Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation

729 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 01 Juillet. Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v40js9j57k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

îLiTXTRMR ANNÉE Numéro 7 . JUILLET 1914 LE TRAVAILLEUR de l'Alimentation Or aune National de la Centrale des Ouvriers et Ouvrières de VAlimentation de Helgique ins-1 '''"■ PAS DE DROITS SANS DEVOIRS ieid ■ Administration et Rédaction : MAISON du PEUPLE Ktje Joseph-Stevens, Bruxelles i PAS DE DEVOIRS SANS DROITS In Gomnlol eonlre l'onisallon sundicale Pour avoir défendu les marins contre leurs odieux exploiteurs, : Camarade MAHLMAN et ses codirigeants sont scandaleu-fk ient condamnés Les juges qui d'habitude se mettent à plat ventre devant le mat ne s'étaient pas encore abaissés à un tel point en condamnant 3nnêtes travailleurs. 5r" La Commission Syndicale, réunie en assemblée plénière le mer-ne i 1er juillet, a décidé d'entamer un vaste mouvement contre en cle 310. Au nom de tous les organisés de l'Alimentation, nous protestons er giquement contre la justice de classe, et nous exprimons le vœu 3k voir tous les ouvriers de notre industrie, répondre à l'appel qui fait pour couvrir les frais de ce fameux procès de classe. A bas l'article 310 ! lt_ LA REDACTION, în „ „ . . is een agsche NOM DU COMITE DES FETES DU te be" > ANNIVERSAIRE DU SYNDICAT ES CONFISEURS D'ANVERS. i k kpîiii 3 Comité a le plaisir de remplir une der-^iehier • tâche : c'est de remercier tous les ca-:kers : ides qui ont répondu si gracieusement à gelijks 3 appel et principalement à nos amis des oodige «rangers. n dernier salut fraternel et le souhait : Au înneer nr ! Pour le Comité des fêtes, II Zl)tl M. jonckheere. en hij ♦ — —- wdice syndicats libéraux ! lgt nu leuren ,a lutte des chaisiers de Malines a fixé umoer fois de plus l'attention des milieux syndi- 1( wa. x sur ces sortes d'organisations qui s'inti- straat- nt syn<^cats libéraux, qui sont soi-disant iées pour défendre les intérêts des travail-twee . . , , "s, mais qui ne sont en réalité que des wordt ruments de division dont les patrons se 3kt te vent pour nuire à la classe ouvrière. ïn effet, ceux qui se trouvent à la tête de organisations n'ont qu'un but, qui est, ; ver- s le prétexte de réconcilier le capital et le zacht ra'! — comme si l'on pouvait faire s'aimer :hten lu et ^eu ! — serv'r les intérêts de Techt F boutique Politique et non ceux des tra- lleurs qu'ils veulent organiser. 3our ne citer qu'un exemple : Malines est s Se~ : des villes où les patrons libéraux sont en n on- jorité et mettent leur influence en œuvre ;n in Ir maintenir la division parmi les travail- " rs sous prétexte de concorde politique. ilines est peut être aussi l'unique ville de deze tre pays où existent autant de syndicats — ers dans les différentes professions et met , . lustries, ce qui rend, sinon impossible, du 'ins extrêmement difficle et pénible la lutte ur l'émancipation et l'amélioration du sort njgen , la classe ouvrière. A l'occasion du moindre 'uvement de salaire ou autre, il doit être p e formé entre les diverses organisations un co- q ' mité mixte, et les difficultés qui en résultent ti sont vraiment innombrables. i Là où un secrétaire, qui jouit de la confiance s de ses membres et de l'estime ou tout au e moins de la considération des patrons, réussit u souvent à entrer en négociations avec ces q derniers et à obtenir des résultats favorables é pour les ouvriers, nous voyons que dans des c localités comme Malines le seul amorçage des négociations est extrêmement malaisé pour la raison que quatre et parfois plus de secrétaires doivent représenter leurs membres. Ce fut à nouveau le cas pour la dernière grève des chaisiers et le rôle que les libéraux ^ y ont joué dans le comité mixte aura certaine-: ment contribué pour beaucoup à dessiller les - yeux des travailleurs. Après avoir voté au sein du comité mixte t toutes les mesures nécessaires, le syndicat - libéral décide soudain de ne plus respecter les s résolutions prises et de traiter dorénavant seul 5 avec les patrons. Et, en effet, les libéraux eurent avec ceux-ci un entretien et, à l'insu î des autres organisations intéressées, s'enga-, gèrent à faire reprendre le travail à un tarif s inférieur à celui fixé par le comité mixte. Plus r fort : chez un patron où il y avait des grévistes î appartenant à trois organisations différentes, - les libéraux promirent que si les deux autres organisations — à l'insu desquelles ils avaient t accepté un tarif inférieur — refusaient de i laisser reprendre le travail à leurs membres 3 aux nouvelles conditions, ils — les libéraux - — fourniraient des grévistes d'autres maisons • pour prendre la place des indépendants et des î chrétiens ! Et ces gens se nomment les défen-5 seurs de la classe ouvrière ! Quelle pourrait t donc bien être leur attitude s'ils n'avaient pas i à défendre les intérêts de la classe ouvrière?., î D'ailleurs, les syndicats libéraux, créés t pour amener la division parmi la classe i ouvrière, en arrivent parfois à ne pouvoir s celer leurs visées véritables, et leur organe officiel flamand de mai 1914 contient un aveu qui vaut d'être épinglé ici : « Il est probable que quand le vœu des Jeunes Gardes libérales sera approuvé par le Conseil national du parti libéral et mis en pratique