Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 02 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6w96689g8z/
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VETJtJFTErOl 2 JATîVTER 1914 DANS L'ACTION VHVGTrEWTE «wr^tre— T«" a ABONNEMENTS Pour tout® la Belgitiua Un a*. ...... fr. 9.00 Six mois ... . . • . 4.«0 Trois mois • ». . . . . r.«» Gr.-SiicJi4 *» toscmb, 20.00 Mni&B oosî-eîfl • • • • • 30.00 Directeur : fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition JfJf (10 h. soir) rrlitlsn M. f minuit* LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.43 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . . » 4.09 Faits divers fia. • • » a„û© Réparations judiciaires » 3.00 nécrologies . « • * • S>00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5eentirr.es le numéro Téléphones 3543 et S&8Q Xnsta*zi-*re omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION ¥■ Le Nouvel An au Palais de Bruxelles Un important discours du Roi o^o^o—— Le Roi demande la prochaine Kevision de la \ Charte coloniale Le» 'réceptions du jour de. l'An, qui se sont poursuivies jeudi au Palais do Bruxelles, ont emprunté un intérêt tout -spécial aux déclarations que le souverain a faite» en réponse s aux hommages des membres de la Lé-giisla- s ture. Le discours que le Roi a prononcé en j recevant les membres de -la Chambre des re- i présentants revêt une importance particulière à la veille du jour où va s'engager die 5 vant 'la Chambre le grand débat colonial. Le r souverain y démontre en un langage, élevé i 1a- nécessité qui •s'impose de modifier la chairfee ooloniiale dont cinq années, d'application l-oyale ont dénoncé îes lacunes ou les vices. Nos lecteurs tri/Liveront oe discours plus loin. H est 11/2 heure lorsque, précédé de T'es- | corbo «dé avalerie, le long cortège des lan- 1 dans conduisant au Palais les délégations ^ du Sénat et de,la Chambre a quitté le Parlement. _ . f Personne aux abords du Palais de la Nation f pour assister au départ de nos législateurs. Personne non plus place deis Palatin, où seuls les gendarmes et les agents chargés du service dVrdre battaient la semelle aux portes de la résidenoe royalo. Les réceptions ont eu lieu, comme la veille, dans le grand sailcn blanc, où le Roi. la Reine ( et teurva enfants se tenaient entourés de toujs •les ministres. La Reine portait sous un voi-Sage léger une élégante toilette rose; dans les cheveux, un riche diadème. Les petits çrinoe.s 1 étaient en gris perle et leur sœur la princesse Marie-José portait une robe paille qui faisait valoir sa grâce toute mignonne. M. le baron de Favereau, président du Sénat, a prononcé le discours suivant : Discours de M. le Président du Sénat Sire, Madame, Le Sénat saisit, a.vec joie, l'occasion du renouvelleraient de l'année pour offrir à Vos- ( Majestés lea respectueux hommages de ses ' vœux ardents de bonheur et de ses senti- ( menta d'inaltérable attachement. E11 remplissant oal agréable devoir, il a la 1 profonde conviction de se trouver eai parfaite ] lUg^UJOjiûA-A"w mvti?'»: fevruirj*-«cf..: -7-»- Les joyeu^es-^enlré du de Vos Majestés à Liège et à M-ons, l'Exposition de Grand, ont , été pour lea Belges, au cours de l'année pas- J sée, d heureux*» occasions d'affirmer, en des ; ovations enthousiastes, les liens d'affection, . de .respect* de vénération, qui les unissent indis&o 1 ubi»aaont à Leurs Souverains. Le Roi, aux yeux de tous, Flamands et Wallons,déshérités et favorisés de la fortune, est l'image vivante de la patrie et le symbole le plus précieux de son unité. Si oetbe pensée qui élève l'âme bien au-dessus de nos discusisons et de nos querelles, est fortement 'ancrée au cœur du Belge, il est -un autre sentiment qu'il éprouve pour ceux qiii (servent utilement ile^ pays. Le monument élevé à la mémoire du Fondateur de notre dynastie, ceuvr© communie des humbles, do la bourgeoisie et des princes, est l'impérissable témoignage des sentiments de gra/fcitudie de tous pour Celui dont la grande sages.se-, l'expérience consommée et la haute intelligence ont consolidé l'œuvre de 1330 et ont a'asuré à la Belgique indépendante une situation respectée dans le concert des Etats. L'absence d'un signe sensible des mêmes dispositions pour Léopold II ne pourrait tromper que ceux qui a© connaissent pas l'âme belge. Le temps dissipe Jes contingences secondaires et déjà émerge, aux yeux de tous, la (puissante personnalité de ce grand