Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 08 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x34mk66g3f/
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21° ANNÉE. — Série nouvelle. - - N° 238" m Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AO FRONT)1 ^ rJeudi 8 Juillet^ 1915 héd action & administration {jut ids te la BrarsB — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Sirecteup : FERMD ISECRÂT Tontes les communications concert an la rédaction doivent être adressées sS'",rue de la Bourse,Le Havre. LONDQN OFFICE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien isefioe paraissant au Havre "iT-flf T-i;-f Iir- I—|-ni| -»|1|-|| Il j. iji 11 I II IIIH ■ » I ■ Il ■ l« irunri-■ n r -< '•If TTiTI'imi i P'I lia I I ■' ||||I>« — PW'IIWIl»!I I Ml— mmr-| rrTrT',nn"f yTTTT T~"1 T—T r-—— I ■ "ITT 'III fil I1 "iJ' " T !^fgj.Tg5ag ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestr» Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 8 fr. » par trimestre Angleterre— 2sh.8d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trlmo3tre PUBLICITÉ S'adresser k l'Administrât' jn du Journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: O fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page:0fr.30lallgno Les petites annonces sont èg-alernen reçues à la Société Européenne de publicité, lo, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. H| <iiT'w r ~y*r.- -.,, Q£â ^13B( La valeur dos promises du gouvernement allemand a m Flamands •ta Censure allemande operi sur.. la lettre de von bissinc fils !... Les renseignements qui nous arrivent d< Hollande et' d'Allemagne (tardivement à causo de la lenteur des communications postal/STXsont tout à fait édifiants au su jet dJLcaliiplot tramé par une poignée d< FlaminganJ^^ii de Hollandais, de compli cité avec Stf ou v ornement allemand, dans le dessein ao déchirer l'unité nationale dt la Belgique. „. - Le texte do la lettre de von Bissing fils nue niaus avons publié ici, était le text< repris par Wolff dans » Het Vaderland » de la Haye, et publié p«r TOUTE la pressi 'allemande « simultanément ». Or, il résulte id'une comparaison avec l'article du « Vaderland », que le texti Wolff n'est pas complet. Wolff a tout sim plement tronqué. — disons plus justemen censuré, —■ la lejjtre de von Bissing fils. En soi, cela n'a rien d'étonnant ; le dis cours du roi de Bavière a bien été censuré lui aussi. Mais ce qui est important, c'es de voir quel est le passage censuré, ca cette suppression révèle quelles sont les VRAIES intentions du gouvernement aile inand. quant aux idées de l'auteur de li lettre.' Or, on a la surprise de constater que « 1 passage supprimé par la censure allemand est précisément celui où von Bissing fai des promesses aux Flamands. » Voici, en effet, comment von Bissing ter minait sa lettre : « J'attacherais de l'importance à ce qu vous Ipuisslez publier ma lettre dans la presse hollandaise, parce que j'apprend qu'un passage d'une de mes études sur 1 Belgique a été mal compris. Là où j'e écrit : u Surtout dans les régions flamar des, l'allemand u pourra » être enseign utilement dans les écoles publiques, au lie: du français. L'école primaire permettra ; l'enfant flamand d'étudier l'allemand plu ïaciiemcnt que le français ». C'est à desseii quo j'ai écrit « pourra » et non pas « de vra ». Il me paraîtrait suffisant que dan les classes supérieures de l'école primaire les enfants aient l'occasion d'apprendr. l'allemand. Mais il va de soi# que la lan gue d'enseignement (véhiculaire) devrai Être le flamand. » Les lignes ci-dessus n'étaient pas repre dans le télégramme Wolff à la près se allemande. Ainsi donc, le passage qu von Bissing tenait le plus à voir parattr '« dans la presse hollandaise » pour séduir les Flamands, o'est ce passage que la cen suro allemande ne veut pas laisser porte & la connaissance du peuple allemand. Il ne saurait pas y avoir de meilleur, preuve du caractère artificieux et trompeu des promesses de von Bissing aux Fia mands ; elles engagent si peu l'opinion aile mande, — je ne parie même pas du gou vernement allemand, car von Bissing lui mémo fait sur ce point spécial des réserve; expresses, — que l'opinion allemande m las connaît même pas. Voilà comment les bons Flamands cré dules sont abusés, « dès à présent », pa les agents de la manœuvre allemande Qu'ils jugent d'après cela de la manièr dont les Allemands tiendraient leurs pro messes au cas où, par impossible, les Fia mands y ajouteraient foi. BELGA. vin professeur d'université el un journal hollandais crien1 casse - cou aux flamingants d'utrecht. Au moment où la lutte héroïque de notr année donne à notre pays la plus belle de .gloires, c'est un dur châtiment pour le: '•Belges de se voir donner des leçons de pa 'triotisme par des étrangers. Ce châtiment, les jeunes flamingant d'Utrecht ne l'ont pas volé. Nous avons mi hier en lumière le caractère vraiment in croyable de leur manifestation. L'ordre di jour, qui a reçu la haute approbation di lils du général von Bissing, n'a pas été li avec autant de faveur par les Hollândai échappant à l'empreinte allemande. Un professeur d'Université, M. Nier meyer, a adjuré les écervelés d'Utrecht d songer un peu plus à l'existence de leu pays : il Je m'adresse ici, écrit M. Niermeyer à ceux d'entre les Flamands et les Wallon: .-qui, actuellement, ne savent pas même ou blier leurs querelles. Je m'adresse égale ■ment aux Hollandais, parmi lesquels j compte beaucoup de jeunes amis et qui pen sent que la revendication de la liberté pou la Flandre importe avant tout à la Flandr et à la race néerlandaise. Qu'ils réfléchis sent que cette liberté n'est possible que pa le rétablissement de la Belgique libre e indépendante, à moins que les Flamands n veuillent à leur tour opprimer les Wal Ions. » Un journal important d'Amsterdam, li « Nieuws van den Dag », a blâmé de mêmi l'iinoartadio des étatisants d'Utrecht e o. pimte-sté contre toute collaboration de: Hollandais aux manœuvres visiblemen provoquées ou encouragées par l'Allema <*ne pour ameuter les uns contre les* autre: les Belges flamands et les Belges wallons et qui ne peuvent que servir la cause aile tnande et mettre en péril l'indépendance d la Belgique. Des étrangers comprennent cela et de: Belges ne s'en rendent pas compte. N'est ce pas une honte ? — O—I vigoureuse protestation d'un flamand Quant oui® FlamaMd's authentiques e autorisés, ils ne failliront certainement pa: à leur devoir de protester vigourcuscmen contre l'injurieuse et impudente spécula tion amtiipalriotique faite sur leur attache ornent à leuir langue et à lerjir littérature ma tern elles. M. Mofct n'a pas attend» vingt-epialro heu res pour signifier aux conjurées germano-bol Jiando-flamanids, le sentiment de la Flamdn qui pense, souffre, et combat contre l'Aile magne, en. pteinie uimianiimité nationale avec la WalUtanie. Il écrit dans le « Telegroaf » dlu 27 juin 1915 : « ...Un haussement d'épaules est encore trop de peine pour cette ôpltre. Ce que von Bissing junior peniseL — ou plutôt ce qu'il prétend penser, car il nie pense pas un mot de tout ce qu'il écrit, — nous laisse1 aussi indifférents que l'opiinion que Jean-de-la-Lune pourrait avoir à notre égard. Sa signature a, à nos yeux, la même valeur que , celle die son empereur, apposée sur le traité ' qui garantissait la neiuilralité de la Belgique 1 et que caille de son père sur les contrats réglant les contributions de guerre en Belgique et violés une centaine de fois par celui-ci die la façon la plus honteuse; ; » Cette lettre n'est qu'un « chiffon de papier n qui vient s'ajouter aux mille autres de fabrication teutonne. La seul© phrase ' qui nous' plaît réellement, c'est que : « d*re ! Flamand ne signifie pas être Allemand ». ' Nous' Pavons dit récemment d'une façon [ plus « zoologique », quand nous avons dit 1 que « ce n'est pas la faute du chien s'il descend dlu loup ». » Cette lettre est encore un essai naïf ; pour exciter lets .Wallons contre les Fla-; mands. Tout Flamand bien intentionné ; désavouera dédaigneusement, cette tentative. Comme nous'Vavons déjà dit en commençant, les Flamands n'acceptent pas d« ' faveurs d© l'oppresseur, même ils n'accep-[ feraient pas Ce à quoi ils ont droit des mains encore oouiverbes du sang de leurs compatriotes. » Mais on nie leur dlomnera même Jamais [ cette occasion. Si les Allemands désirenl ; ardemment notre pays, ce n'est que poiui 1 s'y nicher eux-mêmes et pour en retirer, pour eux-mêmesi, touit oe qui peut en êtr< " retiré. Il est certain qiu'alors. toute l'admi nistration, tons les services publies devien diront bientôt allemanîls et iqu'avec noire „ flamand et notre français seuls, nous n< f pourrons plus devenir même des balayeurs die rue. Alors nous: serons complètemenl asservis, LES FLAMANDS MEME PLUS "• VITE QUE LES WALLONS, car les AUe mands considèrent notre langue commt J %>o~want Vitre exterminée plus facilement. Freihenr von. Bisisimg peut être tranquiill< 3 à ce sujet et tes Flamande ne doivent pas î trop s'en (préoccuper : si nous rôcupéron« notre patrie belge, alors, nous autres. Fia. I mands, saurons bien y conquérir notre droil " et tout notre droit. Aucun Belge, ilamln } gant avant la guerre, n'aura changé d'opi ' nion, bien au contraire ! Dans notre patrie : libérée nous serons bien plus forts que _ jadis, plus forts et plu» énergiques, quoique ' quelques fransqudlions enragés s'imaginenl que le flamand] disparaîtra de la Belgique. ; LA SEULE CHOSE QUI PUISSE AFFAI " BL1R NOS FORCES ESI LU SOUf^Ori : JF.TË SUR NOTRE PATRIOTISME, El ' NOUS DONNERIONS OCCASION A CE SOUPÇON SI NOUS ÉCOUTIONS LA " VOIX DU TENTATEUR. Le lion flamand j n'est pas un caniche qui se met sur sieî ^ pattes de dernière et alboie pour recevoir ur l morceau de sucra II rugit et mord, mais i _ ne flatte pas ll'assiassin de son pays. » r Tout le momidie applaudira à cette vigoureuse protestation. Nous n'avons, pour no- > tue part, qia'une observation à y faire : r notre distingué oontfirère connaît peut-être . un ou des « frarnsquillons , parmi les Belges . autorisés, qui révent de supprimer le fla-. mand en Belgique. Quant à nous, nous n'er . connaissons pas un seul. î Lies Flamande qui seraient tentés de prê- > ter l'oreille au chant ide la sirène, retiendront surtout l'argument décisif, — et si . vrai ! — de M. Monet : « Les Flamands se-f raient encore plus vite asservis qiue les Wallons, parce qu'à cause de sa parenté j linguistique avec l'allemand!, les Allemands - oonsildièrent le Flamand comme plus facile . à éliminer que le Wallon et plus facile à remplacer par l'Alfemand.» C'est claiir, comme le jour... Aveugles les FlBimandls qui ne le verraient j>as 1 Mais ils le verront. j le II vaderland » lui-meme se méfie j « Het Vaderland » lui-même, — donl s Wolff n'a garde de reproduire le commen-i taire, tout en lui empruntant une partie - seulement de la lettre de von Bissing fils, — exprime l'avis suivant qu'il faut lire avec 3 le sentiment de tout ce que la neutralité 3 impose de réserves et de réticences aux - journaux hollandais en pareille matière 1 n Quelque prometteur que soit cet écrit, i pour l'avenir de la langue flamande, u i 1 nous parait qu'il est réservé au sujet de ' l'avenir de la Belgique ». Les journaux aile-mands ne parlent pas de l'avenir de la • Belgique, n sauf en un sens qui doit écartei 3 toute inquiétude à l'étranger ». Ils publienl i" des rappels à la parole du chancelier d'Empire, des articles comme ceux de Posa-i dowsky-Wehner et Baumgarten ; de cette s attitude, il semble résulter que parmi le - peuple allemand, il y a un courant puissant - d'opinion en faveur du maintien de la Bel-î gique si possible. » ; Que serait-ce si n Het Vaderland » avail su que la censure allemande avait tron-! qué la lettre de von Bissing ?... i KTTLTUXt 2 > Un dû nos amis, officier supérieur, nous î éGPi't dlu front : ^ K Les trompes belges ont fait prisonniers, » tout récemment, die van t Dâxmude, un sous-^ officier al'iem amd ne man,quant pas d'une ■ certaine ôdiuioation. Ce jeune homme était J porteur de divers documents et, entre . autres, d'une photographie dont l'intérêt - moral n'éclmpjpera à personne : le soiis-offi-î cier en question et une demi-douzaine de ses collègues sont as&iis sut <un banc et rvho-5 tograiphi'âs de dos ; tous ont le pantailon - dlas/cencjiu, la chemise relevée et montrent, — pro h Ipudor ! — aiu. grand jour, la partie lia moins noble et la plus charnue de leoir individu !... » O Ku'ltur ! voilà bien' de tes coups ! J fe explosion Mi une poitènsre canadienne Montréal, 7 juillet. — Une explosion accidentelle s'^st produite à Belveil, près de - Québec, dans un magasin de cardite de la i Compagnie canadienne des explosifs. Il y • eut sept hommes tués. Chez les socialistes du Kaiser * LE COMITE DU PARTI SOCIALISTE ALLEMAND BLAME HAASE ET CONSORTS Le « Vorwaerts » annonce que le comité du parti socialiste a décidé, le 30 juin et lo l*r juillet : 1° d'approuver la position de la direction du parti et de la fraction du Reichstag; d'approuver également l'action de la direction en rapport avec celle des camarades étrangers ; 2° de condamner les menées d'un des comités régionaux et les déclarer incompa-tilîles avec l'unité do parti ; 3° do juger que l'action du camarade Haase n'est pas en harmonie avec les devoirs du président du parti. Le comité a voté le premier alinéa à la majorité de 8 voix; le deuxième alinéa à 'a majorité de 7 voix, et le troisième alinéa à la majorité de 12 voix. Le nombre total des votants était de 41. Le « Vorwaerts » ajoute : « L'écho que l'action de Haase rencontre à l'étranger et surtout chez les socialistes français peut être qualifié froidement de méprisant et aura convaincu cette fraction du parti socialiste que, (fans l'intérêt du parti, la démarche n'aurait pas dû avoir lieu. » Il est compréhensible qu'on n'ait pas voulu faire un esclandre après ce coup ? mais cela est d'autant plus remarquable que Haase a reçu un vote de blâme pour avoir voulu rompre l'unité du front allemand. Qu'il en tire lui-même la conclusion. » Pour nous, la conclusion est très claire, en effet et elle concorde avec ce que nous avons dit jusqu'ici de cette querelle. « En résumé, note à ce propos le correspondant de l'« Echo de Paris » à Bâle, c'est toujours une question de boutique qui divise les socialistes allemands. Haase et ses amis pensent que pour retrouver sa clientèle « le lendemain de la guerre » le parti sociaJiste devrait prononcer des phrases pacifistes. Scheidemann et la grande majorité du parti estiment au contraire que le parti profite largement « pendant la guerre » en restant au service du gouvernement impérial. Et le crouvernement impérial utilise les deux boniments, tantôt laissant crier les pacifistes afin d'impressionner les socialistes français et anglais, tantôt donnant la parole aux apprivoisés pour Cfu-o- la. olewsoo «un icic a.1 loin mille S0 trOUVd repue et contente de son sort. » LES RAISONS DE L'ALLEMAGNE DE VOULOIR LA PAIX Lo socialiste « Popolo d'Italia » les met très bien en lumière : « Pourquoi, dit-on, l'Allemagne ferait-elle la paix aujourd'hui ? Son territoire n'est pas envahi; elle est victorieuse en Galicie, elle tient en échec la flotte anglaise, elle combat la France et elle occupe la Belgique.Mais c'est précisément pour cela qu'elle veut la paix; parce que la paix aujourd'hui voudrait dire la paix victorieuse pour l'Allemagne, la possibilité pour elle de dicter des conditions, au lieu que demain tout pourrait changer. Car si les conditions de l'Allemagne sont bonnes, celles des autres nations no le sont pas moins. La Russie reste formidable,l'Angleterre et la France sont en pleine force, au sud, l'Italie avance lentement mais sûrement. Demain, ce serait trop tard; aujourd'hui, ce serait la victoire. Voilà pourquoi on a mobilisé les socialistes impériaux. » LESFAITSDUJOUR Nous disions hier que les projets de loi nécessaires à une défense solide de la Hollande n'ont plus de chance d'être adoptés. Le Temps remarque que la faute en est surtout à l'hostilité des socialistes hollandais inféodés au socialisme allemand. IVWWWWI Le gouvernement de Petrograd, dont le premier acte, au lendemain de la déclaration de guerre, avait été de proclamer sa volonté re rendre son autonomie à la Pologne,a commencé l'organisation de cette autonomie, et convoqué à celte lin en des conférences mixtes des nokMIités polonaises et des personnalités appartenant au monde politique ou parlementaire de la Russie. La séance d'ouverture de ces conférences a eu lieu à Petrograd le 5 juillet, sous la présidence du premier ministre M. Coremy-liine.IVVWVVWV On télégraphie de Bucarest que l'homme d'Etat roumain, M. Majoresco, est parti pour Vienne. Mais ce voyage, affirme-t-on, n'a rien de politique, M. Majoresco se rendant à une station thermale de 'Bohême, où sa sœur, malade, est en traitement... IVWWWWI On croit savoir; d Genève, d'après une information de Berlin, que la note allemande aux Vtats-Unis sera remise à la fin de la semaine. les