à l'aide de toutes sortes d'œuvres e sociales, le prolétariat se divisera à nouveau j pour venir à nous. » Voilà donc le rôle des soi-disant syndicats libéraux clairement indiqué. Nous ne pouvions désirer plus bel aveu. Il servira à ouvrir les yeux de quelques égarés qui font partie d'une s couple d'organismes mort-nés et il leur fera connaître leurs intérêts véritables. Les libéraux, de même que les soi-disant chrétiens, se servent du mot syndicat pour maintenir la division parmi les travailleurs, au profit de leur boutique politique et du patronat. Cette constatation est faite de plus en plus par les ouvriers conscients, et, bien c°- que la lutte sera encore vive et durera longent temps, nous pouvons avoir confiance dans l'avenir de notre mouvement syndical basé lce sur la lutte des classes qui par son action saine au et sincère et par la noblesse de son but, saura >sit un jour écarter du chemin toutés les bandes 'es qui le combattent, pour ouvrir au prolétariat les étroitement uni la voie vers plus de bien-être, les de bonheur et de paix, les Corn. Mertens. )ur ré- Compte Rendu ^ du 2me Congrès de l'Alimentation ne- tenu à Anvers, les 7 et 8 juin 1914 les sous la présidence du camarade Armand Janssen, d'Anvers Xte cat Trente-trois délégués ont participé à ce con-les grès. Les boulangers d'Anvers étaient repré-eul sentés par les camarades Van Acker et H.Coo-îux remans; les confiseurs d'Anvers, par Edmond isu Dewinter, Léopold Claessens, Gustave Joris ga- et Pierre Vandenbosch; la section d'Alost, par arif Van Malderen et Camille Neirinckx; les bou-Ius langers de Bruxelles, par Louis Van Brusse-ites len et Clément Decock; les brasseurs, par Ares, thur Dehombreux; les bouchers, par Julien res Stordeur; les confiseurs, par Henry Lequy, ent Fernand Joris Antoine Douglas et Henri Roo-de baert; la section de Gand, par Charles Na-res thon et Fassin; celle de Louvain, par Gustave aux Raymaekers et celle de Tournai, par Adolphe ons Bocquet; les confiseurs de Verviers avaient en-des voyé le camarade J. Derouweau. La Fédéra-èn- tion des syndicats d'Anvers était représentée rait par Piet Somers; la Fédération bruxelloise, pas par Jean Lombaerts, et la Commission syn-?.. dicale belge, par Corneille Mertens. L'Aile-éés magne et l'Internationale furent représentées sse par Oscar Allmann; la France, par A. Savoie 'oir et la Hollande, par les camarades Roeg, se-ane crétaire de l'organisation d'Amsterdam, ei aveu J. Goudsmit, secrétaire national de la Hollande.des Assistèrent encore au congrès : A. Jans- ar le sen, M. Reifferscheidt, J. Bastiaens, F. Wil- 3 en lendijk et J. Lauwers du comité national- Les ivres sections de Malines, Renaix et Audenarde veau n'ont pas envoyé de délégués. 1CatS LES FETES JUBILAIRES LE DIMANCHE "0nS MATIN r les ' une A l'occasion de son 15° anniversaire, le fera Syndicat des Confiseurs d'Anvers organisa de grandes festivités. Malheureusement, la isant Crache nationale est venue rendre toute sor-Pour tie en cortège impossible. La section de Bru-îurs, xenes ava;t particulièrement fait des efforts t pour assister en nombre à l'anniversaire de P'us nos amis d'Anvers. Plus de cent membres de bien Bruxelles y participèrent. A leur arrivée à long- la gare centrale, ils furent reçus par l'Har-dans monje des ouvriers diamantaires, De Dage-basé raadt qUi [es mena directement au local Le saine pélican. saura ^ne première séance fut ouverte sous la ndes présidence de notre cher camarade Janssen. variât Les différents délégués vinrent congratuler etre> la section d'Anvers et principalement son président, qui reçut des palmes, bouquets et ca-s- deaux à n'en pas finir. Notons surtout les pa-rôles de notre ami Clément Decock, déclarant, au nom des boulangers de Bruxelles, que l'entrée de son groupe au sein de la Cen-|tion trale de l'alimentation n'est pas une défaite pour l'un ni pour l'autre, mais une victoire ,pour l'entente de la classe ouvrière. Après, prirent encore la parole les cama-:rs rades Savoie, Goudsmit et Allmann, respectivement au nom des organisations française, ; con- hollandaise et allemande. epré- Le camarade Corneille Mertens fit ressor-Coo- tir, au nom de la Commission syndicale, la Tiond nécessité pour tous les groupes de l'alimenta-Joris tion d'adhérer à la Centrale. Il fit un appel par aux ouvriers confiseurs de Verviers et aux bou- boulangers de Gand, de Charleroi et du Bo-usse- rinage pour qu'ils s'affilient à la Centrale afin r Ar- de renforcer l'organisation autant que pos-ulien sible pour obtenir des améliorations pour les îquy, ouvriers de l'industrie alimentaire qui, plus Roo- que d'autres, ont besoin d'améliorer leur sort. ; Na- Le président, Armand Janssen, très ému stave par tant de marques d'amitié et de fraternité, olphe remercia ensuite tous les délégués étrangers it en- pour l'honneur qu'ils lui faisaient en répondéra- dant à l'appel des camarades belges, ainsi que entée tous les délégués congressistes du pays. Il loise, déclara aussi que tous les membres du comité syn- du groupe d'Anvers ont toujours été des col-'Alle- laborateurs fidèles et méritaient donc de par-ntées tager avec lui les marques d'amitié que les avoie délégués lui avaient adressées. Il engagea ;, se- tous les camarades à s'unir de plus en plus i, et pour fortifier notre jeune centrale.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes