Le soir

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s.n. 1914, 17 Août. Le soir. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2m06g/
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LE SOIR ABONNEMENTS LE SOIR ost distribue dans tout* l'agglomération bruxellois» (rez-de-chaussée) contre fr. 0.30 par mois. Abonnement d'étage : fr. 0.60 par mois POUR TOUTE LA BELGIQUE : S mois, fr. 2.25 ; 6 mois, fr. 4.25; 1 an, 8 ft« On f abonne à tous les bureaux de peste et rjx facteurs en tournée GRAND-DUCHÉ : I mois, fr. 4.50 -, 6 mois, fr. 8.50 ; 1 an, 16 fr. HOLLANDE ; 3 mois, fr. 3.00, 6 mois, fr. 11.50; 1 an, 22 fr, UKION POSTALE : 0 mois, fr. 7.50, 8 mole, fr. 14.50; 1 an, 28 fr0 TIRAGE : 180,000 EXEMPLAIRES INSERTIONS AQEKCE HOSSEL, 29, place do Louvaln (Treurenberi) Suooursale : 68, Baroliô-aux-Horbcs Petites annonces (1 à 3 lignes). . , ,fr, f.QO La petite ligne ...... « , , , 0.40 Faits divers(lf« partie), la ligné, • > t 6.00 (2®« partie), 4.00; (3m* partie) • l , S.OO Sport et Réparations Judiciaires, . 3 • S.OO Nécrologies, la ligne 2.GO Réclames après les Nécrologies . . , . 1.5C* , ( Annonces : A 591 TELEPHONES { Administration : A 4738 [ Rédaction : A 196 et A 354© Pour 1^.France, l'Angleterre et les Etats-Unis, les annonces sont reçues exclusivement A 1* Soolétô Européenne de Publicité, 10, rue de U Victoire, Paris, et 1, Snow Hlll, Londres, B.C. Chaque jour de 8 à 16 pages BUREAUX : PLACE DE LOUVAIli, 23-25, BRUXELLES Deux éditions : ÂB à 3 h. et B à 6 h, Calme sur le front belge.— Victoire française à Dînant LES JOURNAUX NE PARAISSENT PLUS QU'A 6 HEURES DU SOIR Les journaux ne paraîtront plus qu'en une seule édition à 6 heures du soir, en vertu d'une décision prise par le lieutenant-général Clooten, commandant la province de Brahant. Le "SOIR" sera distribué dans la soirée à nos abonnés, comme auparavant. A NOS VENDEURS DE PROVINCE Le "SOIR " ne paraissant plus qu'à 6 heures du soir, nous faisons parvenir à nos vendeurs de provinèe le nombre de journaux que nous jugeons nécessaire. Ils voudront bien nous prévenir immédiatement s'ils désirent le voir modifier. AUJOURD'HUI E nnntimQO le "SOIR" se vend V yOlSlSillod Une victoire française I Binant La défense des pûnfs de la îtase YVOIR-DINANT-ANSEREMME I n nnvn rln nÎK1M4 iîn De Va®,* ^ a0Ût. Ï *m'.wSSS°!i. «• »»•»" » » """ >' de tatiumei le poisson. do dragons g ! rent sur le t€"a'n' Let ll5 ne' paraissaient pas ; le mo^ns^ii^nion^rémotionnés et considéraient cela comme un simple mcid.ent. ^ qual d6 la ^ ^ S0'r ho0 en face de l'hôpital, suivant les «stfw 4rr r» so gueux-»* .«iinsf»» - rent entendre du °"é ^"cout"^' qu'une forte En même temps, 1.ibrul; coœ ^oiaveux u colonne ^ uhlans d ali<,rs allemands ve- naTent ae le v^lïée de la Lesse, «ni aboutit au &aécMrDlnantais, aui sont quelque peu s. r voir c6 Le feu Persistant je meaecAnseremme, qui se passe. Je me [; oa trojS coups rrd^latr"sVlointains,'se (ont entendre indiquant eue l'avant-garde —ie^pproçhe. ^ trSfeustrf^ mitraille, balayant sa ]•états arrivé r»" s « -s ~ s;s ?an? n?de"sus ]uste à hauteur du point où je blai du chemin ae 1er. Lègues su ^ n balles ont troué les wagons, mais personne "cette alerte passée, je Juge Pfudent le re- Cette alerte passée, je just? " tourner sur mes pas et de regagner Dln0"'- ' Jlvarrive vers 7 h. 30. J'apprends que latto- t que du pont d'Anseremme a été repoussée et c ciu'il y assez bien de blessés allemands cMs sur la route. Je ne sais pas exactement < quel a été le nombre des pertes ennemies.mais sont pou importantes, sans doute, car ne s'agit encore que de combats