Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 02 Août. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68d5g/
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Douzième Année, N° 31 Dimanche 2 Août 1914 T .TT! RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité île direction : Paul Janson, E. Feren, P. Hanrez, G. Lorand, A. lambiolte, Hennin Dumont ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet Le m Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C>«, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : V« Scittens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : Ve De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE : La guerre générale, Georges Lorand. — La semaine politique. — Science et enseignement,François Ros-seels. — Ministère proportionnante, Hermann Dumont. — A la merci d'un fou. — Union minière et Tanganilca, XXX. —• Le coup de feu, Gobseck. — Une brochure de Georges Lorand. — Quelques faits. — Propos d'à-propos, Franz Foulon. — Monument Paul Janson. — Un cabinet extraparlementaire en Hollande, Dr H. Louis Israëls. LA GUERRE GENERALE Oa a pu voir au cours de cette semaine d'angoisse, la plus terrible et la plus ruineuse que le monde ait connue, comment les faits ont confirmé et dépassé les prévisions que j'émettais ici il y a huit jours. Tandis que MM. Poincaré et Viviani, tranquilles comme Baptiste, s'en allaient en Scandinavie sans se douter qu'en mettant de nouveau la France aux pieds du Tzar, au moment où l'Autriche allait braver la Russie et châtier sur la Serbie entière le crime de Serajevo, ils avaient ouvert la porte au plus formidable risque de guerre que le monde ait jamais connu. Leur imprévoyance est d'autant plus inexcusable qu'il suffisait d'un tout petit peu de clairvoyance et de connaissance des faits (à puiser, il est vrai, ailleurs que dans les colonnes du Temps, où il n'y a plus de place que pour les communiqués russes, serbes et grecs) pour prévoir ce qui allait arriver, et ce que, simple journaliste indépendant de toute attache officielle, je prévoyais et exposais samedi dernier dans ma chronique hebdomadaire du Ralliement. J'y disais notamment que si la Serbie ne cédait pas et si la Russie la soutenait, ce serait la guerre générale, que toute la Serbie ne vaut certes pas, qu'il serait monstrueux que la France tirât l'épée pour une pareille cause et que, cependant, après l'apothéose de l'alliance russe dans les toasts de Saint-Pétersbourg, « si la Russie ne se jette pas dans les plus folles aventures, sûre d'être aveuglément suivie et de disposer à son gré des armées et des millions de la France, ce ne sera pas la faute de M. Poincaré et que, si elle s'y jette, ce sera sa faute ». M. Poincaré a fini par rentrer en hâte de Suède, tout ahuri et un peu ridicule, pour voir qu'en son absence sa politique avait produit en quelques jours les pires résultats que j'avais appréhendés ici. Et maintenant nul ne sait si les faits ne seront pas accomplis et si, grâce à l'alliance russe et aux déclan-chements automatiques de la guerre qui devaient résulter de l'équilibre de ces deux savantes combinaisons de la Triple Alliance et de la Triple Entente, toute l'Europe ne sera pas à feu et à sang, la civilisation en péril, la France envahie et vingt millions d'hommes occupés à s'entr'égorger parce que le Tzar ne veut pas consentir au châtiment des complices serbes des assassins de l'archiduc héritier d'Autriche? Ce n'est certes pas en vue de cela qu'on avait imaginé l'alliance, et c'est cependant ainsi qu'elle devait finir, puisque la France n'y avait d'autre intérêt ni d'autre but que de se garantir contre une agression allemande, à laquelle l'Allemagne ne songeait pas, tandis que la Russie, vivait des milliards de la France et abusait de la force que lui confère l'alliance pour se livrer à toutes sortes d'intrigues en Asie et en Orient, établir sa domination dans les Balkans, saper et ruiner l'Autriche, taquiner et encercler l'Allemagne. Car si l'Autriche s'est montrée brutale et aggressive, si elle a voulu la guerre contre la Serbie, et ne recule pas devant une guerre avec la Russie, si l'Allemagne la soutient, c'est parce tout leur a prouvé qu'il faudrait en tout cas finir par là et que la Russie ne cesserait d'intriguer, et d'armer, et d'embaucher des clients (et même des assassins, suivant son invariable tradition), tant qu'elle n'aurait disloqué et partagé l'empire d'Autriche. 