Le soir

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s.n. 1914, 27 Juillet. Le soir. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx64v7x/
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LE SOIR $. ■' % 1 ri EU fc. » - «Iwbk&éééÉ Si%ï q^AIN, 23-25, BRUXELLES Deux éditions : AB à 3 h. et B à . £ r* Chaque jour de 8 à 16 pages BUREAUX : PLACE DE LG? fr11 ' ' "' r~ — ABONNEMENTS LE SOIR ost distribué dans toute I' mératton bruxelloise (rez-de-chaussée) fr. 0.30 par mois. I Abonnement d'étage : fr. 0.60 par m POUR TOUTE LA BELGIQUE : 3 mois, fr. 2.25; 6 mois, fr. 4.25; 1 an . On s'abonne à tous les bureaux de po. et eux facteurs e"n tournée GRAND-DUCHÉ : 3 mois, fr. 4.50; 6 mois, fr. 8.50; 1 an, HOLLANDE ; 3 mois* fr. 3.00; 6 mois, fr. 11.50; 1 an, UNION POSTALE : 3 mois, fr. 7.50; 0 mois, fr. 14.50; 1 an. TIRAGE: 180,000 EXEMPLAIF U° 2( INSERTIONS : - AGENCE R0S8EL, 29, plaos de Louvain (Treu Suoouriale : 68, Marchè-aux-Htr-bet Petites antionces (1 à 3 lignés). . , .fr. La petite ligne rFp Faits divers(lra partie), la ligne. . • , (2m« partie). 4.00 ; (S®8 partie) • . , Sport et Réparations judiciaires. « l . Nécrologies, la ligne • ■ Réclames après les Nécrologies . . . . I Annonces : a 501 TELEPHONES { Administration : a 473 l Rédaction : a 198 et A Pour la France, l'Angleterre et les Etal LA SEMAINE Tandis que le télégraphe nous donnait texte de l'ultimatum autrichien à la Sert la poste nous apportait l'« Enquête dans Balkans», rapport de La dotation Carneg et «Les deux guerres et les atrocités bail niques», par M. Georges Lorand. Cela nous permet de fixer le lecteur s ce que serait la guerre que l'Autriche-Hi grie semble décidée à entreprendre à te prix. En dehors de la presse autrichienne et < organes tripliciens, il n'est qu'une voix Europe pour flétrir le ton de la note au; çhienne. Vienne parle aux Serbes le lange que Radetzky tenait aux Lombards et a Vénitiens. On sent dans le document dip matique viennois le calcul machiavélic d'exclure toute transaction honorable. C' le ministre des affaires étrangères qui a gné la note, mais c'est le parti militari qui l'a dictée. C'est le triomphe du parti la guerre, de ce parti qui voulait tomber s l'Italie au lendemain du désastre de M sine. N'ayant pu aller à Salonique, on com] aller à Belgrade. C'est plus facile. Le conflit austro-serbe était de ceux q les pacifistes pouvaient espérer voir rés< dre par la cour de La Haye. Il n'y avait i .péril en la demeure. L'honneur et la sécur des parties n'étaient pas en jeu. L'Autric Hongrie n'avait, militairement parlant, ri à redouter de la Serbie. Et si la Serbie la nation d'assassins que l'on dit, on pouv être rassuré à Vienne : il i^y a ni régick ni anarchistes parmi les juges de la cour La Haye. Le parti pris est donc évident. Finie légende du vieil Empereur assagi par deuils, du vieux monarque pacifique. La vérité est que ce qui vient le prem s'en va le dernier. François-Joseph qui, comme don de joye avènement, a écrasé les Hongrois avec concours actif des Russes, compte anéan les Serbes avec l'appui tout au moins moi de l'Allemagne. + * * L'Autriche s'apprête donc à faire la guei — c'est-à-dire à commettre l'acte le plus al minable qui soit : un crime dé lèse-humani Même en admettant comme prouvé tout que contient son réquisitoire, son projet n est pas moins condamnable. Eh ! quoi, le seul moyen d'effacer le sa répandu à Serajevo consisterait à ravaf . un pays tout entier, h porter la hon la ruine, la mort dans des provinces ini centes? Car la guerre telle qu'on la pratiq dans les Balkans, c'est-la guerre antiqi c'est la guerre moyenâgeuse avec toutes : horreurs : le sac des villes, le vol, le viol c femmes, le massacre des enfants et des vi< lards, l'incendie, la torture : pendaison, ye ' crevés, ventres ouverts. Tous les récits se concordants; toutes les enquêtes aboutisse aux mêmes constatations. D'ailleurs, les ( ciens fédérés s'accusent mutuellement < forfaits les "plus déshonorants, les plus s? vages, les plus ignobles — et il semble bi que chacun des ex-alliés ait raison lorsqi accuse les autres ! Mais crji'on ne s'injafljf les at w < t,'-. ' < ^ • r* oojaclexo ctirdi 28 juillet1 " vîOilt - > résultats; llijlj ITÇCT0* simplement. L'état afeirnerr»supprime toutes les le abolit toute contrainte, toute morale. La guerre, c'est l'homme redevenu le si i vage, la brute des temps primitifs. C'est le fauve blond, dont parle Nietzcl c'est le cynique aussi, le chien enragé t rçuel le poète imbécile aocorde les vien • pour son délassement. Et qu'on ne vienne pas nous rebattre ' oreilles avec la rengaine de la lutte pour vie ! La loi de la lutte? Oui, elle existe, mais elle' n'a. pas le se . jffue les partisans de la guerre lui attribue v La lutte pour la vie n'implique pas la lu de l'homme contre l'homme. S'il en était ainsi d'ailleurs, les dirigeai feraient bien de ne pas le crier sur les toi Si la lutte pour la vie c'est la guerre, guerre c'est le triomphe du plus adroit, plus fort, en dehors et au delà de tous codes. Prenez garde à cela, civilisés. ★ * * Que la vieille Europe prenne garde, monde n'est plus ce qu'il était. La « démoci tie consciente» est peut-être une vaine fi mule, une phrase de meeting; mais il n' est pas moins certain que le monde du ti vail commence à se