Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

470101 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 01 Octobre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513w52r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

23e ANNEE — Série Nouvelle.- N° 693 Dimanche OctoB^ feîô RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. rn« ds la Soursa — LE HàTRfc TÉLÉPHONE :n'64BELOB BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICES îi. PANTON STREET Leicester Square, S. W. testeur fWm RSUHA7 (WWVt/VWtVt sO cent, le PN° LEXXESIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trlmsstro Angleterre.. 2 sh. G d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Hurooéenne d® Publicité. 10, nie de la Victoire, Paris, rjKi en a le monopole pour Paris. S eenl. au front Quotidien belge paraissant au Havre et a Paris L'EFFORT BRITANNIQUE Les ailes de l'Angleterre Londres, 29 septembre. « Et, à propos, vous n'auriez pas de nouvelles de M. Pemberton-BiLIing i » me demande tout d'un coup mon mtei loch leur. Puis il rit de bon cuiur, et ce rire est la seule petite revanche qu'il s'offre pour des mois de travail méconnu, de science ignorée... 11 peut se permettre cette générosué : il, vient d'obtenir lia plus belle des récompenses. lin monstrueux fouillis d'aluminium, d'acier, die ohair calcinée, écrasé sur le sol, là-bas, dans l'Est, — vingt-deux Boches défilant-, toute morgue oubliée, devant J'Àffigiàis détesté ; — deux Zeppelins abattus en une nuit, — voilà qui atteste glorieusement les efforts tentés et les résultats atteints. ■ Je le regarde : Une mince, fine, énergique figure, — visage d'intelligence et de volonté. Prédestination ou influence des milieux ? le front osseux, le nez à arêtes vives, le>? yeux enfoncée et, brillants, lui donnent vraiment cette figure d'oiseau qu'on voit dans Ses portraits de Navarre. Et c'est un bel oiseau, un oiseau de rqce. Un des jeunes officiers supérieurs. Quinze mois de front en France, de vol par tous les temps, sur les .lignes allemandes, de photos aériennes prises parmi .les sh.rapnélls et les Imites de mitrailleuses... Puns le retour en hâte au pays, toute une œuvre à mettre sur pied, d'urgence, malgré la lenteur traditionnelle dfe l'habitant, — et. quelle œuvre ! La défense de l'Angleterre contre les Zeppelins. Simplement. Il est un des ouvriers — un des nombreux ouvriers, totalement inconnus du public — de cette immense tâche. Les périls du moment s'ajoutaient aux difficultés intrinsèques du trarviail. « Songez », me dit-il, tandis que l'orgueil du triomphe illumine ses traits fatigués (les quinze dernières nuits l'ont vu debout, inspectant des batteries ou survotent Londres endormi, tandis que le jour d'importants devoirs l'appellent à l'Air Service). « Son- fîz qu'on nous attaquait violemment, de us côtés, et que la seule réponse péremp-toére à ees attaques, nous ne pouvions pas la Caire. » On nous reprochait «te ne pas avoir BWSà%i «gMçt à* h. atteriôsi ^tWMtareïïri^ei, -d* n'avoir pas organisé assez de pat muilés d'avions. Et nos hommes, au front, nous réclamaient toaiiours plus de cainons, _ toujours plus d'avions. Pouvions-nous répondre-: « Nous n'en avons pas assez ? » • » Nous sommes demeurés muets. Nous avons travaillé. Voici le résultat... » Et- son doigt se pose sur la photographie du monstre ébattu. *** <( Nous avons travaillé... •» C'est ce que ■l'Angleterre peut se dire avec fierté .lorsqu'elle se retourne et voit la route parco i-"lue depuis vingt-six mois. ,'Depuis un.an je vis en contact étroit ave; des Anglais, les officiels — et les autres. Je vois leurs défauts .qu'ils étalent et leurs qualités qu'ils cachent. Et j'affirme qu'or Me peut pas ne; pas les admirer. Maintes fois j'ai été tenté des tes -critiquer Je ne île faisais pas, et presque toujours 1< lendemain me récompensait "de ma piuden ce : c'était mon impression qui avait eu tort détalent eux qui avaient raison. 