Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 03 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zc7rn31d73/
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SAMEDI 3 JANVIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION x/iwr.TIFMF ANNFr — M® S- ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . « « , • fr. 9.00 Six mois 4.B0 Trois mois • ••••« 2.19 > Gr.-Duché da Luiamh. 20.00 Union poital#- 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition Jf-lf {!0 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIECLE Téléphones 3546 et 3&8Q Instant-are omnia ln Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin.. petite ligna • 0-46 Kéelamèii' (3* page), la ligne. 1.59 Taits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. • . » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies » . • . » B4® Les annonces sont reçuet au bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION Af' Les discours du Roi • La réponse du Roi aux souhaite $u Séna et de la. Chambre a fait sur tous les assistant: nous le savons de plusieurs sources, l'iniprec gion la plus vive. Autant que les sénateurs € que les représentants, nos lecteurs auroir admiré, nous en sommes convaincu, l'accen élevé, le ton vraiment royal, la sobre et fort éloquence de ces deux allocutions animée: d'un bout à 1°autre, du plus ardent, du plv frémissant patriotisme. Nous avons oubli jusqu'au nom de l'obscur jacobin qui disa un jour des rois, avec une onoue de dédain « Peuh! ils ont toujours k tort d'être «le lei métier ». La très grande majorité du peup belge pense exactement le rontraire. Au yeux du Belge, heureux mélange d'idéalitn et de réalisme du meilleur aloi, ce qui lai justement, la supériorité du métier de ro c'est qu'il donne à la nation le maximum < chances d'avoir en permanence une auto rit •un pilote, un chef. Les rois que le peup belge aimera toujours le mieux, ce font ce' qui seront le plus de leur métier, qui est pr prennent de penser, de -vouloir et d'agir cornu chefs, au nom de toute 1?. nation, dams 1< l'imites, bien entendu, de la Constitution, ba ri ère élevée dans l'intérêt de la monarchie de la nation pour empêcher l'autorité de d générer en arbitraire. Dans son discours à la délégation de Chambre, Sa Majesté a fait toucher du doig avec autant de finesse que de clarté, les d * fauts et les inconvénients de notre charte col ni-aie, «qui fut ce qu'elle pouvait être», q° a été appliquée loyalement, que le Roi et gouvernement vont demander au Parleme de modifier dans « l'intérêt supérieur de Colonie». Les Belges qui connaissent le Conf et qui l'aiment pour la gloire qu'il a proc rée et qu'il promet à notre patrie ou pour 1 trésors de son sol, de ses forêts et de s mines,ne pouvaient souhaiter de plus magn fiques étrennes. Les auteurs de la charte < 1908 ont fait à notre jeune colonie un vêt ment idéologique, si nous osons nous expi mer ainsi, a,lors qu'il lui eût fallu un vêtemei à la mesure, et taillé sur le patron des chart< données à ses nouvelles colonies par la lib: Angleterre. Tout le mal vient de là, comn uin fleuve de sa source. Si c'est être courtis* que d'admirer l'art nuancé et délicat qui permis au Roi de dire à ce propos les chos les plus fortes sans froisser qui que ce so: eh bien nous noue déclarons courtisans... « Partout, sur la terre d'Afrique, une a toritê autonome et responsable doit être même de s'affirmer, sous la direction et contrôle- de la souveraineté métropolitaine, Cette simple phrase est tout un programn: Là-bas, autorité, autonomie, responsabiliti ici, direction, contrôle et souveraineté. L hommes qui préfèrent l'éloquence des idé à réloquence des mots, sont servis à souha: En ce qui nous concerne, et tout en rése vont notre o.pinion sur les détails du. proj libérateur que Ae gouvernement va donc pr poser aux Chambres, nous avons été heurei d'apprendre que le plus