Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1nf7v/
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"SAMEDI 10 JANVIER 1914. t-'USMION DANS L'ACTION VI^GTIENSÊ ANNEE — N° 10 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. • • • • « . fr. 0-9© Six mois .•••••• 4L®8 Trois mois • • « SLSI Gr.-Duché de Loxemh. 20.99 Union poitalo. • • • • • SO»0® Directeur : FernancS NEURAY Edition (6 h- ««««■) Edition^ (10 h. soir) Edition if- (minuit) ' LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0>4I Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits diver» corps • « » 4.00 Faits divers fin. « • » 8-00 Réparations judiciaire» « 3.00 Nécrologies « • • • *» 8410 Les an -snces sont reçue» au L au du journal 5 centimes le numér» Téléphones 354:6 et 3683 Instav.Â-are oznnia in Ohristo Rédaction et Administration ; 4» impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles édition ¥ Pour la guerre et contre le Suffrage universel... j>tÇiorî<« Uue forme curieuse et suspecte fie !s lutte contre le libéralisme (De notre correspondant romain.) Borne, 7 janvier 1914. H est intéressant '-de recueillir sur les lèvres i de votre souverain un. éloge du régime parie r m en taire qui, loyalement pratique, a favorise lia» prospérité de la Belgique durant presque ■an <sdècle. . . En ce p ay6-ci, le régime parlementaire corn F m en ce au contraire à connaître des ad ver ; eai'ves d'un certain côté où il était entendu : naguère, qu'il n'avait que des amis : du cote des incroyants. Le nationalisme italien s est sans doute ' manifesté avec éclat comme une force nos taie à la Franc-maçonnerie. Celle-ci, qui n i pas « la belle » dans cette rude partie, vien même d'exclure officiellement de son sein ui électeur ardent de Federzoni, le député na . tioûaliste de Home. Rien de doctrinaire en ce admirable effort de saine combativité. Mai il y a pourtant un système théorique au fon< du nationalisme italien, et c'eût M. Francesc< Copipola qui l'expose. **» M. Francesco Coppola? qui connaî M. Francesco Coppola? — Oe nom n'a pa encore franchi la frontière d'Italie. Est-ce u homme politique, un ministre de demain, o encore un grand romancier ? Ce n'est qu'un journaliste. Mais c'est un journaliste de talent, et qi: se pique de .philosophie. U porte jusque dan les plus grands journaux — et surtout dans 1 « Tribuna » — la pensée nationaliste... Une pensée qui n'est pas banale ni timdd< M. Coppola oppose ïbut simplement le nati< ma'lisme au libéralisme. Dans cette «Tribuna où le'libéralisme est presque une religion, charge le libéralisme _ cte tous les pécru d'Israël. Son réquisitoire est aigu, et il r manque pas de justesse. Impitoyablement, ! dénonce l'individualisme congénital du l'bt racisme, son impuissance radicelle à fourn ' une formule de vie à la société actuelle. -I - plus joli, c'est que sua- oe point -- où s-;n a: gumentation est d'ailleurs parlaito — il ol: l, tient en somme Fadhésion de M Malagod : îédncteur en chef-de la ««Tribuna». Mais- M. Coppola va beaucoup plus loin Le suffrage uni ver-sel lui paraît une inept; ou pieu s'en faut. Les principes de 89 sont, ses yeux, parfaitement haïssables. Ce n'es pas nous qui les défendrons. Ces fameux prir cipes, qui ont voulu» établir les droits_ d l'homme en méconnaissant les droits de Diei; ont au contraire déformé et ébranlé les vrai droits de l'homme. Seulement, le reproch que leur adresse M. Coppola est très diffe rent de celui que nous leur adressons non1 mêmes. H ne leur fait pas grief d'expulse Dieu de la société^ car Dieu lui est parfait) ment indifférent ; il ne d'inquiète pas de r qu'ils ont d'anticnrétlien, car le chnstianisn lui inspire à lui-même une répulsion qu'il r dissimule point. On dirait au contraire qu' les liait parce qu'ils sont encore trop chr< tiens. L'humanitarisme et Î'internatdo nali sm niais n'ont pas d'adversaire plus deterrain que l'écrivain nationaliste. Mais, poussant 1 extrême opposé son système, M. Coppol ne connaît plus que la natiiqn qu'il oppose a reste de> l'humanité. Le pacifisme sentiments lui paraît à bon droit une sottise, — mais : ne connaît pas d'autre pacifisme que le p-ac: fisrne sentimental. Vous croyez que j'exagère Ecoutez cette apologie de la guerre : « A la paix universelle, il faut dire finale ment non plus qu'elle est un bien irréalisable mais qu'elle est un mal heureusement o impen 6able », — non plus qu'elle est