15 faudrait, pour les bien juger, les com «rendre à fond, pénétrer leur calme, le-u Senteur qui n'est qu'une forme de ce calme Nous — Français et Belges — nous en som vues actuellement au moins à notaje neuviè rde guerre de ti'ois mois. Eux sont simple ruent au neuvième trimestre de leur guerre Es ont le .temps. >C'est dans leur aviation que cet esprit s< marque ie plus. L'a-t-on assez critiquée sans tannais méconnaître l'héroïsme de* aviateurs britanniques ? Les journaux an glais ont-ils assez déploré, il y a six oi tait mois encore, sa* faiblesse, son 'impuis sanee devant le fokker ou le zeppelin, lu maîtrise boche de l'air ? L'Air Service n'a rien répondu. Il a tra vàilié. Aujourd'hui, les Alliés ont crevé les yeux de Tartilferie alilemande : pitas <~k « saucisses » boches, plus d'aéro bochf passant nos lignes, sinon à la dérobée e retournant, bientôt à pleine vitesse. Quan aux zeppelins, Robifnscxn en abattait un i y a trois' semaines. Hasard ? Chance ? Non car au prochain, raid deux des monstrei figuraient au tableau. Les critiques s« sont t»i«s... L'aviatiot britannique* ti're-t-elîe oirguetil de leur silence, tente-t-elte de les rappeler, poui mieux les réduire à néant ? Pas du tout. C serait du tems perdu. Triomphante, elle s. tait, comme elle s'était tue, attaquée. Eli/ travaille. « A *r. C'est, un travail formidable qu'elle àccom p», et dont nous n'avons qu'une faibli idée. Nous n'en voyons guère que le côté glo- ] : rieux et terrible : les combats, ennemis -abattus. Anglais descendus. Jamais un peuple n'a avoué plus froide- ^ ment que l'Angleterie de plus crpell.es r pertes. Elle y met un point d'honneur. Un chef de département du War Office, à qui j'exprimais l'impression causée par ces pdri.es, me répondait : « Nous sommes 1 les plus forts, et tout disparaît devant c»>t objectif atteint. Nous dominons les Allemands. Nous sommes en mesure de remplacer, et au delà, les appareils perdus. Quant aux pertes, c'est une équation. : nous perdons quatre appareils, les Allemands en perdent quatre ou cinq. Tout va bien » Que voulez-vous'répondre ? C'est de l'antique, plus grand d'être moderne. On «.'incline.de dont nous savons peu de chose, ce sont les expéditions de bombardement, vîtes reconnaissances sans combat (on n'a pas tous les jours la chance d'être attaqué par un avion !), mais d*où l'appareil revient criblé d'éclats d'obûs ; les sorties par le vent, la pluie, le gel, pour photographier les tranchées ou les batterie? ennemies. Là, l'aviation britannique a réalisé des miradtes. Elle n'est d'aiteurs pas seule . l'incomparable aviation française a fait de même, et l'aviation belge aussi, dont on ne parle jamais et qui est à la peine autant que toute autre, dont un incompréhensible et faux respect humain cache les exploits Sait-on crue, régulièrement, les avions vont photographier, sectewr par secteur, toutes l'es "tranchées ennemies ? Sait-on qu'avant tout bombardement, avant toute attaque, l'armée aillée possède le plan exact de la tranchée à attaquer, les points d'appui à enlever ? qu'après le bombardement, d'autres photos lui montrent, à quelques heures de distance, le résultat de ce tir ? Sait-on qu'avant l'offensive de juillet, pnur llarméo britannique seule, des cei> teines de millier'? de photographies ont été . distribuées de la scvrte ? Chaque peloton avait la sienne, et dans chaque peloton chaque homme avait la consigne suivante : « Avancer, gagner tel point, y demeurer h ? * * * Ces progrès-]à ont été réalisés sans bruit, sans réclame : nous nous sommes trouvés tout d'un coup devant les résultats obtenus, et nous avons été émerveillés. Toute l'activité britannique procède du même principe. Il a fallu que plus d'un mois se passât, après la bataille du Jutlend, pour qu'on nous donnât une idée "approximative de la façon dont la marine britannique réparait ses pertes : elle venait de perdre huit destroyers ; la semaine , suivante, quatorze destroyers nouveaux, complètement équi-; pés, gagnaient la haut* me?