j$elges ea jtollanâe UN MILLIER DE PETITS ENFANTS HOSPITALISÉS La semaine dernière sont arrivés en Hollande, sous la conduite de M. Kellenaers, de Leiden, et de Mme délia Faille, d'Anvers, 53 pauvres enfants belges do Lierre, de Bruxelles, de Malines, de Dinant, d'Anvers et de plusieurs autres endroits. L'autorité allemande avait facilité leur voyage en Belgique et accordé tous les permis nécessaires. Avec cet envoi, c'est Le millième enfant venu de Belgique qui trouve asile en Hollande grâce au comité catholique de 'o-gement; ceux qui ont passé la frontière en dernier lieu ont déjà trouvé asile dans le Limbourg hollandais et dans la Gueldre. A Anvers, le représentant de ce comité, M. l'abbé Reuser, vicaire de Notre-Dame, -élevé avec l'aide de Ses paroissiens un asile pour nourrissons; on peut considérer cet asile, dont le docteur anversois Dox a la direction, comme une institution modèle; on y donne les soins à 42 nourrissons. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi midi. Depuis plusieurs jours diéjà, le grand quair. tier général belge n'a point publié de com mumiqués. Qu'on se garde d'en, conclure qu< nolire front soit tombé en léthargie. A la vérité, obus, grenades, mitraille .ne cessent de s'échanger de tranchée à tranchée. L'enthousiasme du soldat belge croit à mesure <pe croit aussi sa certitucte <le vaincre. Quï si on lui demande pourquoi telle est ea conviction, il vous irôpond : « .Nous sentons ça. Les Allemands ne sonit plus ce qu'ils étaient au début. Ils soinit moins agressifs, moins vigilants. Jad/i® quand non» envoyions à l'avant une patrouille die dix hommes, SI en revenait deux ; .maintenant, il en revient huit Jadis, quand! ils attaquaient, Sis s'acharnaient et menaient dix, quinze assauts d'af filée ; aujourd'hui, après deux ou trois ruéeî infructueuses, ils se làssieint et .restent ta.pis et cois dians leuirs tranchées.. Oui, nous sentons ça : nous sommes i>lus forts ; ils son.l plus faibles. Au premier couip de sifflet, nous .partirons comme des balles, droit au but. > L'activité spasmodique des Allemands suj divers points diu liront français continue à se n. anifester en vaines attaques, du genre de , celle qui, menée en Argonme ipar 45,000 soldats de l'airmée du fcroniprinz, aurait coûté, diit-on, à celle-ci près de 10,000 hommes. Qu'ils persistent dans d'aussi infructueux , desseins : rien ne peut servir mieux no Ire i cause. Des nouvelles favorables parviennent dt front de Pologne. Les Russes, qui couvren . Lublin, ont fait front entre la Vistiule et le Wiicprz et ont infligé un échec sensible au? avantrgard'es austro-allemands, tandis qu'è . leur aile gauche, sur le Bug, à la hauteur de K:ry}owv nos alliés repoussaient les trou.piv avancées de l'ennemi. Une grande bataille ' se livrera-t-elle dans le secteur de Liut-lin Les Austro-Allemands y ont certes intérêt car leur ligne se distend chaque jour da-1 vantage. Les Russes y ont un intérêt qu: 1 n'est pas moindre car leur position, couverte 1 à l'aale droite et à l'arrière par le girand qua drilatère polonais : Varsovie - Ivangorod Brest-Litovsk-Ossowiec, a une force singu 1 lière, accrue encore par 1e grand nombre de voies ferrées qui y rayonnent, permettan: un déplacement et une concentration rapides des troupes. Paul Crokaert. Ce Jcnr&al as peut êh e vsmïn qna 19 SENTÎMES on S mmn en Angleterre, 5 csais ea II3Î-ïassde.©€>©©©(9©©©©©©©©©©t}©©< te enterrejnsnt militaire à Paris [De notre correspondant parisien) Pairis, Je 5 juillet. 1915 Dimanche, six heures, devant la gare Montpaii'na'sse. La chateuir étouffante a garni les terrasses des cafés de la p'ïace de Rennes d'une foule nombreuse. Les trains ramènent de la banlieue des voyageurs -par centaines. C'est l'anlimation des .dimanches d'été, mais sans la galté trop bruyante d'antan. Les jeunes soldats de la classe 1916, venus en permission de vingt-quatre heures, s'appréteral à repartir et s'atlardent dans les adieux à la maman et an ipapa. Des terri-tomlaux formidablement barbus déambulent avec 'femme et enfants, portant sur les bras le petit dernier. D'élégants secrétaires d'état-major promènent d'un air mar-tiail un, uniforme neuf qui ne connaîtra jamais la boue des tramc-hées. Des jeunes femmes se pressant avec fierté au bras