Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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s.n. 1914, 14 Août. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/086348h367/
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Quinzième année. N. 22b 5 CENTIMES le numéro. — Abonnement pan semaine : 20 CENTIMES Vendredi 14 Août igi. v^» v_ v.-»_»^i.\je» RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ABONNEMENTS un an. . . fr. 10 00 Lis mois. .ft*. 5 50 Trois mois. fr. 3 00 Adresser toutes les lettres et communications au Directeur du RAPPEL Rne Leopold, 39, CHARLEROI. — Téléphone 88 LE RAPPEL Journal Catholique Quotidien RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES La petite ligne (4epage)fr.0 2> Demandes d'emploisO 6O Réclames (3epage), la ligneO 75 Faits divers. . . .1-00* Chronique2 00- Réparation judiciaire5 00) ON TRAITE A FORFAIT ■ Pour la publicité, s'adresser au Bureau du RAPPEIg L_—J- LÀ G LES LOIS DE LA GUERRE Nous tenons à remettre sous les yeux de nos lecteurs ces sages recommandations do M. Berryer, ministre do l'intérieur : « Il convient de ne pas perdre de vue que d'après les lois de la guerre, les actes d'hostilité, c'est-à-dire (a résistance et l'attaque par les armes contre les soldats ennemis isolés, l'intervention directe dans les combats ou les rencontres, ne sont jamais permis à ceux qui ne font pas partie ni de l'armée, ni de la garde civique, ni des corps de volontaires, obéissant à un chef et portant un signe distinctif. « L'oubli de ces règles importantes non seulement exposerait les individus ou les petits groupes isolés qui poseraient ces actes d'hostilité sans avoir le caractère de belligérant à une répression sommaire, mais il pourrait servir dö prétexte à des représailles atteignant toute la population. » A l'autorité seule appartient le droit d'agir... Répétons, d'autre part, cet extrait de la proclamation du lieutenant général Clooten, gouverneur militaire du Brabant : « Dans les graves circonstances que le pays traverse, j'invite la population au oalme et à la dignité ; à l'autorité seule appartient le droit d'agir.Toute persont ne qui tenterait de se substituer à elleserait arrêtée et jugée, et le jugement «erait appliqué sans délai. » Ayons confiance ! Dans l'assaut des sentiments contradictoires qui s'entre-choquent dans notre âme, c'est la confiance qui doit prédominer. Confiance en nous-mêmes, d'abord. Nos admirables petits soldats ne sontils point là pour défendre pied à pied le sol de la Patrie ? Ilis ont faM preuve d'une invincible bravoure, et leur moral est tenace, enthousiaste, plein d'entrain. Confiance dans nos alliés, les Français. Le soldat français, bien soutenu, bien commandé, est le premier du monde. Lorsqu'il a conscience, comme dans la conjoncture présente,de lutter pour l'existence même de sa Patrie, ffl est irrésistible et invincible. Et les Français sont en Belgique. D'accord avec l'Etat-Major belge et anglais, l'état-major français a concerté un plan de résistance et d'offensive qui doit, si les forces sont égales, culbuter 5es Allemands dans la Meuse et les refouler en Teutonie. Confiance dans nos alliés, les Anglais. Aussi longtemps qu'ily aura une Angleterre, il y aura une Belgique. L'Angleterre, sous peine de renoncer à sa propre existence.ne peut pas tolérer le vasselage delà Belgique à l'Allemagne. Et nous connaissons l'entêtement des Anglais, quand ils'agit pour eux d'être ou de ne pas être. Même si nous devions être vaincus et réduite momentanément à l'esclavage allemand, l'Angleterre nous délivrerait et exigerait, comme condition première .de sa victoire, l'autonomie de la Belgique. Mais nous ne serons pas vaincus : le droit ne peut être vaincu. Courage, donc, et confiance ! -*S/^/^-r^^ Une mesure à prendre Les journaux signalent de tous côtés des représailles atroces perpétrées par les Allemands. Avant d'ajouter foi à ces tristes nouvelles, il convient, comme pour tous les racontars qui courent la presse, d'attendre une confirmation autorisée. Mais il est probable, certain même, que des cruautés sans nom ont été exercées sur d'innocents citoyens beiges : la faute en est à l'imprudence de plusieurs qui, au mépris des recommandations pressantes des autorités militaires, se sont permis, sans