Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix

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01 août 1918
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s.n. 1918, 01 Août. Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j39k1r/
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LE TRAIT D'UNION BULLETIN DE GUERRE des Anciens du Collège Notre-Dame de la Paix Adresser toutes les communications à R. VAN BENEDEN, Z. 108. IN MEMORIAM Le lieutenant Marcel Solot. Nous apprenons la mort du lieutenant Marcel Solot, tué à l'ennemi dan» la nuit du 26 au 27 juillet. L'adjudant Briboiia nous communique à son sujet les lignes suivantes que nous complétons par quelques détails empruntés à une lettre de M. l'aumônier J. Renaud : « Marcel s'était présenté volontairement pour dirigçr une patrouille dangereuse au nord de Dixmude alors que son bataillon était au repos. La patrouille se fit avec un plein succès. Marcel avait pour sa part descendu à bout portant un sous-officier boche et il ramenait deux prisonniers.Co*rirr>» les nôtres s'en revenaient, il leur fallut iia-rerser un vaart sur une étroite passerelle. Solot voulut à tout prix passer le dernier. A peine s'était-il engagé sur la passerelle qu'une rafale de mitrailleuse le renversa dans l'eau. « Je suis blessé », dit-il simplement. Un sergent et un caporal de son bataillon qui avaient tenu à accompagner leur lieutenant dans cette périlleuse expédition se jetèrent à l'eau pour le sauver. Mais notre ami était mort, la poitrine traversée de cinq balles. Ses hommes ramenèrent son cadavre dans nos lignes. Il fut enterré, le 30 juillet, au cimetière militaire d'Hoogstade. Marcel Solot suit de bien près Georges Attout dans la tombe. Comme lui, il avait le culte de tout ce qui est noble et désintéressé. Comme lui aussi, il a donné toute la mesure de son patriotisme. A sa compagnie, ses soldats regretteront ce jeune lieutenant si pénétré de sa mission de conducteur d'hommes et qui réalisait admirablement le type de l'officier d'infanterie. Au régiment, ses nombreux camarades conserveront de Marcel un religieux souvenir. Toujours ils se souviendront des grands exemples que ce soldat chrétien a semés sur sa route et, aux jours des défaillances ou des misères morales, ils penseront à sa mort glorieuse, face à l'ennemi, en combattant le bon combat. » Le Trait d'Union s'associe pleinement aux sentiments élevés exprimés par l'adjudant Bribosia et invite tous les anciens du collège à songer, au pied du tabernacle, au camarade disparu. Le R. P. Julien Thirion Le R. P. Julien Thirion, né à Sclayn, est décédé, en février dernier, à l'âge de soixante-dix ans. Professeur de physique et de mathématiques à Namur puis à Louvain, secrétaire de la Société scientifique de Bruxelles, directeur de la Revue des Questions Scientifiques, auteur de nombreux ouvrages et mémoires qui lui ont fait un nom dans le monde savant, professeur d'un talent hors ligne, le P. Thirion laisse chez tous ceux qui l'ont connu un souvenir chargé d'affection et de regrets. Nous présentons à M. l'aumônier Alphonse Wéry, neveu du défunt, nos chrétiennes condoléances. Stanislas Michotte Il y a quelques semaines, est pieusement décédé à. Londres, Stanislas Michotte, fils du carrossier namurois bien connu. Il succomba à une atteinte d'influenza espagnole. RETOUR DE RUSSIE Notre ami Georges Delahaut a bien voulu nous communiquer des extraits des lettres de son frère Franz parti en Russie, en décembre 4916 , avec les renforts envoyés au Corps des autos blindées belges, et rentré il y a un mois. Ce sont des notes jetées à la hâte sur le papier. Leur auteur eût préféré qu'elles nè fussent pas publiées. Il nous promettait, si nous voulions attendre, un récit complet et plus soigné. Nous retenons la promesse et nous attendons le récit complet. Mais nous ne voulons pas priver nos lecteurs de ces souvenirs qui nous livrent sur la tragédie russe quelques détails authentiques et qui ont le charme précieux de la spontanéité et de l'à-propos. « Il y a plus d'un an, nous étions en pleine offensive russe; tu sais que j'y ai gagné une croix. Nous marchions alors en pays conquis. Tu ne pourrais croire quelle impression cela faisait de savoir qu'on était chez ces sales boches. Les civils à qui nous avions laissé la liberté nous ont vendus en signalant où se trouvaient nos blindées : nous fûmes bombardés et nous eûmes 2 tués et 20 blessés sur 5o hommes.L'offensive réussissant assez bien, nous pensions tous aller à Lemberg,mais dix jours après nous opérions la plus scandaleuse des retraites de cette guerre. Notre corps a beaucoup travaillé. Nous essayions par tous les moyens de relever le moral des fuyards ; nous faisions du bluff pour tâcher de les retenir ; peine perdue. Les boches avancèront jusqu à ce qu ils fussent tatigués d'avancer. Je fus après cela envoyé a Kiev, ou je restai presque constamment jusqu'au 18 février 1918, date du départ pour le retour. J'assistai dans cette ville à la guerre civile entre les Ukraniens et les Bolchevicks. Il n'y eut pas moins de 7000 victimes. Ils tiraient le canon dans les rues, dix fois plus qu'ils ne le faisaient au front ; il y avait des mitrail- Deuxième année. — N* 22. — Août 1918. ^

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Cet article est une édition du titre Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à S.l. du 1916 au 1918.

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