Roi. Lee ■Belges apprécient les immenses services que Léopold II leur a rendus et il lui oait «voué une éternelle reconnaissante. L'opinion publique n'a pais tardé à reconnaître en Votre Majesté le fidèle dépositaire des précieuses traditions de nos premiers rois et à se féliciter de voir ses destinées confiées à un. prince, parfaitement informé des problèmes de l'heure présente et animé du déi-iir généreux d'en trouver la solution pour mieux assurer le développement harmonique de toutes les forées vives de la nation. Elle sait un gré infini au Roi du dévouement inlassable qu'il apporte à l'aoeomplis-«ement de sa mission constitutionnelle, de la •sollicitude dont «iil entoure toutes les branches de l'administration publique, des encouragements qu'il prodigue aux arcs, aux lettres, aux sciences, à toute» les initiatives utiles à la Belgique. Sire, lies circonstances critiques que l'Europe a traversées en 1912 et qui ont amené la plus déplorable conflagration dans les presqu îles des Balkans, se sont imposées à l'attention des gouvernante. Tous, en Europe, ont e-K obligés d'assumer de nouvelles et lourdes charge*,. La vigilance du gouvernement du Rei ne s'est pas -trou vée en défaut. Il a été l'un des premiers à se préoccuper de cette gravie situation.Dos le début de la dernière session, avec l'approbation et les encouragements de Vo tre Majesté, il a saisi le parlement d'une importante réforme militaire. Les Chambres l'ont accueillie dans une «pensée patriotique, elles lui ont donné leur adhésion et ont consenti de nouveaux impôts indispensables pour subvenir aux besoins de 1' '.KlUïléo. La Nation q-'ini, depuis plus de quatre vingts ans, n'a- point connu de guerre, s'est essentiellement attachée aux industries et aux arts de la paix; aussi les charges militai: re? . j/i sont-elles particulièrement pénibles. Mais oL'lc a trop grande horreur des souifiances et des humiliations de lia domination _étrarbore, elle apprécie à u,n trop haut prix l'influence féconde et bienfaisante que 1 ' indiépenckunce exerce sut tous les d)o-miaiiines de son activité, pour ne point accepter, avec résolution et vaillance, les nou-■yr-a.ux sacrifices que commande la situation i nternationale. Mieux assurée contre les dangers extérieurs, la. Belgique, sous l'égide d'un Souverain' éeîia.iré, dévoué et aimé, peut avec confiance envisager l'avenir et poursuivre sa ver', vers des destinées plus grandes, plus prospères, plus heureuses. Madame, f« I Le Sénat, qui a suivi avec une anxieuse $ a sollicitude les épreuves qu'a traversées la ù t santé de Votre Majesté, est heureux de dié- i ç poser à Ses pieds le tribut de son profond jj i respect et de ses chaleureux souhaits. Daigne la Divine Providence conserver au g pays uno Souveraine dont la grâce char- jj • mante et la radieuse bonté ont conquis à ja-1 „ mais tous les cœurs. * 17 Sire. ^ ^ Nous confondons dans les mêmes vœuix j tous les Membres de Votre Auguste Famille, : 1 ie Duc de Bralbant, le Oomte de Flandre, la Princesse M'a-rie-José, que le peuple belge | s'est réjoui de pouvoir acclamer en même temps que Vos Majestés, dans les visites qu'Elles ont daigné faire dans différentes régions du Royaume. Lo Roi a répondu : c Réponse âu Roi an Sénat [ Le beau discours de votre président, dis- j i cours inspiré par des sentiments qui lui j \ font honneur, me touche profondément. ! t •^'attache le plus grand prix aux paroles ' c chaleureuses qu'il m'a adressées en votre . ^ nom, et je le prie, ainsi que vous tous, Mes- ! sieurs, de recevoir l'expression de ma sin- j ? c ère gratitude. . | } J'ai, avec une joie très vive, entendu vo-, j tre Président rappeler 1e souvenir de Léo- i ( -jtfôîd II. C'est une pensée patriotique et ' c c'est une œuvre de reconnaissance publique (; à laquelle je m'associe de tout cœur que d'é- j lever, à ce grand souverain, un monument^ digne de lui, digne des services éclatants c qu'il a rendus à la nation. c Le commencement de l'année est pour moi j tine heureuse occasion de redire a:u Sénat v l'eatime que j'ai pour son dévouement i {.loi-.' ■.i.y.VZXïK f.! J>9B« Voilà quatre-vingts ans, Messieurs, que i { la nation pratique le gouvernement parlementaire, et, pendant cette longue période, la Belgique a été exceptionnellement heureuse. Sous l'égide d'une Constitution dont' t l'esprit est si iarge et si moderne, toutes 1 les opinions ont pu librement s'affirmer sans compromettre le fonctionnement régu- i lier de nos institutions fondamentales. i - La vie politique d'un pays engendre d'i- < névitables compétitions d'intérêts et de par- < tis. Apparaissant comme la libre expression i du sentiment public, ces compétitions assu- l rent, aux affaires de la nation, un contrôle i nécessaire. . c Mais il est désirable que la rivalité des i partis, qui doit avant tout créer une 3aine < et loyale émulation pour la sauvegarde du ; bien public, ne pénètre pas à ce point les esprits que l'ordre et la paix en soient troublés et que les citoyens de ce pays se < trouvent irréductiblement divisés dans des ] domaines où tout indique qu'ils devraient ; rester unis. Dans un pays, il ne doit y avoir que des enfants d'une même Patrie. Or ai- ! gnons de toucher, Messieurs, dans les con- j troverses des partis, à ce patrimoine commun de tempéraments et de langages, patrimoine de traditions qui fait la force du : peuple belge. C'est là que se trouvent dé-posées les acquisitions profondes do notre race que l'on doit éviter de heurter ou de i compromettre. 1 Quels que soient les événements que l'avenir nous réserve, j'aime a garder confiance dans la sagesse des partis politiques et dans la vertu des principes que les fondateurs de notre indépendance ont mis à la base de l'existence nationale. Le Sénat, auquel lo Constituant a entendu réserver une mission importante dans 1 exercice des pouvoirs, — mission que nous avons pour devoir de maintenir intacte, peut donner l'exemple de la pondération dans les idées et do la modération au milieu des conflits.J'ai eu le privilège d'apprécier l'esprit qui anime les" membres do 'cette Haute Assemblée et je suis heureux de leur renouveler ici le témoignage de ma profonde sympathie.Discours de M. Nerincx Immédiatement après, la délégation de la Chambre que conduisait M. Nerincx vice-président, — M. Schollaert retenu par un deuil récent ayant dû s'excuser —- a ete introduit» auprès de lueurs Majestés. M. Nerincx s'est exprimé en ces termes : Sire, ; Au nom de la Chambre des Représentants, i nous venons,à l'occasion de l'année nouvelle, adresser au Roi et à la Famille royale nos félicitations et nos vœux de bonheur. La Chambre qui, à pareil jour, en 1911, exprimait à Sa Majesté ses vœux unanimes pour le rétablissement de la fiante si pre-cieuse de la Reine n'a pas eav, depuis, l'occa-i sion de dire combien elle félicite le Roi et la Famille Royale de l'accomplissement de ses vœux et combien elle s© réjouit de voir la Rein» rendue complètement à son foyer familial et aux œuvres de bonté qui lui ont conquis tous les cœurs. La session ■parlementaire sera courte à raison des élections prochaines du 24 mai. La Chambre devra se faire un devoir d'utiliser judicieusement le temps qui lui est brièvement mesuré, car nombreux sont les objets qui se recommandent à son attention. Sans préjudice à la discussion des budgets , qui lui permet d'exe--o&t son contrôle sur la marche des affaires du pays, elle voudra ter miner la d'iseufiaiou de la loi sur l'instiTUO- i tion obligatoire et les modifications à la loi e organique de l'enseig-nement primaire, des- i tinée à généraliser, à compléter rinstrac- ( tion primaire des générations ^ futures et à . 'répondre ainsi à l'un des intérêts les plus 3 élevés des la nation D'autres objets de première importance • solicitent l'activité.législative. « Et parmi les plus utiles aux intérêts des ; •diverses catégories sociales -et à l'harmonie . de leurs relations apparaissent la loi sur l'in- ( stitution d'une société nationale des habita . tiens et logements à bon mairehé, la loi sur J l'assurance en vue de la maladie, de rinvali- • ' dité prématurée et de la vieillesse. Ces mesures réaliseront de nouveaux pro-, -[ grès dans la voie de la législation, sociale, ' et conserveront à la Belgique le _rang avancé \, ! qu'elle occupe à cet égard parmi les nations. \ La loi sur la police du commerce permet- )1 1 tra à la Chambre de témoigner sa sympar * 1 I thie à la petite bourgeoisie, cette autre cliassef sociale également digne d'intérêt. . • : ' Elle prendra non moins cœur de procuré)". : | aux habitants des campagnes une sa-tisfac-.; ( | tion qu'ils attendent depuis longtemps eu 1 1 \ donnant ©on attention au projlat de loi sua' la «1 i réorganisation de la police, rurale. Sire, ■ '■ i. Les vœux que nous formons pour Sa Ma- ' jesté le Roi et poiu* la prospérité de son ïè- : grie s'adre-osent à tous les