sentir les coudes et à tendre la main par-dessus les frontières. tenare la main par-aessus les irontieres. sont toujours les mêmes qui se font tuer dans les guerres, et les victimes désignées commencent à voir clair. Que la vieille Europe prenne garde, j , La grève de Saint-Pétersbourg est sympto- * matique. L'Allemagne et l'Angleterre comp- • ient, chacune, quatre millions de travailleurs organisés, tous adversaires résolus de la guerre; les prolétaires français et italiens sont presque tous acquis au pacifisme. Si la diplomatie laissait se produire une conflagration européenne, nul ne peut dire quelles /• suites elle aurait. Avant ou après; avant, pendant et après très probablement, on assisterait à des événements devant lesquels les pages les plus terribles de l'Histoire paraîtraient comme des idylles. Que l'Europe prenne garde. é Si elle déchaîne la guerre, si au vingtième siècle on déclare que la raison du plus fort est la meilleure, on justifie d'avance toutes les insurrections, toutes les révolutions, toutes les violences en un mot. Si l'Europe ne veut pas aller au devant 'des aventures et des pires catastrophes, elle doit obliger l'Autriche-Hongrie à attraire la Serbie devant la cour de La Haye. Il faut que tout le monde agisse dans ce sens. ★ * ★ K Et que l'Autciche-Hongrie prenne garde, elle aussi. La monarchie dualiste a conservé des jaiœurs politiques quelque peu anachroniques et c'est avec raison qu'un écrivain des bords du Danube a pu comparer son pays à une nation asiatique, où la prépôtqpce du bon plaisir voisine avec l'enfantillage, i A Vienne.on n'a rien appris et on semble fcvoir tout oublié. C'est un tort. Le passé Ji'est pas toujours le maître de demain, mais îe passé est fertile en indications utiles. On pourrait dire avec raison de l'Autriche >e que Metternich disait, à tort, de l'Italie : à savoir que l'Italie n'était qu'une expression géographique, 11 y a de tout un peu en Autriche, sauf des Autrichiens. Il y a beaucoup de Slaves, des Tchèques, des Polonais, des Serbes, des Croates, des Italiens, des Allemands et des Hongrois Toutes ces races se jalousent entre elles: elles ne sont d'accord que sur un point : leur haine commune des moyens de gouvernement maintenus en honneur à Vienne. Le régime imposé à la Bosnie et à l'Herzégovine semble calqué sur celui qui pesait jadis sur la Lombardie et la Vénétie. On sait à quoi il a abouti. L'Autriche-Hongrie n'a rien appris. Elle a tout • oublié. Le passé 131e. ljii conseillé guère —1——a——c——moe—woa—g—E cependant l'attitude cassante qu'elle v Ede prendre, et qui ne peut conduire qu'à conflit armé. Depuis son avènement au trône, Franç Joseph a entrepris deux grandes guerr riait le l'une en 1859, l'autre en 1866. Celle de Serbie, a prjS avec la bataille de Magenta, q ms les chassé les Autrichiens de la Lombai ■negie, cene de 1866 a eu son épilogue à Sade balka- dont on sait les résultats. En somme, François-Joseph n'a été vi ur sur rieux que contre ses sujets, en 1848, co e-Hon- les Viennois et -contre les Hongrois. Et, à tout core.il n'a vaincu les Hongrois qu'ave secours de l'étranger, des Russes. et des Or, cette fois, si guerre il y a, les Ru oix en seront de l'autre côté. autri- par son arrogance, l'Autriche vient d ingage donner tort alors qu'elle avait pçut-etre Bt aux fois, mille fois raison. Et encore...* diplo- Le grand argument c'est aue Belgrade ,'elique un nid d'assassins, et qu'il faut le détri . C est Lorsque, après la tuerie du konak, tou 1 a si- qU'ii y a d'honnêtes gens au monde-cons tariste rait le roi Petar. sa famille et les oflic irti de qUi avaient saigné le roi Alexandre et soi ,el* sur ie corps de la reine Draga comme de vul î Mes- res malfaiteurs, que vit-on ? Toiiteç :omPte cours, les unes après les autres, acce le fait accompli et les chefs d'Etat, du -îx que grand au plus petit, tendre lamainau ri resou- cousin, dont les doigts dégouttaient em ut pas de sang! .eu ri té C'est alors qu'il fallait sévir .contre, le triche- d'assassins. t, rien Flatter ou flétrir l'assassin selon que bie est sassinat seconde nos desseins ou les con ouvait rie ne donne droit ni à la considératioi £icides au rôle de justicier. 01,r de PICCOT.O. ::: le temps jux Dimanche 26 juillet le uccle. — Institut royal météorologique itir Température. 11.8; (normale, 17.0); maximum 18.6 ; (ma i absolu, 32.7); minimum 9.8; (minimum abs., 8.0): baisse 1.7; pression. 751.9; baisse 1.5; baromètre, [desceud ; vet S. W.; ciel, pluie; eau tombée, 9.0. Soleil.—Lever : 4 h. i. Lune.—Lerer: 9 h. 29. /f rre — Coucher : 19 ù. 37. — Coucher : 21 h. 16. bo- ostenoe ité. Température, 11.8; maximum.18.9; minimum, fo.7; baisse ; ce 3.8; pression, 751.5; baisse, 1.0; baromètre, station.; vent .'en W*î pb"e ;Mu tombée, 6.3; mer. très agitée. spa mg Température, 12.0; maximum. 17.0; minimum. 10.0; baisse o-er '-8' PressioD« 752.6; baisse, 1.2; baromètre, station.; vent p. W.; ciel, couvert; eau tombée, 2.4. no- arlon n Température, 9.9; maximum, 18.3; minimum, 8.2; baisse lue 2.9; pression.754.1; baisse 1.3; baromètre, station. ; vent W.; ciel, pluie-, eau tombée. 1.7. ses PARIS des Température 14.0; maximum, 22.0; minimum, 10.0; baisse eil- 1.0; pression, 756.8; hausse, 0.2; baromètre, descend; vent 3ux W.S.W.;ciel, très nuageux; eau tombée, 3.0. ont nice ent Température, 20. i; maxiinum.26.0; minimum, I7.4;hausse an- '*5' T>ressl°n. 753.1; baisse 3.8; baromètre, monte; veni j W.; ciel, serein; eau tombée. 0.0. «o au- BIARRITZ Température, 17. a; maxlmum.20.0; minimum, 16.3; baisse ... __0.4; pression, 765.0; hausse, 1.7; baromètres monte; vent U c^-* couvert;42011 tomt-qy. 2.0. ;■ rQ I v Situation j^àtiérlr, fa yES* D f. 1 îo4lo8L'f.;r la pénùtiSg1^^?/ 'Sfûe' où elle jjg' dépassent 765 mm. et deè 'dépretfeions ayàn ' leurs centres sur la côte sud-occidentale de 1 au_ Norvège (740 mm.) et sur le golfe de Gêne f (753 mm.), couvrant presque tout le reste d l'Europe. Un minimum secondaire, voisin d au' 745 mm., se trouve sur la Finlande. „€S Le baromètre descend faiblement sur l'oued des IIps britanniques et l'Atlantique, ainsi qu •jes sur le nord-es-t de la France, la Belgique, 1 , |a Hollande et le sud-est de la mer du Nord ; i monte partout ailleurs. Le vent est modéré ou assez fort d'entre sud gTls ouest et ouest sur nos contrées, où la tempé nl" rature est comprise entre 9°5 et 13°5. iffç Prévisions : vent sud-ouest à nord-ouest mo déré ou assez fort ; pluie. nts • lts 98 juillet : Ste Béatrice et S. Nazaire. la aM1> q „ du PETITE GAZETTE Le Los fêtes de la joyeuse-entrée à Namur L-a- Voici le programme des fêtes et cérémonies or- qui auront lieu le dimanche 2 août à l'occa-en sion de la joyeuse-entrée du Roi et de la ra- Reine à Namur : se A .10 h. 1/2, arrivée de la Famille royale qui Ce se rendra au gouvernement provincial. Toutes }er les sociétés de la province et de la ville formels ront la haie. A 11 heures, présentation des autorités à l'hôtel du gouvernement provincial. to- a 2 h. 1/2 .réception de la Famille royale à 1P- l'Hôtel de Ville. frs a 2 h. 3/4, exécution, sur la place d'Armes, la de la Cantate -patriotique, paroles de M. Francs çois Bovesse, musique de M. Fernand Bruma-gne, sous la direction de l'auteur, avec le con-'a- cours de 60 dames, la Société royale les Bardes les de la Meuse, l'harmonie la Concorde et les enfants (garçonsN de toutes les écoles (1,500 is- exécutants). Bis A 3 lieures. grand cortège des fleurs par les >a- fillettes des écoles (2,000 particirantea). A 3 h. 1/2. visite de la Famifie royale à la cathédrale. ne A 3 h. 3/4, au stade des jeux de la citadelle, >rt représentation extraordinaire par des artistes :es de l'Opéra de Paris. Départ de la Famille »u- royale. A 5 h. 1/4, visite au Musée archéologique, nt a 8 heures, illumination générale de la ville. Ile Concert au square Léopold. la a 9 h. 1/2. erande retraite civile et militaire. ut * « * Conférence interpariementaire du commerce le ' On nous mande de Londres : tes Le comité exécutif du Commercial Commit-ii- tee de la Chambre des communes qui compte es cent membres de la Chambre a décidé à l'una-; à nimi-té qu'il est conforme aux intérêts du du Royaume-Un' de ne plus accepter d'invitation à une conférence qui aurait pour but de discute 1er l'une des questions inscrites au programme isé de la conférence interparlementaire du "com-iis merce. créée à son initiative à Bruxelles en juin dernier. Ces questions sont : l'internaitio-he nalisation des effets de la faillite, l'unification 2 : du droit de gage, l'arbitrage dans le droit in-??- ternational privé, les principes uniformes à en inscrire dans les lois relatives à la police du u- commerce, l'internationalisation de la surveil-is, lance des sociétés d'assurances, la législation es relative à la perte et au vol des titres au pores teur. ic- * ne * * en Pour nos industriels Se tiendront à la disposition des intéressés 'é- belges, au Bureau officiel de renseignements lit commerciaux, rue des Augustins, 15, à Bruxelles : M. C. Renoz, ministre de Belgique à Bue-a nos-Ayres, les nierça;èdls 5 et août, de 10 à îtô 12 heures; ^ < ut vient M. P. Forthomme, consul-général dtjfôj u'à un gique à Johannesburg (A'frique austraire dt mercredis 29 juillet et 5 août, de 10 à 1. , niçois- M. E. Robyns de Schneidauer. A0®®1 îrres : général de Belgique à Smyrne ÇL orol* le 1859 d'Asie), les mercredis 29 juillet et 5 acntrf-. , qui a 10 à 12 heures. >ardie; ❖ idowa, * * A l'Académie de médecine de P?*-victo- Notre concitoyen le docteur Rouffart e contre nommé membre correspondant de l'AcajJ Et, en- mie de médecine. * u, tvec le N * * Russes Au conseil colong Le conseil colonial, réuni hier aiprès-v' jjJ" t de s£ sous la présidence de M. Renkin, mini^Çï re cent des colonies, a approuvé, à l'unanimité, •: projet de décret qui comble une lacune* r ide est l'article 602 du code civil congolais rel »/ truire. aux contrats et aux obligations convent e: tout ce nelles. (Rapporteur, M. Galopin.) însjdé- Le conseil colonial a également apî>r<vn fficiers projet de décret qui consacre le trav-^ souillé de la commission des mines, relatif <à La {; irulgai- forme de la législation minière du Katan;-' e§ les (Rapporteur, M. Dupriez.) ij îcepter MM. Galopin et Dupriez ont présen^ u plus séance tenante, leurs rapports, qui onl "vj royal approuvés à l'unanimité. V encore Le conseil colonial a encore examinév'i projet de décret rébrganisant la force pijTu le nid que de la colonie. La conséquence prinçipj< de cette réorganisation est de diviser F îe l'as- force publique en deux parties : d'un c a tontra- une vraie force militaire, la troupe colonîpt-ion ni de l'autre, une.police territoriale. ^ La troupe territoriale reçoit une miss\° ,0. purement militaire : résistance à un eiwj hisseur, répression de soulèvements ii^t rieurs importants. Elle est placée souP$ commandement supérieur du gouvercï^ général et est constituée en grandes urfc concentrées dans des garnisons moins n ci breuses et judicieusement choisies.Cette fï/ est encadrée par un corps complet d'offiCj y* et de sous-officiers blancs. Un état-majt •' baisse assurera l'unité de vues et d'action, ainsi le i'd; vent Ie service des inspections. La police territoriale a comme missioi10 29. m, maintenir l'ordre et la tranquillité puty 1 16. w d'assurer l'application des lois et de r< îlj mer les infractions en temps ordinaire. A.ra r; baisse, liaire important du pouvoir territorial,"-a; i.; vent, est placée sous, l'autorité directe des c|re, * territoriaux, mais l'instruction militaire^ . . hommes est confiée à des officiers et àO| (l i - vent' officiers de La force publique, spéciaiei:«oi ' choisis et détachés auprès des commissnilv de district. ; baisse ^ permettre aux autorités territoNJ vent,' les de recourir, en cas de nécessité, à l'aifn , de la troupe coloniale, le décret prévoijLf ' réquisition de cette force par les chefs i;baisse, toriaux. 11 prévoit également la réqu'^'fe id;vent, de la police territoriale par l'autorité f ciaire. k Enfin, le projet, profitant de-cette ref: | ;haussc, l'organisation militaire de la coloni' 1 e ; vent, dense, simplifie et complète l'exposé des \ criptions générales qui, jointes au ï'ar .. des fonctionnaires et au régime dîsciplînie»11 è ;*vent| régiront la force publique. "es,et Le conseil colonial a proposé, quelquesin-',': difications de détail et a approuvé le JrM à l'nï>Qnimi+£ QÎ^O-Î ano 1 -• ) j , -î .. i, r'! M. . J ' ' ^ - !■"' y **. "* ■ ïes 'naîvR ^ " \ ^nt Au'Waux^all la Hier soir, par un temps maussade, s'est terminée, au Waux-Hall, la fête musicale fixée d'abord au deuxième jour des fêtesna-ûe tionales. Ce sont nos sociétés chorales c^tte t fois qui se sont fait entendre. Il n'y arait es" pas foule : les parents et les amis des cl/an-teurs, des amateurs fervents, en tout une bonne demi-salle. Le Parc est morne. Il spuf-11 fie un vent frisquet. Les ondées récentes ont détrempé le sol. Cependant le ciel senble faire trêve. Les Artisans-Réunis peuvent exé-pé" cuter sans encombre, avec leur belle rail-lance coutumière, leur copieux programme. 10" Ils terminent excellemment par le u Carnaval de Rome » d'Ambroise Thomas. Puis fest au tour de l'Orphéon royal. Us commencent — à ravir — par le « Rêve », de Léon Dubois, une page prestigieuse, toute vibrante d'éloquence émue. Comme contraste, un petit i chœur de Gusohner, « Amour constant », une perle mélodique, sans difficulté, mais ûon 1 sans grâce. Et M. Duysburgh, le toujours remarquable directeur de l'Orphéon, sap-ur prête à entamer l'« Hymne au Drapeau m de ies Berleur, quand survient l'averse. Il est l) h. :a- C'est une fuite éperdue vers les coquets a'jris la du Waux-Hail. Les plus stoïques ne bougent pas et ouvrent leurs parapluies. Mais le charme est rompu. Et, mélancolique, la oi-teS rée s'achève, endeuillée par l'inévitable et n,e. déplorable « draohe nationale ». ïô* * f. Un nouveau qi/aiper à L'administration communale de Laeïien, d'accord avec celle de Neder-over-Heembeek, es, a transmis aux autorités compétentes le Çjro-m- jet, avec plan, comportant la création de ia- plusieurs voies nouvelles, notamment d'une >n- avenue partant de l'avenue du Parc royal les pour aboutir à Neder-over-Heembeek. les Les constructions le long de cette artère 500 devront être précédées d'un jardinet. Cette nouvelle avenue permettra de dégales ger complètement le restaurant chinois. Une autre voie partant du même point la aboutira à Strombeek. le * * teg L'instruction obligatoire lie Nous avons dit hier qu'en vertu d'un arrêté royal pris en application de la nouvelle loi scolaire, les inspecteurs de l'enseigne-le. ment primaire auront la mission de recenser tous les enfants'en âge d'école, de constater re. s'ils vont en classe (soit dans une école inspectée par l'Etat, soit dans une école privée) ou s'ils reçoivent l'instruction primaire j à domicile, ou, enfin, s'ils ne reçoivent au-œ cune instruction. Cette besogne, ils devront s'en acquitter entre le 1er et le 25 septembre. D'après le recensement de 1910, le nombre Lit- des enfants en âge d'école (de six à douze >te ans) était A& 914,906. Il doit être resté sensi-blement lPijiême, avec peut-être une légère du diminution, due au fléchissement de la nata-on lité dans les dernières années. 