11 suffit d'avoir lu la presse française depuis un an pour se convaincre que tel était bien le plan russe et admettre que l'Autriche avait le droit de se défendre. Les procédés dont elle a usé ont été odieux, dit-on, et non sans raison. Je n'aime pas l'Autriche cléricale, sottement bureaucratique, mi-féodale encore, qui est toujours en retard d'une année, d'une idée, d'une armée. Mais telle qu'elle est, elle vaut cent fois mieux que la Russie. Que ceux qui en doutent le demandent aux Polonais, qui, en cas de guerre, sont prêts à se soulever contre leurs tyrans moscovites et à tous les Slaves d'Autriche qui, loin de faire défection, se serrent autour de leur vieil empereur avec le même enthousiasme que les Allemands et les Hongrois, préférant à juste titre le demi-libéralisme autrichien au despotisme moscovite. Le tort de l'Autriche, ce sont les procédés auxquels elle a cru devoir recourir contre la Serbie, et qui ont été justement et unanimement blâmés. Elle a eu d'autant plus tort dans la forme, qu'elle avait raison dans le fond et que pas n'était besoin de recourir à la guerre, puisqu'elle avait les mains pleines des preuves de la complicité du monde officiel serbe dans le crime de Serajevo. Il suffisait d'étaler ses preuves et de faire appel à la conscience du monde civilisé, de montrer comment la Serbie avait violé ses engagements formels d'il y a six ans et participé au crime dont l'Autriche poursuit le châtiment. Tout le monde admet aujourd'hui qu'elle avait droit à ce châtiment et tout le monde eût dû l'admettre si, au lieu de coups de canon, elle avait donné ses arguments. Ce n'est pas le Tzar qui aurait pu, ni la France ou l'Angleterre qui aurait voulu protéger les complices des assassins, dénoncés par ceux-ci, et réclamer pour la Serbie la liberté du régicide et de l'assassinat politique. Car la situation est celle-ci : supposez un instant (et le sursaut que vous allez avoir montre la différence entre la Serbie et nos pays civilisés) qu'un complot nationaliste d'officiers français ait abouti, il y a quelques, années à assasiner la nuit M. et Mme Fallières, surpris dans leur lit à l'Elysée et que leurs corps nus et percés de coups de sabre aient été jetés par une fenêtre sur le trottoir du Faubourg Saint-Honoré; qu'à la suite de ce crime, le prince Victor ou le duc d'Orléans soit monté sur le trône de France pour préparer la revanche, que depuis ce moment toute la presse française soit pleine d'appels à la guerre, à la haine de l'Allemagne, à la conquête de la rive gauche du Rhin ; que des sociétés se soient constituées dans ce but, dont auraient fait partie des députés, des ministres, des préfets, des officiers supérieurs ; que quatre tentatives d'assassinat aient été commises par des Alsaciens-Lorrains contre le Stadt-halter et que finalement même, à Strasbourg, le Prince héritier d'Allemagne et sa femme aient été assassinés par des conjurés français, avec des bombes prises à l'arsenal de Toul, à la suite d'un complot ourdi à Paris? L'Allemagne attendrait-elle un mois pour déclarer la guerre et châtier elle-même les coupables, et y aurait-il en Europe quelqu'un qui essayerait de l'en blâmer? C'est cependant exactement le cas dans lequel la Serbie s'est mise vis-à-vis de l'Autriche, avec cette aggravation qu'en 1908 elle avait pris l'engagement formel de s'abstenir d'une propagande, panserbe et antiautrichienne d'y renoncer et de la réprimer. La Serbie subit donc aujourd'hui le châtiment Je crimes dont ses dirigeants se sont rendus complices et aussi le châtiment des crimes dont 3lle s'est rendue coupable, il y a un an, en assassinant et en dépouillant la Bulgarie, au mépris l'un traité formel et au prix d'une ingratitude et l'une trahison dont il y a peu d'exemples. Il y a donc une justice imminente des choses; le

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Cet article est une édition du titre Le ralliement: journal libéral hebdomadaire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1903 au 1914.

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