de blessés déjà convalescents. Tout à coup, de la rue de Rennes débou-c,he un convoi funèbre. Le drap tricolore indique que c'est un soldat toîiibé au cham.p d'honneur quie l'on conduit au champ du repos. Quelques gardes républicains et des sergents de ville escortent le corbillard derrière lequel marchant deux Bretonnes avec ta coiffe du pays d'Armor, — sans doute, la mère et la sœur. La vieille toute cassée s'appuie au bras d'uin prêtre qui. porte le brassard de la Croix-Rouge. Le cortège est formé d'une vingtaine d'-éclopés de l'ambulance oft le camarade qu'ils accompagnent a rendu son âme à Dieu. Ils appartiennent à toutes les armes et portent les signes extérieurs eles blessures les plus1 variées. Le zouave qui line la jambe coudbie le petit vitrier qui porte le bras en écharpe et le fusnlter marin dont la tête est enveloppée de bandages. Un gigantesque Fuirio traîne triomphalement ses béquilles à côté d'un maigre piouipiou dont l'œil gauche est voilé d'un bandeau noir. La foule a .aperçu cet humble et glorieux convoi. En une minute, toutes les terrasses se vident, et c'est entre deux ha-iies épaisses elle spectateurs émus que passe l'enterrement. Les soldats joignent les talons et font avec uine conviction profonde le salu.t militaire à ce camarade inconnu ; les femmes se Signent ; les hommes se découvrent. Sur la place tout à l'heure si animée et un peu bruyante, le silence est profond. A l'autre extrémité de lia place de Rennes, Un autre cortège s'est .nrrôté qui contemple le premier avec une visible surprise. Ce sont de longues files de petites filles blondes, conduites par dos sœurs et .un prêlre belge. Ce sont les .petites réfugiées d'Ypres, Fumes, Poperinghe, de toute cette région des Flandres où, depuis le mtois d'octobre, l'on se bat avec un si effroyable acharnement. Pauvres petites dont l'enfance a connu de pareilles horreurs ! 1^ soleil doro leurs cheveux et, tout en faisant un grand signe de croix devant la mort qui passe, elles ont le sourire. Leurs beaux yeux candides respirent la joie de vivre. IjO funèbre convoi a passé. Les longues files de petites Flamandes ont disparu vers Notre-Dame-des-Champs. Les consommateurs reprennent leur place aux terrasses, et la place présente de nouveau la pittoresque animation des dimanches de guerre et d'été. La scène n'a pas duré plus de trois ou quatre minutes. A. VIREY. DERNIERE HEURE Communiqué of&cisl français o—- Paris, le 7 juillet, 14 h. 50. DANS LA REGION DU NORD D'ARRAS, le bombardement a continué toute la nuit. Deux attaques allemandes, menées avec de faibles effectifs contre la station de Souciiez, ont été rebaissées. SUR LES HA UTS-DE-MEUSE, vers 21 h., une nouvelle attaque allemande contre nos positions d'e la croupe sud du ravin de Son-vaux a été arrêtée par nos tirs de barrage. Les Allemands ont attaqué en même temps à l'ouest de cette croupe, où ils ont été également revoussés. AU Sa D-EST DE S A1NT-M1IIIEL, V ennemi, après un bombardement d'un# extrême , violence, a pris, cette nuit, l'offensive sur le front; étendant depuis la colline qui domine la rive droite de la Meuse au sud d'Ailly jusqu'au lieu dit . « La Tête à vache » dans la Forêt d'Apremont. Sur un seul point, dans la région la Vaux Fery, il a réussi à pénétrer dans notre première ligne sur un front d'environ sepl cents mètres. Partout ailleurs, il a été repoussé avec de très lourdes perles. DANS LA PARTIE EST DU BOIS LE PRETRE, nous avons enrayé une nouvelle tentative d'attaque allemande précédée du jet de liquides enflammés. Rien à signaler SUR LE RESTE DU FRONT. COMMUNIQUÉ ITALIEN MARCHE EN AVANT AU DELA DE L'ISONZO Rome, 7 juillet (Officiel). — DANS LA ZONE DE L'ISONZO. noire action se développe régulièrement. L'ennemi s'oppose à notre marche en avant par une résistance très opiniâtre et par de vives contre-attaques, mais ■ à! n'a jamais pu enlever une partie de terrain que nous avons conquis. On signale encore de la part des adversaires l'emploi de moyens déloyaux, tels que celui de simuler, mie reddition. Malgré les difficultés que rencontre notre offensive, le commandement et les troupes sont animés d'un esprit élevé, et de la ferme volonté d'atteindre à tout piix les objectifs qui leur sont assignés. »Ot(— COMMUNIQUÉ RUSSE L'ENNEMI EN ECIIEC au SUD de LUBLIN Petrograd, 6 juillet (Officiel). — DE CIIAV-Ll A LA VISTULE. — Dans la région de Mouraview, dans celle de Chavli, à l'ouest du Niémen moyen, sur le front de la Narew et sur la rive gauche de la Vistule, aucun changement essentiel. On a entretenu un feu peu nourri qui, par instant, est devenu plus fréquent. De petites escarmouches isolées ont eu lieu, surtout au moment de l'explosion des fourneaux. ENTRE LA VISTULE ET LE BUG. — Sur le front entre la Vistule et le Bug occidental, des combats plus opiniâtres ont été engagés dans la soirée du i juillet et le matin suivant, dans le secteur Urzendow-Bycliaiua. (Bychaxca est situé à 30 kilomètres au sud de Lublin.) L'offensive ennemie a été prononcée à l'est de Krasnik; elle a été arrêtée par un coup que nous avons porté au flanc de l'ennemi sur les hauteurs au nord-ouest de Wilkolaz ou nous avons infligé à l'adversaire de graves pertes et lui avons enlevé au cours de la n^alinée du 5 juillet plus de 2,000 prisonniers avec 29 officiers et devant notre front gisaientenviron 2,000 cadavres ennemis. [Krasnik est situé à 40 kilomètres au sud fie Lublin, et. au sud-est de Buchawa.) ENTRE LA W1EPRZ ET LE BUG. — Nous avons repoussé avec succès au cours du 5 juillet, de nouvelles tentatives d'offensive entre le XVieprz et le Bug occidental, ainsi que sur le village de Krylow. EN GALICIE ORIENTALE.— Sur le cours supérieur du Bug, 'de la Zlota-Lipa, et du Dniester, le i et le 5 dans la matinée, aucune action à signaler. LES OPERATIONS AU CAUCASE Petrograd, 7 juillet (Officiel). — Un bateau russe a coulé un voilier turc. Au sud de la chaîne de Charienedag. nous avons culbuté des forces ennemies,infligeant aux Turcs ele grandes pertes. L'orfensive turque à l'ouest d'Aklavat a échoué. —•—une COMMENT FUT COULÉ le « CARTHAGE » Marseille, 7 juillet. — Au sujet de la perte du paquebot « Carthage », devant la presqu'île de Gallipoli, on ranporte que le 3, après huit heures du soir, "une brume intense enveloppa le cap Hellès, près duquel mouillait le « Carthage ». Les opérations de débarquement avaient été terminées au cours de la soirée. C'est à ce moment que le sous-marin, favorisé par le brouillard, coula le ci Carthage ». LE CONFLTT GERMANO-AMERICAIN Washington, 7 juillet. — L'ambassadeur américain h Berlin a télégraphié qu'au suiet de la réponse de l'Allemagne concernant l'affaire du « Lusitania ». on garde lesilenre. L'ambassadeur croit cependant que cette réponse sera peu satisfaisante. »0« FRANK HOLT S'EST SUICIDÉ New-York, 7 juillet. — Frank Hofff qui blessa M. Pierpont Morgan, a été trouvé mort dans sa cellule. On croit qu'il s'est tiré des coupis de revolver.»0<> LE GACHIS AU MEXIQUE Laredo (Texas), 7 juillet.— Au cours d'une grande bataille entre tes troupes du général Carranza et celles du général Villa, les pertes se sont élevées à 2.000 hommes. ' Double jeu .tOd Dans 1e même temps qu'ils promettent aux Flamands l'autonomie la plus large e( l'indépendance la plus complète, pour cas où la Belgique serait annexée à l'Em. pire, les Allemands travaillent à leur fair» craindre que la délivrance de la Belgique ne marque la fin de tous leurs droits. Nous lisons dans la « Gazette populaire de Cologne » du 27 juin, n° 517, sous le ti tre : Un défi aux Flamand\ l'entrefilet ci-dessous i « Bruxelles, 26 juin. — Une brochure franco-flamande qui porte le titre « La Bel. gique après la crise » provoque une grand» sensation dans les milieux flamands. » Le peuple flamand y est menacé d'un naufrage national. Il y est dit que ls royaume de Belgique est un Etat national et linguistiquement centralisé. Pour cctta raison, le peuple flamand, qui appartient aux races germaniques, est à dénaturaliser par tous les moyens. U ne peut plus êtra question do droits du peuple flamand, d'écoles, d'athénées et d'universités flamands. » Enfin, la brochure dit que la France est la protectrice naturelle de la Belgique.C'esi pour cela que la Belgique à venir devra s'appuyer sur la France » A défaut de l'auteur, nous demandons à connaître l'éditeur de cet écrit, qui porte la marque de la Kommandantur aussi visiblement que le chien de La Fontaine portait la trace du collier. Une fois de plus se vérifie le vieil adage . « is fecit cui prodest ». L'intérêt des Allemands à diviser le peuple belge en alarmant 1e peuple flamand suffit en l'occurrence à révéler la source de cette brochure. Voyez-vous un Belge passer son temps dans la capitale envahie, quand tous les cœurs battent à l'unisson, à menacer les Flamands de la destruction de leur enseignement dès le lendemain de la victoire ? D'ailleurs, puisque la presse allemaneU trouve cette brochure insultante pour il peuple flamand, il ne tiendrait qu'à elle d< lui épargner cette injure. U y a une cen< sure à Bruxelles. Pour empêcher cet écril de courir, pour soustraire les Flamands à cet outrage, elle n'a qu'un mot à dire, et cette brochure ne sortira jamais de la mal-son de son imprimeur. Vous verrez qu'elle s'en gardera bien. Et pour cause. Elle avouera ainsi sa complicité dans ce coup, où se reconnaît la gros-siere astuce du peuple qui se flatte de dominer le monde par l'intelligence et l'organisation ! Nos ÉeiÉiîs tiennent S» M. LE MINISTRE SEGERS NOUS DONNH D'INTÉRESSANTS DÉTAILS SUR L AD MIRABLE ATTITUDE DE NOS OU- VRIERS DES CHEMINS DE FER. Nos lecteurs savent que les Allemands ont institué en Belgique un véritable régime de terreur pour obliger les agents des chemms de fer à reprendre le travail. Nul n'était mieux placé pour nous four-Hî.r' à °,e,t égard, quelques précisions que 1 honorable ministre des chemins de 1er marine, postes et télégraphes. — Est-il exact, lui avons-nous demandé, que les occupants exercent une pression illégale; sur nos cheminots ? — C'est exact, nous répond M. Segers. Lea Allemands placent nos agents entre la trahison et la faim. Ils les mettent devant ce^ dilemme : ou bien vous servirez l'enne nn ou bien vous serez privés de tout se cours en numéraire et en vivres. — Et vos agents, M. le ministre, ont opl<S pour la résistance héroïque î — Tous, sans hésiter, et je ne puis y songer, ajoute le ministre, sans en ressentir une profonde émotion, une admiration sans bornes. C'est un des faits les plus admirables et les plus consolants de cette guerre, qui a été l'occasion de tant d'actes héroïques, que cette unanimité et cette per. sévérance dans le devoir. — Aviez-vous donné, à cet effet, des instructions aux agents du râilwav 1 — Vous savez sans doute qu'avant de quitter Bruxelles, j'ai adressé à tous me3 agents (ils sont 85,000 aux chemins de fer et 25,000 environ dans les administrations des télégraphes, des téléphones, des postes et de la marine), un oreîre de service leur faisant défense de se mettre au service do l'ennemi, à moins qu'il3 ne soient obligés de céder à la contrainte. Pour les chemins de for aussi bien que pour les télégraphes et téléphones et la marine, cet ordre n'a pas varié. Mais ce qui mérite d'être signalé, c'est que même sous l'aiguillon de la contrainte, les cheminots ont persévéré dans la résistance. — Us ont sans doute percé à jour le but poursuivi par les occupants 1 Les Allemands veulent obliejor nos ouvriers à les aider contre nos soldats — Ce but est double. Le gouvernement allemand, qui voit s'étendre son front, veut libérer les 40,000 à 45,000 hommes retenus dans les services des chemins de fer en Belgique. Il veut aussi s'assurer une exploitation plus régulière. Il a essuyé do graves mécomptes. Les Allemands ont eu plusieurs accidents. Ils ne connaissent guère notre signalisation. Des déraillements au pied des pentes les ont obligés à renoncer à emprunter les plans inclinés à la descente et tes forcent à*faire des détours. Leur connaissance imparfaite du réseau leg oblige à doubler le nombre des agents nécessaires à l'exploitation. Bref, ils voudraient, en libérant 1e personnel allemand qui représente un corps d'armée, assurer de façon plus régulière et plus rapide 1e transport des troupes. — Us veulent donc imposer à nos compatriotes un acte franchement antipatrioti-que '? — C'est évident. Aussi, nos agents ont-ils compris que ce serait un crime, au moment où leurs enfants combattent pour ta libération de la patrie, do consentir à conduire sur le front les soldats et les canons qui n'y vont que pour les tuer. Ce qu'on exige, en réalité, de nos cheminots, c'est que par leur complicité à ces actes de

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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