membres de la 4 Famille royalie, à 'la Reine et aux Princes cjiuk- | le pays ne sépare pas dans sa respectneusc ; j'affection. ; ' Que Dieu xirotège la Belgique et sa dy-« nastie. ( 'i Ce discours a produit une très vive im- « | pression. , Le Roi a répondu : Réponse du Roi , M. Nerincx vient de se faire l'interprète, dans un éloquent discours, de la confiance < et de l'attachement des membres de la 1 Chambre des Représentants. J'en suis p'ro- ' i fondément touché, Messieurs. La lioine se 1 ; joint à moi pour vous oxprimer, à tous, no-; tre vive gratitude des paroles si gracieuseh , qui nous ont été adressées et qui traduisent i votre dévouement à la Monarchie. L'année qui finit restera une année mé-i morablc. Une heureuse, une patriotique so-| lution a été donnée à la question militaire, j Faisant preuve à la fois de prévoyance et i d'abnégation, la Nation s'e3t imposée de • grands sacrifices pour affermir la puissance 1 de son armée. Dans un enthousiast élan inspiré par l'amour du sol natal, le parle l " -ment- et le pays, étroitement unis, consciente , d'accomplir un grand devoir, ont édifié k, j défense de la Patrie sur des base» solides. < Ainsi lo peuple belge a affirmé une nou- 1 velle fois sa volonté inébranlable de mainte < nir Pintégrité de son territoire, nob'., « inspire confiance dans les destinées du pajrs. j Messieurs, . J'ai tenu à vous entretenir aujourd'hui i' tout spécialement des intérêts de notre colonie.Qu'il me soit permis de vous rappeler, 1 tout d'abord, que ce fut le parlement lui-même qui exprima jadis le désir de repren- : dre le Congo ; il agissait ainsi en pleine in- , - dépendance, pénétré de ses responsabilités, l revendiquant en quelque sorte un droit. L'&anexion s'est faite et l'opinion publique- ■ ; a été heureuse d'y applaudir. Ayons la certitude, Messieurs, que la génération fu-; ture, qui oublie cependant beaucoup, mar-î quera l'année 1908 en lettres d'or dans les j i annales du pays. j. ; Par un nouvel acte de souveraineté, la j ; Belgique donna une charte à sa colonie. , ) Cette charte fut ce qu'elle pouvait être, les j i lois .portant toujours l'empreinte des évé-i : nements qui les font naître. A la base de notre politique en Afrique, ! - le législateur avait inscrit trois grands • - principes: non-intervention de la métro- - pôle dans les charges financières de la co- - lonie, — séparation entre la fonction admi-i nistrative et la fonction judiciaire et indé- - pendance absolue de la magistrature orga-s nisée comme en Belgique, — centralisation î de l'action administrative entre les mains du ministre parlementai rement responsa- - ble. s Pendant cinq ans, le département dès co- : 5 lonies et les autorités locales ont appliqué > s loyalement, conformément à ses prescrip- , e tions et dans l'esprit où elle fut conçue, la ! loi du 18 octobre 1908. Aujourd'hui, d'ac- [ i cord avec mon gouvernement, j'ai pour de- j - voir de dire à la Chambre, à la lumière de f s l'expérience faite, que des modifications à > t la charte s'imposent dans l'intérêt supérieur j s de la colonie. Mon ministre aura l'honneur j - de soumettre, en temps utile, & vos délibérations un projet de loi qui s'inspirera de . t la pratique des réalités. Comme je l'ai déclaré à différentes repri- . - ses, il est indispensable do constituer sur : - place, à l'exemple de tous les pays colonisa- i teurs, un gouvernement qui reçoive formellement du législateur métropolitain un pouvoir vraiment effectif. La tutelle inten- i sive que la métropole fait actuellement pe-. ser sur l'administration locale ne peut per- . i durer. Partout, sur la terre d'Afrique, une autorité autonome et responsable doit être à : même de s'affirmer, sous la direction et le contrôle de la souveraineté métropolitaine. En reprenant le Congo, nous avons asau-, mé des obligations auxquelles nous ne pou-, vons faillir. Le pays jugera s'il ne doit pas s à la colonie, en toute équité, certaines compensations en matière de finances, si, d'au-tre part, il n'agirait pas sagement, dans l'intérêt même de sa souveraineté, en ae-cordant tout au moins l'appui de son cré-i dit à une œuvre grandiose que ses enfants s ont fondée dans le sacrifice. Œuvre gran-1 diose, oui, Messieurs. Moi qui ai parcouru ' notre colonie, j'atteste, non sans fierté, qu'elle est digne de notre sollicitude et de ! notre orgueil; et je m'incline, pénétré de respect, devant la mémoire de tous ceux qui, .