Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation

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s.n. 1914, 01 Avril. Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z02z31pk1k/
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LE TRAVAILLEUR de l'Alimentation Organe National de la Centrale des Ouvriers et Ouvrières de l Alimentation de Belgique PAS DE DROITS SANS DEVOIRS Administration et Rédaction : MAISON du PEUPLE Hue Joseph-Stetens, Bhdxellks PAS DE DEVOIRS SANS DROITS - — —— ; 7 — Travailleurs de l'Alimentation de tout le pays, préparez-vous à iëter e 1er Mai, fête du travail. Faites que ce jour partout l'on chôme ! r— --- îrs ^ L'Espoir du Syndiqué L'ouvrier intelligent, qui a quelques no în ions de ce qu'est le syndicalisme moderne Dn :onsidère comme un devoir primordial de er aire partie de son association profession lal îelle. 00 Le groupe de travailleurs de la menu 3ri jrofession que celle qu'il exerce, qui s'es lonné pour mission de rechercher dans h Ul lolidarité les moyens d'obtenir des amélio-a ations quelconques revêt, à ses yeux, ur 01 :aractère tout spécial et l'attire tout parti-;n ;ulièrement. nl II se dit que son syndicat est avant tou r in organisme de classe, car tous ceux qu 1 e composent, appartiennent à cette catégo-bl ie de travailleurs qui forment l'armée pro-1C étarienne, celle qui doit trimer pour vivre. !te out en produisant toutes les richesses de 01 ;e monde. II professe pour ses camarades de tra-ni 'ail des sentiments de vraie fraternité, ei w iu cours des difficultés nombreuses qu'ils 1 encontrent sur la route de l'existence, or ■ e voit, animé de sentiments d'entr'aide, e§ eur tendre la main et les empêcher de tom-1 >er vaincus sous les coups de l'adversité. ^ Le syndiqué conscient sait qu'il fait par-!r ie de son groupe dans un but de relève-' nent. Il doit pour cela apporter son con-e »urs à ceux qui ont entrepris la tâche de ra liriger l'association. v II sait qu'il est syndiqué, non pas pour at latisfaire aux caprices de son voisin de et ilace, ou d'autres personnalités, mais par a seule volonté d'arriver à maintenir sa di-v ;nité de travailleur et d'obtenir des amélio-?r ations du patronat. E! Le syndiqué conscient cherche dans l'é-ude constante les moyens d'agrandir son k' >agage intellectuel. 1 II parvient de la sorte à se rendre compte s( lu mouvement syndical, dans lequel il esl 111 r.corporé de par sa profession. nf II lit son journal professionnel, il lit le ournal de son parti, les seuls journaux qui rl missent l'intéresser et le renseigner sur le :r nouvement syndical du pays, sur les évé-lements de l'étranger et sur les questions yndicales internationales. Il vit en quelque sorte de la vie de ses w rères des autres régions et acquiert au boul " le quelque temps des idées fortes qui lui '^mettent de juger de façon saine et pré- ~B cise les événements qu'apporte la vie intense de l'industrialisme. Le syndiqué sérieux sait se dévouer e se dépenser en efforts pour assurer le suc-| ces d'une revendication ouvrière. Il essayera de convaincre les indécis, de relever les courages, et son objectif sera de ramener l'entente chez ceux qui sont divi-[ sés pour former le bloc indissoluble des organisés. Et sa joie est profonde lorsque, après de multiples efforts, il parvient à faire comprendre à ses frères de travail que l'indifférence qu'ils manifestent envers l'organisation est la seule cause des misères nom-' breuses qu'ils supportent durant l'existence.Camarades, soyons tous de bons syndiqués.Ne nous contentons pas de payer une cotisation hebdomadaire et ne laissons pas le syndicat prendre le caractère d'une association d'épargne. Sachons comprendre et faire le nécessaire pour que dans nos groupes, si les effectifs sont au repos momentané, on doive se voir pour causer et préparer l'avenir.On doit veiller au maintien de cette harmonie si nécessaire entre les membres, ei c'est dans nos assemblées instructives ei éducatives que nous puiserons la force véritable qui fera de nous de bons lutteurs, de vaillants pionniers du syndicalisme. + __ Chez les Pâtissiers Dans notre numéro du mois dernier, nous avons donné une reproduction d'un contrat d'engagement que le Journal des Pâtissiers de Belgique avait publié. Nous nous sommes permis de donner notre avis sur sa t&neur et nous estimions qu'au lieu de relever, de respecter les droits de l'ouvrier pâtissier, qu'il servait plutôt les intérêts du patronat. A nos observations, le journal officiel de la corporation ouvrière des pâtissiers de Belgique ne répond rien. Mais il récidive en publiant à