un généreu: songe d'utopistes, mais une aberration absurd et spécialement immorale. La paix universell est la négation de la vie dans la stagnatioi et dans la pourriture universelle. La lutte seu lement, la guerre mère des hommes et de dieux, la guerre en acte et en puissance est 1 : vie et la loi de la vie universelle-; elle est, par m les hommes, l'éternelle créatrice de civilisatioi et de moralité, parce qu'elle contraint l'ind.i vidu à se surpasser lui-même dans lé sacrific de son propre moi matériel, et qu'elle contrain le groupe humain a être fort ; et, pour être fort elle le contraint à la cohésion, à la 6olidarit intérieure, à la discipline virile et à la santi morale; elle le contraint spécialement àd'effor incessant dans l'incessant accroissement d ■ toutes ses énergies non seulement matérielles non seulement économiques, mais encore intel lectuelles et spirituelles. Si Le socialisme iui même, n'a jamais été, pour un moment, dan son action concrète, un «veilleur de vie, il 1'; été en tant qu'une guerre présente, et non ei *ant que paix future., c Je vous fais grâce du Teste. L'hymne à 1; . guerre est dithyrambique. M. Coppola salu ^ la <c guerre créatrice » comme M. Jau "ès exal . tait naguère.la «haine créatrice». *•* Vous voyez du coup., l'originalité de eett lutte contre^ le libéralisme.. Elle prétend 1 supprimer à^ l'intérieur ' de chaque nation mais elle -l'érigé en loi des rapports entre le<: peuples. Chaque peuple devient comme m individu formidable qui ne doit chercher s; règle de conduite que dans l'exacte évalua tion de sa force. M. Coppola est d'ailleurs parfaitement lo . giquo. Il est nitschéen ; il l'a lui-même ouver tement déclaré dans une curieuse contre vers i qu il a soutenue dans l'«ïdea Nazionale» ave M. Egiiberte Mai-tire. Il v professait sOa adm - ration pour l'étrange philosophie di super homme; il y prenait à son compte l'ab eurde °>t blasphématoire distinction qui véu faine à F Eglise, et au christianisme un soi-contradictoire, adoptant la première comm une force de discipline sociale, répudiant 1 second comme un facteur d'anarchie. Nos petits-neveux seront parfaitement in différents à oe qu'aura nu penser M. Coppola et nous ne sommes pas troublés, non plus cîe3 paradoxes de cet écrivain. Mais M. Gop pola est, intéressant parce qu'il représente un mentalité, et qu'il exprime avec F in gênait enfantine du spéculatif la pensée qiui anim une génération nouvelle d'incroyants. Ra-sti fnac — alias M. Morello — qui, dans la «Tri una», mène brillamment dies campagnes -in ternationales au profit de la politique ita «enne, ne professe pas une autre doctrine C est vraiment on système 'nouveau (il n'es pas spécial à un groupe d'intellectuels ita liens) qui passé ce qu'on avait vu jusqu'il Quand Bkmarck disait *. « La force prime 1 droit c'était, chez lui, aine boutade d'oj: p.ortunisme brutal ; pour (habitué qu'il fût interroger uniquement l'intérêt de son pays, sans trop s'inquiéter de sa conscience, il avait gardé néanmoins une religion — un peu ancil -laire, mais vlivaoe cependaai't : M. Georges Goyau nous l'a monti'é dans 1"admirable portrait, presque sympathique, qu'il en a tracé au début de son bel ouvrage : « Bismarck et l'Eglise ». Mais, ici, toute religion est supprimée; l'immoralité, ou? si l'on préfère, l'amoral isme est érigé en réglé suprême de la /ie internationale. Il est curieux d'observer comment les mêmes hommes manifestent unie aversion : incoercible pour le suffrage univer&e»l. Rasti j gnac mettait, récemment, à lui crier son dé- ; dain une insolente coquetterie. Le phénomène ; ost d'importance à la 6uite des défaites que le suffrage universel a infligées, durant iea. ; vingt-cinq dernières années, au libéralisme | anticlérical, en Autriche, en Allemagne — et, < pour' préciser, récemment encore en Bavière', et dans le Wurtemberg. Il prend tout un | relief quand on considère qu'au Portugal, ces"' ■ jours derniers, M. Costa, qui incame le posi- - civisme maçonnique, n'a pas trouvé d"autre-moyen d'affermir son parti au pouvoir, que ; de supprimer d'un trait de plume les trois, quarts des électeurs toute la masse popu-, laire ! On se rappelle invinciblement qu'en ' - Italie, il a fallu violenter les pratiques ies ^ i mieux établies du régime parlementaire pour \ : reoiutcr le cabinet actuel, il y a quelques an- j \ nées, dans l'infime minorité Radicale dont le . programme