- avec une héroïque vaillance, avec une foi - ardente, une foi qui ennoblit, ont fait d'une-s contrée barbare et impénétrable un pays tout large ouvert au progrès, qu'administre j ^ une nation éclairée, où la charité humaine i t et l'apostolat religieux ont fait rayonner I l'aurore de la civilisation. C'est ainsi, Mes-1 aieurs, que la Belgique, paisible et labo-1 rieuse, jalouse autant de son honneur que de sa prospérité, a montré et montrera de ; plus en plus qu'elle mérite bien de l'huma- j mté et qu'elle est digne du respect des puissants du monde. « Notre devoir à nous est d'élever notre idéal à la hauteur des tâches qui restent à accomplir au Congo. La Chambre, qui a déjà donné tant de témoignages de con-j fiance à la Couronne, ne manquera pas, j'en ■ ai la conviction, de porter toute son atten-; tion sur le grave problème que je crois de-; voir signaler à son examen. Je l'en remercie dès aujourd'hui. Quant à moi, Messieurs, j'ai, je le répète, ) une confiance ferme dans l'avenir de l'Afri-{ que équatoriale. Il y a là un pays doté de T ressources,naturelles inépuisables, un ter-ritoire immense admirablement arrosé par de nombreux et importants cours d'eau, I ouvert à toutes les initiatives et à toutes les } énergies. Notre industrie et notre commerce qui se sont si brillamment affirmés à Gand, sont capables d'organiser et de mener à bien l'exploitation de nos richesses coloniales.Mais notre préoccupation doit être d'intéresser, de plus en plus, à notre colonie, : l'élite de nos concitoyens dans toutes les directions, dans les administrations comme dans les entreprises privées. L'œuvre coloniale est uno œuvre de volonté, de réflexion et de désintéressement qui réclame, à ses débuts surtout le dévouement et les sacrifices.Il me tient à cœur de rendre encore un hommage sincère au brillant effort que le pays a fait à l'exposition de Gand. Dans le • cadre magnifique do leur vieille cité, les , Gantois ont organisé une manifestation artistique, scientifique, industrielle et horti- • noie qui leur fait honneur et qui a suscité la plus légitime admiration de tous. Messieurs* Puisse l'année qui commence être heureuse, paisible et prospère pour notre chère Patrie, c'est le vœu que je forme devant la Chambre des Représentants, en y joignant les souhaits très sincères que je vous adresse personnellement, Monsieur le Président,. . ainsi qu'à vos collègues. Après 'le départ de la délégation, le Roi a reçu successivement les hommages du gouverneur de la province, de la déjrutation per- • manente, du tribunal de premier© instance, du conseil communal, du clergé et les réceptions se sont achevées par le défilé brillant des éta.ts-majors et des officiers de la garde ; lort du iieitfnait général comte de t'Sersiaes Le lieu-tenant général comte de T'Serclaes , commandant la 3° division d'armée à Liège, . est déoooTë inopinément à Bruxelles dans la nuit de mercredi à jeudi. Le lieutenant gé-fftéra'l allait entrer dans sa G3® année, étant-aé le 9 janvier 1852. » Sa mort est uns grande perte pour l'armée • bel.ee. Officier d'élite, le lieutenant général j- d° T-Sea-claes av-ait été chef d'état-major de t, la 4° division d'armée, général commandant . la place de Bruxelles, professeur au cours d'état-major à l'Ecole militaire, comman-" dant de l;EooLe de guerre-. Il avait consacré 5 i à la campagne de 1815 des études historiques jde première valeur. 11 Ayant au plus haut degré toutes les, qua-. , lités d'un soldat et d'un chef, le lieutenant 3 ! général do T' Serclwes était un des généraux . ; les plus distingués que la Belgique ait ja-1 mais eus .11 était en outre un excellent chré-} tien et pour soudaine qu'elle ait été la mort ' ; l'auaia trouvé prêt. 3 i Nous saluons avec émotion sa mémoire - et nous prions sa famille d'agréer l'hom- - -mage do nos respectueuses condoléances Bulletin politique M. Lloyd George vient de déclarer à un rédacteur du Daily Chronicîe qu'il a consacré ses vacances de Noël à hâter la Rèfor?ne agraire et le désarmement européen. Ses déclarations au sujet de la réduction des anmments sont}ainsi qu'on le an... verra -plus loin, pleines d'optimisme. Elles constituent d'excellents vœux de nouvel — La Wiener Allgememe Zakung déclare offeieusement que la réponse de la-Triple-Alliance à la note anglaise était déjà parvenue à Lo?tdres la semaine dernière. C'est Vabsence de Vambassadeur d'Allemagne qui en a retardé la remise jusqu'à mardi. Dans