faire partie de l'armée régulière, de tirer sur les Prussiens. Des faits pareils se sont produits et so produiront encore : dans J'affolement des esprits où nous vivons, les inconscients, si dangereux déjà en temps de paix, perdent la tête en temps de guerre. Voilà pourquoi p.arlo.iit ■•>« e* Pruss passeront, il y aura (langer que l'imprudence et la folie de quelques-uns mettent en péril la sécurité de la population. Et, puisque les Allemands, là où ils passent en conquérants, exigent, sous peine de mort, qu'on leur remplietoutes les armes, nous ne voyons par pourquoi, en guise de, mesure préventive, l'autorité militaire ne prendrait pas l'initiative de se faire livrer toutes les armes à feu. Nous en éprouverions une tranquillité plus grande, et nous ne serions plus dans l'angoissante expectative de massacres en masse. Si, alors, les Prussiens prétextaient t'excuse fausse de la violation des lois de la guerre, pour mettre à mort des victimes innocentes, la honte en retomberait sur leurs têtes parjures. La situation Jeudi midi Ci le 'communiqué officiel qui a été transmis hiei midi à la Presse : La victoire remportée par nos troupes hierdans la journée a été confirmée officiellement : nous n'avons engagé qu'une division de cavalerie et une brigade mixte. Les pertes des Allemands sont très grandes : ils auraient eu environ les Ce malin, on a signalé une pointe offensive des troupt s battues hier, vraisemblablement 'Inns le but de ramener les blessésles morts et te matériel ^abandonnés. Aucune surpnse n'est a craindre pour nous : une nouvelle attaque serait repoussée victorieusement, si elle se produit. Ce communiqué officiel venait, d'être transmis à la presse, lorsque la nou- velle suivante parvenait au ministère 'de la querre : Ce matin, vers £ heures, nous avons eu un nouveau combat au sud, contre les troupes allemandes signalées hier en marche vers Ecjhezêe. Les ennemis ont été repoussés avec de très fortes pertes. Nous leur avons pris des mitrailleuses sur auto. Il n'y a rien à craindre d'un mouvement de troupes de cavalerie sur Bruxelles par le sud, et hier elles ont été battues au nord. Toutes les rouies sont gardées par l'armée et la garde civique. Notre premiere action en rase campagne Tjnxr succès Le ministère de la guerre communique ce bulletin : Après avoir passe la nuit dans les nositions atteintes après la retraite d'hier, les Allemands se sont reportés en avant en force vers un point de notre dispositif qu'ils croyaient dégarni. Nc4re état-major veillait : parfaitement renseigné par une reconnaissance de cavalerie, il sut donner le?^ ordres nécessaires et les ennemis trouvèrent à qui parler. « Un combat a eu lieu,dont les suites ont été favorables à nos armes. Une dizaine de mille hommes y ont participé. C'est la première action de rase campagne que nos troupes mènent : elles l'ont fait avec brio et ont prouvé qu'eues possèdent tout ce qu'il faut pour lutter avec anvantage partout. En dehors de ce fait d'armes, plus important par sa portée qu'en lui-mè-me, la situation ne s'est pas modifiée, du moins en apparence. Mais on peut être persuadé que, pour nos alliés ,Ies choses se passent en suivant point par point le plan concerté à l'avance. La bataille de Haelen Mercredi, 23 heures. Le combat dont parle le bulletin ci-dessus s'est déroulé mercredi aux environs de Diest. Des troupes allemandes comprenant de la cavalerie ,de l'infanterie et de l'artilleriepant descendre du nord-est sont arrivés aui début de la malinte de\ant les villages environnant Diest. Nos troupes les ont reçues par une fusillade nourrie. Des combats acharnés se sont pr< d toute la journée ; vers 7 heures et demie, au moment où nous nous 'rouvions ? ü*3st, dos c/bus tombaient encore sur les roua** aboutissant à la ville. Les combats ont eu) lieu) principalement à Herckla-Ville, à Haelen et Zellick. Le centre de la bataille semble avoir été Haelen où des engagements très chauds ont eu lieu. Nos troupes massées derrière les maisons et derrière les abris improvisés liraient sans discontinuer sur la cavalerie allemande qui entrait dans le village au galop. Les hommes roulaient par terre tandis que les chevaux s'enfuyait de tous côtés sans leurs cavaliers. A 7 heures du soir, tout le terrain compris entre Diest,Haelen