avait été répudié par les élec- : t beurs. Le suffrage universel — la «Cdviltà \ i Cattolica» l'a remarqué — promet en ce 1 piays-ci de nouvelles déconfitures à l'anticlé-) rioalisme : le jour où il laisserait entrevoir^ des réparations pour le Saint-Siege, certeanes ' gens ne seraient pas fâchés de lui substitue? | ce «despotisme éclairé », si cher à leurs an- î r cêtres, les philosophes du xvin® Siècle. „ Canoniserons-nous donc, le saiffrage popu- j laire ? En aucune façon. Mais nous ne nous L1 laisserons pas prendre à la « piperie des mots », et nous nous refuserons de confondre uno forme légitime d'organisation avec le libéralisme véritable que nous avons toujours ^ répudié. a Le gouvernement parlementaire, se cléve-loppant normalement, a fourni à la Belgique, durant un siècle, l'instrument politique de sa j' prospérité : cetite_ observation du roi Albert a a une valeur positive qui l'emporte sur les U prétentieuses tnéories lus torique s du nouveau positivisme social. ^ IVS. Fitiely. il — ■ ■ ■ ■ - I Baalletisi p©liil§|ti@ L D'après des nouvelles de Ter a, la question des réformes arméniennes serait réso-lue. La Russie et la Turquie auraient ad-à, mis que les différends qui surviendront t entre les inspecteursgénéraux étrangers et ~ les valis seront résolus entre les ambassadeurs à Cônstantinople et la Porte, qui s choisira les inspecteurs généraux parmi les puissances neutres, sur une liste présentée par les grandes puissances. Seules a. quelques très légères modalités restent à régler avant la signature définitive de e Vaccord existant. c„ — Nous étudions plus loin la phase [j nouvelle dans laquelle sont entrées les né-gociations entre Puissances au sujet des îles de VArchipel. Complétons les indica-'f tions que nou,s y donnons par cette nou-p velle qui nous vient de Londres : les gou-J vernements de Vienne et de Berlin au-.i raient adhéré au point de vue italien au 1 sujet des îles occupées par VItalie. >— LES NOUVELLES ^ Le Roi et !a Reine - assisteront le 14 février prochain, au bal de ; l'Expansion, organisé par la Grande Harwo-! nie^ ' Au Ministère de la Marine, des Postes • et des Tciépraphes \ M. 'Segers vient de décider de Biettre inté-, gralement en vigueur à partir du 1er jan- 2 vier dernier, dans les divers services de son t département, le nouveau système d'avance-, ment décrété en faveur du personnel ou-' vrier. ' A cet effet, il a donné l'ordre aux admi-' nislrations relevant de son autorité de prendre les dispositions voulues pour l'applica-' tion de la troisième et dernière étape de la " réfonne de l'avancement de leurs diverses ; catégories d'ouvriers. \ Ces mesures nouvelles laisseront entière i 1a question — actuellement à l'examen — de la solution à donner à certains cas particuliers relevés notamment parmi les agents. 1 des Télégraphes. —o Le jubilé parlementaire de M. Raemdonck C'est au mois d'avril que le Pays de Waes têtera, à Lokcren, le vingt-cinquième anniversaire de l'entrée de M. Raemdonck i au Parlement. A l'Académie La classe des beaux-arts p élu, jeudi, le , peintre Sitruys en" qualité de membre oorres-, pondant à la place de M. F. Khnopff. nommé _ membre titulaire; M. Wambach a été élu memb're correspondant en remplacement de M. Léon Dubo.is, nommé titulaire. Distinctions méritées '• Après 'le capitaine du « Kroonland », plusieurs membres de l'équipage du navire belge 1 viennent de recevoir des distinctions honori-1 fiques pour leur participation au sauvetage " des naufragés du « Volturno ». _ M. "Wynen, troisième officier, reçoit la 1 croix civique de première classe; MM. Roe-^ lants, Yan Drom, Borrenber^h, Schreyvers, 3 Coopman et Coppens, matelots,, et ^ Gue-Unckx, garçon de bord: reçoivent la médaille - civique de première elasse. Nbs lieutenants avjatours Le lieutenant Renard, élève de l'école de ; Saint-Job, a passé les épreuves du brevet s civil devant les commissaires de l'Aéro-CQub. ' Le lieutenant_Demanet a effectué à Kiewit. des vols de nuit. Mardi, à Bra&schaet, il a - effectué ^avec succès des exercices d'obser- - vation à 000 mètres dans la grêle. Une benne nouvelle pour nos industriels t M. Van de Vyvere, ministre des chemins - de fer, vient d'approuver le cahier des char-. ges relatif à la fourniture de 853 wagons, à e marchandises. La mise en adjudication ^ ^nf^^rîel si sera fixée incessamment. Dans Se Sacré-Collège » >(4»Ï<)Ï S. E. le cardinal Ferrata