leur note, les puissances de la Triplice se réserveraient expressément de répondre plus tard pour la question des îles. Elles accepteraient le délai du 18 janvier pour l'évacuation de l'Epire par les Grecs, mais exigeraient des garanties ultérieures qu'elles formuleraient à Athènes. — Le roi de Bidgarie a signé un ukase acceptant la démission de M. Ghenadief et confiant au président du conseil, M. Radoslavof, l'intérim du ministère des'affaires étrangères, — En Serbie, la crise ministérielle n'est-toujours pas dénouée. Le roi Pi-crre continue à consulter les principaux hommes politiques. On croit qu'il pourraif bien prendre la décision de maintenir en fonctions le gouvernement actuel et de lui confier le soin de dissoudre la Skouptchinœ et de faire les élections. — On mande d'Athènes que le départ de M. Venizelos a été décidé en conseil des ?îîinistres. M. Venizelos visitera plusieurs capitales d'Europe qu'il n'a pas visitées ait cours de so% dernier voyage. Il partira, dimanche et se tendra tout d'abord à Paris. Il ira aussi à Berlin et il est possible qu'il visite les capitales de Ici Triplice. A propos de Fourrures III. LE MAQUILLAGE DES PEAUX. — COM-MENT LE LAPIN DEVIENT CASTOR, I LOUTRE, RENARD OU CHINCHILLA.— ECHARNAGE ET EJARRACE.— TRUCS DE METIE'R1. ÎMITATION D'IMITATION î ^ Je vous ad promis, chères lectrices, de vous ^ faitre savoir comment on truque vos faiw-r ures. Au premier abord, i& semble qitifil aie doit pas être facile de titansfoirmer un doux la- , pin en une loutre au pelage soyeux ou en { chinchilla lairgiearté ! Au pireinnor abord, oui. j Mais il y a ie « deuxième w*bord », comme ,, disait l'autre... •( ^ieai entendui, ceîla demande un travail < souvent fort long, très méticuleux et qui* , coûte parfois asscg cher. Cela expliqua pour , quoi .la contrefaçon se vend encore uin bon , prix. Car 'd en faut des opérations pour s transformer ces peaux nauséabondes. Cela ? ne demande pas moi-ris de six_ semaines. " t Des pea.ux de lapin, il en vient chctf nous de tous les coins die la terre. Celles des lev- ( pins des pays froids sont les préférées parmi c celles'«des lapins exotiques. Mais nous pos- « sédons, en Belgique, la fameuse race des f « lapins géants des F'I-andres » au pelage eoyeux, long et épais, qui fait merveille. ! Les peaux, quand elles arrivent sont tout } d'urne pièce, le poi;l à l'intérieur, telles qu'el- a les sont quand on a écorché l'animal. On ( s'est contenté de les exposer à l'air jusqu'à ce p qu'elles fussent sèclhes et durcies. On les trie, < à leur arrivée à l'usine, puis on les fend en deux et on les plonge dams um récipient con- i tenant de l'acide tannique... oti un mélange $ innommable que par respect pour ceux qui liront oes Lignes, je ne décrirai pas plus Ion- ç giuenneait : vous seriez capables de ne vouloir ^ plus de votre vie porter de fourrures. Mais cela donne, paraît-il, aux peaux, une conr f servation indéfinie... à moins que les mites c s'en mêlent ! On lés en retire ai* bout de quelques jours — les peaux, pias les mites! Mais g ce tbaji.n ne les a pas assouplies : elles sont ( aussi dures qu'auparavant, et ce n'est qu'em s les enduisant d'huile qu'on parvient à leur i donner la souplesse nécessaire. t Puiiis vient Véckarnaye. . s Au moyen -d'un couteau spécial, sorte de > tranidliet pareitl à celui dont se servent les < cordonniers, on enlève, à la partie interne 1 de la peau, les moindres traces de chair ou c I de graisse, qui ne barder aient pas, ai on les i y laissait, à entrer en décomposition. < On procède alors à l'éjarrage, ou pouir ne pas employer de termes du métier, on ar- 1 rach© un à un les poils rai des die la four- t ru-re, oes porls quji empêcheraient utne peau < de lapin de p.ass&r pour une .fourrure de ? Uire et &yii..u qu v»â» v.-« x'-r1*";;1' ; " * , ' 'j -, noiir, rouge, brum ou gris, elle deviendra-de la louttr©, du renard, dm oastor ou d[u clïrnr Chili la ! Ce travail extrêmement délicat, ^ae I fait au moyen do larges brosses, trempecs e clans Un coilornant spécial, mais dooit l'induis- < triel, qui a bien voulu me donner ces retn- i sei.gneime.nts, s'est biien gardé do me dire la < com'positi.om. „ . 