vigoureux réalisn présidera désormais à l'administration < notre colonie, et nous marquons d'un caill< blanc Je 1er janvier 1914. F. M. OaslPeiiea A <1'occasion de la réception à VElyst éUi corps diplomatique conduit par Van bassadeur d1 Angleterre, M. Poincarê prononcé des paroles de paix. Il a dit qi les souhaits du corps diplomatique pot le maintien de la paix répondaient à i pensée constante dit gouvernement fra; fais, rappelant que la France, depuis a longs mois, ne cessa de collaborer activ. ment avec les autres puissances au niait tien ou au rétablissement de la paix et ei pérait que toutes les nations vont enfi recouvrer avec la sécurité du lendemain l liberté de travailler au développement à leurs relations économiques et au progri de la civilisation. — A Bucharest les journaux s1 accorder, à dire que la démission du cabinet ser annoncée au cours de la très-prochain séance que tiendra le Parlement. — Les projets maritimes de la Turquï n'altèrent pas la sérénité de la Grèce. 0. fait observer à Athènes que le « Rio-de Janeiro » ne serait pas prêt avant six moi: Or d'ici là... En tout cas, M. Venizelo prend ses mesures. Il vient de donner à L Chambre grecque Vassurance que le gon vernement était résolu à maintenir au pro fit de la Grèce le bénéfice de la suprémati navale, mais il s'est refusé à dire quoi qu ce soit des projets qu'il poursuit.j — Lire en 4e et en 5e pages L'ARRIVISME; UNE RELIQUE DE JEANNE D'ARC; LA QUESTION DES HINDOUS DAN L'AFRIQUE DU SUD; POUR L AMELIORATION DU REGIMi DU (JONGO; LES PLATS NATIONAUX EN BELG1 QUE ; OU EN EST LA TELEGRAPHIE SAN, FIL1 LE MOUVEMENT DES ŒUVRES-LA QUESTION DU DUEL DES 0FF1 CIERS EN ALLEMAGNE; UNE BELLE ŒUVRE; L* VIE SPORTIVE, etc. CHRONIQUE DU JOUR ■ • ■ I—»o« SINGULIERS ARGUMENTS L'imagination de l'«Etoile beige» doit être épuisée par le long article qu'elle a consacré à passer une étonnante revue de l'année poli 1 tique. Aiv-ant d'enterrer l'an 1913, notre corn i, frère dédie tout un « filet » à l'indécision diu ministre des Travaux publics. Le gouverne ment, dit-il, ne fait rien pour Anvers où se ' concentrent nos grands intérêts nationaux. t Les arguments de l'a Etoile» 1 Ils 6ont un t peu fatigués. Le premier est l'autorité allouée par notre confrère à M Royers qui, dans une interpellation à la. Chambre, reprocha ai gouvernement son incertitude, son indécisior f et son inactivité. é Ça vaut quelques lignes de réponse.- M. Hel { Leputte riposta à M. Royers que le gouverne ment avait fait ce qu'il fallait faire et que 1« : nouvelles darses mettraient pour longtemps v 1.. port d'Anvers en mesure de faire face à e tout accroissement de trafic. N Si le port ne peut en profiter qu'avec quel que retard, la faute en est à la ville d'Anvers qui n'a pas encore préparé l'outillage des t. nouvelles installations. Invité malicieueemenl i. par le ministre à lui indiquer « ce qu'il aurail fallu faire », M. Royers répondit, comme 1* perroquet de 'la fable : — Monsieur, je siffli '• bien, mais je ne chante pas. [e Les critiques de M. Royers^ sont faciles x mais elles ont l'inconvénient co ne rien dé j montrer du tout. A titre de second argument, 1'«Etoile belge K' rappelle « l'aventure de la Grande Coupure 's oe projet démesuré et mal conçu, que l'or r- faillit nous imposer parce que le Meetim lf. an vers ois, croyait y trouver un tremplin élec ^ toral». . . , 2" Ceci est- renversant! Qui donc, si oe n es M. Helileputte, a fait abandonner ce projet !;i « démesuré et mail conçu » ? Serait-ce, par ha t sard, 1 «aEtoile belge» ? Si notre mémoire nou sert fidèlement, l'<<Eto.ile belge» n'était pa aux côtés du ministre de6 Travaux public D lorsqu'il combattait la grandie coupure^ ave< ai une décision et une activité qui enlèven le beaucoup de poids aux reproches actuels d' notre confrère. Que eedùi*ci se vetdurne, d« 1 t?râce ! Nous ne savons si ça suffira à le fair< la changer d'idées : mais, tout au moin«s, ça lu ;o fara apporter des modifications au choix d> u_ ses argiuments. M 3S PLUS CA CHANGE... Nous ouhaitons au parti libéral un; le joyeuse année. Il est urgent que ce souhai se réalise, car la presse libérale commenet l'année 1914 comme elle a fini l'année 1913 i plongée dans la mélancolie jusqu'aux che ii( veux, inclusivement. >g Quoi qu'il fasse pour dissimuler la phtisi< galopante qui le mine, le libéralisme tousse e 11 se drogue comme il peut, mais, ses iné decins, tous plus autorisés les uns que le: ,n autres, entendent le soumettre à des régime: a contradictoires _ Nous avons signalé déjà l'aigre-douce po '* lémique de 1' « Express » avec M.Huysmans •t) 1>j «Matin» d'Anvers tente, à son tour d'établir un diagnostic : u. a Y a-t-il cpniftit au sujet d'un des points es . semtiels du pro gr a rame itibéral? Nuli-cment. , a a-t-i'l conflit sur l'orientatrion générale du parti le Je ne le crois pas — mais il y a un malaise, un „ sorte de (nervosité qui fait p-rendire aux discus siens Les plu® simples un ton extraordinaire e- meai/t âpre. Les radicaux compr-ennemit tout au-ss î : bien que les modéiés la nécessité ie rendre a patrti liibéra'l sa piicinc autonomie, mais iis on un vaguie regret de l'abandotn de la tactique du es cartel et ils se demandent S'IL N'Y A PAv t. MOYEN DE RETABLIR ENTRE LES DEU> r GAUCHES LES RELATIONS ETROITEÎ 1_ QUI EXISTAIENT AVANT LE 2 JUIN 1912 ^ SANS POURTANT RETOURNER AU CAR 0 TEL LUI-MEME.... [X Au_ fond, nous souffrons encore et toujour du fait d'avoir été battuis, d'avoir été profondé 10 ment déçus dans nos meilleurs espoirs, et nou: le éprouvons quelque peine à nous cplacer su notre véritable tannin de combat. On accuse le uns d'imprudence; on accuse les autres de mo déraintiismc — et s'il fallait prendre a lia lettre ce qui se dit et oe qui s'écrit, or en arriverai, à crotire qu'il y a opposition, d'idées et de sen timents entre certains éléments de la masse li béra'.e et '.es mandataires du- parti. » 1 Vous entendez bien? H n'y a aucun con Ait au sujet d'un des points essentiels du pro gramme libéral. C*1 groupement comportait le S. TJ., la réforme militaire et l'instructioi . obligatoire. e Les libéraux ont, résolument, refusé de s'associer à la# réforme militaire. Lee uns a ont voté ki loi, les autres l'ont combattue ■e e* tous ont tenté de la faire avorter quand f/ il fallut ci'éer les ressources nécessaires. Point de conflit sur ce point de.., leur pro a gramme. '- Pour l'instruction obligatoire, ^1 en va de e même : ils vont tous la rejeter. Point die , conflit non plus sur ce point de... leur pro | gramme. Quant au S. U., comme il n'y a pas un libéral qui sache exactement ce qu'il veut u à ce sujet, il est incapable de créer un con a flit. e Seulement, comme tout ce beau programme est un-grand zéro, on conçoit faci-s lement que l'orientation d'il parti libéral se ressente de quelque malaise. La perspicacité y du « Matin » n'a point manqué de l'apercevoir.7 De même, avec un instinct très sûr, no-e tre confrère devine qu'il faut dissiper ce malaise. Comment? C'est très simple : faire e le cartel1 sans faire le cartel. ' La « Dernière Heure » est beaucoup moins 7 subtile. Son remèdoj présenté en un embal- - lage fruste, est le vieux cartel de ses père9, \ 1 honnête cartel sans déguisement, celui qui v connut un n beau triomphe en 1912. D'autres journaux libéraux veulent voir leur parti revenir à son autonomie pristine. D'autres encore... Mais a quoi bon dé- - nom'brer cetis armée de généraux? Nous g n'en finirions point. Il y a aujourd'hui au-e tant ie libéraJismes qu'il y a de libéraux moins un. Car M4I. Deyèze et Ozeray sont | entièrement d'u même avis. .