Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 11 Janvrier. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29883t7j/
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Douzième Annee, IN z XjE Dimanche 11 Janvier 1914 RALLEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité île direction : Paul taon, E. Feron, P. Hanrez, &. Lorand, A. Lambiotte, Hermann Dumonî ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er jam pi Ip. 1er inillph 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le l" janvier et le 1er juillet Le « Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C«e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve Seattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V« De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE : Nouveaux points noirs, G. Lorand. —La semaine politique. — La défense du Luxembourg .Lieut.-gén. Dejardin. — Loterie du Congo. F. Rosseels. — Le procès Savof-Ghennadief. G. Lorand — Le grand Bruxelles. H.Dumont. — Le repos dominical. — La réforme électorale. P. Foulon. — La réforme du Sénat. — Pour la propagande. — Quelques faits. — Les ouvriers agricoles enBelgique. B. Bouché. — Le notariat. P. Minnaert. — Trim le journaliste. J. Janin. NOUVEAUX POINTS NOIRS De nouvelles complications sont à craindre en Orient, grâce aux appétits égoïstes des grandes puissances, qui n'ont pas su intervenir pour la revision de la paix de Bucarest, et qui ne songent maintenant qu'à partager la Turquie d'Asie en sphères d'influence, au lieu d'obliger la Turquie à faire enfin, notamment au profit des Arméniens et des Arabes, les réformes qui lui permettraient de survivre en Asie, après l'effondrement de sa puissance en Afrique et en Europe. Mais jamais les puissances n'interviennent dans un intérêt général européen, sinon humanitaire : leur seul mobile est toujours l'intérêt égoïste, à très courte vue, de l'un ou l'autre Etat assoiffé d'extensions territoriales ou d'affaires productives au profit de ses financiers. L'Angleterre et la France qui seraient les plus autorisées à intervenir uniquement dans l'intérêt de la paix, dont la première condition est d'assurer aux populations un minimum de justice et de bon gouvernement, se trouvent, malheureusement, à la remorque de la Russie ; l'Allemagne s'est considérée simplement comme le « loyal second » de l'Autriche. C'est à l'Autriche et à la Russie qu'on avait laissé le soin de veiller aux réformes turques en Europe, et comme elles ne songèrent qu'à se réserver les dépouilles de la Turquie, il n'y a pas eu de réformes et l'on a abouti aux deux guerres des Balkans — et la paix de Bucarest, en livrant les Bulgares de Macédoine à de nouveaux oppresseurs, rend une troisième guerre à peu près inévitable. Quand il s'est agi des réformes indispensables pour mettre les Arméniens à l'abri de l'oppression et des massacres et les Turcs à l'abri des représailles et des troubles que cet état de choses doit entraîner, on a laissé faire l'Allemagne et la Russie. Ces deux empires de proie se sont vite mis d'accord pour se partager l'Asie Mineure : tout ce qui est traversé par la ligne de Bagdad est dévolu à l'influence allemande, le plateau de l'Est, comprenant les provinces spécialement arméniennes, à l'annexion russe à bref délai. Et l'on découpe déjà le reste de l'empire turc d'Asie. Les Arabes qui s'agitent contre l'hégé monie turque sont destinés à l'Angleterre, parce qu'ils sont sur la route d'Egypte aux Indes, Adalia à l'Italie, en échange des îles grecques, qu'elle devra remettre à la Grèce, la Syrie et le Liban à la France, qui est loin d'avoir digéré le Maroc et dont les coloniaux veulent déjà courir de nouvelles aventures onéreuses et dangereuses pour la nation, mais lucratives pour quelques malins qui trouvent moyen d'y réaliser de grosses fortunes. On cherche un morceau pour l'Autriche, qui n'a peut-être pas tout à fait renoncé à atteindre Salonique par l'Albanie, et aussi en absorbant, de gré ou de force, la Serbie qui se débat contre ses énormes conquêtes et essaye de contraindre, par les moyens les plus odieux, les Bulgares et les Albanais de Macédoine à devenir des Serbes. Et voici que tout à coup la Turquie a un nouveau soubresaut. Elle achète, bien qu'elle n'ait pu verser de quoi payer ses fonctionnaires, un dreadnought brésilien qui lui assurera l'hégémonie de l'archipel et lui permettra de dicter ses conditions à la Grèce dans la question des îles. Elle appelle au ministère