-. ; Il me souvient qu'en janvier dernier, en ' visitant le Trench Warfare Department, je ' fus confondu en voyant les dernières inventions des Anglais, notamment en matière de gaz asphyxiants, de moyens de défense, : etc. J'altois quitter le ministère, lorsqu'un dtes officiers qui me conduisaient — un jeune ' capitaine, grièvement blessé quelques moas plus tôt près de Lille — me montra, cioué sur îe mur, un grand dessin aux formes bizarres : » Nos futurs zeppelins de terre ! », ; me dit-il, sans crue je pusses voir dans sa physionomie souriante s'il parlait sérieuee-. mient ou s'il plaisantait. De fait, c'était une sorte d'immense zeppelin qu'on voyait s'avancer, cuirassé d'acier, armé de, mi-. trailteuses sortant par dit meurtrières, [ écrasant les fils de fer barbelés, franchis-■ sant les tranchées en « buvant » littéral'e-. ment l'obstacle ï Dans un coin, un Boclis i, terrorisé montrait une figure verdôtre et . des mains suppliantes, et sa, bouche grande i, ouverte criait manifestement : « Rainera d ! ». Ce netit détail de fantaisie vous, m°n-; treira l'importance toute relative que j'at.tri-. hwiii. h ce diessin : dans le pays de Wells, > il n'offrait rien qui put m'étonner outre me-t sure. t Mais c'est avec une stupeur, si je puis I dire, rétrospective, que je me le rappelai ' lorsqu'il v a quinze jours nous parvinrent 1 les premiers récits des exploits accomplis par les « tanks ». C'était bien un projet de ! «tank» que j'avais,vu, sept mois plus tôt. . Depuis lors, le travail lent et_ tenace s'était r poursuivi ; brusquement, le résultat éclatait ; à tous les veux. 2 Ces dernières semaines ont beaucoup ap-^ pris à ceux qui. même inconsciemment, sous-évaluaient l'effort britannique. Ils, ont e.ncoi'e k apprendre. Et il faudra peut-être des mois encore avant qu'il soit apprécié à " sa réelle valeur, — qui est immense. GUTT. LES ALLEMANDS contre le clergé beige M. Bernaerts curé de Saint-Charles à \nvers, est en prison depuis plus d'un nois. Personne ne sait ce ctue les Boches ui reprochent. C'est un urètre éclairé, zélé, eu ré et oui montra touioui's une indépen-3 an ce entière. Il a une grande influence :lans tous les milieux sociaux. C'est plus qu'il n'en faut pour être incarcéré. ■ 4/W1VWM WVWWV WlAA^A^AA^VVWVVVVVVVVWlVVrvV^ $ I ' S Nos lecteurs trouveront «n | | troiîîîème page, toutes !es % | nouvelles de la guerre et tes \ 5 dépêches de lademièreheure ^ ^^AVt-\V\\\VVV\AAA/Wl\VWWVWVWA\VVV\VVVWtVVVV Les sympathies ie la Suisse pour la Eelgipe H y a, en Suisse, un parti, qui veut faire des économies en matière militaire. M. Motta, ancien président de la Confédération. et actuellement chef du département des Finances, répondant à ces* antimilitaristes — que nous avons, hélas ! trop ■Minus chez nous, — a exprimé en cas formes ses vives sympathies pour notre pays : « Les voix de-sirènes qui nous conseillent ces économies cont celles qui, dès long- j temps, demandent qu'on porte le scalpel ' dans notre budget militaire. Si nous avions jadis, 'écouté ces voix de sirènes, si nous n'avions veillé avec un soin jaloux sur nos institutions vn«Uteir'es, sommes-nous 'sûrs que nous n'nrrious''pas- souffert, comme un auto" petit peuple auquel vont toutes nos j sympathies ? » Une victoire roumaine... Le « Petit Parisien » (n° du 28 septenS^W publiait l'information ci-dessous, qui lui a été télégraphiée puw^on envoyé spécial en Russie^ fy* . « guJîqS^s officiers, après la bataille de Tur-J^ikui, eut é'.