Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix

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s.n. 1917, 01 Novembre. Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xk84j0bt8r/
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2 ? a S I a S s <5 Ph H 1 a LE TRAIT D'UNION BULLETIN DE GUERRE des Anciens du Collège Notre-Dame de la Paix Adresser toutes les communications à R. VAN BENEDEN, D. 206 LE PRIX DU SANG. Demain sur leurs tombeaux, Les blés seront plus beaux. Ch. Péguy. Tandis que, dans le cimetière délabré d'une de nos églises en ruines, vous lisiez distraitement les noms inscrits sur les petites croix noires —- noms d'inconnus pour la plupart, — il vous est arrivé de rencontrer soudain le nom aimé d'un compagnon d'enfance. Kt vous êtes resté là, immobile, balbutiant une prière, tout remué par les souvenirs qui vous remontaient au cœur. Vous revoyiez, avec les traits du cher disparu, les paisibles années vécues jadis coude-à-coude, le joyeux groupe dont vous faisiez partie. Et celte vision lointaine vous rappelait d'autres an>is et d'autres deuils. Combien de nos camarades de collège sont tombés sur l'Yser! Combien à Aavers, à Ilaecht, à llaelen, à Namur, à Liège! Que de jeunes talents, que de belles espérances à jamais disparues ! Notre admiration pour ces héros se mêle d'une tristesse profonde à la pensée des vides que leur mort a laissés parmi nous, de tant d'espoirs évanouis, de tant de pertes irréparables ! * * « Devant de tels malheurs, l'âme reste interdite. «Puis se tournant vers Vous, Seigneur, elle médite « Vos impénétrables desseins, « Et se souvient alors que la terre est féconde « En moissons de verlus, seulement quand l'inonde « Le sang des martyrs et des Saints.» Fr. Coppke. * * * Oui, le sang de nos martyrs germera en vertus. N'est-ce pas l'exemple des morts qui inspire à tant de jeunes l'irrésistible désir de communier à r héroïsme de leurs aînés et leur fait braver toutes les menaces pour venir, eux aussi, prendre un fusil et s'installer aux créneaux? C'est une tradiotion de vertus qui se crée. C'est une émulation d'héroïsme qui s'établit. Les morts ne meurent pas en vain et les vivants leur doivent ce qu'ils ont de meilleur. J. n'Yvoir. POUR NOS MORTS. Demain, nos fleurs seront poussière. Seul, le parfum d'une prière Dure éternellement au ciel. Tous les jours de l'octave des Ames, des messes ont été célébrées à l'intention de nos condisciples tombés au champ d'honneur. LA TOMBE. Je passais. Au bord du chemin, auprès d'une masure, un soldat, la poitrine trouée, était étendu sur une tombe fraîchement comblée. J'ai voulu savoir qui était ce malheureux. Je me suis approché. Dans ses mains se trouvait un carnet... et voici les dernières pages d'une vie : « Lundi 3. Que sommes-nous peu de chose ! Pourquoi « suis-je encore en vie? Pourquoi? « Il y a une heure, je sortais de la ferme ruinée où « cantonne nia batterie Au moment de traverser le che-« min, je me suis arrêté pour renouer ma chaussure. « Un homme qui me suivait m'a dépassé, un nouvel «arrivé, une recrue inconnue. A ce moment un obus « siffle, éclate. J'ai pu me garer à temps Mais, l'autre, le « malheureux est tombé raide mort. Et maintenant il est « enterré,, là-bas, sur le bord du chemin. Pourquoi lui et ;< pas moi? Pourquoi, sur cette humble croix de bois, « son nom est-il gravé et non le mien ? « Depuis une heure, je vis hors de moi. Il me semble « que je devrais être étendu dans le froid du grand som-« meil, dans l'éternité redoutable. Il me semble que je « n'ai plus le droit de vivre; que j'ai volé ma vie à ce « malheureux qui est mort Ce n'était pas son tour. « C'était mon heure qui sonnait: un détail m'a retenu un « instant, un cordon de chaussure! Misérable rien, au-« quel je dois de vivre encore...'. « Je songe dans in nuit froide qui tombe. Je songe à « cette vie que j'ai si peur d'abandonner et que j'ai été si « nrès de perdre. Mais pourquoi donc, celte crainte ? « Pourquoi, ainsi, me tamponner à la vie? Depuis trois « ans que je lais la guerre, en ai-je vu des morts sou-« daines cl des tombes fraîches ! La mort ? Mais, elle me « frôle à tout instant Et cepenqant je n'ose la regarder « en face. Non ! .. Cette jeunesse qu'il me faudrait quitter, « cette pi omesse de vie, de bonheur ! J'ai vingt ans, et je « n'ai pas encore vécu ; je n'ai jamais aimé ; et je perdrais Publication autorisée par l'autorité militaire- Deuxième année. — N° 13. — Novembre 1917.

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Cet article est une édition du titre Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à S.l. du 1916 au 1918.

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