d'éclaireurs. i Çniifnt aux Français, dans ces petite, escar-rnouches. Ils ne perdent jamais un homme j'avais retenu une chambre dans un hôtel d K rive droite, mais en voyant la situation, je crus prudent de ne pas passer la Meuse et de loger à l'Hôtel de la Gare, décidé à reprendre ip premier train pour Bruxelles par Tamine . afin de mettre en règle mon passeport insuffi- 'Terne levai à 5 h. 30 et j'allais déjeuner lo^-que le canon se fit entendre. (ormidable Je vais voir dans la cour ce qui se passe l°J^ue j'entends des obus passer, avec un sifflement sinistre 10 ou £0 mHres au-dessus de moi, pour aller éclater avec fracas sur la montagne, "ntre la pare et une villa, située à quelque cin niante mètres plus haut. Je dfenne jkn comp-ignie de M.Outer,professeur h 1Athénée roval d'Ixelles. Mais plusieurs obus étant torn-Jés à 20 mètres de l'hôtel, dans la station. aous réfugions dans la cave, avec 1 hôtelier, sa dames'de Dinant qui avaient cru pmtttre-a. -^ pnir casser La nuit. Bien nous en prend, car ; h peine sommes-nous dans les sous-sols qu une | î inni.û uénèt-e dans "h^tel vite en épouvantable* fracas, des débris de vitre venant tomber 9 jusque dans les escaliers de la cave. Ce fut pour moi, après le baptême dhier, la , s confirmation du feu- Quoique très impressionnes, — on le com a prendra, — songeant aux nôtres, redoutant un , incendie, nous gardons notre sang-froid. M. 11 Outer. l'bôtelier, le garçon et moi. Je continue IS à fumer tranquillement ma pipe, attendant avec résignation les événements, tandis que les femmes pleurant et récitent à. haute voix des a Ave Maria. t 4 . ÏS Une vingtaine d'obus éclatent ainsi dans ce e> cercle dangereux, puis la voix du canon cess®-11 On n'entend plus que quelques coups de fusil. Nous décidons alors, M. Outers et moi, de quitter l'hôtel et de gagner la montagne. Nous lon-te geons les maisons, et nous nous dirigeons vers 11 Bouvignes. Quelques balles venant des hau-7* teurs de la rive droite où se trouvent les éclai-reurs allemands sifflent encore à nos oreilles, et nous atteignons enfin, sains et saufs, un ,re chemin privé qui conduit à la villa de M. Ber-naert, un industriel gantois, actuellement en >nt villégiature. Nous rencontrons des Français. ce Nous causons avec ces soldats. Ah I quels ne, caractère ! Quel calme ! Quelle confiance ips 0 Nous allons leur en envoyer des pruneaux ! dl" Qu'ils viennent ! » nous disent-ils. On les croirait à la fête 1 . i ni- nous quittons ces braves en leur souhaitant -ur bonne chance, et nous nous dirigeons vers le ids château. Nous allons nous mettre à un « point ivé de vue » du parc pour voir ce qui se passe vers re- ie pont de Dinant. Mais quelques balles égarées urs ayant sifflé autour de nous, nous croyons pru-stés (jgnt de nous retirer et de poursuivre notre iite, route vers Sommière. Il pouvait être alors 1 3e I 7 h. 30. A ce moment commença vers la pas-em- serélle de Bouvignes un feu nourri. Aux coups au- de fusil des Allemands ripostaient les fiingots j'en et les mitrailleuses françaises. Ce fut, sans in->uit, termittence, une pétarade soignée, tandis qu au , et mémo instant, quelques obus allemands s abat-pain taient dans la direction de Dinant, et que 1 ar-ïues tillerie française, placée sur les hauteurs de la mne rive gauche, ouvrait elle-même le^ feu. De la ferme de Meez, où nous étions allés nous ra-, re- fraîchir, nous dominions parfaitement le pia-t. teau qui s'étend sur les hauteurs de la rive droi- - te par où se fait l'invasion allemande. Nous t distinguions très clairement les routes que vent - suivre bientôt les grosses masses