é mis a la retraite d'ofiice et le haut • feouijii^ndement roimuuui, pour montrer >qu il n'admettait aucune déiailldiicc. n'a pas hésite u publier dans un ordre du jour reproduit par la presse, les raisons infamantes du renvoi. Gel exemple terrible est la pi«u\e de l'énergie que le. commandement appliquera a la dyection a<. l'armée. » Il est heureux, non seulement pour la Roumanie, mais pour tous les Alùes, qu« le gouvernement de Bucharest ait fait preu. ve, aès ie début de la campagne, d une teh* clairvoyance et d'une, teue énergie. Heureux lés peuples aussi fortement gouver nés ! Heureuses les années aussi énergique ment commandées ! Le principe de la responsabilité n'est pa: un vain mot dans ie royaume de Roumanie Aussitôt la faute commise, aussitôt 1 auteui responsable recherché et puni. Quel exem pie pour to-us les ciieis. civus et militaires et quelle leçon pour les soldats 1 En frap pant les chefs intérieurs à leur tâche, quel< qu'ils soient, le haut coimnandemam rou main justice d'avance la plus impitoya ble sévérité à l'endroit des soldats qui ne ! siteraient devant leur devoir. D'autre part il rassure et encourage la troupe, en lu donnant pour ainsi uire la certitude qu son sang ne sera pas versé en vain, qu ses efforts ne seront jamais gaspillés pa l'inintelligence et la pusillanimité de se .Encore une fois, cela est d'un bon augui" pour l'issue de la guerre où se sont jeté si noblement nos vaillant* alliés. L'irresponsabilité est la plaie des nation démocratiques. En temps de paix, elle pa ralyse tous les ressorts dé l'état. Elle pouss et maintient au pouvoir 1ers médiocres e les incapables. Elles appauvrit les nation ©t avilit ies gouvernements. En temps d guerre, elle risque de faire périr la patri elle-même. Nous appelons de tous nos vœux un rc gime oui, sans porter le moins du mond atteinte aux libertés nécessaires, sans di minuer en rien le contrôle parlementaire fcidit du principe.de la resoousaM.'te a*1'1 ,:hose. qu'un vain mot Ca principe, hélas n'existe guère que sur le papier.. Un font i tionnaire peut se permettre, par ignoranc > Ou autrement, les pires, les plus ruineuse . bévues. Combien de fois arrive-t-il que I ministre soi-disant, responsable, pour se d( i barrasser de lui, le fasse monter' en grade Quant à la responsabilité ministériel^ , mieux vaut n'en pas parler. Mais le jou i où un ministre convaincu d'avoir laissé P' i riclit.er une industrie d'état par exempl t. sera tenu de rendre des comptes autremer - qu'en paroles et ailleurs oue devant le Pai 3 lemeni. la passion du bien public commet - cera enfin à se répandre dans-tes canaux d la politique et de l'Administration. Quai ! aux ministres qui auraient, soit par elect< ; ralismî soit par ignorance de 1 état de i ta . rope, désarmé ou armé insuffisamment 1 nation, ceci est une autre histoii'e, comn ; dit Rudyard Kipling, et ce n'est pas le nu i ment de l'aborder. . a Retenons que le gouvernement roumai : «'6=' montré aussi hardi, aussi brave. aus l résolu vis-è-vis de chefs incapables ou sin - plement malheureux, que vis-a-vis du k -. 3 'er et de l'Allemagne. Pour qui conna ' l'irrésolution et la timidité des meilleur braves devant l'ennemi, prêts a donner f-ei I fortune et leur vie pour le salut public 1 ® incapables pourtant de casser un généra un diplomate ou un simple fonctionna.» " qui ont cent fois mérité la retraite, ce spe '' tacle est digne d'admiration. £ " ■ indemnités i: pour les fonctionnaire: UI EXEMPLE INTÉRESSANT s Le « Petit Parisien » du ''23 septembre « publié l'intéressant entrefilet que voici : t- « A la date du 12 septembre un membre c it Parlement, exposant au ministre des Pinanc. il que les 'municipalités, . les compagnies < transport avaient consenti à leurs { , demrutés en raison de la cherte de la vie, 1 demandait s'il était possible de prévoir poui 1 - fonctionnaires de l'Etat une amélioration de c ^ ^ ord rô e Or,'le môme jour, le gouvernement dépose à sur le bureau de la Chambre des députès.un pr ici de loi ayant pour objet d'attribuer aux for tionnaires. agents et ouvriers de lb.iat, ao. la rémunération n'excède pas 6,000 fr. pal a une allocation annuelle de 200 fr. par enfar âsé de moins de seize ans, légalement a le * charge en sus du second Ce même projet d; pose en outre