u.ui vient d'être nommé secrétaire du Saint- ; Office en remplacement du cardinal RampoHîs j r \ Les cootorsions! du "Peuple,, S — k t f y Dans un minuscule entrefilet consacré au \ scandale des Hospices, le « Peuple » du * S janvier continue la pauvre petite tactique ^ d: s avocats de la eamarilla radico-socialisie: j il ne souffle mot des faits, lance au « XX° '-i Siècle » une bordée de gros mots et se £ sauve dans le maquis des digressions. _ Le « XXe Siècle », dit le moniteua socia- ] liste, a conclu à la piteuse défaite du ci- j boy en Huysmans : « Ça c'est de l'Lnfa tuât ion, car c'est supposer " que le public hruxeli'ois se fait une opinion -d'opres la relation frelatée du « XX° Siècle » * et qu'il n'y a plus que sa façon de travestir la £ vérité qui compte. Le journal clérical! invoque, il est vrai, des i précédents. IL rappelle qu'-id a jadis mené une . campagne ausisi fougueuse à propos des agis- i semenîs de l'epta^epreneur clérical, client de M. \ .Carton de Wiart, qui avait corrompu un éche- ; . in libéral de Schaerbeek. » j C'esb ingénu à force d'être audacieux! ; Reprochant au « XX0 Siècle ». de croire < « qu'il n'y a plus que sa façon de travestir ? la vérité qui compte », le « Peuple » estime : que sa façon, à lui, de la travestir compte ! davantage. Nous lui laissons volontiers cette supério- i rite-là. ^ Quant à l'opinion que le public s'est faite « du Conseil des Hospices, nous y sommes sû- i renient pour quelque chose, et nous en som- î mes fiers. Mais les relations « frelatées » du \ « XX0 Siècle » sont en bonne compagnie, s ô « Peuple ». 11 y a d'abord les faits, les \ Faits écrasants dont le « Peuple » n'ose point J parler; il y a ensuite les affronts cinglants ] infligés au Conseil des Hospices par MM. t Max_, Steens, Jacqmain; il y a aussi le ré- i quisitoire de M. De Mot, qui n'est point? des nôtres non plus ; il y a enfin l'article de la « Chronique » demandant la démission du iCon>?eil des Hospices et dont le «Peuple » n'a pas osé parler, bien que la « Chronique » soit- maintenant sous le sceptre de 1 M. Grimard, encore inscrit, croyons-nous, au parti socialiste! Malheureusement pour lui, le « Peuple » a dionc contre lui autre chose que nos .ela- } lions « frela/tées » : Et cela nous .permet de \ fui abandonner généreusement le monopole { dés relations sincères, dont il use avec, un© si S merveilleuse virtuosité. Nouveau et admirable exemple : dans le | même article où il cloue au pilori notre im- $ posture, il ne voit dans les fameux scandales f de Schaerbeek que « les agissements d'un en- v trepreneu. clérical qui avait corrompu un j échevin. libéral de Schaerbeek. Voilà qui est parler. Les gens qui ont faib jj chanter sont d'innocentes victimes. Le mal- ' heureux qui a chanté, le couteau sur la < gorge, est le seul, le vrai coupable! Admi- \ uez, une fois de plus, la splendeur de la j justice socialiste! La vérité fesfc qu'ils fu- j rent toute une bande à exiger impérieusement des pots-de-vin. L'entrepreneur eût vo- j Iontiers gardé son argent dans sa poche, j D'ailleurs, que le « Peuple » attende un peu. Nous lui servirons peut-être un de ces jours, à ce propos,^ un nouveau plat de notre façon. Cetle histoire-là n'est pas finie, et nous-avons encore de3 choses intéressantes à raconter. .. *** Dans son numéro du 9 janvier, le «Peuple», estimant nous avoir insuffisamment cloué la veille, nous assène un argument décisif. Nous .avons dit attacher le plus grand prix à la pauvre misérable lettre du Conseil des Hospices ne trouvant à rectifier, dans tout 1 ce que nous avons relevé à sa charge, que • l'incident El'bers. j Voici l'effrayante conclusion qu'en tire lo • « Peuple » : ; « Tous les goûts sonlt diainis1 la mature. Il y \ a des gens qui prennent plaisir à collectionner des condamnations dans le lut casier judiciaire. » Ça-, c'est le record du cynisme ! Mais, tout ' de même, jusqu'ici nous n'avions pu arr.c- '• ner le « Peuplo » à l'avilier. „ • Le « XX0 Siècle », ô « Peuple » ! ne tous \ ressemble point. H a fait condamner ceux qui ie calomniaient, tandis que le « Peuple » a été maintes fois condamné pour calomnies et imiîle autres gentillesses. Mais du fnoTppnf mr'il. v rvreTid tylaisir... Chronique du Jour ° M. BUISSET S'EXCITE Dan-s la « Gazette de Charleroi », son récipient habituel, M. Buisset entreprend de sauver le parti libéral maigre lui. C'est l'union, pense-t-il, qui