1 Ii faut répéter un grand nombre de iois ] ces badigeonnages; certaines peaux do.ivmit i paisser a.iiisi ving-ciinq fois à la brosse. Li : il faut laisser sécher îe pelage avant de lui ■ doamer une nouvelle couche! Ceci pour les fourrures ordinaires^ car pour obtenir du simili-renard argenté, de* ] jeunes filles aux doigts de fée -— c'est le cas dfi lie dire! — peignent à la main, durant des journées entières, l'extrémité de certains poils, et intercalent, entre Les autres, des poils blancs de blaireau. Pensez quel travail oela leur demande. Songez combien oela doit f atiguer la vue de ces malheureuses. Mais grâee à elles, grâce à de pauvres filles qui gagnent un bien léger salaire pourtant, les élépaintes peuvent pour cent-cwi-' i quante ou deux cents francs, s'imaginer et faire croire aux 'bonnes amies qu elks pos-1 s;-clent une fourrure die pmx, qu'elles ont an cou un renard argenté de cinq à six m:sl'lie francs! . ... Car ce n'est pas.la teinture du lapin, ce ne sont pas les diverses opérations qu'on a fait subir à la peau qui la rendent plus chaude, plus légère ou plus solide. Le résultat est le même. Mais cela coûte plus cher : donc ce doit être meilleur ! Toute la mora'le, toute la vie des snobs est 1 là! . 1 Maintenant — juste retour des chosfs a îOi-z bas! — ce satané lapin — qui passe sa vie après sa mort à imiter les autres, aura;:rt- dit Oa.lino —- oe satané lapin est iimité à son tour. , , - Oui, oui, 1 franc 6a le kilo — c'est le prix de sa fourrure, nous l'avons dit — c'est/ en- y oor© trop cher ! D'limgénieux industriels ont ? inventé, créé des tissus imitant la fourrure. Et dans les basa-rs, danis de petits magasins on vend couramment des tours de cou, des 2 manchons, des étoiles en imitation de peau! t Le dernier des trofctins, la plus modeste des filles de ferme aura sa fourrure, vraie ou ?':ausse. On en demandé, on en veut, on en exige ! e C'est le siècle, la folie du jour. Mais oelia fait vivre tant de monde... C. . ■ ■■■ 1 - Encore une expérience s socialiste qui échoue ïO« g Tourcoing renonce àr la régie du gaz Depuis une trentaine d'années, la munici-palite de Tourcoing' exploitait en régie l'usine à gaz. Récemment, elle rencontra de sérieuse difficultés du côté du personnel qui, travail! ' t par le parti socialiste, se mit en grève. Et, S"r la. proposition du maire radical-socia liste. M. Dron, partisan farouche des régies municipales, elle a décidé de confier l'exploi-tation *de l'usine à une société industrielle s qui versera à la ville, pendant quarante ans, e une subvention annuelle d un demi-million. e Ce nouvel échec d'une expérience socialiste méritait d'être souligné. l L'OBSERVATOIRE Uccle, 1er janvier (7 h. du matin). !_ La situation atmosphérique s'est assez con-7 sidérablement modifiée depuis hier.La pression i diminue sur l'ouest et le nord de l'Europe. Un vent faible souffle d'entre ouest et nord-'t ouest sur nos contrées où la température est ; comprise entre 2.05 et —1°. Prévisions . Vent ouest à sud-ouest, faible ou modéré, nuageux. Radoucissement. NOS ŒUVRES D'ÉDUCATION SOCIALE La roie ae la Ligue démocratique belge dans l'éducation des ouvriers catholiques. M. Arthur Verhaegen nous adresse la lettre suivaint© à propos d'un airt-'i-rie tirés remarqué de notre collaborateur Agricoia : Monsieiu* le Directeur, J'ai lu avec un vit intérêt la lettre d'AgT<i'-cola («XX® Siècle » du 29 décembre) à propos de la Centrale d'éducation socialiste. Il dépeint sous des couleurs vraies l'état d'âme de la portion de la classe ouvrière industrielle qui a- passé au socialisme. Il a raison quand il constate que <( ce qui fait l'orgueil » des ouvriers socialistes, quand ils ,perçoi-b vent la masse imposante d'un palais où » s'abritent les œuvres socialistes, c'est que » co palais symbolise à leurs yeux le triom-» phe de la classe ouvrière devenue puissante » par l'union et par l'organisation. » H a raison quand il montre le danger que présentera pour le pays la Centrale d'éducation socialiste qui animera bientôt « d):,uno même foi et d'une même doctrine tous les organismes socialistes p. Si votre correspondant connaissait mieux •la. ■« Ligue démocratique belge b, ses nombreuses affiliations et l'état d'âme qu'elle a réussi à créer chez les ouvriers catholiques, il ne proclamerait pas, avec un accent presque désespéré, que « nous n'avons rien de pareil, ni même d'approchant ». Il ne se demanderait pas a si nous avons une Centrale d'éducation ouvrière catholique, même sans palais s ? — a Si nous avons des intellectuels'-et des employés bien 'rémunérés exclusivement con- y sacrés à la diffusion de nos doctrines ? •> Mais oui, nous avons tout cela, sous des formes appropriées