et Zellickétait déblayé tie taut ennemi ; le champ de bataille étaitcouvert de morts et de btessés. On cite des faitshéroïques en grand nombre .Le maréchal des logis Rousseau, du 4c chasseurs à cheval, s'est élancé avec un homme sur un^groupe d'ennemis et en a taie dix, mettant les autres en fuite. Il est revenu vers nus lignes, ramenant avec lui les chevaux des dix tués ..Il porte à la main une blessure légère, résultant d'un coup de feu. A certainmoment ,1e sort d'un de nos régi! rnents pai .liraitincertain. Sur l'ailegauche, notre armée faibliss" faute d'hommes. Des renforts furent demandés à Diest. Le lieutenant Van Doren, du 4e chasseurs à I, chargé de la défense de celle ville, ne disposait plus d'un seul 'soldat. Il fit appel aux pompiers volontaires de la ville de Diest, rassemblés nour le service d'ordie. Ceuxci, comme un seul homme, demandèrent à marcher au feu. Les pères de famille étaient nombreux parmi eux. Le 'lieutenantVan Doren partiton auto avec eux et ramena tous les soldats qu'il rencontra en chemin. A leur lête, il se rendit à l'endroit où les secours étaient demandés ; il arriva quand l'engagement battaitson plein. Une grêle de balles s'abattitautour de lui. Il se coucha ('ans un fossé et rampa sur une distance de 300 mètres jusqu'à l'endroit où une pièce d'artillerie allemande faisait rage. Puis it se releva brusquement et abattit l'officier qui en commandait les servants .A ce moment le lieutenant Van Doren se trouvait à 600 mètres au delà du front de nos troupes. S'emparant du cheval de l'officier qu'il venait de luer, il revinl vers le front. Il essuya une nouvelle grêle dé balles : son cheval s'abattit sous lui. Trois pompiers ont été légèrement blessés : ce sont MM. Kncuts Emile, Van Attenhoven Louis et Segers Léandre. Au cours de l'action,,1e génie militaire belge a fait sauter deux ponts sur le Démer. A Haelen, l'église, la brasserie, et quelques maisons ont été incendiées. Le nombre des morts et des blessés est considérable du côté aMemand. Le lieutenant Van Doren a compté plusde 200 morts sur»une distance de cinquante mètres. L'ennemi comptait environ 5000 hommes. D'après J'étatmajor belge, nos troupes étaient sensiblement inférieures en nombre. Elles se composaient de détachements de lanciers, de chasseurs à cheval, de carabiniers appuyés par de l'artillerie. Le maréchal des logis Rousseau est revenu avec sa lance percée en trois endroits, de part en part, par les balles ennemies. Nous avons rencontré, à l'hôtel de ville, dix allemands prisonniers. Ils avaient été restaurés par les soins de l'administration communale. Ils n'avaient plus mangé, di-saientils, depuis lundi. Ils redoutaient d'être fusillés. On les rassure et ils manifestèrent une joie exubérante. Des cigarettes leurs furent offertes par des habitants. Quelques-uns s'imaginaient avoir eu affaire aux Bulgares ! — a C'est, disaient-ils, parce que vous vous êtes si bien battus contre les Serbes il y a quelques mois que vous êtes si aguerris aujourd'hui et que vous nous combat- tez si bien ! ! Seul leur sous-officier savait qu'il était en Belgique ! Ceux qui sont mariés parlaient avec joie de leurs femmes et enfants. Ils se montraient plus heureux d'être faits prisonniers que d'être obligés de combattre encore. Un immense butin est accumulé devant la maison communale : des selles, des lances, des cartouches, des fusils, des sacs, etc. Des chevaux en grand nombre ont été capturés aux environs du champ de bataille. A la gloire du lieutenant Van Doren gnalons ce fait : Une personne venant de Diest, en auto, avait croisé une autorité supérieure de l'état-major et lui avait fait part de l'attitude héroïque du lieutenant Van Doren au cours de l'action. Cet officier supérieur avait dit : — « Retournez à Diest et dites de ma partau lieutenant Van Doren qu'il menage sestroupes et s'il se sent en état d'infériorité,qu'il se retire. » Ayant reçu le message, le lieutenant Van Doren répondit : — « J'ai reçu mission de défendre Diest.Sauf instructions formelles, je résisteraijusqu'à la dernière goutte de mon sanget de celui de mes hommes. » %les ulhans à Hasselt lis prélèvent deux millions Bruxelles,'mardi 19 h. 02. (Dépêche parvenue à 23 h. 50) Selon le Soir les uhlans sont entrés ù Hasselt. Après avoir pris 17 mille fr. à la poste, ils allèrent à la Banque Nationale, où ils prélevèrent, 2 millions 17 mille francs. La cavalerie belge les mit en déroute leur tuant beaucoup d'hommes et faisant plusieurs prisonniers. Hier soir, un escadron de uhlans venant de la direction de Liège, essaya de surprendre les Belges à Aineffe. Après trois heures de combat, les Allemands furent repoussés, abandonnant 153 morts et 102 prisonniers. Les pertes belges seraient de 6 tués et 15 blessés. A Liège Les otages sont relâchés Nous venons de rencontrer un Liégeois arrivé ce matin même à Bruxelles, et qui nous a donné quelques détails intéressants sur l'état de choses dans la Cité ardente. Le calme le plus absolu règne dans Liège. Les Allemands y sont 2,500, 3,000 peutêtre au maximum. Ainsi qu'on l'a dit hier, les officiers sont allés s'installer sur les hauteurs de Cointe, avec quelques canons. Visiblement, ils manifestent un ennui profond de s'être installés dans l'espèce de souricière que Liège constitue pour eux. Qu'ils essayent de sortir de la ville ou d'y rentrer, les canons des forts, dont la justesse de tir est tout à fait admirable, les déciment. Ils s'attendent tellement à la rentrée de nos troupes que, par les rues, ils ont placé à divers endroits des sacs de sable, et non de farine, comme on l'a.dit. Et les otages ? Ils ont été relâchés il y a deux jours.Le général prussien a fait afficher une proclamation pour l'annoncer au public. Les soldats ne molestent personne pour le quart d'heure, et l'on circule librement " iv la ville. D8 Innsii à mardi â Liège L'occupation de la ville par les Allemands De la Dernière Heure : Entre Bruxelles et Liège toutes les communications téléphoniques, télégraphiques aussi bien que par voie ferrée, ont été coupées jusqu'aujourd'hui. Il est donc très difficile d'avoir des nouvelles de la ville de Liège et, en tout cas, il est impossible d'en avoir de très fraîches. Nous avons quitté Waremme, à destination de Liège, lundi matin. Nous savions que les Allemands occupaient encore la ville, comme il en est, d'ailleurs, toujours ainsi, à l'heure actuelle, mais le fait qu'on avait formé un train de Waremme à Ans — service interrompu depuis plusieurs jours, — nous avait donné de l'espoir. Aussi, c'est d'un cœur léger que nous nous sommes aventurés jusqu'à An-. A la gare, rien, pas un Allemand. Nous descendons le « Thier » et, à 500 mètres de la station, derrière les billes du chemin de fer, nous voyons, hélas ! les premiers Allemands placés en éclaireurs : quatre soldats, le doigt sur la gâchette du 'fusil, derrière lesquels se tient un officier, le browning au poing. Ils observent avec inquiétude la voie du chemin de fer. Nous les dépassons et, à quelque vingt mètres d'eux, nous trouvons une compagnie du 165e de ligne allemand, qui garde la chaussée. On descend en ville sans difficulté, on y est même invité d'une manière imperative, par un sous-officier allemand. Après javoir dépassé les avant-postes, forts de deux cents hommes, environ, nous pénétrons dans un café, où l'on nous apprend ce que nos lecteurs savent déjà, que les Allemands occupent cette issue de la ville, depuis plusieurs jours déjà. Il faut dire que les habitants de cet endroit n'ont pas à se louer du voisinage. Quelques maisons, de belle apparence, habitées par des médecins, des notaires, lesquels, d'ailleurs ont quitté la ville, ont été pour ainsi dire saccagées par l'envahisseur.'De nombreux débris de bouteilles qui jonchent le sol, prouvent que les caves de ces notables ont été mises à large contribution. En descendant dans la ville, c'est le tableau que l'un de nos collaborateurs a déjà décrit : l'Allemand règne en maître à Liège. Les soldats, qui ne sont pas, en ce moment de service, se promènent sans armes, badaudant aux vitrines des magasins, oui. nar ordre du major Bayer, commandant militaire de la ville de Liège, doivent être ouverts. En général, ces lourds troupiers aux uniformes grisvert, se conduisent dune mae correcte avec l'habitant. Quand ils ont de l'argent, ils font quelques emplettes et les paient de leurs deniers. Les « bons de guerre » Il n'en est pas de même des fournitures générales de l'armée, ni des dépenses de l'etat-major et des officiers supérieurs. Celles-là ne sont pas payées en argent comptant. Les « oberofficier » qui logent dans les plus grands hôtels de la ville, de même que le général commandant de l'armée allemande de la Meuse,, ne paient, qu'en « bons de guerre ». C'est-à-dire en papier, que les fournisseurs des commerçants ne veulent pas accepter. En sorte que ceux-ci achètent en monnaie sonnante et trébuchante les produits, qu'ils revendent aux Allemands pour les bouts de papier, dont la valeur est fortement sujette à.caution. En « bons de guerre » sont également payées les réquisitions faites à l'administration communale, réquisitons de fourrages, d'aliments pour la troupe, de toutes sortes d'objets et, une des dernières, de deux mille jumelles d'un modèle déterminé. Le spectacle de la ville Enfin, c'est là une des moindres calamités de l'occupation de la ville de Liège par l'ennemi. Il en est bien d'autres et c'est un vrai crève-cœur de se promener dans la cité de Saint-Lambert. Les établissements publics sont* transformés en casernes, en magasins d'approvisionnements ; lâtiments militaires de la ville de Liège ne suffisant pas à loger les innombrables reitres du Kaiser, qui ont pris leur général en ville : Ils sont logés partout : le Théâtre royal, ou tout au moins le péristyle et les corridors, sont changés une. Ailleurs, au local de la Société des Mé'tiers' et Négoces rue Lonhienne, c'est un. magasin de farine ; boulevard de la Sauvenière, un grand garage est affecté complètement aux automobiles des officiers allemands, qui, pendant toute la journée, sillonnent la ville. La plupart de ces voitures ont été amenées directement de l'Allemagne. D'ailleurs, on n'aurait pu en réquisitionner en ville, puisque tous ceux des Liégeois sont au service de l'armée belge. C'est ainsi que sur la place du Théâtre, notamment, on peut voir, transportant bagages des troupes, des camions automobiles d'usines de Cologne, des autobus d'Aixla-Chapelle. Les retranchements des Allemands à Liège Les Allemands, qui se conduisent en maîtres absolus dans la cité, ne s'y sentent,ceM.nt, pas à l'aise ; ils craignent d'être l'objetd'attaques de troupes belges ou françaises venant du sud de la ville. Ils se sont nichés pour y faire face. Leurs masses profondes doivent être groupées au delà de iiartreuse, vers Jupille et, par ce passade, entre les forts, ils conservent, jusqu'à présent, une liaison avec l'Allemagne. Cette retraite, ',1s l'ont retranchée par deux cercles de remparts. Le premier est établi de la rive droite de la Meuse. Les habitations ont été transformées en petites forteresses ; les fenêtres sont obstruées jusqu'à la-hauteur d'un homme debout, par des sacs de terre. Ou a pris des dispositions pour placer, en un rien de temps, des mitrailleuses à cer! tains endroits, notamment, sur des balcons de premier étage, qui commandent de larges espaces de terrain. Pour parer à toute éventualité, et pour le cas où les soldats ciui voudraient les chasser de la ville, pourraient pénétrer jusque-Ià.ils ont rasé les parapets en pierres qui bordent la Meuse sur la rive gauche, afin que les tirailleurs ne puissent plus trouver d'abri pour les attaquer d'une rive à l'autre. Mais c'ir seconde 1 sue de defen- se. La première est, 01sur les hau- teurs de Liège : pariant de la Meuse, ellepar SclessmMnur, Cointe, les hauteurs de la rue du La.veu, la ligne du chemin de for des Guillemins au Haut-Pré, en passant par le viaduc de la rue HenriMaus et de la rue Samt-Gilles. \ un moment donné, la ligne de défense quittela voio ferrée pour passer au-dessus s de la rue Hocheporte et la rue do Campine. En tous ces enbs, les maisons sont transformées, comme nous l'avons dit tantôt ; dans les rues,on établit desdes, fortement assujet- ties, de charrettes renversées, de meubles, inns lesfpiols s'enchevêtrent des échelles,pavés et le tout recouvertrre Certaines rues, comme la rue SaintGillesous du viaducdu chemin debarrées par un petitrempart faitle pay - et de terre, au milieu duquel uneire est réservée pour placer une mifeuse. *Une m trailleuse également doitêtre placée au-dessus du pont du chemin defor,

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Cet article est une édition du titre Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Charleroi .

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