ennemies, se it déroulant en rubans blancs de Cjney,^isog™î s Loyers, Evrehallles, vers la allée, de même il que les Fonds de Leffe et autres chemins abou-3. tissant au faubourg de Dinant. r- Nous apercevions aussi distinctement les fantassins allemands g'éparpillant cn e dans la plaine, pour se réfugier dans le petit je bols de sapins d'où, à la lisière, e les Français défendant la passerelle de Bouvl re gnes. et dont les mitrailleuses ne cessaient de a d°Nous partons par Sommière vers Falaên. Et le canon tonne toujours. . . « Que sera-ce tantôt, que sera-ce surtout de ?» main ou après ? Car il ne s'agit encore ici que Je do combats d'éclaireurs, pas même d?van^ nt garde, je pense. Sur toute la plaine qui s étend f vers Lisogne, on ne voit pas encore de grosses a masses d'ennemis. Mais ravant-gMde est pr^ ' rhe et le gros de l'armée la suit. Ou elle viennei ; Avant de passer la Meuse - s'ils la passent - Si des milliers et des milliers d'Allemands Jon-cher® le sol, et les formidables forces fran- ,us caises achèveront leur ^™^-HAMBURSIN. Confirmation de la victoire française Voir plus loin nos Dernières nouvelles COMMUNIQUÉS OFFICIELS SAMEDI ! Ci le communiqué transmis le samedi 15, à 9 heures du soir, à la Presse : La situation de notre armée est toujours fort bonne. Les combats qu'elle a menés victorieusement contre l'ennemi ont encore relevé son moral. Dans leur ensemble, les dispositions straHùques sont telles que nous pouvons nous attendre h faire face, dans des conditions avantageuses pour nous, à une attaque de l'adversaire. ' Toutefois, il n'est pas impossible q-ue ncos ne devions résister qu'à très peu de r monde. Notre état-major a pria les dispositions nécessaires pour parer aux diverses éventualités. Il ne faut pas s'alarmer si l'on entend pai'-ci par-là des détonations : on fait partout des destructions à l'aide de la poudre et l'on pfend facilement le bruit de ces détonations pour des coups de canon. / Il y a eu aujourd'hui en divers endrc't' contact entre Français et Allemands : l'avantage est resté aux premiers. Nos all'j', ne sont plus loin de nous. Nos forts tiennent toujours et font le plus de mal pos-,ble aux Allemands. Un des commandants de nos forts a eu les cuisses traversées par de.^ malles et il continue son service en fauteuil roulant. Les récits des combats sont pleins de traits d'héroïsme de la part des nôtres dans lesquels on peut avoir pleine confiance. ; MESURES DE POLICE L'autorité militaire fait exécuter, dans U environs de Bruxelles, des travaux de » retranchements, principalement dans les grandes artères de communications interurbaines.Ce ne sont là que de simples mesures de police. Ces travaux pourraient aussi servir, le cas échéant, à arrêter des groupes égarés,'le cavaliers allemands. ' Mi lus!* ries ipir Ae DIMANCHE Ce soir, à 4 H. 1|2, le ministère r's la guerre nous remet le communiqué officies suivant : " La situation généra-p n'a pas changé depuis îe dernier communiqué, j „ Devant nous, on î e signale aucune masse importante de troupes f lamandes. Notre armée i® point de son front. ' ^ec l'ennemi en aucun * ' „ Dans l'ensemj >ôir « rm.piWim ;a arrêt momentané dgps les opérations I h la fronîièl franco-allemande se. Succès de nos alliés. - L i Tançais ont repris Thann. - Des i!t- aéroplanes frança^int lancé des bombes sur Metz. Dn- . ers Bruxelles, 16 août. — Cynnication de la légation de France : faï L'attaque brusquée qui devaf P^ulr8 P™ 'a Belgique et se terminer par une les, marche immédiate sur la Franc(échoué oomme l'attaque brusquée des Allemands 9Ur un Nancy. ieern A la suite de