—»o« UN AMATEUR D'ART 1 î li!' est collectionneur. Il possède une for I feune considérable et un 'hôtel célèbre. Dernièrement, il traitait quelques amis. „ Après 'le dîner, il jugea l'heure propice d< i TOrk'1<•rel, se6 collections. On s'extasiait devant ri 6cs Rubens et devant son Delacroix, qui est s incompai'able. Comme il affirmait avoir ac quis ces œu^es sans le concours d'un ©eu - expert, on admirait sa compétence artistique et on l'en félicitait. S' Il recevait modestement les hommages. On en rvint à voir un vieux coffret d airgenl ciselé. — Une belle chose, dit un des convives C'est espagnol, n'est-ce pas? — Oh! cest bien plus vieux que çal pro non ça gravement 'le collectionneur. L'hiver en Suisse Une belle descente en toboggan LES NOUVELLES A la Fédération démocratique La journée d'études qui se tiendra le di manche 25 janvier, à 2 heures, au local d< 5 la rue Locquenghien, sous les auspices de h ^ F. D. C. de l'arrondissement de Bruxelles 5 pour l'organisation des cercles ouvriers ' comprend l'ordre du jour suivant : 1. Les cercles ouvriers doivent-ils avoii une base économique? R. P. Yermeulen, S. J 1 (Union et Travail); 1 2. Base religieuse, sociale et politique de; ' cercles ouvriers, sections des cercles. M. l'a ' vocat Graindor (Ligue Populaire); 3 Composition et organisation d'un cer elo ouvrier. Rapports entre les cercles. M De Hauwer (Cercle ouvrier de Mérode). Le « plus grand Bruxelles » Dans le discours qu'il a prononcé au Pa ] lais le 1er janvier en présentant au Roi le-■ vœux du Conseil communal, M. Max, bourg meétre de Bruxelles, a parlé de l'annexior des faubourgs. ' a II est inadmissible, a-t-il déclaré, que 1: capitale du pays demeure enfermée dans ' l'exiguïté de ses limites actuelles. Sa'popu | lation décroît d'année en année. Le dépeu s plement d'une ville entrave se progrès et menace son avenir. L'heure est donc venue d'envisager l'idée d'un « plus grand Bruxel • les » et d'en faire une réalité. i> Oe n'est pas en mutilant des commune: voisines et en leur arrachant des lambeau? de leur sol qUe l'on doit songer à résoudre le ? problème. On ne pourrait prodécer ains sans blesser la justice. Les précédents dé montrent d'ailleurs avec quelle vigilance leo - autorités communales des faubourgs résis i tent à tout démembrement de leurs terri J toires. 1 » Mais rien ne s'opposerait à ce que 1 moyennant d es conditions sauvegardant le* 1 amours-propies, les intérêts légitimes et ieî • traditions îoeaies, certaines communes fus sent intégralement appelées à partage] l'existence de Bruxelles et à former avec elle une seule ville, constituant une capitale plu* , vaste, rationnellement organisée et vraiment - digne d'un pays dont on vante sans cesse ; l'esprit de progrès, la richesse et l'admirable essor. » ' La Hollande et la politique coloniale o ■ CE QU'EN DIT UN RAPPORT OFFICIEL En Hollande, comme chez nous, la politique coloniale est à l'ordre du jour. Elle retient vivement l'attention de nos voisins. Témoin, le rapport de la commission poui la défense des Indes néerlandaises, qui vient de paraître, et qui jette un cri d'alarme. Le rapport part de ce principe fondamental qu'au point de vue politique, le maintien des Indes comme partie intégrante de l'Etat néerlandais est une question vitale pour la métropole.. Il ajoute — ce qui n'est pas moins certain — que le maintien des possessions hollandaises dans l'Extrême-Orient est la condition indispensable du maintien du statu quo politique dans l'archipel indien. La mé tiopole doit aux Indes son développement éyonomique, industriel, commercial et maritime. Par contre, la colonie doit à la métropole son développement intellectuel et mo ral. Il existé donc entre la colonie et la mé tropole des liens et des engageracn's réciproques auxquels nul ne peut se dérober. Les Pays-Bas ne lésineront pas lorsqu'il s'a gira de fortifier la situation militaire des Indes car il s'agit ici de la conservation et de l'existence même de l'Etat. 2 Le rapport examine ensuite en détail les revenus et les dépenses des Indes pendant les dix dernières