Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 29 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zw9d/
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x~"c I r.r'ATRTRMR ANNEE. — N» £ ïjo Niiméro : 1 O ofiïiïit LE XXe SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE II !■ !" " t II Nous sommes tous démocrates, tfsi! H sommes tous démocrates, en ce par II <lue> de quelque point de l'horizoï chè- Il litique qtie nous soyons venus, nous v t et !■ bien qu'après cette g-uerre, on ne p tos. \\U refuser aux peuples, à qui l'on a den il tant de sacrifices, line part de pli -—-ijl plus grande à leur propre gouverne I Les ,pAus savantes ctrit-i^ques doc,tri ■■Sîl qu'on pourra faire contre, la démo ;reï, I seront impuissantes à triompher de ci I La politique est l'art du possible. CAISE I Mais, si nous sommes tous démoc rtre ■ soit par sentiment, soit par raisonne ■ soit même par résignation, nous se II I tous très vivement les inconvénient snunj ■ régimes (démocratiques, tels qu'ils ■ tônt? La Rusâie bolcheviste a fait jpg 11 nous l'office d'e l'ilote ivre, mais lai II n'av^°rns P'as besoin de ce funeste ex III Pour nous rendre compte de la née ■ qu'il y a à apporter des réformes p; ■ des à toutes les formules de gou> Il ment démocratique qui ont existé juse I C'est La démocratie française qui I donne l'exemple : urne sorte de fièv ■ formiste semble agiter tous les mili Il il est impossible d'ouvrir un joitrn 10- | ■ une revue sans trouver un programi I régénération de l'Etat. Comme tou Il la guerre n'a fait d'ailleurs que préc ■ une crise qui se préparait depuis I Ou'v a-t-il au fond de tous ces p H de réforme, ceux de Ly si s . (qui vie U /oncier un journal, la Dcnxoçrrfte Noi jlI pour les défendre), ceux, de Probus M ÏOpi-nionY, ceux de M. Clouard, voire I de M. Jules Roche ? Un désir, vrè H dans son principe, plus confus ju? H dans son application, de suibstituer H démocratie verbale une démocratie I et scientifiquement organisée. Car c( I nous nous sommes aperçus, dura I cruelle épreuve de la guerre, c'est qi démocraties sont purement verbale I plutôt mystiques. Nous proclamons i; ——' ■ veraineté du peuple — tous les poi I émanent de la Naition, — l'égalit P )) I ^yens, droits égaux de chacu V ■ la chose publique... En- réalité, auss . ■ dans' les républiques que dans les n ptionj parlementaires, le pouvoir est 1 I priété, non pas même d'une classe, I d'une petite oligarchie de politicien: I fessiormels, qui a lié partie avec les sances d'argent. Le peuple lui-mên Uni « impuissant à imposer sa volonté, ■ que sa volonté demeure ^confuse et " " ganique. Maître souverain de l'{£t ■ principe, source de tous les pouvo ■ est, en réalité, l'esclave des mots I ceux iqui savent manier les mots. I tient, pour une forte part, à l'és I plus ou moins cynique des oligarchi I litâcierme^ ; cela tient aussi, et plus e _ -■ aux origines idéologiques du systèm I déal démocratique q.ue nos constit I % sont efforcées de réaliser est soi '■ effet, tout armé, de la pensée éloque ■—' I Confise de Jean-Jacques Rousseai ■ Jean-Jacques Rousseau est un mvs c e&^ k dernier hérésiarque mystique & 'ùll produit le chriâtiajiâsme. crv. Cette vue originale n'est pas de mo mais de M. Ernest Seillière, qui vient c publier un curieux petit livre sur Le pér mystique dans Vinspiration des démocri tics contemporaines. Etudiant la menti lité jacobine, ^M. Seillière commence pe réfuter la fameuse