tes tranchées situées l'une derrière l'autre et finalement les redoutes construites sur celles-ci. Sur le restant du front, la situation estinchangée.->-«>•*•*»--< BULLETSN ANGLAIS Londres, 12 décembre. — Du maréchal French •* Seize aéroplanes ont jeté des bombes sur les" magasins et dépôts de Miraumont et le champ d'aviation de Mervilly. On croit que les deux endroits ont été sérieusement endommagés. Notre artillerie a continué le bombardement, des lignes ennemies et fit en beaucoup d'endroits des brèches dans les retranchements ennemis. Notre artillerie a ouvert hier le feu sur Saint-Eloy qui brûlait encore à midi. Un petit détachement de lanceurs de bombes a pénétré, l'après-midi, dans une tranchée allemande, vigoureusement défendue près de Neuve-Chapelle, a détruit une mitrailleuse et a LES ELECTIONS GRECQUES Le Secolo mande d'Athènes que l'Epire participera aux élections grecques du 19 décembre et présentera 10 députés.. LA NOTE SUR VANCONA Un journal de Vienne annonce que la note américaine restive au torpillage de VAncona a été remise ù l'Autriche. CAOUTCHOUC POUR LA CROIX-ROUGE Le correspondant du Times à Washington publie un article relatif aux dispositions prises récemment par les autorités anglaises concernant le transport des gants de caoutchouc destinés aux ambulances américaines en Allemagne. Il demande notamment à ce que l'interdiction relative à ces objets soit retitée. LES ETATS-UNIS ET LA GUERRE MARITIME L'agence Reuter mande de Washington : M. Iloke Smith a réclamé au Sénat une enquête relative à l'entrave mise par les belligérants au commerce neutre. SUBSIDE DE GUERRE ANGLAIS A L'ITALIE L'Avanti publie la communication du député radical Fradaletto d'après laquelle l'Angleterre a prêté à l'Italie une somme de 3 miUiards de lires, qui n'est pas comprise dans les frais de guerre de cinq milliards. LE JAPON ET L'INSURRECTION DE SCHANGHAI Le Rjeij apprend, d'après une agence télégraphique russe, que le premier ministre japonais a convoqué le conseil des ministres pour délibérer sur la situation réjsullanit de l'insurrection de Schanghai. LES POURPARLERS EN GRECE L'ambassadeur bulgare a Athènes a eu un entretien avec le président du conseil Skuîidis ct le chef d'état-major Dusmanis. Les journaux grecs attachent une grande importance à cette rencontre. Les ministres de la guerre et de l'intérieur assisteront aux entretiens ultérieurs. Le chef d'état-major avait déjà rendu visite précédemment à l'ambassadeur bulgare, ce qui avait attiré l'attention, car c'est la première fois qu'un chef d'étafr-major grec entre en pourparlers directs avec l'ambassadeur d'une puissance étrangère. En outre, on attache une grande importance, dans les cercles politiques,, au fait que le roi Constantin a reçu en audience l'ambassadeur bulgare avant la remise de la noteréponse grecque aux Alliés. * * La situation entre la Grèce et les puissances alliées se * On mande d'Athènes : Une note comminatoire a été remise samedi à la Grèce parla QuadrupleEnlente. Elle donne un courtdélai pour la réponse. *** Une dépêche d'Athènes annonce que les ambassadeurs de la Quadruple-Entente ont remis au ministère des Affaires étrangères la note des puissances alliées, annoncée depuis huit jours. L'ambassadeur serbe a également remis une note de son gouvernement. Les ambassadeurs français et anglais ont demandé au président du Conseil une audience royale. ** *D'après' le Berliner Lokal Anzeigcr, les ambassadeurs français ct anglais à Athènes nom de leurs gouvernements respectifs, un ultimatum à la Grèce* * * # De l'agence Reuter : On mande d'Athènes : L'information en vertu de laquelledes négociations sont imminentes avecl'Allemagne en vue d'un emprunt à laGrècen'est pas vraie. LA GUERRE DANS LES BALKANS Du War Office : Après une violente attaque exécutée par un ennemi très supérieur numériquemcntja dixième division a réussi à se retirer du lac de Doiran vers la vallée du Wardar dans la direction ouest, pour occuper une nouvelle position en connexion avec celle des Français. Il fut nécessaire, le terrain étant très montagneux, d'abandonner 8 canons à un endroit où nous n'avons pu les reprendre lors de noire retraite. Nos pertes se sont élevées à 1,500 hommes. ** * Une dépêche de Genève annonce que des l/oupes exclusivement anglaises débarquent à Salonique. Les réserves britanniques quittent Salonique dans la direction du nord, dans le but de faciliter la retraite des troupes anglaises en retraite sur le lac de Doiran. * * L'agence Reuter mande de Salonique": Des officiers détat-major grec négocient avec le général Sarrail sur la situation en Macédoine. D'après une information de source française, le colonel Pâlies aurait déclaré au général Sarrail, au nom du gouvernement grec que dans le cas où l'armée bulgare franchirait la frontière grecque dans la poursuite des troupes alliées, la Grèce retirerait ses troupes devant les troupes bulgares pour éviter un conflit. te ■fc # Reuter mande de Salonique que de nouvelles troupes anglaises ont débarqué à Salonique. Les Alliés ne sont pas résolus à se retirer de Salonique. D'après une information de Paris, les troupes alliées continuent leur retraite sans que celle-ci soit entravée par les Bulgares. Le général Mahon a eu un entretien, le 11 courant, avec le général Baillaud. Un complet accord règne entre les généraux alliés au sujet de l'ordonnance de la retraite. De nouveaux pourparlers ont eu lieu, le 12 courant, entre les généraux alliés et l'état-major grec. On garde le silence sur le résultat de cette conférence. ** * On mande de Rotterdam : Les informations qui parviennent de source anglaise et française, répètent que les puissances alliées ont décidé de se maintenir à Salonique. A la séance du Conseil de guerre auquel ont participé lord Ifttchcncr et sir Edward Grey, de même que M. Briand et le général Galliéni, cette décision s'est confirmée. ** * Un journal allemand écrit : Les autorités militaires anglo-françaises exigent,contraïrement aux droits des peuples, l'éloignememt de Salonique,, Seres et Kavalla des consulats et des ressortissants d'Etats qui ne font pas partie de la QuadrupleEntente. LA CATASTROPHE DU HAVRE On est sans détails précis sur la terrible catastrophe qui s'est produite dans les établissements pyrotechniques beiges de Gréville, près du Havre. Elle serait due à l'explosion d'un obus pendant l'opération du remplissage. L'incendie qui succéda à l'énorme déflagration prit immédiatement de formidables proportions. Parmi les tués déjà relevés se trouvent, nous l'avons dit, environ 107 Belges. L'usine qui fabriquait des obus pour l'armée belge occupait 1,500 ouvriers belges. LES COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES ENTRE L'ALLEMAGNE ET LA BULGARIE On annonce que les relations téléphoniques entre l'Allemagne et la Bulgarie, à travers le territoire serbe occupé, viennent d'être établies. Les journaux allemands annoncent qu'une longue conversation a déjà eu lieu entre le ministère de la guerre à Berlin et le ministère de la guerre à Sofia. informations diverses DANS LE MONDE DIPLOMATIQUE On manda do La Haya que M. Porreira, ambassadeur do Portugal aux Pays-Bas, tel parti on congé illimité. En attendant son retour ou son remplacement, c'est le général de Valdess qui s'occupera des affaires diplomatiques portugaises. LA CENSUPxE HOLLANDAISE Le Vadcrlaïul annonce que les au! ritesmiiiviennent d'interdire ù un des "journaux halls illustrés paraissant ù U'orâèwyk la publication d'annonces relatives à l'effel des pilules sur les soldats internés. REVOLTE A FORMOSE Le Straits Times annonce qu'une nouvelle révolte ^later ù l'île* de Formose, au coursde laquelle nombre de fonctionnaires Japonaisauraient été tu Les autorités ont arrêté jusqu'à présent plus de 250 conjurés dont 217 uui-aieiu^élé condamnés a mort. LA LIMITATIONDE TRAVAIL AU tOl La Revue Sociale Catholique écrit : Une nouvelle loi, limitant les heures do travail, vient d'être introduite au Portugal. Le chiffre des heures do travail le plus élevé est fixé à dix par jour, soixante par semaine. Les industries à domicile tombant aussi sous l'application de cette loi. Dans les fabriques, où les ouvriers doivent faire usage d'étoffes ou de produits asphyxiants, ainsi que les mines, la durée du travail ne peut excéder huit heuixo par jour, quarante-huit heures par semaine. Le travail de nuit (soit de 9 heures du 6oîr à 5 heures du matin) no peut durer que huit heures et doit être payé comme une journée de dix heures. Les heures de travail supplémentaires no peuvent êtro accordées que par un inspocteur du travail et doivent être payées un tiers do plus que les heures habituelles. La nouvelle loi s'est occupée aussi do Li réglementation du travail pour lo persozmel des chemins do fer. La durée do Leur service 'ne peut dépasser douze heures. LA QUESTION DES IIAKENGS La Chambre de commerce d'Amsterdam vient de faire de nouvelles démarches auprès du ministre de l'agriculture pour obtenir que la défense d'exportation des harengs soit levée. Le ministre a donné la quasi assurance qu'à partir du lorjanvier prochain l'expédition ues harengs sera à nouveau autorisée sous cortaines conditions. LE BAISER Au MONTENEGRO Dans aucun pays du monde, on no s'embrasse peut-être autant qu'au Monténégro. Mais, dans ce pays de la montagne noire, le baiser est plutôt uno marque de respect ou de salutation. On s'embrasse là-bas comme on donne un coup do chapeau ou on se serre la main ici. Quand ie mari rentre chez lui, sa femme lui baise la main; quand il rencontre un supérieur, il lui embrasse aussi la main. On ne peut, dans ce pays charmant, faire deux pas sans embrasser quelqu'un. MINES SUR LA COTE SUEDOISE On annonce de Stockholm : Ua grand nombre do mines so sont échouées sur la côte suédoise, aux environs de Stockholm. Quel-quesunes ont explosé, causant certains dégâts aux vil'as avoisinantes. Des éclats de ces mines, par suite de la violence 'do l'explosion, ont été lancées à plus de huit cents mètres à l'intérieur du pays. METHODE NOUVELLE DE PANIFICATION 'Une socié'é suédoise, nous niande-l-on de Stockholm, se propose do luneer bientôt un nouveau pain, obtenu du blé lel quel, sans qu'il ait élé réduit en farine. Voici comment elle procède : Le froment a Lpailer est immergé dans l'eau pendant qui huit heures; on le porte ensuite aiix meules et il en sort sous forme de pâle qui contient le son et (ous les autres produits azotes si riches qui disparaissent dans l'opération de la mouture ordinaire. Ce pain serait plus digestif el beaucoup plus nutritif que les aulres-ïl posséderait en outie l'avantage de se conserver frais pendant plusieurs semaines. Mais son principal avantage, en ce moment surtout, c'eot qu'en raison de la réduction des frais de traitement du grain et surtout de l'utilisation de ce que l'on a considéré si longtemps à tort comme des déchets, il pourra être vendu à bien meilleur marché que le pain ordinaire. ACCIDENT D'AVIATION Un biplan ayant à bord le lieutenant Caudron, frère du constructeur du même nom, un ingénieur et un machiniste, est tombé sur le champ d'aviation do Broy. Le* aviateurs se sont tués. UN LIVRE SUR LE POLE Lo lieutenant Trygve Noor, de l'armée norvóe, qui a participé à l'expédition Scott au Pôid, de faire paraître un ouvrage intitulé : Quelque* lucurj sur le Sud, dont nous trouvons uq compterendu dans le Morning Pool. Go livre décric les difficultés que doivont vaincre les explorateura e.t donne des conseils nécessaires pour mener à bien une expédition polaire. L'auteur se déclare convaincu que le capitaine Scott a commis plusieurs fautes graves et, notamment, de no pas s'êtro para complètement pour un voyage d'une paredle dure* de tant de difficultés. LE NOUVEAU CABINET ESPAGNOL On annonce de Genève que le nouveau ministère espagnol est résolu à observer une stricto neutralité. Le nouveau ministre des affaires étrangères, Villanueva, en est grand partisan. Les ministres Barixjso et Urzaiz appartiennent au parti libéral, le ministre de l'instruction publique est un ancien journaliste et ancien adversaire de Romanonès. LA PLUS JEUNE INFIRMIERE La plus jeune infirmière paraît être une jeun* fi île russo âgée de 12 ans à peine. Elle s'appelle Ma-pusia Charushiua et s'enfuit do la maison paternelle dès le début de la guerre ; elle parvint à se cacher dans un train et arriva après nombre d'avaa Vilua. Là elle se rendit à l'hôpital et demanda à pouvoi» soigner les soldats blessés. Une sœur infirmière eut pitié de la gamine, elle écrivit à ses parente et obtint leur consentement pour laisser la fillette dans l'œuvre de la Croix-Rouge. Aujourd'hui la jeune Marusia a revêtu l'uniforme de* infirmières — uniforme qu'on dut confectionne» à sa taille — et elle est naturellement adorée du tous le3 blessés. UN COURANT ELECTRIQUE ENTRE LA SUEDE ET LE DANEMARK Mardi dernier est entré en activité le courant électrique, établi au travers du Sund, entre la Suède et le Danemark. L'énergie électrique est fournie, en Suède, par la soci[que méridionale de la Suède, à la - de tramways électriques danoise. Les deux Etats sont interveuus en 1914 dans le raccord qui est, aujourd'hui., normalement établi entre liei- singbor^ et Copenhague. ENCORE UN INCENDIE er annonce de Montréal qu'un grave incendie a éclaté dai's les bâtiments du chemin de fer, dit ad Trunk », à Poiut-Saint--CharIes (Canada). .:e cents ouvriers se trouvent sans ouvrage LE CHIEN QUETEUR Le Times rapporte un fait paraissant invraiasmblable a prion, mais qui n'çu existe pas moins, il s'agit d'un chien qui tait la quête tout seul au profit des mutilés et des orphelins de la guerre, dans la gare de P-àddington Terminus, à Londres. îé r.ar un des inspecteurs du Great Western Railway, le brave et intelligent c Jim » — c'est 1« nom du chien en question — arpente du neuf heures du matin à sept heures du sou-, tous les jours, les quais de la gare. Il porto au cou un© petite boîte peinte en rouge vif sur laquelle sont inscrits ces simples mots : a Pour* les mutilés et les orphelins de guerre ». Jim s'approche des voyageurs les mieux habillés à l'arrivée et au départ des grands express che à attirer leur attention en faisant sonne» :es de monnaie contenues dans la caisse; pas de bonds, ïii de gambades, pas d'aboiements intempestifs. Et le chien quêteur sollicite, sans jamais importuner. Aussi est-il déjà très connu des voyageurs ot surtout des employés. Jim a déjà recueilli environ 9,000 francs! EXPOSITION CUNICOLE Du Manchester Guardian : fourrures d'animaux sauvages ont incité ^ de lapins à développer dans de grandes Les prix très élevés qu'atteignent depuis quelque* années ies les éleveui proportions leur industrie. Certaines races de lapins ont été améliorées à un tel point qu'à courte distance les peaux de lapins servant do garniture aux manteaux des élégantes donnent l'illusion d'être de3 fourrures de prix, renards bleus ou blancs, chinchillas, etc. L'exposition c uni cole qui vieut d'avoir lieu àManchester, avait" donc une très grande importancecommerciale car elle permettais aux propriétairesdes grands clapiers de montrer aux fabricants dofourruie ie3 résultats d& leurs efforts.* Il faut constater que les progrès accomplis en Angleterre dans l'élevage des lapins est énorme. Certaines races étrangères, tels que les Bleus de. Bevcren, les Papillons, les Géants d. s Mm etc., sont extraordinaires comme beauté de 1 comme taille. Le nombre de3 exposants s'élevait à 1,865 parmi lesquels 22 Français, 3 Belges résidant en â terre depuis la guerre, 18 Américains du" Nord, 1 Espagnol, 6 Hollandais, 3 Danois et 2 Italu Le catalogue composait 32 races et varieluxe et industrielle. Le nombre do lapin par les 1,855 concurrents était de 3,620. Les espèces à fourrure étaient les mieux représentées. La valeur des prix s'élevait à 700 livi La grande médaille d'or offerte par la Cham1 syndicale des fourreurs de Londres a été decern» a u Mme Jane Dethieis pour tui lot 1 6 de Uéa jûirs, :î_«o« 4. »—<. ECHOS LITTERAÏRES, ARTISTIQUES ET SCIENTIFIQUES Exposition de poupées. — Un comité belgo hollandais vienk d'être constitué à La Haye sotii la j dence de la comtesse do Douair pour l'or

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Cet article est une édition du titre Le quotidien appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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