'H- Le nombre précité sera accru de 294,929 unités lorsque l'organisation du 4° degré pri-m" maire étendra jusqu'à quatorze ans l'obi:ga- tion scolaire. '°- Les inspecteurs devront donc envoyer aux on parents environ 900,000 cartes, qui leur se-in; ront retournées avec les indications requises; à puis ils devront classer les réponses reçues et dresser la liste des enfants qui ne reçoi-•i1' vent pas d'instruction. Dn >r- * * Les eaux de la Petite-Senne Les eaux de la Petite-Senne ou, plus justement, les envasements qu'elles ont produits l,s dans le bassin ouest de batelage, ont pro-és voqué un conflit entre le gouvernement et la ts Société du canal maritime de Bruxelles, u- Dès 1906, la Société prévenait le gouvernement des dépôts de vase dans le bassin et lui e- demandait de les faire enlever. Le gouverne-à ment s'y refusa en disant qu il ne pouvait être rendu responsable du dépôt, formé <lans . J;: 8 lût r des conditions autres que celles visées B, mu 6 engagements contractés. -e'du j En effejv aux termes de la conventioi criait ï ter Çeu'.on les apports de vase dans le bî de « de bâtelâge ne peuvent être mises à charç r l'Etat que pour .autant qu'ils sont dus è c'est crues exceptionnelles, dont le débit ne crois! ê^re écoulé par le votftement de la Senne itrf- l versant la ville de Bruxelles. Or, depu ' de; p création du déversoir de la Petite-Sen fia place Sainctelette, aucune crue excep nelle ne s'est produite. Mais la Société, au lieu de prendre rt e7- \ quantités d'eau limitées strictement à Lca'« l besoins, a fait couler en permanence la ye C; lité du débit de la Petite-Senne, d'où ce i vasement. 3' » "Cependant, la Société a fait drague 1 bassin, sous toutes réserves quant au f ■t iM i> ment de la dépense, voulant satisfaire n'iwi exigences de l'hygiène publique et main é, • i r mouillage normal de ce bassin, nex/dpi. Jusqu'à présent, ces dragages ont c ■el .z1* environ deux cent mille francs.Comme 1 ntj' v ^ refuse de payer cette dépense, la Sociét j- canal a décidé de fermer les ventelle: rWj^ ! déversoir dé la place Sainctelette et d /av >e. ■ ]>!us les ouvrir que lorsque le canal i la ijs quera d'eau. Il s'ensuit que la Petite-S an; e se trouve barrée. Où iront les eaux de rivière ? C'est ce que se demandent les a nistrations des communes d'amont, il -s' Certes, l'Etat avait promis de consti J lie un collecteur sur la rive gauche du canf léwCîf f,a la Société tire argument de ce que ce trî pifur If» n a été exécuté. - •Mo- » Telle est la situation qui est faite aux f i'F-, munes à la suite de ce conflit. <4ur. II faut espérer que des mesures seront ni fin/;- sps pour y mettre fin. sans trop entraîne >oTr(îmunicipalités à des dépenses incompat 'c )d©/^ avec leurs ressources. ei**i ?£Tô * i* * * a La petite bour8« ' ioj e ,g L'Association nationale des classes moye y de Belgique a tenu séance dimanche m V- PJTj' dans les locaux de la Chambre de comn - Bruxelles, à la Bourse. "V'iTàe Plus de C€nt or?anisnies de la petite 1 " ffeoisie étaient représentés. L'assemblée i occupée de l'organisation du congrès d< jq! , velles et du projet, de loi de M. Franck s- 91 /a]1q crédit de la petite bourgeoisie commer< lu 'iris et industrielle, au sujet duquel M. Duplat. r' Ifi 1es finalement chargé de présenter un rap ranXs- €^e a •renouvelé le bureau de l'Ass Ont tion national,e- Après une discusssion assez CV sue, les nominations suivantes ont été pr '■^4 niées: 5'-i . Président, MM. T. Koch, sénateur ; vice -^T'kui sidents, P. Wauwermàns, député. J. Attout ia nens; secrétaire, J. Schoonheydt; trésorie - "'ri- Sohuermans; secrétaire-adjoint, Dierckx; ion *sor'^-adjoint, De Meus. ?aT' *■; Délégués au bureau pour les différentes '* minces : t-jÊfLtp Anvers, MM. L. Crauwels; Brabant, E s'w n Lannoy, sénateur; Flandre occidentale, ~A Lp ' Braet; Flandre orientale, C. Sturm; Hair M /«tut' Ferd- Philippe; Liège, E. Brassinne; Limbe ■* r4n ' R. Ulens; Luxembourg, Lamort- Le Maire; < mur, E. Attout-Van Cutsem. Puis rassemblée a été levée au milieu d vive asrta,vn- Ansçil sion i^/touit.'x ^ n- superflue. 25, ^ 'fr.#Je ne m'associerai pas à certaines polémiqv ifVSTu-T'oui il d >'■ rroiner !es U tes e->. r Sfeî»3;« irtfïitï'oui va1 «6t rm.r.cr les rai tes e-. res , J'. 1 pons^l^id"c6to1riâ;c/cr5riCl<ïârTe-i lai! ** La montre quî parle na_ Nous avions la montre qui sonne les heu-,^e res, celle qui les répète, pour les gens dis-'it traits. Un horloger allemand a inventé une an. montre plus perfectionnée encore : la sienne me ne sonne pas les heures, elle les crie. lUf_ A l'heure du déjeuner, du fond du gousset, ont elle vous rappelle de sa voix pointue : Midi ! A l'heure où reprennent les affaires, elle crie ,xé, au paresseux : Deux heures ! Comme il est impoli de consulter sa mon-ne tre en public, on avait fabriqué la montrent bracelet, qui se consulte discrètement. La ieS£ montre bavarde vaut bien mieux : elle rap-nf. pelle aux « raseurs » qu'il est l'heure de par-tir.Et elle s'arrête aussi bien que les autres... Mo- * Btit jne Eaux minérales « Spa-Monopole » ion Dépôts au littoral : OSTENDE, A. Êou- urs cherv', sq. Marie-José, 8, Tél. 45; — WEN- ap- DUYNE, H. Vandekerckhove, b' Léopold II, de Tél. 170; — BLANKENBERGHE. Van Ant- ► h. werpen, pl. de l'Eglise; — KNOCKE, Jacob- ris Vermeire; — NIEUPORT-B08, V. Hautekiet. ent .. l e 4c " $ oi; Humour américain et A l'école du dimanche 7 L'instituteur. — Pouvez-vous me dire contre lequel des dix commandements Adam pécha fier lorsqu'il mangea la pomme ? (en, Le petit Bill. — Contre aucun. ;ek' L'instituteur. — Comment, contre aucun ? Le >ro' Seigneur lui avait dit... de Le petit Bill. — Ta, ta, ta ! Les dix comman-une demeais n'existaient pas encore I yal ,t, MMii», iWiiV VVM M VY t le COEUR de GILLETTE tint un roman passionnant que vient de publier M. Paul lire de Garros, paraîtra en teuil- leion dans le SOIR, à partir llle . . . . . me- de demain. PLAT DU JOUR La Guerre Le soldat milicien do 1913 Binamé. Vincent-Jo-seph, d'un régiment de carabiniers, écrit à «on « paye » et camarade de chambrée, le soldat milicien de 1913 Bouchât, Désiré-Victor, en congé à Sart-Dames-Aveliaos. Mon vieux copain, Ça fait alors que t'es de retour au pays. Veinard que t'es! Comment as-tu trouvé tout le monde, et les bêtes, et la grosse Mélanie dont t'étais ici si langoureux?... A la caserne tout va toujours son petit train-train et on monite des gardes et on fait des corvées de cour et on écoute les théories du sergent Vandersnickel. Enfin, le rim-ram, tu sais bien ? Mais il y en a bien d'une autre et c'est par rapport à ça que je t'écris subito dès le lendemain de ton départ. Il y a une grosse nouvelle ici qui fait un pétard d'enfer. C'a été le fourrier de la 5/4 crui en a parlé le premier ce matin à la distribution des pains. Et les officiers gesticulaient rudement en faisant les cent pas dans la courl Il va y avoir la guerre, là-bas au diable, chez des pays qu'on appelle les Serbes, avec des autres qui sont des Autrichiens. Ça t'est bien égal, dis-tu, mon vieux Boudhat? Et à ton Binamé qui soussigné, donc! _ . Mais écoute Plus loin et tu verras que ça inté--^. ^es aux resse tout de même les « carapates » que sommes et que ça a de l'importance poi tion in- carottiers de ma connaissance qui sor bassin congé d'un, mois auprès des grosses Mél arge de de Sart-Dames-Avelines et aussi ceusses s à des voudraient bien avoir bientôt leur tour d ne peut aller. me tra- Ecoute-moi bien si tu sais, Bouchât puis la bouché, comme disait ce freluquet de cai enne à planton de chez le colo. — Si les Autriche :eption- veûlevnt avaler les Serbes pour des raison ni toi ni moi ne connaissons pas et qui Ire des indiffèrent, les Russes, eux, ne les laiss ; à ses Pas faire, qu'y dit le sergent Vandersnicto la tota- les Allemands alors se mettront de la i cet en- Pour pas que les Russes rossent les Autrie et tout de suite les Français sauteront ev ?uer le Allemands, et alors les Anglais dans leur il paye- teaux... Et puis on parle encore des Italie ire aux Turcs, et de tous les autres... lintenir Alors, tu comprends r toi-z-et moi on pe den)#!ndera pas conseil, mais faudra que t coûté nous astinuions tout de même et que ne e l'Etat allions gaîment. :iété cîu ça? ,Te n'en &ai,s "Tien et 1e fourrier lies du pIus» sergent pas plus. Mais il paraî dé ne c'est Ça Sa guerre et que les « carapates » 1 man- en être comme lotis les piotes et tous le î-Senne nonniers d'Europe. le cette Donc, mon vieux Bouchât, fais tes a( s admi- ^ Mélanie, aux vaches et à tes père et ri ton congé va-t-être fini et le mien ne com tstruire C0ra pas* tout cela Papoe les Serb mal et les Autrichiens — je crois que c'est comn travail qu'on «l'a dit — ont envie de se flanque tra\an tatouil]es! îx com- ^ bientôt, mon pauvre vieux, mais ici ; DaiMy et non pas chez le crollé Camus d( Dnt pri- 1>é?lise de noss' village... inpv loc Ton copain, )atibles Vincent BÎNAMÏ Pour copie conforme, LINDOR. oisie Y? O s La Crisi our- A s'esl Ni- ir le XIII ^te ^~es cris0 sur la population >ort. ouvrière. » Le coût de la vie. • Les >cia- salaires. • Les logements Ion- " à bon marché )Cla* Nous avons demandé à des professeurs, à c pré- industriels, de nous dire ce qu'ils pensaient c Soe- causes de la crise, des remèdes à y apport y Pour compléter notre enquête, nous avons vc 'tre- Iu exaniiner les contre-coups de la crise sur population ouvrière. Ainsi que nous l'avo pro- c,'t' co^ ^'e a sensiblement augmei durant ces dernières années. La baisse des ; laires, le chôma.ge forcé, la hausse des loye ^ des logements dits « à., bon marché », occui autj par des familles ouvrières, imposent aux cl; urg! ses laborieuses des conditions d'existence par Na' culièrement dures. Il y a dans toute la Bel que, à l'heure présente, beaucoup de misé, une dans le monde des travailleurs. Plusieurs nos collaborateurs ont étudié attentivement < aspect de la crise. Lit i A UEGE ... k vient à~îa barre.1 *""" - io M* Labori. -- J'ai fait appeler le (docteur 7" PrOTtsr, nul est uniefes plus anciens cnifurglenj .' 1 U > ; noTi y-rcÎTmx p t.: zutl* vzlTUItg f .r -— Si nous comparons les prix des denrées alimentaires achetées au détail par la ménagère e de l'Ouvrier liégeois de 1912 à 1914, nous constatons que : le pain a subi une hausse de 15 p. c. ; i_ bœuf, 22 p. c. ; veau, 14 p. c. ; mouton, 25 p. c. ; e porc, 27 p. c. ; condiments, 25 p. c. ; huile, e 15 p. c. ; pétrole, 10 p. c. ; beurre, 14 p. c. ; fromage, 25 p. c. ; poisson, 50 p. c. ; légumes frais, 15 p. c. ; pâtes alimentaires, 20 p. c.;.charbon, i 3i p. c. ; café, 25 p. c. ; chocolat, 25 p. c. ; quin-e caillerie, 25 p. c. ; bougie, 10 p. c. Le prix des vêtements n'a pas sensiblement h varié. La qualité du drap semble inférieure. Le vêtement à prix égal s'use plus vite. a Le prix du logement est en hausse. Les ou-vriers se réfugient à la périphérie ou dans les ~ communes suburbaines. Un petit logement de deux pièces, loué il y a dix ans 10 à 12 francs, se paye actuellement de 17 à 20 francs. Les médecins et les coiffeurs oftt augmente leurs prix de 50 p. c. » Le coût de la vie a certainement augmente i- dans la région liégeoise de 25 à 30 p. c. * * * l Les salaires des ouvriers des usines métallur-). giques ainsi que de l'industrie électrique ont subi plutôt, en moyenne, une baisse par suite du chômage intermittent. On ne commence à travailler que le mardi et même le mercredi. Certains ouvriers travaillent tous les jours de la semaine, mais cessent le travail à 4 heures. A Ougrée-Marihaye, trois cents ouvriers vien-•e nent d'être mis à pied, la fabrication du fer-a blanc, nouvellement introduite dans cette usine, n'ayant pas donné un rendement suffisant. Le chômage est très intense dans l'industrie ,e métallurgique et sidérurgique. Il s'affirme dans la progression des indemni-x. tés de chômage involontaire, qui étaient de fr. 4,553.25 en 1909 et de fr. 23.3S7.G0 en 1913. La Centrale des Métallurgistes de Belgique ^ (section liégeoise) accuse pour 1914: Janvier: 1.388 chômeurs, 9,704 journées payées, fj» Février : 817 chômeurs, 4,621 journées payées. a Mars : 6% chômeurs, 3,851 journées payées. Avril : 329 chômeurs, 2,899 journées payées. Le Syndicat des Métallurgistes de Liège, qui n'adhère pas à la Centrale, a eu 109 membres chômeurs involontaires et 2.437 1/2 journées payées en 1913. Ces ouvriers sans travail émigrent généralement en France. Chez les travailleurs du bois la crise est intense. Le relèvement des droits d'entrée sur les meubles en France en est une des causes. La ;V guerre balkanique en est une autre, la Turquie étant notre meilleure cliente pour ces articles. Le salaire des ébénistes varie de fr. 0.45 a fr. 0.55 de l'heure. Dans l'armurerie il y a eu une certaine prospérité l'année dernière. Liège a fabriqué 3 mil-> lions de revolvers pour l'étranger. Maintenant, à calme plat. Les prix aux pièces, suivant un i- antique usage, ne varient guère. n Les tanneurs et les çigariers sont supplantés par la main-d'œuvre limliourgeoise, qui tend à abaisser les salaires. Chez les tailleurs employés à la confection i- pour hommes, c'est le statu quo. Les tailleurs £ pour dames voient leurs salaires en baisse. Ceux it qui travaillent aux pièces sont diminués de 16 p. c. Les salaires de ceux payés à l'heure i- tombent de fr. 0.70 à fr. 0.60. !S Les houilleurs ont subi trois diminutions suc-u cessives de 5 p. c. On parle d'une autîre de u io p. c. Les carriers de l'Ourthe et de l'Amblève n'ont 1-r pas vu le relèvement de leur salaire. Ceux du 2- petit granit, au nombre de douze cents, sont en grève depuis trois mois, et l'on prévoit que le 5- chômage durera un an. Le conflit a pour n cause un nouveau mode de taxation du travail n qui abaisserait le montant dé leur salaire, î- Un millier d'entre eux ont émigré en France et au Canada. >z En résumé, dans la région liégeoise, le coût !S de la vie. de 1902 à 1914, a subi une hausse n de 25 à 30 p. c. Le salaire, en général, semble n être resté stationnaire ; mais, en réalité, il est en baisse, par suite du chômage soit effectif, Victoire, Paris, et 1, Snow Hill, Londres, E.C ou?°tes Le scandale des briqueteries daa ont en l'agglomération bruxelloise [élanies ses qui Le Semaine politique publie ce matin la no1 de z-y suivante « « Il y a, à Woluwe, des briqueteries qui £ t qu'es trouvent, malgré les règlements, à quelque :aporal- mètres des habitations. biens y » Quand les habitants réclament, on les ei )ns que voie promener. îi nous > Le gouverneur devrait intervenir. » !" Notre confrère a mille fois raison, d'autai partie 1)1115 raison <ïue le fait signalé par lui n'a pe ichiens seulement Woluwe pour théâtre, mais qu'il s < sur les tencl à *0U*€S ,€S communes suburbaines, urs ba- Mais Ie scandale est beaucoup plus gran liens et «I"'011 ne se l'imagine. La loi sur les briquets ries est appliquée par la députation perm; îe nous nente du Brabant avec un dédain absolu de îe nous de l'hygiène et des intérêts des population: nous y Puisque notre confrère a parlé de Woluwe nous allons donner un exemple précis des di er non cisions incroyables prises par ladite députatio ait que permanente. » vont II y a un an environ, en mars 1913, une s< les ca- ciété exploitant des briqueteries sollicitait l'ai torisation d'en établir une, pour un délai d adieux ciT1(I ans> aux confins du territoire de Woluw< mère *, vers le bameau de Stocke!. •mmen- L'administration communale fit procéder rbes et l'enquête de commodo et incommodo imposé ime ça Par la loi. îer des Au mois de novembre suivant» les dix-ser habitants intéressés — en vertu des arrête i place royaux appliqués à cette époque, seuls les h; devant bitants résidant à cent mètres de la future br queterie devaient être appelés à donner leu avis; un arrêté récent étend l'enquête de corç klÉ. modo et incommodo aux habitants résidant cinq cents mètres — les dix-sept intéressés don émirent unanimement un avis défavorable. Il invoquaient tous le caractère nocif offert pa l'exploitation des briqueteries établies en plei air, tant pour la santé des leurs que pour leut e exploitations agricoles. Le collège échevinal, saisi des résultats d l'enquête, éhiit à son tour -- et à l'unanimité -un avis défavorable. Et savez-vous ce que fit la députation pei manente du Brabant ? Sans s'inquiéter de 1 proximité immédiate des terres à exploiter ave les habitations, sans se soucier de ce fait qu .. ces terres, situées sur une éminence, devaien I0n envoyer la pestilence des briqueteries sur tou 's tes les habitations de la déjà populeuse