nouveau la formule qui lui est chère. Heureusement pour les pâtissiers, qu'à défaut d'être protégés par leur association, qu'ils le sont par le Conseil de prud'hommes. Dans le contrat d'engagement que le Journal des Pâtissiers de Belgique donne comme type, il esi - stipulé que la valeur de la nourriture est fixée à un franc par jour. Nous avions fait observer t que la jurisprudence avait fixé celle-ci à 2 fr. - par jour, et nous nous sommes étonnés que l'on voulait modifier cela sans dire pourquoi, : alors que le prix des denrées avait augmenté : dans de fortes proportions. Le Conseil de prud'hommes de Bruxelles a, ; en .sorr audience du 6 mars dernier, rendu un jugement par lequel il fixe la valeur de la nour-: riture et du logement à 75 francs par mois. . Nous croyons être dans la juste mesure en • disant que de ces 75 francs, 15 francs repré-■ sentent le coût du logement et 60 francs celui . de la nourriture. Nous reproduisons le jugement dont il est question ci-dessous. A nos lecteurs de juger. CONSEIL DE PRUD'HOMMES DE BRUXELLES Audience publique du 6 mars 1914 (Chambre pour ouvriers) Jugement en cause de T... contre Soc. anon. Q... Attendu que l'action tend au paiement de la somme de 150 francs pour salaire du mois de janvier 1914 et de celle de 585 francs, représentant trois mois de salaire avec nourriture et logement, à titre d'indemnité de renvoi;Attendu que la défenderesse reconnaît devoir les 120 francs de salaire, mais prétend ne devoir pour renvoi — le demandeur ayant été simplement ouvrier — qu'une indemnité de huit jours; Attendu que les éléments de la cause, notamment les comparaisons du salaire du demandeur avec ceux des ouvriers travaillant avec lui, prouvent suffisamment qu'il était chef-ouvrier; Attendu que, dans ces conditions, il a droit, pour renvoi, à une indemnité d'un mois, soit 120 francs pour salaire et 75 francs — chiffre non contesté par la défenderesse»— pour la nourriture et le logement, ensemble 195 fr. ; Pour ces motifs; Le Conseil, Rejetant toutes conclusions autres, plus amples ou contraires; Condamne la défenderesse à payer au demandeur, pour les causes ci-dessus énoncées, la somme de (120+ 195) 315 francs, avec les intérêts judiciaires, sans frais à ce jour; La condamne aux frais de l'expédition, de la signification et de l'exécution de ce jugement qui est déclaré exécutoire par provision, sans caution. Paroles de Mai Si nous voulons bien apprécier la signification de la journée de huit heures, nous devons entendre l'hygiéniste : La journée de huit heures nous garantira le temps suffisant pour dormir. De l'autre côté, il procurera le temps nécessaire pour l'étude à ceux qui, pendant leur journée, exécutent du travail manuel. Ensuite il donnera le temps nécessaire pour des exercices corporels à ceux qui ont exécuté du travail intellectuel. La journée de huit heures nous donnera donc le temps nécessaire pour le développement simultané du corps et de l'esprit. Elle prévient les fonctions uniformes du corps et de l'esprit en tenant l'équilibre nécessaire et en renforçant le corps contre les maladies et les mauvaises influences qui le menacent de tous côtés. La santé populaire ne peut être mieux favorisée que par la classe ouvrière elle-même, qui saura prendre les mesures nécessaires contre les maladies, en faveur dfe la formation d'une race humaine saine et forte de corps et d'esprit. Nourriture bonne et saine, habitations larges et salubres, temps de travail court et normal, ateliers bien organisés, suppression du travail de nuit, suppression du travail des enfants, législation sociale ouvrière, assurance contre la maladie, assurance contre les accidents, secours aux mères en couches, pension suffisante pour les invalides et les vieillards, seront largement introduits quand la classe ouvrière, armée du Suffrage Universel, pourra faire valoir son influence et sa force sur les corps dirigeants de tous les pays. Dr Heyermans. BRUXELLES Une importante réunion des trois sections réunies a eu lieu le lundi 6 avril. Malgré l'intérêt pour tous les membres de l'ordre du jour, grand nombre brillaient par leur absence. Une proposition de changer les cotisations et indemnités, en vue du Congrès prochain, avait été soumise au comité par un membre; une circulaire explicative a été envoyée à tous nos adhérents. Après une discussion animée, l'assemblée était d'accord pour ne pas présenter la proposition telle quelle au Congrès, mais de poser la question : « Y a-t-il lieu d'apporter des j DEUXIÈME ANNÉE y Numéro 4 AVRIL 1914

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