théorie de Taine, qi voit dans le jacobinisme l'aboutissemei de l'esprit classique. L'esprit classique, d sage .parfait d'humanisme et de christi. nisme, suppose un certain ordre, une ce taine hiérarchie dans les idées, les senl ments, les .forces sociales. L'esprit jacobi au contraire, c'est, l'exaltation de l'inc vidu dans le désordre de la nature ; 1 emprunts qu'il fait à l'esprit classique so. d'un caractère tout formel. L'esprit jac i>in, c'est l'aipplicatiou à la cité des rêv J'ies individualistes de Rousseau. Or, c rêveries ont un caractère tout mystique, M. Seillière établit très bien leur pareil avec toutes les hérésies qui ont voulu fai Prévaloir ce que le christianisme primi avait mystique sur ce qu'il a acquis < rationnel : la Réforme et toutes les Vf de la Réforme, .puis, plus près de ne quiétisme de Fénelon. « Le mysticisme, dit M. Seillière, ef Utffc des attitudes primordiales de 1' humain dans la lutte vitale. » C'est, s là) voulez, le sel de la terre ; il est ind sable au progrès de la civilisation ; pour que ce qu'il apporte, d'élan, de ceur, de puissance d'amour,, puisse n à l'épreuve de la vie, il faut le ration « Ce fut, dit M. Seillière, le rô . P " l'Eglise. » Selon lui, le mysticime de )) ons mjères communautés chrétiennes a é1 mrra tement organisé, pénétré de raisoi lanae l'Eglise. « Ce progrès, ajoute-t-il, fut is en (jéj-é par quelques exaltés conune un nient. Dès le premiers siècles chrétiens-, le i naieis cisme spontané, exubérant, de 1' M'atie humain, se sentant de nouveau en ; fait, canalisé dans son essor impérialiste des cadres rationnels imposés du d rates commença de réagir çà et là, sous l£ ment' re d'hérésies diverses, contre lesqueU ntons guides responsables de la société s des tien,ne durent la mettre en garde ^exis- ^'assure]' sa conservation. » Le rou pour isme es^ la dernière de ces hérésies, nous Je ne suivrai pas M. Seillière da] împle considérations religieuses sur ce cht essité non plus que dans les fines analyse •ofon- toriques et littéraires où il retrouveli erne- gines de l'inspiration de Rousseau. ( [u'ici. iioùis intéresse particulièrement a nous d'hui c'est de voir comment le < ne mystique de la bonté originelle de eux • ^ne' l'a religion du sauvage, tout'le « il ou seauisme », enfin, a inspiré plus ou ne de 1105 démocraties modernes, et les a jourc; chées de s'organiser. ipiter L'idée que toute contrainte sooia long- inutile, sinon nuisible, l'idée que îant et le savant, le citoyen utile et roi et s ont les mêmes droits, sinon 1( nt de mes devoirs, droit non seulement à ,veine tence et au bien-être, mais aussi ù (dans Wçtionjte la machine politique, indi ceux ^me absolu, "qU^ fait que nous " oo rons le citoyen isolé comme suffisar mi'ici ariil'^ Par la seule raison qu'il possè à la bu^etin de vote, autant d'idées en tôes uniquement au mysticisme "doit nt la Or ce sont ces idées qui ont amer e nos à peu la désorganisait ion de l'idée de s, ou qui, d'autre part, avait une tendance i sou- santé à empiéter sur des domaines ivoirs vile sociale où i'in'a que faire ; ce se â des idlées mystiques qui ont permis à la n sur des politiciens de procession de conf i bien son profit l'a-spirait-ion séculaire e tonar- tiime du peuple à surveiller la gesti -1- Pr9_ ses propres affaires et à lui laiïe pi mais ^,es mots pour des réalités. ro-ûs-esor°e Qui dit gouvernement dit organisatio; or_ la guerre a accusé le caractère inorga efj que de nos