Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 25 Janvrier. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/610vq2t93z/
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Douzième Année, N° 4 LE Dimanche 25 Janvier 1914 RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité lie direction : Paul Janson, E. Feron, P. Hanrez, G. Lorand, A. Lambiotte, Hermann Dumont ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le l«r janvier et le 1er juillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1" janvier et le 1er juillet Le « Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C>e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve Sroittens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : Ve De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE i L'organisation du pouvoir communal, Hermann Dumont. — La semaine politique. — Chemin de fer du Congo, François Rosseels. — Le Système des Milices, Georges Lorand. — Le déjeuner, Gobsek. Deux grands morts, Georges Lorand. — Propos d'à-propos, F. F. — Quelques faits. — Le bienfaiteur, Max. et Alex Fischer. L'Organisation du Pouvoir Communal La Commission des XXXI continue à se moquer de nous; qu'on y discute des formules plus ou moins extraordinaires de représentation des intérêts, je n'y vois pas grand mal. Mais on devrait y mettre un peu plus de hâte ; et ces débats prorogés de quinzaine en quinzaine devraient aussi rester moins mystérieux. Des communiqués sibyllins sont parvenus aux journaux qui nous apprennent que M. X. ou M. Y. a développé son système; mais on néglige absolument de nous dire en quoi il consiste. Et même ceux qui possèdent le mieux l'art de lire entre les lignes seraient bien embarrassés de découvrir de quoi il peut bien avoir été question. Nous avons appris tout de même que la dernière séance a été occupée en partie par M. Wax-weiler, lequel s'est, paraît-il, placé à un point de vue qui ne manque pas d'intérêt; il a développé cette idée que les garanties de bonne gestion des intérêts communaux doivent être cherchées non pas dans des restrictions du droit de suffrage, mais dans une meilleure organisation du pouvoir communal. La dessus nous serions assez facilement d'accord ; car, le système actuel est loin d'être parfait.Et tout d'abord, il faudrait que les bourgmestres soient choisis, comme les échevins, par les conseils communaux. Et puis, il faudrait que la tutelle administrative à laquelle sont soumises les administrations communales soit un peu moins incohérente ; que le contrôle concurrent de la députation permanente et du gouvernement soit unifié et simplifié. Il faudrait que, tout en exerçant une surveillance qui empêche les administrateurs communaux de violer la loi on leur laisse pour la gestion d?s intérêts purement locaux plus de liberté; la liberté notamment de créer des organismes intercommunaux qui deviennent de plus en plus nécessaires.Il faut cependant, direz-vous, empêcher qu'une majoiité de hasard puisse abuser de l'autonomie communale pour se montrer oppressive, ou, par des prodigalités folles, ruiner pour un temps indéfini les finances de la commune. Evidemment, et c'est ici que la question électorale reprend de l'importance. Et c'est pour cela aussi qu'il faut rejeter tout système électoral qui, par des organi-nisations trop savantes du suffrage universel donnerait à une minorité le pouvoir de disposer de la chose publique. Il faut tout d'abord une représentation proportionnelle exacte et sincère qui permette à tout le monde de prendre part aux délibérations sur les intérêts communs, il faut de plus que le referendum puisse venir réprimer les coups de force et les entreprises des coteries dominantes. Le véritable contrôleur, c'est le peuple lui-même et l'expérience des peuples démocratiques qui ont adopté le referendum a prouvé que c'est là le frein le plus utile et le plus efficace contre les innovations aventurées et insuffisamment mûries. Le referendum empêche les changements brusques, c'est le correctif nécessaire des modes électoraux encore imparfaits qui n'assure que de façon très problématique une expression exacte de la volonté populaire. Et ces incertitudes, on voudrait encore les augmenter en obligeant cette volonté, qui devrait être toute puissante, à suivre tous les détours des systèmes compliqués que la Commission des XXXI se complaît à étudier. Il faut renoncer à toutes ces subtilités et on aura beau faire, c'est la formule simpliste, un homme, une voix, qui sera soumise à la consultation électorale et qui s'imposera; puisque la Commission ne veut pas le comprendre, il ne faut plus s'occuper d'elle et poser directement la question devant le corps électoral. De ce côté là, la réponse ne sera pas douteuse.Hermann Dumont. «. La Semaine politique * L'ÉTRANGER Orient. Nouvelles menaces. — En ver pacha semble faire de vrais préparatifs de guerre contre la Grèce et en même temps prend des précautions pour ne pas être assassiné comme ses deux prédécesseurs Mahmoud-Chefket et Nazim. On assassine toujours beaucoup dans la Jeune Turquie : une extraordinaire pétarade vient même d'éclater à Paris chez le général turc Cherif pacha, mari d'une riche princesse égyptienne et éditeur d'une revue où les Jeunes Turcs sont fort malmenés ; le général n'a dû la vie qu'à son extrême prudence. La France refuse tout emprunt à la Turquie dans ces conditions. C'est juste. Mais alors il faudrait aussi refuser le même service à la Grèce qui demande 700 millions.-.- On fait remarquer que si toutes les îles de l'archipel deviennent grecques elles seront toutes des nids de contrebande qui rendront bien aléatoire le produit des douanes turques; aussi la Turquie refuse de céder aux injonctions de l'Europe dans la question des îles. Puisqu'on lui a laissé reprendre Andrinople, elle aurait tort de se gêner. Et elle ne se gêne pas! Elle achète des cuirassés et elle intrigue ferme en Albanie où Izzet pacha, hier encore ministre de la guerre à Gonstantinople, est ouvertement candidat au trône, tandis que le pauvre prince de Wied ne sait plus s'il s'embarquera ; il reçoit même de l'empereur d'Allemagne tout autre chose que des encouragements. G L. EN BELGIQUE « Ad Majorem Dei Gloriam » Le débat sur l'interpellation Brunet a repris mardi, à la Chambre, au milieu d'une atmosphère de fièvre et de combat. C'est, du reste, le ministre de la guerre qui a ouvert le feu. M. Debroqueville, qui veut chasser les francs-maçons de l'armée belge, est, sur le terrain colonial, plutôt avec M. Valentin JBrifaut qu'avec M. Renkin. Sans doute, il déclare qu'il est parfaitement d'accord avec le ministre des colonies, mais c'est en plaidant pour lui les circonstances atténuantes : nul n'est infaillible, il a pu se tromper, être trompé. Car il y a tout de même un principe directeur, et ce principe c'est qu'au Congo ce sont les missionnaires qui doivent être les maîtres, sans les missionnaires pas de colonisation possible ; et s'il y a des fonctionnaires qui ne prêtent pas humblement à toutes leurs fantaisies légales ou non aide et assistance, ce sont des criminels qu'il faut frapper sans miséricorde. Et les francs-maçons sont suspects au premier chef de ne pas être enthousiastes de cette façon de gouverner. Et notre singulier premier ministre, s'il n'a pour son collègue qu'une commisération indulgente,comble d'éloges M. Valentin Brifaut; il vante la noblesse et la pureté de ses intentions, son courage et sa vaillance.Et il n'est pas étonnant qu'encouragé de la sorte le Brifaut, qui n'a fait que commencer son discours, se soit posé en triomphateur : il est le défenseur de la foi et des missionnaires. Quant à M. Woeste, il est intervenu aussi pour proposer un ordre du jour approuvant les déclarations du gouvernement. Ce ne sont pas les déclarations du ministre des colonies qu'il vise, ce sont, après le discours de M. Debroqueville, les déclarations du gouvernement, ces déclarations entremêlées des louanges données à M. Brifaut. Qui donc avait annoncé que celui-ci allait être désavoué par la droite lui et sa honteuse campagne de délation ? c'est tout le contraire et cela nous promet une colonisation de plus en plus cléricale. Et d'ailleurs M. Renkin lui-même, malgré ses solennelles affirmations d'impartialité, est-il si éloigné que cela de ceux qui l'attaquent? il ne révoque pas les magistrats qui n'ont pas voulu comprendre que les missionnaires sont au-dessus des lois; mais les magistrats jouissent d'une sorte d'inviolabilité.Et quand il s'agit de fonctionnaires de l'ordre administratif qui n'ont pas eu assez de souplesse, on a bien soin quand ils reviennent en congé en Europe, de les y retenir et de ne plus les renvoyer dans la colonie. Celle-ci doit devenir une parfaite jésuitière. C'est l'avis de M. Debroqueville, c'est celui de M. Woeste,

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Cet article est une édition du titre Le ralliement: journal libéral hebdomadaire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1903 au 1914.

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