que. pendant la durée de la guéri _ les fonctionnaires, agents et ouvriers, dont P rémunération annuelle n'excède pas d,o00 fr., i " cevront une allocation annuelle de 100 fr. po chacun des deux premiers de leurs eçfams moins do seize ans. sans préjudice des 200 ] auxquels ils ont droit pour chacun des autres. Les fonctionnaires, agents et ouvriers évacu des régions envahies ne seraient pas exclus cette mesure générale. L'indemnité spéciale, d ■e vacuation qu'ils perçoivent et qui correspon •non à une rétribution de travail, mais à d - conditions d'existence spécialement onéreuse ne paraissant pas devoir entrer en ligne 2" compte pour la détermination des maxima i- rémunération de 6,000 et de 3,500 fr. prévus > p projet. » ■■s Les.bases choisies pour l'établissement i e ces indemnités et' les limites fixées à le développement ont le grand mérite d'êt it justes et raisonnables. On'peut dire qu'. r_ j g'ipcjnirant de orincipes analogues pour îl I détermination du taux des indemnités s tmerre des fonctionnaires belges, on aur; s évité beaucoup de critiques. Cette instit is t.ion équitable en elle-même aurait- don: •s lieu à moins d'abus et aurait apporté d n remèdes plus sûremèril efficaces & des : ,s Vuétioîis oui restent malheureuses sous 1 régime actuel. Sur la chaussée de Bapaume »o« ■ ! Li BATAILLE SUR LE FRONT ORIENTAL >; ii En Picardie, l'artillerie franco-britanni- . : que tire à force sur toute la section rectili- j gne du front, tandis que, dans la partie nord du champ de bataille, les Anglais, exploitant leurs succès nettoient méthodi- r quement tout l'espace compris entre la rive t de l'Ancre et la chaussée d'Albert à Bapaume. Ce travail accompli — et- il pa-, i"aît en bonne voie d'achèvement, — la . poussee directe vers Bapaume pourra être } , ji i,;e iom.es le-, chances de succès, t A droite de la chaussée de Bapaume. les • Anglais som arrivés, ie 27 septembre, jus-. qu aux lisières du village d'Eaucourt-l'Ab- . bave. Sur la chaussée même, est, bâti le -village de Le Sars qui' doit être fort menacé • ; puisque las soldais anglais ont enlevé une ' , j ferme fortement organisée, située à cinq ' • cents mètres au sud-ouest du village et qui 1 . constituait un bastion avancé de ce point , , d'appui. A gauche de la chaussée, progres-. sant au deià d'e Thiepval conquis, las An-5 glais enlèvent l'une après l'autre, redoutes - , et tranchées, malgré une obstinée résis-. 1 tance des Wurtembergeois qui occupent ce . | secteur. Sans compter que toute progression , ! sur ce point épaule solidement l'effort con- 1 tre Bapaume, elle rend du même coup de 2 plus en dIus critique la situation des t'rou-: tes postées dans les tranchées r sur l'autre rive de l'Ancre pulisque leur à flanc se découvre de ®plus en plus. Comme l'écrit le critique militaire de la » « Vossische Zeitung » la bataille de la Som-5 me a pris un caractère très sérieux. « Nous n'avons aujourd'hui, ajoute-t-il, aucune rai-s son d'être optimistes. Il faut que le front - de la Somme tienne bon si nous voulons a empêcher nos ennemis de remporter la vic-t tqtr» finale. » Ces amères réflexions per-s mettent de mesurer l'étendue de nos succès 3 et de nos ■ espoirs. e Appréhendant déjà la nrise de Bapaume et de Péronne, la presse, allemande donne - à entendre que la chute de ces deux villes e ne serait point le signe sensible d'un suc- - cès décisif des Alliés. Pour le correspondant, . berlinois de la « Chicago Daily News », il : *v„r}rn-_j 0\ig Ombrai <•>' ^Tint-Quentin fus-! sent- atteints "ouf què la victôirè nous cou- vrît de ses lauriers. Regardez la carte. Pé-e ronne et Bapaume conquis, 1e front alle-s rnand serait ployé de façon telle qu'un re-e pli sur un large"secieur apparaîttrait com-me inévitable. Ce serait déjà la victoire. ? Cambrai et Saint-Quentin atteints à leur i, tour, ce ne serait plus seulement la victoire r pour les Alliés mais la catastrophe pour i- l'ennemi. e it **.