aux 'besoinsNet aux vœux des ouvriers c'atholiques ! La (f Ligue démocratique belge », qui groupe plus de 2^,000 travailleurs catholiques, s'emploie, depuis près d'un quart d© siècle, à élever l'ouvrier matériellement et moralement. Elle a réussi — non sans lut-t©s! — à développer les coopératives et les syndicats, îes mutualités et les caisses d'invalidité prématurée et de retraite, lea cercles d'études apologétiques et sociales et les groupements politiques.Rappeler l'œuvre du R. P. Ru'ten, le Secrétariat général des unions professionelles né au sein de la Ligue et encouragé par elle, c'est comme le faisait hier 1© <i Bien public » montrer au pays la plus brillante de nos. Centrales d'éducation ouvrière catholique. Elle ne possède pas de palais, mais des locaux confortables,bien aménagés et admirablement utilisés. Quinze Vous connaissez les résultats déjà atteints"? Que votre correspondant visite^ après cela, les installations du « Yolk », à Gand^ magasins coopératifs, fabrique de pain, dépôt de charbon, imprimerie du dernier modèle, services généraux, école professionnelle, cercle d'études, il y trouvera un groupe de près de cent cinquante ouvriers et employés bien rémunérés, satisfaits de leur sort, —: hommes non seulement convaincus, mais enthousiastes de la réforme sociale chrétienne et aux-queîs nul ne doit imposer de faire une active propagande en faveur de leurs idées. Qu'il visite ensuite les magnifiques installations coopératives, éducatives, syndicales, fondées par M. Levie à Charleroi, par M. Manille dans îe Centre, par nos amis à Mons, à Liège, à Bruxelles, à Namur, à Matines, à Louvain, à Bruges, à Anvers, partout, en un mot, où le besoin s'en fait sentir, il ae sentira réconforté. Partout il verra*de® ouvriers et d'anciens ouvriers dont l'état d'âme le réjouira. Il rencontrera des hommes connaissant le but à atteindre, fiers d'y collaborer, profondément convaincus que l'organisation des ouvriers est nécessaires pour faire respecter les droits sacrés du travail efc pour faire reculer les privilèges du capital. . En même temps; il rencontrera des travailleurs qui ne gâtent pas leur vie à préférer et à exciter la guerre des classes, guerre sans issue, mais qui s'efforcent de répandre autour d'eux la certitude que le bonheur de l'ouvrier ne pourra être obtenu que dans l'harmonie et l'entente des classes sociales. Ces œuvres, cet état d'âme, cette conscience de la haute dignité du travail et du travailleur, cette bonne et sain© fierté qui fait relever la tête à l'ouvrier et l'enhardit à prétendre discuter sur un pied d'égalité ses conditions de travail, cette adhésion enthousiaste à la réforme chrétienne de la société, c'est-, en bonne part, à la « Ligue démocratique belge» qu'on les doit. Je remercié Agi col a de m'avoir fourni l'occasion de le dire, et le « XX8 Siècle ^toujours si hospitalier à nos idées, d'avoir accueilli ces lignes. Arthur VERHAEGEN, président de la «Ligue démocratique belge ». Gand, 30 décembre 1913. ——— Srèves et conflits ouvriers UNE CRISE IMMINENTE DANS) L'AFRIQUE DU SUD Une crise aiguë, menace l'industrie (minière sud-afrieaine. Un différend dure de-, puis quelque temps déjà, entre les proprié-1 tairés des nouillères qui demandent tune augmentation de salaire, la réduction des heures de travail et la réintégration de quatre ouvriers v envoyés parce qu'ils étaient syndiqués. Une dépêche de Johannesburg annonce qu'il y aura une cessation immédiate du travail dans les mines de charbon du Natal et que si le différend n'est pas réglé rapidement le travail cessera également dans les houillères du Tram s-vaal. Un membre de l'association des m/f nos d'or du Transvaal déclare qu'une crise grave menace les mines d'or. Une dépêche du TransvaaJ annonce que les cheminots se solidarisent avec les mineurs et refusent de toucher à la houille extraite par les jaunes. Ils refuseront également d© transporter la force armée sur les lieux où pourraient se produire des conflits. La provision de char hon pour le Natal ne serait suffisante que ' pour trois jours. Une dépêche de Johannesburg dit que les1 syndiqués réclament le renvoi des travaii-i leurs non syndiqués dans la mine de KVin-rontein. L'administration refuse. Il est VQr i gnement question de la possibilité ci' tfiiîe nouvelle grève dans le Whitwatersrand,,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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