com mune de Woluwe-Saint-Pierre, la députatio] permanente du Brabant accorda l'autorisatio: sollicitée pour une période de neuf ans ! , à des Les malheureux habitants avaient, dira-t-on ant des droit d'en recourir au Roi. Est-ce que de bra porter. ves cultivateurs connaissent la loi ? Et le col is vou- ]ège échevinal de Woluwe-Sâint-Pierre eut 1; sur la mauvaise inspiration de ne pas introduire ui l avons recours. jmenie Bref, l'affaire est passée en force de chose ju des sa- g^e. Et pendant neuf ans, jusqu'en 1923. de: loyers, briqueteries vont, du haut de Woluwe-Sainl coupés pierre, déverser sur toute la commune leur; x clas- immondes senteurs, empuantir les environs *vl i '*" tuer l€s Plantations que nos malheureux p;iy sans ont tant de peine déjà à faire fructifier, nisère, La Semaine politique réclame l'interventior urs de dU gouverneur. Nous sollicitons, nous, l'inter ent cet vention des membres de la députation de Bru xelles. Il n'est pas possible qu'une décision pfis< —l. riiûteré le®. Mhjinnt- 4malgré l'administvatioi cteur fouillant, le trouva encore en possession d'une giens j partie de'i argent^ volé. Le prisonnier, qui n'en" commUnaÎp' p~a?~un è~de?>u 'dl ly f penfalTri ei;TC irr ali- soucieuse de ses devoirs, puisse condamner gère toute une contrée à être empoisonnée pendant istu- neuf ans. • c. ; n existe aujourd'hui des fours mécaniques; • c. ; on peut faire les briques sous hangar, mais il nilp nnnHnnnr ô lac fo_ ne, est impossible qu'on veuille continuer a les ra-ro- briquer en plein air, au milieu d'une contrée *-!s, habitée. on, La distribution des prix aux élever des écoles communales Le prix Bastin Le Cirque Royal était empli, ce matin, d'une jeunesse turbulente et joyeuse. D'un côté, les ICS garçons, masse sombre, de l'autre, les fillettes en robes blanches, et au milieu, devant un nlê faisceau de drapeaux belges émergeant d'un parterre d'hortensias et de palmiers, les piles nfê de beaux livres à couverture rouge. Les tribunes et les loges réservées au public étaient combles. Soudain, le caquetage des quinze cents en-iur- fants prend fin. Un silence imposant se fait, et ont voici qu'aux sons vibrants de VArteveldelied lite les autorités officielles apparaissent, M. Max. e ô. bourgmestre, donnant le bras à M. Bastin, les 3Éii. échevins Jacqmain et Steens, Cooreman, direc-de teur-général de l'enseignement primaire au res. ministère des sciences et des arts, Van Lan-ien- genhove. De Bremackpr, Dassonville et Jau-fer- nuet conseillers communaux. Les membres ine, des comités scolaires, les directeurs des écoles en retraite, et en activité: MM. Nyns, inspectée teur, et Devoghel. directeur des écoles de la ville de Bruxelles, prennent également place ini- au bureau. de La Brabançonne est ensuite chantée par tous les élèves des écoles primaires communales, et que chaleureusement applaudie. Au. moment où les menaces de guerre européenne se précisent, ses. toutes ces voix enfantines s'élevant pour célé-ses. brer notre unité nationale et notre foi <ïàns s. ^ l'avenir des destinées de notre patrie avaient s. ' quelque chose de particulièrement émouvant. Puis, furent exécutés, sous l'habile direction de M. Mercier et de M®* Marichal, des chœurs d'un fraîcheur exquise, mettant tçur à tour des paroles françaises et flamandes sur de la musique de Mozart et de Weber : le Batelier (Mozart), l'Dorpje in den avond (Weber), Bar-in- carotte d'Obéson (Weber), Zomernacht (Mo-* zart). Le principe du bilinguisme était sauf, et j! les susceptibilité* flamingantes se trouvaient mie sauvegardées. les M. Max félicite Mme Marichal et M. Mercier. 5 \à Après un très beau chœur d'ensemble, la Fête au villaae, de Grétry, que saluent des ros bravos unanimes, on entend encore un mor-Tlll. ceau joué par l'Harmonie communale, puis mt l'on procède à la distribution des prix aux UTj élèves des écoles primaires. La cérémonie se termine par la remise du ités prix Bastin. d à bourgmestre, prononce le discours suivant : ion « Quand nous assistons à une de ces céré-urs monies de distribution de prix aux élèves de &ux nos écoles — cérémonies que des esprits forts oe voudraient voir supprimer — nous ne pouvons ur^ nous défendre contre l'impression qui s'en dégage. Ce spectacle émouvant de l'enfance nous »wc- apporte un réconfort moral quand nous son-d£ geons que les élèves des classes supérieures de nos établissements d'instruction primaire o™ qui viennent d'être récompensés sont, pour la "u plupart, des enfants d'ouvriers et de petits bourgeois. En les voyant si pimpants, si beaux J dans leurs habits de dimanche, nous nous as-°ail ?ocions à J°ie leurs papas et de leurs ,au mamans qui se sont imposé pour eux tant de sacrifices. (Applaudissements.) nce » Le sentiment du devoir et l'esprit de sacri-fice méritent, d'être encouragés. C'est le but que M. Bastin a poursuivi en créant le prix hl® que nous allons remettre à Mn# Anna Van est Crombrugghe. » îtif, Âgée de 23 ans, ouvrière couturière. M,le Van ' w— F ' | W\'" , * j.et ion edition ab . »n° 20 26= année _ lundi 27 J ' _ INSERTIONS

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Cet article est une édition du titre Le soir appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1887 au indéterminé.

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