ces échecs fobil.satlon et la concentration françaises se sont effectuées avec une régularité |- te. Les mouvements de nos tro1 sont bien coordonnés aveo ceux do nos alliés aels Le corps expédiSionnaire b"nïcjus a débarqué. ^5 Dans la Manche, l'Atlanïet la Méditerranée, la maîtrise de la mer nous est j roi- assurée complètement. Des mines ont été, dlt-onpfgees par les Allemands dans la mer du Nord ta"t La France et ses alliés s*tall|cront certainement et tacilement. soiit Les troupes françaises «N été transportées on France sans aucun Incident Le gouvernement »rançf>">me lé gouvernement belge, a expressément recom rées mandé aux populations cl « ne pas prendre part aux hostilités. Tous les ra, SK de pp.rticipatlon de la popuf°lv!le aux hostilités signalés par les Allemands son! Lpas3- Dans les Hautes-Voog/ Allemande reculent et nos troupes continuent i„,,, oups mouvement de progressio25 or|t brillamment enlevé plusieurs villages dont cpur 'g?n. de Blamont et de Cirey. lu'au Des colonnes alîeniarf™l'l'c_''ant un corps d'armée bavarois, se sont renliéM abat- laissant de3 prisonniers, ff.* des mf"'t3. Noua avons repris Thann ' ,rar Lo général von Deim,ra | «te blessé, assurent les prisonniers. )® Nous avons pris un,'" a,!emand et un nouvel aéroplane. is ra- Les avions françai^" Cea obus à Metz sur les hangars Zeppelin. Nom '«WWW wwfftwwsmmi'T,, AK CIVILS Le ministre d?eur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région : De ne jpmbatfre•; De ne fer nj injures ni menaces ; ; De se à l'intérieur et de fermer les j fenêtres éa on ne paisse dire qu'il y a eu provoca.it l Si les *[ occupent, pour se détendre, une 1 maison < hameau isolé, de l'évacuer, afin qu'on nre. jre ^ue ^es civils ont tiré ; L'ac m®ïence commis par un seul civil serait tfable «rime que la loi punit d'ar-! restatifn~amns> car il pourrait servir de I 3 prétexiie répression sanglante, au pillage v* et au l€Tj f a P°P^ation innocente, ,s des ïe2t des enfants. On appe! au patriotisme des Beiges Payons nos contributions Dans les circonstances actuelles, c'est un devoir patriotique pour les contribuables belges de verser au plus tôt leurs impositions, sans même attendre l'expiration des délais légaux et les échéances ordinaires. Parmi les innombrables besoins do l'heure présente, il suffit de considérer la solde et le ravitaillement des troupes et l'indemnité allouée aux familles des soldats. Le gouvernement est convaincu que cet appel au patriotisme des contribuables sera entendu et qu'ils y déféreront aveo empressement. La Reine à la Maison du Peuple Oa Bruxelles Grand émoi, samedi, vers la fin de l'après-midi, dans le Quartier de la Maison du Peuple. La reine Elisabeth est venue, sans cérémonie ni protocole, rendre visite aux 40 blessés hébergés à l'ambulance du local socialiste. . La Reine, reçue- par le citoyen Octors, a visité toutes les salles de l'ambulance ouvrière. Très simplement, elle a dit toute sa gratitude aux camarades administrateurs de notre Maison du Peuple. Au dehors, à son départ, des centaines de femmes l'ont ovationnée. A cette note du Peuple, ajoutons une anecdote touchante: la Reine venait de partir, lorsqu'un blessé, Louis Croquet, qui va retourner au front, manifesta le regret de n'avoir pas prié la Reine d« lui faire obtenir une autorisation pour aller embrasser sa femme. — Elle va être mère dans quelque temps et qui sait si je la reverrai Jamais. Aussitôt on courut ; la Reine allait monter en voiture. On l'informa du désir de Croquet. Avec la meilleure grâce du monde la Reine revint sur ses pas, et accourut au lit de Croquet, qui, très