de la guerre, comme successeur de Nazim et de Mahmoud-Chefket, assassinés l'un après l'autre, Enver bey, le héros de la liberté en 1908, le défenseur de la Lybie contre les Italiens, l'auteur du raid qui a rendu Andrinople aux Turcs sans coup férir. Enver pacha rêve de jouer le rôle d'un Bonaparte turc. J'ai déjà dit les ravages qu'exerce encore, dans les sentimentalités orientales, le spectre de« Bou-naberdi, sultan des Francs d'Europe », qui sert encore ainsi à faire le mal cent ans après que les alliés crurent l'avoir réduit à l'impuissance de nuire. Enver pacha rajeunit l'armée et se prépare probablement à la conduire à la revanche contre les Grecs au printemps, car, en même temps, on annonce la candidature au trône d'Albanie du ministre de la guerre démissionnaire Izzet pacha, bon général turc et Albanais nisigne, en faveur de qui se prononceraient tous les clans musulmans qui forment les deux tiers de la population albanaise. Le prince de Wied, désigné par les puissances, resterait le prince du vide. Les Grecs, qui sont loin d'être les héros dont ils prennent l'attitude, ont grand peur, et M. Venizelos accourt en Europe pour chercher de l'argent et des dupes. Les Ita liens sont furieux et les Autrichiens inquiets. On leur avait donné cette Albanie à organiser, ils n'en ont rien fait et n'ont pas même su lui, tracer des frontières ; pendant que dans la Macédoine occidentale, des régions entièrement albanaises sont livrées à laSerbie et noyées dans le sang, en Epire des populations grecques font entendre des protestations désespérées contre leur réunion à l'Albanie. Et les Grecs, qui trouvent naturel de s'annexer la moitié de la Macédoine bulgare, protestent avec indignation. En Albanie l'anarchie règne par continuation. Il y a plusieurs gouvernements qui n'ont d'ailleurs à peu près rien à gouverner. Il y a Essad pacha, toujours puissant et qui est prêt à se rallier à Izzet. Si les Albanais sont capables de se donner un gouvernement, ils en ont d'ailleurs le droit et l'intérêt général serait de ne pas les contrarier. Un prince musulman semblerait plus indiqué pour cela qu'un prince allemand. Mais ce que fait prévoir l'apparition de ce prétendant, c'est le retour offensif des Turcs contre les Grecs, qui pourraient bien avoir à passer un mauvais quart d'heure et dont l'habituelle jactance dissimule mal l'inquiétude. Et une nouvelle guerre turco-grecque risquerait de rallumer tout le brasier mal éteint. Les Bulgares ne demandent en ce moment qu'à se refaire, à panser leurs plaies, à reconquérir par le travail la situation dont ils ont été frusrtés par la coalition de leurs alliés. Les élections récentes ont montré que la Bulgarie répudie la politique à la fois mégalomane et servile envers la Russie de MM. Guéchof et Danef et qu'elle est' résolument pacifique. Les électeurs qui ont envoyé au Sobra-nié un tiers d'agrariens et de socialistes ont voulu avant tout marquer leur mécontentement contre la politique suivie pendant la guerre, qu'ils avaient faite avec tant d'héroïsme et dont'les fruits ont été perdus par l'incapacité des gouvernants. Mais si les Serbes et les Grecs continuent à persécuter, comme ils le font, les malheureux Bulgares de Macédoine, à qui ils font regretter la domination turque,il n'y aura pas moyen de réprimer le sentiment public le jour où l'occasion se présentera pour la nation bulgare de venger et de délivrer ses frères. C'est pour éviter cela qu'il fallait et qu'il faut toujours reviser la paix de Bucarest, qui a livré des millions d'hommes à de nouveaux oppresseurs étrangers, en ne stipulant de garanties que pour les seuls Roumains. Le chef du gouvernement roumain, M. Majo-resco, qui va devoir passer la main à un gouvernement libéral parce que les conservateurs ne parviennent plus à s'entendre entre eux, vient de reconnaître que cette intervention des puissances eût été parfaitement légitime. Il n'est d'ailleurs pas trop tard, car il y a des dispositions du traité de Berlin qui sont toujours en vigueur et qui ont été oubliées à Bucarest, comme l'a été celle qui assurait un traitement humain aux juifs de Roumanie.On sait que c'est également par les aveux des ministres roumains que l'on vient

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Cet article est une édition du titre Le ralliement: journal libéral hebdomadaire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1903 au 1914.

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