seule peut infuser un sang nouveau dans ses veines. Mais l'union ne peut se faire que si les libéraux se rallient au panache blanc de M. Buisset — on sait que c'est le panache dé fumée dont ie métaphorique écrivain orna les hauts fourneaux de eon pays natal. M. Buis-set est pour l'action immédiate, pour la résistance à outrance, pour la col laboration avec les socialistes et pour un tas d autres ohoses qui déplaisent à M. Hymans. Aussi M. Buisset arrose-1-il M. Hymans do pétrole et y met-il le feu, le 'Sacrifiant sur l'autel de l'Union. Puis il se prosterne devant les révolutionnaires à parapluies et proteste contre la prétention du même M. Hymans de ne poini se soumettre aux objurgations tumultueuses des insurgés aux pieds humides. Ecoutez rugir ce lion oarolorégien : « C'est pourquoi, diit-il, ill est nécessaire d-c convoquer le Conseiil national, qui délibérera sur la tactique à adopter .Et la minorité, quelle qu'elle soit, devra s'incliner devant le dési'-r de la majorité. Sans cette concession volontaire à une discipline indispensable, toute action serait .impossible et .le parti libéral offrirait le démoralisant speotacle -d'une anarchie intérieure funeste pour sa popularité. » Echauffé par ses propres exhortations, M. Buisset) se porte à des extrémités qui feront passer un frisson d'enthousiasme dans l'armée des « valeureux derrières », pour reprendre sa pittoresque expression. « A notre avis, s'éorie-t--il, le salut est d'ans ";a résistance à outrance, dans Ile refuts d'accep-tor la légitimité d'un vote inconstitutionnel craainiant d'une majorité frauduleuse. » Tenons-nous soigneusement à la rampe, car si M. Buisset s'en mêle, ça va mal tour-ner.Ayant ainsi déterré le tomahawk, le barde des fours... à coqs wallons, prêt à entre1' dans le chemin de la guerre, gourmande avec sévérité ceux qui ne veulent point passer devant. « Des socialistes, drit-il, se disent pirêts à marcher, à condition- que les. libéraux donnent l'exemple. Déclarons-le franchement : cette attitude est indigne d'un, parti puissant et résolu. Quand on estime qu'il y a un devoir à remplir, on de (remplit sans hésiter, et sans en subordonner l'accomplissement à celui du voisin. » ( ? !) C'est très bien, cela! Mais alors, pourquoi donc M. Buisset ne « marche»-t-il pas sans s'occuper des socialistes? Son attitude est indigne d'un buisset puissant et résolu. ——iO« ENCORE UN CARREAU D'CÂSSE... Dans le parti libéral le torchon brûle. Les libéraux sont accourus autour du feu avec leur matériel d'incendie et, dans une agita-> 1 i ;.n extrême, se douchent _ mutuellement. (Arsfc à qui arrosera le voisin. Pendant ce temps, le torchon continue de brûler. Nous avons rapporté les querelles de 1 M. Hymans, pompier prudent, avec l'«Ex-- press». Nous avons chanté F ardeur des mandataires aux pieds humides voulant à toute force partir pour la croisade tandis que ; M. Masson les retenait, avec désespoir, par : le p an de leur veste — cette veste que le libé-\ ralisme porte avec une élégance trentenairc. Nous avons célébré l'union et la concordie [des libéraux de Liège, fort occupés de se donner, les uns aux autres, de grands coups de poing sur le nez. Voici que le bureau de 'la gauche libérale parlementaire (chapeau! s. v. p.) s'est ému de ce speotacle affreux. Jl/cs gazettes nous apprennent qu'il « va offrir ses bons offices aux libéraux liégeois afin de les aider à aplanir lie profond différend qui a surgi entre l'Association libérale et l'Âs&o ciation progressiste à propos du suffrage universel communal » Ça nous paraît bien dangereux. Le conflit liégeois ne va-t-il pas être l'occasion d'urne empoignade générale dans le bureau de la gauche libérale parlementaire ? Cela ne nous étonnerait point. En attendant cet heureux événement, nous voyons, avec un chagrin mal dissimudél un 1 nouvel incendie éclairer de sa lueuir sinistre le sanctuaire du temple libéral. Les libéraux du Tournaisis se chamaillent à qui mieux mieux. M. Asou s'en va._ Aux prochaines élections, on ^erra, paraît-il, outre les listes catholique, socialiste et libérale, une liste de dissidents libéraux. La «Chronique» verse d'abondantes larmes sur ce brandon de discorde, pour l'éteindre. Nous y joignons les nôtres, parce que la «Chronique», nous souriant à travers ees larmes, reconnaît — il faut l'avouer, dit-elle — que la réélection des catholiques semble probable. «Chronique» ! rappelez-vous 