démocraties. M. Seillièi'e v " nous démontrer qu'elles le doivent à le" de origines mystiques, à leurs origines « rc e!a seauistes ». Je crois qu'il a raison me moins en grande partie. Organisons-les P°" tionnel'îement sous l'empire du rude r Jr,^' lisme de la guerre ; nous les débarras L~ rons de beaucoup de ces défauts qui m 3pn or1^ tous si vivement frappés : le culte , t l'incompétence, la lourdeur bureaucratiq q . la prédominence des intrigants et ' marchands de paroles, lémiettement responsabilités. C'est parce que'les i dateurs de nos démocraties ont cru av gîément à l'homme de la nature « vit de la vie vraiment humaine, et comptant, pour rien l'opinion daut 10j se conduit uniquement d'après ses p chants et sa raison qu'ils ont fait irjl lois qui permettent de prendre n'impe yG qui, pour le mettre n'importe où et lui ,taI re faire n'importe quoi ». Le peuple qv par fait la guerre a appris à ses dépens c< qui bien ces idées soiit fausses. Il a vu qi ent cas de danger, il faut bien avoir reco cl0. à celui «qui sait y faire» et que celu tia- n'est jamais n'importe qui. On peut eî .er_ rer qiie cette grande guerre, que l'on a nti- pelée la guerre ue la Démocratie, n 3in5 aura débarrassés du mysticisme dimoi idi- tique. les L'avenir est a la oemocratie, nous 'ont on : cela paraît incontestable, mais ù ico- démocratie réaliste et organique. &ve- L. Dumonî-Wilden ces JU mtô ~ LIRE PAGE 2 a.i.r.® Matin d Kôpiial, conte inédit, par Hi «M Naus. ' de «.as difficultés intérieures de l'Allemagne. yyMiiu m I Deux lettres M pap osoy ''j1" Venues de Bruxelles et d. Anvers — : sait par quelle voie ! — elles sont ad: l " bles tout simplement. Ceux qui non communiquent disent avec raison qu , * Belges du pays envahi nous donnen „ leçons de courage, de patience, d'unio: ®" trlotique. Nulles voix ne sont plus élot tes que celles des, provinces captives. ■ Une leHre de Bruxelles, datée de t "": rj^ «...J'ai été très étonné, au sujet de tair.es phrases qui m'apprennent que ar attachait de ton côté de Timportanc pS mouvement boche-.flaminga.nt. 11 est r.u^ que l'on sache qiie c'est une poigne [es miséreux à la solde allemande qui ont .£ ce mouvement. Pour en donner une ils avaient réuni ù, leur assemblée j lu_ raie au théâtre de l'AIhambra. il y a ques mois, 500 personnes, dont 300 cur la proportion est donc de 200 indir =es sur plusieurs millions de Belces. S'ils re, vaient pas été protégés à la sortie pa i®- soldats boches, ils auraient été mass: ri;; par la foule. On a voulu imposer l'e lui sivité de la langue flamande à l'Hôt jr" Ville de. Bruxelles. 'Le. bourgmestre S et tout le conseil ont refusé.Ils ont tem m_ et les Boches ont dû s'incliner, car Je personnel de la ville, à l'unanimité n^s plus de 3.000 employés de tous les sér Pô_ auraient donné leur démission le même de la révocation du conseil cor est nal. C'est te dire combien les boch 10_ niingants sont populaires. vj. Les Boches se-Yitënt fort bien qu'il fait fausse route, et. cette question a i is. de son acuité. Si ces miséreux- du cc di. des Flandres restent en Belgique api îa- départ des Allemandils seront lyi par le peup-le. ».nt Malgré les tristes événements de .cei un nières semaines, le moral belge r.est m- celJient. Malgré l'es insuccès des n as- personne ici n'a perdu confiance, avons, depuis quatre ans, été à une école d'épreuves, que nous en avoué ei[ pé nos caractères. Ce n'est même p chute de Paris qui nous ferait perdre 1S_ fiance. Nous sommies certains, persi ■*a que nous sortirons vainqueurs de "c6 guerre, car cela doit être. La j.ustii ^se droit ont toujours triomphé. Armons Le.r donc de patience. J'apprends de banne source que le « ral, de votre côté, est beaucoup moini que le nôtre. Est-ce possible ? Que l'or à ceux qui perdent confiance de son notre vie épouvantable depuis quatre et que, malgré toutes ces épreuves, n'avons cessé d'envisager la situation • ' le plus grand calme., sans jamais j r proféré une plainte ou une parole d . couraigement. Nous portons fièreme s tête, malgré les vexations et les soûl ll.s" ces que nous font endurer les Allem du 1 i>a- C'est en souriant que les nôtres en §a_ et sortent de prison. Ce n'est pas :je_ qui demanderons la fin de la guère )US c'est au prix de notre indépendance, de sonne n'y songe ici et tous nous so ue, rons encore des annéés s'il le faut, les recouvrer notre liberté. C'est une pai: les teuse qui abattrait ici.le moral. Une on- paix nous n'en .vouions à aubun oj. Qu'on se le dise en France et en A qui terre. C'est nous faire injure.qu,e d jjui cher une, seconde d'attention à ce qi rui sent les activistes boches. Nous n ; en- pas mérité ce manque de confiance les part de nos amis. Qu'ils se renseigne: rte ficieillement aux ministres neutres ei: [ai- gique, si le moindre doute subsiste er i a )m. Une lettre d Anvers, écrite en fiai 'en sonne comme Vécho de ces fières pa i-là ---Nous vivons à l'écart, de tbutes ni "a les. La nourriture laisse bieTi à dés " mais il faut s'y faire. Nous ch' :irons 1 de tout notre cœur, de toute notre Mais si grand que soit notre désir, ne désirons qu'une paix : celle du dr< seule que nous puissions accepter..! , tendant, nous souffrirons autant que le pourrons ^ une seule chose nous l'espoir !... Avec plus de douleur ou de colère, — les voix de Belgique disent la même . Elles crient non pas « Pitié ! » mais >mi ^LCe • " De quel espoir Vdme indom\ des Belges sous le joug ne doit-ell s'exalter, en ccm semaines de victoirt IT|Da coup d'oeil pé sur raaarcaie russ® ■ - nîra- t'iie lctliè t'Iofjiidiiie tl'uii pioltssciir de| s Jg Hliaikow sur la vie iiesteses en ; rfc régime maximalisfc fuén Un (le nos amis, gui a nabllé long. temps la Russie, veut bien nous com-, . . i/iuniquer une lettre qui sera certaA-\ Juin> nement tue avec intérêt : « cette lettre, nous écrit-il, émane d'un -professeur, russe, d'origine française. Je t'ai. cer_ Que U V a quelques jours, non &$'e ne Y n ressemble en rien, à celui de son au- ^ . leur ; au moment où il a écrit celle 2 V, lettre, il a dû être dans un étctf d^éner.-utile vemeiit extrême. Jamais — et je le, e de connais depuis plus de sept ans — je, créé n'ai reçu à'épistole aussi décousue, idée, dans ses idées comme dans sa. former 'ériér 3e me su^s Vemùs de remplacer cer~ '-.pi tains noms propres par des lettres,, i'" parce que a nonùna sunt oaiosa. l?yx' Quant au reste, je n'ai rien changé. ndus au texte; cela doit avoir plus de va-, n'a- leur au point de vue documentaire, r les .Ses passages non transcrits rnnntéres_, xcrés se??/, personnellement ou n'ont uucuji v"cfY: rapport avec, la situation en Russie, s1 .,1 en particulier à Kharkow, d'où vientJ 1 u - cette lettre n teins * ' , 1quL journal, après force, avatar^ i, soit mo1^ îiaturelle, métamorphoses, change. ments de titre, suspension, saisie, intérieur diction de reparaître sous quelque, forme, nmu- cJue œ vient cependant ce jour, de: e tla ressusciter de ses cendres : d'autres affaires aussi s'arrangent ; profitons dé ce que s ont ^ortune pourrait sourire : dame ! tout perdu ^élat-ma-jor pour la lutte avec la contre. seil révolution comptant. 10(» récidivistes de, 'ès le ^°'IIS P°^'s vient d'être coffré, sa cuLpaibilité îohés et sa complicité dans une série de vols, pillages, sacs, viols en automobile, mesures ; der- apktfcrài£es venant tf être~é"tebhs. "je soleLf ^ ex_ s'en mêle aussi. 11 est vrai a>ue notre quai'-)tres ^er manque de pain aujourd'hui : que les Nous ma^ons» les bibliothèques se socialisent,, telle usines et. entreprises se nationalisent,.!, trem- 'es Pharmaciens se municipalisent, les pro-s ia visions se réquisitionnent, les bijoux et va-! leurs se confisquent, les perquisitions se; tad^s m111 tiipl i en t., les violences également efci cette n'ous courons au communisme intégral,, •p ip consommateurs, tous égaux, tous inen-1 nous diants et ignorants, puisque Uais n'attèin-1 ■ ' dront jamais ni à l'instruction, ni à l'aiv sance. 3 bon Les circonscriptions scolaires se liqui-i dise dent ; les usines et fabriques se démolis-3-er à sent et le personnel se mobilise pour l'ar-3ans, niée rouge ; la paix se ratifie, Liberté Ega^ nous lité, Fraternité ou la mort. Egalité dans avec la mort, Fraternité dans la tombe — 1793. avoir en plein. Les propriétaires, à l'égal des lo-< e dé- cataires, paient leurs loyers aux comitéâ d t ici de maison. Défense sévère d'y élire les ex-; firan- propriétaires ; ordre de verser les sommes; ands. au compte courant du conseil des députés* trent c^es so^dats, ouvriers^ et paysans. Les in-, nous dustriels du Sud travaillent, à leur tour.4 Sl dans les mines ; ça leur fait les pieds pa-i ^er- raft-il» et les convaincra de l'état vraiment t uffLi- révoltant dans lequel ils exploitaient leurs •Kmr ouvriers ; les tribunaux liquidés sont rem-; boi- l^^cés par les cours martiales ; amendes.; ^ejjG mines, fusillades. Les juges, procureurs, _rjxL avocats, greffiers avec les journalistes ii'^Ig- forment des a.rtels (syndicats) de vendeUrst 'atta- journaux, de commissionnaires, porte-é di- veilleurs de nuit, débardeurs. Bref, Lvons chacun trouve sa vraie pilace puisque aupa-[le ia rayant personne n'y figurait !... et chacun, t 0p fait provision d'expérience de 1a vie ;) gej[ puisque, dit-on, il y aura toujours des ri-icore" c^es ^es pauvres, des exploités et des ' exploiteurs, puisque c'est 1a. lutte pour la' nand 'vie, eh bien ! changeons de place, soyez rôles': maintenant les anciens inutiles, les profiteurs, soyez les exploités, les opprimés, les )uvel- parias, les pauvres. Chacun son tour, irier ; changeons les dames. Les meubles appartiennent en usufruit nous aux locataires des chambres meublées, les >it la cuisines se communisent. Les magasins de nouveautés seuls, en le personnel de leur? nous commis, ont refusé de devenir des fono' reste tioitnaâres n'y trouvant pas autant de pro-,' ' fit qu'à la transmission du magasin, du propriétaire aux employés. La « Montagne loutes Froide » et autres quartiers excentriques :ho$e. se refusent également à ne plus écorcher* :< Jus- leurs locataires. Eux, oui, niais pas moi. stable Les chemins de fer aussi subissent la cri-?. pas se, uné' minorité de gens suspects terrorise ? là aussi les autres. Les anarchistes ou soi-

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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