ému, formula sa requête. La Reine l'ai prpmit de faire tout ce que \ dépendait d'cUe; pour que le vaillant soldat pût aller embrasser sa femme, avant de rejoindre à. nouveau son poste de combat. ; A la gloire de Brialmont Un excellent article d'Edmond Picard à la ^ mémoire du glorieux constructeur des forts de Liège : ■ - Avec le général Léman, soudain révélé opl- •in» Itiiii ront p-lïUVS: s nant peuvent* S que chose aux braillard, de l'épo^e QU61' ❖ "t furenT1™^™"5 ^ dis™ssion., acerbes qui lurent menées quand son système des fort-; rte fut so"mis â °os Chambres. ^ cet s froKvLri'-srs mitlé5 "wétles'ïaSaciient11™ Congo, si niaisement combattu »lo« et depuis, ont "nu pour BaspU lage toute dépense destinée à préserver ia Bei-dangers du dehors dre^ i?fisTn'w °ÎTent Présentem<!nt compren-tire qu ils n ont plus à oser montrer m'nnn doUcWneesri°nneS' m°lns ,eurs df5sastreuses î®, <TU'i,s f'°ivent, trop tard, percevoir ces prêcheurs d'économies, qu'un budget dé faU?e8teSroLT'dVnnPrime d,,flssilranccs «"ntre w cajastropne d une invasion et le malheur suprême d une perte de l'indépendance nàtlo- ortVn4f/~m-e' OU,i\ une r"-™6. qui, pour nous eût été moins chère dans le Iota] de ses m' tenir tête^n 'épensest faites maintenant pour tenir tete a un ennemi qui nous rrovnif mai armés, et que les dévastations que cet ennemi nhL ? f avons accomplies dans le cruel Phénomène de la Guerre, qui nous secoue -B? B rm nvmi a m oerenseor de Liège .•aSf^Slf^u^2fse%lLi^nPehé^bdue sur Ie Poteau Miub» de Fo-' ' il fait si°hnn «u»® mervBlUe«x Parc Duden, où h^ • ' en ce m°nient. se reposer vres nerfs riRTiï ^"ent t l'épreuve nosTan-litsUn . 0 a™b.uInnce de nouante 1US(IU'«, a été amené, il y nnrî, . a reçu aucune blessure • mais teSste ™tWf ,odolgne' tau ^ , nafres6?! ven;tf,SeS beaux-parents septuagé naires. Il venait de sortir de l'hôpital do Rrm baix où il avait passé quatre mo s et cher' sssrsggs Raymaeckeis fait partie du 12me de liane mil ™A°Visf son^v'^ Ki iSSMill vaillants soldats durent finalement se retlrei sur Milmort et Herstal. Raymaeckers défail lait, se traînait péniblement. A un momen donné, il vit qu'il ne pouvait plus suivre se! camarades. Il se coucha ô. plat ventre entn deux champs de seigle et fit le mort. Biéntôt derrière les troupes belges, qui battaient er retraite en faisant le coup de feu, les Aile mands passèrent la route. Raymaeckers se releva ensuite et, le corps penché en deux, à travers champs, il descen dit dans la vallée, prenant une ligne pluî courte que les Allemands, et espérant ains rejoindre à temps les nôtres. Les balles belge: sifflaient à ses oreilles. On devine par quelles angoisses passa le malheureux. Ayant réjoin ses camarades, ce malheureux, épuisé de fa tigue, dut encore faire à pied dix kilomètres jusqu'à Rocourt. Là, il tomba évanoui. On 1< transporta à Waremme, où il fut soigné pen dant quelques jours, et d'où il fut dirigé en suite sur Bruxelles. Nous essayons d'obtenir de ce brave quel ques précisions, quelques détails précis. Lt malheureux répète machinalement, comme er un rêve, les yeux fixes : « C'est horrible, le guerre I Combien va-t-il encore en tomber ? Sui la route de Herstal, je devais marcher sur de! cadavres, des cadavres allemands surtout. C'es à peine si j'ai vu quelques uniformes belgei sur cette route. » Nous demandons enfin à cette homme quell< est la première impression que lui firent le! troupes allemandes. t Nous étions sous le fort de Pontisso, quanc dans la nuit, nous entendîmes une muslqu* étrange. Ils tambourinaient sur leprs tambour: et aussi sur le cuivre des clairons et criaient Deutschland ! Deutschland ! » Voilà qui est bizarre en vérité. Le brave Ray maeckers a-t-il entendu cela? Ou n'a-t-il pa! été victime, tout naturellement, d'une hallu cination ? Les heures grises A l'aube elle est partie, vêtue de sa robe noi re des dimanches, emportant des provision! dans un grand panier. Elle a difficilement trou vé place dans le premier train, tout encombré de voyageurs. Trois jours avant elle a reçu une lettre d< son fils, lui disant qu'il était cantonné dan: un petit village des environs de Louvain. Elit a voulu le revoir. — Vous ne parviendrez jamais à le retrouver lui ont répété vingt fois des voisins. Les régi ments se déplacent tous les Jours. Personne. n< pourra vous renseigner... — Bah 1 Je veux tout au moins essayer... Elle est partie... Arrivée à Louvain, après quatre heures pas sées en wagon, elle s'est informée auprès d'of Aciers et de soldats. Aucun d'eux ne pouvait lu donner d'indication précise. Aucun ne savai si a son » régiment était encore dans le peti village dont son fils lui avait donné le nom Découragée, elle s'est assise à la terrasse d'm café, et elle s'est mise à pleurer. Un officie: attablé non loin d'elle a eu pitié do sa détresse — Allez toujours là-bas. Le régiment y es peut-être encore... Elle est sortie de la ville. Elle a gagné la cam pagne. Couverte de poussière, elle a parcûun -d^iiiLojnètres, e t. encore, et toujours. Com n!tni,S!re le "j'as0 oùleréêïraent a élabU s e* nouveaux cantonnements. Elle ne pourrait guè m,»uer- ,Ns sachaDt pas «n mot de fia. mand, elle se bornait à redire inlassablement e'Ie S'°rlentaU SUlvant '« S- Enfin, voici des groupes de soldats, et touj ffîÏÏÏr su,r, eur b0Imei de Police le signe dis-n i uuel.e a unmédiatement reconnu. Et ,Cr,?JeUr a,d™andé s,i^ ne pouvaient pas lui indiquer où était son fils. Tenez, le v'Jà lù, vot' fieu. Il est occupé a compagnie.6 trancMe avec Ies hommes de sa S!?"S' aPProcl'ée, mais immédiatement Jfïî la arrêMe- Longuement elle a dû pailemcnter. Le factionnaire l'a renvoyée à un caporal Celui-ci en a référé à son ser-' nant ^ ° U5mls la demande au lleutc- eSt Ioin' et ''oflcicr songe aux 1» inr îl* de sa Propre famille. Il accorde l'autorisation sollicitée. Alors ce sont des embrassades, des cafole- "olf' P°i^m,e ,lorS(IU,il était ™ fout petit gar-, a ^POrté des œufs durs, du jambon, des tartines, une bouteille de vin *7j'e?s 1?an8« donc! Tu dois avoir faim „ U vmt ''"ttuss ,aci^ivont. Tantôt, plus tard. ïni V,Vrcs avec SPS camarades, il i, i les lonffues marches qu'il a faites, de la bonne humeur, de l'entrain, de la cama- r,^ani Parmi tous l6S comparons dannes, 0lflciers et soldats II s'informe des tailîes îfvrées10 ®"er{e' des résultats des ba-Tniio/il puis la conversation languit, sent une^smnJf1S6nt' .-ÎS Se r°S"arclent- H res^ r',,. ""J émot.on qu il n'ose pas exprimor.-Elle songe aux batailles prochaines. Mn, , '!fn® •' m'an. Faudra vous in aller l'ser-gent fait signe de revenir Tic c'nmK . i ïifiiî 5embrasseïlt- se quittent. Elle n'es ' te Brise F?" U"e P-,"fe tScl,'î Doire 5ur la rou il lui 'crie^éconforté: " 6°nn0t Je POlicc A bientôt ! A bientôt ' Sïîppressiorî de la cîsstn&ufion rfes postes de°apos™s°l%pe ,e '8Srvice XCL Anvers suspendu pour trois Jours 4 Le ravitaïîïeiTîent de Bruxelles "r" «»•«•»»» raa,s miZT1' et nous nous y sommes rend 9 sœS B"'"" et nnSS ,de gerbes choux ver(^ « rouges — les couleurs de la rit/» i 1 WBmmmâ lances. es besoins de "os ambu- pubèf £i %0>C»cneedSToUu^ 11115 a raSri spéculât! i 28- ANNÉE LUNDI 17 AOUT 1914. ÉDITION AB .NJ 229

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