3e mot d'Aivi-, lain : « N'avouez jamais ! ». >o« LA TAXE SUR LES AUTOS Un de nos amis nous écrit : « Dans certains cas la taxie que doivent payei ; les automobilistes est vraiment hors de pro- ; portion avec la valeur de la voiture. Exemple : je dois payei 700 francs pour une automobile : que j'ai payée 3,000 francs. Les automobilistes, pour éviter pareil abus, ' voudraient voir it département des finances abandonner la formule qui lui sert aujourd'hui à établir la base imposable. Il faudrait adopter la formule allemande qui calculé, ifa f-oirce diu moteur non ,pas « sur le banc » mais à la jante, en d'autres mots qui établit la force utilisable sur la route. » Nous signalons volontiers cette requête à l'attention bienveillante de M. le ministre •dsc Finances. NOCEslyOR M. et Mme Bellot-Briard itsnt l« quartier d® la ehaussée de Louvain s'apprête à fêter les noces d'or. Les Rétiexions de M. Graindorge On s1 agite dans ce pays au sujet du Congo. ) Je ne suis pas grand clerc en la matière,mais ■> à l époque où je naviguais sur le Mississipi < j'ai beaucoup observé; et puis, il y a des ] choses que chacun comprend. On me dit que le déficit du Congo est de j vingt millions : c'est un chiffre; que les mis- j sionnaires se plaignent de Vautorité civile, qui le leur rend: cela s'est déjà vu3 mais jjoussé à ce point cela devient sérieux; que parmi les résidents, tout est coteries, cénacles, cabales uniquement occupées, sous prétexte d'opinion politique, de diplôme, de caste professionnelle ou de rang social, dé masquer des appétits personnels tellement âpres que Vintérêt général en passe au second plan : et ceci est très grave. c On m'affirme que les magistrats se preoc- g cupent plus de la personnalité des justicia- J blés que de la nature des causes : c'est plus grave encore. On me dit enfin que tout cela se passe sous l'œil amusé de quelques etran- c gers, qui brûlent de proclamer l'impuissance c de la Belgique et de faire le jeu de leur pays: cela peut devenir plus grave que tout. J e réside depuis assez longtemps ici pour savoir I qu'il faut faire la part du dénigrement na- i tional, mais il y d un malaise, c'est incon- r, testa'ble. _ # . . C Quand je dirigeais ma maison de Chicago ^ et qu'une de mes entreprises ne marchait pas, je me tenais le discours suivant : « Graindorge, mon ami, ou l'affaire était mauvaise et tu n'es qu'un sot; ou le directeur est mau- j vais et il faut 'le remplacer; ou la gestion c que tu as imposée est mauvaise et tu vas la . changer. » J'ignore ce que vaut l'affaire du Congo, mais si John Bull a cherché à nous l'enlever, c'est qu'elle est bonne. Le Ministre des Colonies possède, à n'en pas douter, un talent parlementaire de premier ordre. Vous me direz que cela ne suffit pas. Soit. C'est pourtant quelque chose. Et si je suis bien informé, le fait d'avoir raccordé le Katanga au réseau ferré anglais a avancé de plusieurs années le développement de l'industrie du cuivre, dont les promesse* nous permettent de considérer avec sérénité la crise du caoutchouc. . f Mais le mode de. gouvernement? J e me suis < laissé dire que, le jour où Léopold II remit le Congo à la Belgique, ses sujets lui trouvèrent tant de génie qu'ils en eurent veur. Comme j Gulliver au 2)ays de Lilliput, ils ligotèrent f le géant dans des fils ténus mais si multiple* < qu'il n'y pouvait bouger. Le colosse est mort, c mais les liens subsistent, et, chaque fois que . le successeur veut lever sa decctre pour agir, { ses entraves le paralysent. Si on les desser* i tait... pour voir. Nulle part au monde ad ' ministration colonial&n'est plus que la nôtre limitée dans ses moyens d'action. Pour mon compte, je reprendrais volontiers, en l'appliquant au Congo, cette phrase de Mirabeau : « Ce n'est pas tant de ce qu'on y çons- ; pire que souffre le pasjs, mais de ce qu'on n'y gouverne pas ». Groindorge. . RÉCLAME : C'était un de ces soirs entre commerçants J et. gens d'affaires. On a,vait>, causé de Fin- '' cendie de, la place de Brouckère et la conver- 1 sation était venue par un circuit tout n-atu- : rel de la réclame lumineuse à la réclame en général. [ La réclame est un phénomène nécessaire de ' la vie de nos grandes villes. Au village, l'épi- • cier, le forgeron le charpentier peuvent at- ^ tendre que le client vienne à eux. Chacun J les connaît et ils n'ont guère de concurrent. Dans nos grandes villes et