* Si le front oriental reste très animé, au-® cun événement important ne s'y est plus lt produit depuis quelque temps. Le-s Russes paraissent toujours livrer ba-teille en VoLh^-nie. sur le Buo:, autour de a Korit.nitza, entre Kovel et Wladymi.r-Wo-e Ivnski et en GaJicie sur le Dniester, en face ' d'Iia.licz. Il v a eu. sur ces deux points, flux et reflux de la ligne de bataille. A Ko-ritnitza la situation a dû être si .critique 3i à certain moment que déià les « Dernières Nouvelles de Munich » avaient cru pouvoir annoncer, que 'es Russes v avaient opéré lt" un^ trouée. 5' Dans les Carpathes du Sud, les progrès !)" des Russes et des Roumains sont lents, mais f constants. Kirlibaba, qui est un des princi-}• paux points stratégiques de la région, pa-'e raît è la veille d'être conquis. En Transylvanie, les Roumains continuent à livrer d'heureux combats qui leur ont notamment permis de dégager la. passe ' du Vulcan menacée par une contre-offensive ennemie. Dans la Dobroudia. les 130 bataillons tores, allemands et bulgares du maréchal von Mack-ens-an sont touiours arrêtés à 5 quelque 20 kilomètres de la voie ferrée de Constantza et il est à supposer que les Russo-Roumains se renforcent pour passer bientôt à l'attaque. En Macédoine, les opérations n'ont pas pris tout l'heureux développement espéré. Leg Bulgares couvrent touiours Monastir et cette ville ne sera pas sérieusement menacée tant que les Serbes n'auront pas pu avancer nu delà du Kai-ma^ka.la.n. L'armée de Salonioue sera-t-elle renforcée pour per: ^ mettre une action plus pnérgittne ? C'est le îg vœu formulé de tous côtés notamment en n. Italie où le combat dans les Alpes et. sur ni rison.zo pp rteut absorbe.^, apparemment, ïs tous les effectifs disponibles, et Paul CROKAERT. it g- ï Des croix autour de la Lune tt, il" s- )>0" e. la Les croix lumineuses qu'on vpit apparat- e* tre souvent autour de La lune sont-elles m :!p signe de victoire ? r L'explication est tout autre, répond 1 ab- ' bé Moreux, le savant directeur de ob- ês servatoire de Bourges, dans le << Petit Jour- I'1 nal ». Il existe à de grandes hauteurs des é~ nuages, dénommés » cirrus » par les météo- ^ rologistes, et qui sont constitués par des ?s particules de glace. Or, ces .particules affec-tent souvent des formes nettement geomé- je triques par temps calme. iu Lorsque ces prismes en nombre incalculable forment un léger rideau devant la ■1» lune, la lumière de notre satellite se ref e- ,r chat, sifr la face du haut et sur les faces laté- re raies, donnant lieu à deux images orientées >n entre elles à'angle droit. la Si les prismes, en se déplaçant, ont une 3e tendance à tomber, en vertu de leur pesan-ùt teur, ils s'orientent d'eux-mêmes et nou? u- avons deux colonnes lumineuses, l'une verte ticale, l'autre horizontae. es Ije phénomène a pu d'ailleurs ôtre lopro- 3i- duit expérimentalement dans les laboraîoi- Ie res de Bourges, et les croix obtenues ont pu être photographiées. ' 1 ■ Ml lu Mb il la oliili je k «lis Le Roi, sur la proposition du ministre d l'Intérieur, vient de signer un arrèté-lc améliorant la situation des familles des m: litaires sous les drapeaux et des Belge affectés au service par l'arrêté >loi du 2 juillet dernier. Le nouvel arrêté décide le relèvement <3 taux de la rémunération en matière d milice en ce sens que,pour la France et 1 Belgique, l'allocation-pour la femme du m< bilisé est portée de 0 fr. 75 à 1 fr. 25 ; oel de l'enfant de 0 fr. 25 à 0 fr. 50, c'e.st-à-dii qu'on adopte pour ces femmes et ces en Tante — qu'jls habitent en Belgique, ou e France.— le taux des -allocations octroyé* aux familles des mobilisés français. Do pJus le gouvernement accordera, e France, une indemnité de loyer qui sera c 30 francs par mois pour la mère ou le oh de famille, et de 10 francs par enfant, dar les communes de plus de 8.000 habitants une indemnité de 20 francs et de 7 fram< respectivement dans les communes de moii de 8.000 habitants. En Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, c nos réfugiés jouissent d'une allocation r mise par les gouvernements respectifs -■ rés deux pays, la rémunération — se 1 fr. 50 pour ta mère ou le chef de fa.mil et 0 fr. 50 par enfant — sera, également £ tri buée • Excellente mesure dont il faut louer gouvernement. ijlîÉffliliîi&lHsi! t liili e Nous lisons dans la « Gazette de Lau-11 sanne » : s « La vie au Luxembourg devient de plus ^ en plus précaire. Les habitants ne peuvent plus avoir aucune marchandise sans « carte ». Des démonstrations contre la vie obère e se produisant partout Le gouvernement e luxem-bôurgeois l'ait de son mieux pour a assurer lie ravitaillement du pays, -mais ii n'a pas de succès. Il semble que les piinis-e ires Welter et Lefort .entreprendront un voyage à Copenhague, Stockholm et Chris-^ tiarpa pour entamer des négociations avec n les trois pays en question. 16 II semble que M. Welter, ministre de l'agriculture, du commerce et de l'industrie n serait démissionnaire. Pour le moment, on le fern bien d'attendre -encore d'autres rensei-îf gnements ; toujours èst-il que' la -position is du ministre en question est fortement ; ébranlée par suite des -échecs répétée es-;s suyés par M. W-eïter en ce qui concerne le is ravitaillement du I.uxemb-ourg. Les associations démocratiques reprennent leurs ^ assemblées démonstratives. » e- 1 : 111 Je A NOS ABONNÉS Noua rappelons tjue les a&onnements . partent du 1" et du 1G d!e chaque mois. Faute de recevoir en temps utïie le montant de l'abonnement, nous serons au re-le t gret de devoir suspendre le serVfce du journal. TOUS UNIS CONTRE L'ENNEMI Une protestation patriotique contre l'Université von Bissing tin groupe de Belges, Flamands et Wallons, d'opinions et de professions diverses, vi&nt de prendre ' Vinitiative d'une protestation publique contre la tentative {aile pur le gouvernement allemand pour diviser les Belges en transformant l'Université de Garid. Cette protestation aura la forme d'une adresse à faire parvenir au gouvernement belge. Nous sommes heureux d'en reproduire le texte ci-dessous et nous ne doutons pas que tous nos lecteurs en apprécient comme nous la forte argumentation, le souffU• d'union et l'ardent patriotisme. Aussi transmettons-nous volontiers aux auteurs de l'adresse qu'on va lire les adhésions que nos lecteurs voudront nous faire parvenir : Les soussignés, Vu Les mesures prises par te gouverneur général de la Belgique occupée aux fins de transformer, en une Lniveirsitè, , flamande, l'Université ôe Gand ; Vu Le manitéste lancé au nom du Vlaam-sche Uoogeschooïbond pour défendre ces mesures, inviter les professeurs à s y soumettre et engager les étudiants à suivre Les cours dès Je mois d'octobre prochain ; Cionsiidùranit que les Beiges sont énergi-que'inent décidés à opposer une résistance irréductible à ceux qui, au mépris des traités ont violé la neutralité de la Belgique, — ont commis contre ses populations et contre ses villes ces attentats abominables, et lui imposent, encore aujourd'hui, un régime d'occupation contraire à toutes les règles protectrices du droit des gens ; • Considérant que les Belges ont conscience de la nécessité de leur union étroite et persévérante pour repousser l'ennemi de leuir territoire ; que, grandis par le malheur commun, qu'ils continueront à supporter vaillamment jusqu'à la victoire, ils ont conscience aussi que certains de leurs dissentiments d'autrefois, doivent s'effacer à jamais ; qu'ils sont ainsi d'accord sur la nécessité de créer une Université flamande; que les conditions dans lesquelles sera fondé cet établissement seront débattues, mûrement et avec calme, dès La libération du pays, et avec l'intention de réaliser, le mieux et le plus rapidement possible, l'un des vœux chers aux populations flamandes; Considérant, que l'occupant transforme l'Université de Gand en Université flamande ; qu'en œ faisant il sort absolument die ses attributions ; Considérant, en effet, qu'aux termes de l'article 4-3 du règlement joint à la quatrième convention arrêtée à La Haye, le 18 octobre 1907 (loi beJge du 25 mai 1910), l'occupant, sauf empêchement absolu, doit respecter toute la législation en vigueur dans îe pays occupé ; qu'à cet égard le manuel ajlemand s-utr tes lois de la guerre continentale, publié par La 9ection historique du grand état-major, s'exprime ainsi : « L'occupant n'étant que substitué au souverain véritable, il conti.nm.era à administrer h l'aide des lois et règlements existants. 11 devra éviter la m\se en vigueur de lois nouvelles, la sus-pension, ou la modification des anciennes et tous autres actes du même genre, à moins qu'ils ne se justifient par «tes exigences inéluctables de la guerre, qui, seules, M donnent le droit de légiférer en tehnrs des nécessités provisoires de l'a.dminisfra-tion du' pays » (1) ; Considérant que l'oco-pant n'a qu'isi pou- .'1) Les lois de lr. guerre continental*, traduction' et rotes de Paul CarpcmUer, Paris, 2* étfiifeon, 1016, p. 1 i-i. voir de fait limité, que ce pouvoir, conio-r-mément à l'article susdit, il doit s'en servir «en vue de rétablir et d'assurer, autant que possible, Tordre et la vie publtes » ; que 1 occupant se trouve~ètie ainsi un admmts-trateur provisoire de fait et un pacificateur; Considérant que les mesures dont question vont directement à rencontre c.e -ce rôjtô ; que la l'crmution d'une Université flamande est complètement étrangère aux exigences de la guerre ; qu'elle tend, en ce-moment, sous couleur d-s donraeu satisfaction aux Flamands, à désunir les Belges, aux fins de profiter de-leur désunion ; que les signataires du manifeste ont l-^ssé dans l'ombre ce dessein perfide de l'occupant, qui doit suffire à faire repousser son présent ; Considérantque le manifeste invoque, bien à tort, l'arrêt rendu par la Cour de cassation de Belgique le 20 mai-1916 ; que, d'après cet arrêt, le pouvoir judiciaire k % appliquer les mesures priseâ par l'occupant, « sans apprécier ces mesures et sans ass-u- ? mer, en les appréciant, aucune responsabilité quant à leur nécessité et leur efficacité » ; que l'arrêt n'interdit ni au. pouvor légal; c'est-à-dire à l'autorité belge, ru, moins encore, à l'opàmon publique de discu-ter la .légitimité des mesures de l'occupant, quand même les populations ■ seraient contraintes, par la force, à y obéir ; Considérant que l'attitude des signataires du manifeste est d'autant plus blâmable que deux des plus illustres maîtres actuels d!e rUraive.rsité de Gand, Pirenne et Frédé-ricq, qui n'ont entendu être ni les dupes, m les complices de l'occupant, sont prisonniers en Allemagne pour avoir courageusement résisté à ses volontés ; Considérant que les étudiants flamands; • demeurés en Belgique, pouvent attendre, avant de reprendre leurs études régulières, le retour de leurs condisciples qui servent la Patrie depuis plus de deux ans ; Considérant, enfin, que les signataires dni manifeste ne sont pas qualifiés pour parte* au nom du peuple flamand ; que ceux qui auraient cette qualité, notamment les sàgna-1 aires du projet de loi tendant à la création d'une Université- flamande, ont refusé de s'associer à une manifestation qu'ils répiou-vent ; qu'au mois d'avril 1916, les personnalités les plus considérables du mouvement flamand en Belgique se sont, élevées avec Vigueur contré la mesure imaginée par l'occupant ; Les soussignés, protestant contre le manifeste du Vlaamsche Uoogeschooïbond, restent convaincus que les Flamands repousseront les avances que leur fait l'Aile» magne dons le- double but de les séparer te leurs compatriotes et de les asservirr,* approuvent l'attitude des maîtres Pirërijne et Frcdéricq fit- îwnr envoient l'hommage <19 leur silràraîion et de leur sympathie.. Svpie/tnhrç

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes