Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 14 Juin. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5x25b00501/
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Douzième Année, N° 24 LE RALLIEMENT Dimanche 14 Juin 1914 Journal Libéral hebdomadaire Comité de direction : Paul Jaion, E. Feron, F. Haïra, G. Lorand, A. Lambiotte, Hermann Dumont abonnements : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. j Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) abonnement avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet Le « Ralliement m est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C»e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve Soattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V«DeReyghere, 13-15, rue delà Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE i Le cabinet Ribot, Georges Lorand. — La semaine politique. — Soyons simplement honnêtes, François Rosseels. — Encore des chiffres, Hermann Dumont. — La paganisation de l'Evangile, Félix Goblet d'Alviella. — Monument Paul Janson. — Quelques faits. — Notes littéraires, Franz Foulon. — Bonne Pêche, Pedro de Alarcon. LE CABINET RIBOT La crise ouverte en France par la démission de M. Doumergue prend une tournure d'une extrême gravité. C'est beaucoup plus qu'une crise ministérielle, et tout le monde est d'accord que la constitution du ministère de M. Ribot, même flanqué de MM. Delcassé à la guerre et Bourgeois à la paix, ne constitue pas une solution. C'est le président de la République, appuyé sur toutes les forces de réaction, sur la finance, la Fédération des gauches, l'état-major et la Russie, qui entre en lutte contre la majorité démocratique de la Chambre, investie, par la récente consultation du suffrage universel, de la mission de faire triompher le programme de Pau. On peut difficilement imaginer une plus audacieuse tentative de pouvoir personnel. Décidément M. Clémenceau avait raison en combattant avec tant de passion l'élection de M. Poincaré à la présidence de la République.La démission de M. Doumergue s'explique maintenant tout en étant moins que jamais justifiable. Si le chef du gouvernement, après avoir remporté aux élections une éclatante victoire, sentait sa politique combattue à la fois par le chef de l'Etat et une partie de ses collègues du ministère, son devoir était de le dire et de faire la Chambre et le pays juges de la situation. Il a préféré passer la main à celui que, depuis longtemps, le président de la République destinait à le remplacer à la tête d'un cabinet qui serait resté radical d'étiquette, mais dont la mission eût été d'étouffer le programme radical ratifié par les électeurs. La seule excuse de M. Doumergue, ministre des Affaires étrangères, c'est que pour dire pourquoi il était forcé de s'en aller, il aurait fallu dire que c'était la Russie qui, intervenant directement dans les affaires intérieures de la nation amie et alliée, exigeait qu'il fût passé outre à la volonté du peuple français et que la loi de trois ans, exigence russe rapportée par M. Poincaré de son voyage en Russie, fut déclarée intan gible. On sait que non seulement les journaux russes de Saint Pétersbourg et de Paris ont déclaré qu'elle était la volonté du tzar, mais qu'à ce chantage s'est ajouté une menace de démission du générallissime Joffre et de l'ambassadeur de France en Russie et une menace de grève des généraux et des officiers. M. Clémenceau lui-même, qui est partisan des trois ans comme il est adversaire intransigeant de la R. P., s'étonne qu'on n'ait pas répondu par une révocation à de tels actes d'indiscipline, qui nous ramènent aux plus mauvais temps de l'affaire Dreyfus, qui dressent de nouveau l'armée contre la nation et qui s'aggravent de ce qu'ils- sont l'exécution d'une intolérable intrusion de l'étranger dans la direction des affaires de la République. Il y a longtemps que l'on sentait s'exercer les influences secrètes de l'alliance russe, mais on n'aurait pas cru qu'elles pussent se produire aussi ouvertement, avec une insolence d'autant plus intolérable que, si la loi de trois ans a été considérée comme nécessaire, c'est parce que la Russie, gorgée de milliards par l'épargne française, n'est pas en état de jouer un rôle militaire quelconque contre l'Allemagne et laisserait à la France toute la charge et tous les risques de la guerre. Militairement, contre l'Allemagne, la Russie est nulle, et la France se trouverait seule en cas de guerre. A tous points de vue, l'alliance russe n'est qu'une duperie. La France donne tout et ne reçoit rien. Et c'est pour cette duperie, qui déjà lui coûte vingt milliards, qu'on l'invite à subordonner à la stupide politique réactionnaire du tzar sa politique intérieure après lui avoir asservi, depuis vingt ans, sa politique extérieure. Il est incroyable qu'il ne se soit pas produit encore un mouvement de révolte contre de telles prétentions. Bien au contraire. Le grand argument des partisans de la politique personnelle de M. Poincaré c'est qu'il est défendu de toucher à la loi de trois ans parce que la Russie ne veut pas qu'on y touche. Et, comme au temps de l'affaire Dreyfus, ceux qui demandent à la France d'être elle-même, d'organiser sa défense nationale conformément à sa tradition et à sa situation, par la nation armée, sont dénoncés comme les complices de l'étranger! M. Tardieu, chroniqueur politique du Temps, où il a succédé à Francis de Pressensé, parce que celui-ci se refusait à être le valet de la politique russe, accuse Jaurès de « prendre toujours parti contre la France » alors que Jaurès a le rare mérite d'avoir montré la vraie solution démocratique, française et républicaine, de la question de la défense nationale, l'organisation des réserves de la nation armée, complètement négligées par l'état-major, qui, conformément à la routine, ne veut croire qu'à l'armée de métier. Heureusement, cette fois, le parti radical semble s'être ressaisi et ne laissera pas à Jaurès l'honneur et le profit d'être seul à défendre la solution démocratique de la question militaire. On avait cru qu'en offrant des portefeuilles aux radicaux on leur ferait aisément oublier leur programme, comme cela s'était presque toujours pratiqué jusqu'ici. Et c'était naturellement un ancien ministre socialiste, M. Viviani, qui s'était chargé de cette besogne. Il croyait avoir réussi quand, tout à coup, il s'est trouvé un radical qui a déclaré avoir pour principe de tenir sa promesse électorale et de ne pas étrangler le programme de son parti. C'est M. Justin Godart, député de Lyon, qui a eu le mérite de donner cet exemple de caractère et de décliner le portefeuille que lui avait offert M. Viviani s'il devait le payer du reniement de ses principes. M. Godart était l'un des membres de la commission envoyée dans les Balkans par la commission Carnegie pour faire enquête sur les accusations d'atrocités portées par les Grecs et les Serbes contre les Bulgares et dont le rapport, non encore publié, constate que les Serbes et les Grecs ont commis précisément les atrocités dont ils accusaient les Bulgares. C'est à Sofia que j'ai fait la connaissance de M. Godart, et je suis heureux de pouvoir ici le féliciter de l'exemple de civisme qu'il a donné et qui a suffi pour mettre par terre la combinaison Viviani pour l'étranglement en douceur du programme radical par des ministres radicaux.Tout le monde, après cela, refusait de constituer le cabinet pseudo-radical que M. Poincaré avait voulu faire constituer par

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Cet article est une édition du titre Le ralliement: journal libéral hebdomadaire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1903 au 1914.

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