dans- nos agglomérations surpeuplées, il n'en va pas dfu tout de même. ^ U y a une clientèle immense et comment, l'atteindre sans réclame 1 II y a une eon- currence effrénée et comment la soutenir ] sans employer ses armes ? _, . C'est ici que 'le journal intervient comme € un intermédiaire précieux entre le fournis- < seur et le client et c'est ce qu'on faisait re- £ marquer dans la conversation dont nous \ rapportons ici des échos. c — Ici, on ne fait pas assez de réclame, j-disait un des interlocuteurs. Beaucoup de f gens s'étonnent de m'en voir faire autant. c Ils me traiteraient volontiers de fou et je ne j suis pas bien sûr qu'ils ne le font pas, quand ( je ne suis pas là. Qu'ils aillent donc voir î ailleurs. A Montréal, le plus petit commer- i çant recouirt aux annonces et il s'en trouve c bien. Quand j'y arrivai, cela me parut ri- c dicule, mais je revins bientôt de mon erreur. La page d'annonces d'un journal est comme ( le marché où les commerçants sont assurés c de rencontrer des clients. ^ i _ — Oui, mais là-bas les journaux ont des à tirages formidables, fit observer quelqu'un, c — Pardon, le tirage n est pas tout dans <■ cette affaire. H y a bien d'autres éléments à c considérer. Evidemment pour que la publi- 2 cité d'un journal soit productive, il faut que £ ce journal ait des lecteurs, mais ce n'est pas f le tirage le plus fort qui assure la réclame la plus efficace, surtout che^ nous. La re- -clame est un instrument délicat qu'il faut c manier avec intelligence et discernement. c Ces paroles nous ont pai*u très justes et 1' bonnes à souligner. Trop de gens s'imaginent 3 quil suffit pour réussir de mettre des an- s nonces quelconques dans un journal à gros ~ tirage et, se décourageant si le succès ne ré- 1 pond pas à leur espoir, crient aussitôt à la ? faillite de la .éclamc.p'est une grosse erreur. c Ï1 faut, avant tout, bien choisir le journal où on veut faire de la réclame. Il y a, en effet, ! des journaux dont on lit telle ou telle rubri- c que et d'autres où on lit tout, jusques et y k compris les annonces. A ce point de vue, il J" y a — c'est un fait d^expérience — une très grande différence entre les journaux dont j 11 clientèle est faite presque exclusivement r d'acheteurs au numéro et ceux qui ont sur- tout un public d'abonnés. Le journal acheté ( au numéro est 'lu plus hâtivement et par moins de personnes que le journal reçu par r I un abonne. Ici c'est toute la famille qui lit c 3e journal et qui y lit tout. A cette, saison c de l'année surtout, l'abonné des campagnes ( lit, pour ainsi dire, son journal à la loupe 7 depuis le titre jusqu'à la dernière des an- { nonces, et c'est ce qui fait que des gens qui < ne quittent que de loin en loin leua village connaissent parfaitement toutes les grandes ( maisons 'bruxelloises dont ils ont vu défiler < les réclames dans leur lecture quotidienne. Ce i n'est pas perdu pour toub le monde eb on < s'en aperçoit bien dans ces maisons-là. i Il en est de même pour les petites annon- < ces qui servent chaque jour de trait d'union f entiv» des gens qui veulent trouver à placer i eur temps,leur argent ou leurs marchandises ît d"autres qui en ont besoin. Si cet article attire l'attention de quelques commerçants sur l'utilité de la réclame^ .1 aura rendu service en même temps au publie qui a intérêt à ce que la publicité aille je développant. Il aura en même temps servi 'intérêt du journal, mais tri on considère ce qu'il dorme au lecteur et le peu qu'il ui demande en retour, on conviendra qu'il l bien le droit de chercher à développer une les aessources fondamentales du journalisme noderne. *■ ]flcore des poursuites contre m député de fextrême-gauche -—»o«— ' Le président de la Chambre >vtient d'être fficiellemeint saisi de'la demande en autori-ation de poursuites dont nous avons parlé ier.. Cette demande vise le citoyen Bologne, éputé socialiste de Namu-r, qui est l'objet 'une plainte pour complicité d'adultère. Toutefois, le délit étant de ceux où la loursuite et la condamnation ne peuvent atervemir que sur une plainte et sur le laintien de celle-ci, -il se pourrait que la )hambre n'ait pas à s'occuper de cette af-aire si, avant la convocation <Les sections, 'intéressé retirait sa plainte. Nous tenons de bonne source qiuie des dé-1 arches sont faites actuellement dans le but l'obtenir le retrait de la plainte. — < LIE© Prochaines élections législatives ——»<>«—• A TOURNAI M. Asou, député libéral de Tournai, soufrant d'une affection de coeur qui lui in ter-lit toute fatigue, ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat. A la suite de cette détermination, les délégués* de l'Association libérale do Tournai e sont rendus à Bruxelles et ont offert la ucce&sdon de M. Asou à M. Paul-Emile Jan- on, qui a accepté. [Jee grève des autos=taxis à Bruxelles »€>«■ ■ -- .ES CHAUFFEURS DE LA COMPAGNIE DES AUTOS-F!AGRES SE SONT MIS EN CREVE VENDREDI MATIN. Parmi toutes les choses que nous n'avons >lus à envier à Paris, depuis vendredi, se ange la grèvo des taxis. Nos bons chauffeurs »n-t coupe F allumage ou, plutôt vendredi main, ils ont négligé de reprendre le volant. A vrai dire, de toutes les compagnies qui rut obtenu des concessions de stationnement l-ans l'agglomération bruxelloise, une seule st atteinte par la grève : la Compagnie des Vutos-Fiacres; mais cette compagnie e&b a plus importante, et possède 450 taxis en h i lires ronds sur les cin q ou six cents qu; ont mis en circulatdon. Le conflit était prévu depuis quelques ours. Déjà samedi les intéressés avaient tenu me réunion où ils avaient formulé leurs revendications. Avant d'indiquer celles-ci, di-ons que les chauffeurs sont payés à raison le 3 fr. 50 par jour, et doivent compter sur le >ourboire pour se faire un salaire conve- ( lable. Leurs Revendications portent sur plusieurs •bjets. Il y a d'abord la question de l'essence. .e chauffeur achète son essence à la Compagnie en prenant le volant, et le prix de cette ssence lui est rendu le son* par une ristourne le 6 1/2 p. c. sur la recette. La Compagnie .vait toujours délivré l'essence au prix de 8 centimes le litre, mais au 1°^ janvier de ette année, elle avait porté le prix à 23 cen-imes, à raison de la hausse qui s'est mani-estée sur le marché ; la ristourne de 6 1/2%, epiendant, n'était pas augmentée. Dès les iremiers bruits de conflit, jeudi matin, la Compagnie a ramené ©es prix à 18 centimes. Néanmoins, les chauffeurs protestent encore; ls réclament le régime des autres compagnies le taxis, où le conducteur reçoit ses bidons .'•essence sans la moiudre avance d'argent. Il y u. ensuite la question de la livrée. La Compagnie est tenue, en vertu du contrat de on cession qu'elle a passé avec la Ville, de îunir ses chauffeurs d'une livrée. Qu'est-ce dire? La direction a toujours interprété ette disposition en fournissant les livrées à la masse » ; pour rentrer dans ses fonds, lie retenait des acomptes sur chaque qu inaine. Les chauffeurs assurent que la conces-ion oblige la Compagnie à la fourniture rabuite de la livrée. Il y a aussi la question dlu stationnement, .-e chauffeur qui a hérité par le hasard de son ngagement, d'un stationnement à la Bourse u à la gare du Nord, est assuré d'une bonne ecetté ; mais le pauvre diable qui stationne 1 des carrefours de moindre importance reste ouveiit des heures entières les bras croisés ; 'il maraude pour rencontrer des clientSj il y ierd die l'essence sans profit et se fait pincer lar un inspecteur qui lui colle 10 francs .'amende. . Sans profit aussi, l'essence brûlée à vide, iour regagner le stationnement quand un lient' s'est fait conduire au diable vauvert, t c'est le chauffeur qui la perd. Si un pneu [e devant est hors d'usage avant d'avoii aangé ses 10,000 kilomètres, et un pneu d? ierrière avant 5,000, le chauffeur est à 'amende, cette amende étant proportionnel!le u nombre de kilomètres qui restent à cou rir. Un accident survient-il à la machine'f )'est encore le chauffeur-qui écopie. Les grévistes demandent une reforme géné " aie du contrat d'emploi. Ils demandent aussi [ue la direction ne leur fasse plus « fumer de igares » (alias : ne loua savonne plus la tête) [Uiand ils ont fait_maigre recettie, et que leur * aachine soit toujours en ordre de marche lûand ils se présentent au garage à 5 h. 1/2 Eu matin ' Aucun pourparler n'a encore été engagé ntre les grévistes et la direction : un délégué les chauffeurs s'est présenté jeudi, ayant que l'éclate la grève; if n'a pas été reçu, parce [u'il n'appartient p<às à la corporation, et la lirection a fait savoir qu'elle attendait des lélégués qui fussent eux-mêmes des chauf-eurs, s'engageant d'ailleurs à ne pa^ leur, enir rigueur de leur initiative.)

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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