années; les revenus et les dépenses des Pays-Bas pendant la même période; les impôts de la métropole et des Indes orientales. La commission est d"avis oue 1-3 tabac pourrait contribuer en grande par t ie à assurer le rendement des impôts. Les droits d'importation sur le tabac ne produisent que 500,000 francs alors que le tabac rapporte en Franeïe 400 millions. Le rapport du même impôt en Angleterre s'élève a peu près à la même somme. La commission 38-time qu'il faut chercher des ressources sans surcharger la population de la métropole. Les terres domaniales des Indes renferment des trésors inestimable» en mines et en forêts. Si le gouvernemnt faisait exploiter rationnellement ces richesses minérales et forestières, les sources financières seraient intarissables. Les forêts ne rapportent actuellement que 4 millions, mais avec un peu de peine on pourrait arriver à 40 millions par an. Les domaines des forêts ont une superficie de 100 millions d'hectares. Il faut donc que le nombre des agents forestiers soit qua-; druplé. Les richesses minérales surpassent peut-être les richesses forestières. Il serait donc , aisé de contracter un emprunt indien garanti par l'exploitation rationnelle des forêts et des mines sans devoir augmenter pour cela les impôts aux Pays-Bas qui cependant doivent intervenir dans les mesures du possible dn^" 'vais de défense des Indes. Le retour de la "Joconde,, ï^OI&icc La voilà donc rentrée dans son bon Paris : où on a fêté 6on retour comme celui de l'en , fant prodigue — il eïst curieux de noter qu'à cette occasion personne n'a eu l'idée de citei ' la célèbre chanson de la «Joeondc» : Et Von revient toujours . A ses anciennes amours! Cest la «Joeonde» elle-même qui le dit. i Pourquoi, dès lors, se désespérer comme on • l'a fait.'' Pourquoi aussi avoir apporté autant de pompe et de solennité à ce retour, qui marque seulement l'incurie administrative et T insuffisance de surveillance des musées de l'Etat français? On a lu le luxe de précautions dont on a entouré son voyage : les hauts fonctionnaires, les huissiers, les agents de la Sûreté, qui se 1 trouvaient dans un compartirant contigu et qui avaient l'air, en somme, de surveiller les • hauts fonctionnaires cités plus haut, portant - Celle une relique — la Belle-bans-Sourcils. Ce ii'est déjà pas mal. A l'arrivée, ce fut i mieux encore : toute l'administration dee beaux-arts était là ! Le directeur de la Sûreté générale ( !), le préfet de police ( ! !) s'étaient: . rendus à sa rencontre. Pour un peu, on lui eût mis les nenottes! A côté de tous ces personnages officiels, parmi lesquels uin ancien ministre, M.Oouyba, i qui est en même temps chansonnier montmartrois sous le nom de Maurice Boukay : — c'est sans doute à ce titre qu'il était là : pour faire de l'affaire un « reportage chanté » — parmi toute cette foule d'émargeurs au ; budget, d eux cents curieux étaient venus voir . la boite de bois dans laquelle on a rapporté . Monna Lisa. Puis, en cortège presque, on l'a conduite à r Ecole des beaux-arts, où M. Léon Bonnat, ! directeur, l'a reçue et en a repris solennelle ' ment possession en présence d un notaire (ne) qui était là pour instrumenter. On a ouvert, , sans rire, une enveloppe où, après la dispari-, t-ion de la Belle égarée, on avait inscrit son | ^signalement. On a comparé et on a dû reconnaître que c'était bien elle. Et alors on s'est embrassé ! ! Franchement, du moment où on doutait encore, après que des centaines de personnes compétentes avaient cm reconnaître le chef-d'œuvre dérobé, qu'est-ce que ça pouvait bien faire, s'il s agissait d'une copie? Pourquoi s'attacher aux craquelures? Pourquoi vérifier si exactement la trace des clous du cadre ? Si même c'eût été une copie, elle était parfaite, et si ceux qui l'avaient reconnue s'étaient trompés, d'autres devaient se tromper aussi et la copie n'eût été qu'un chef-d'œuvre de pilus, C'est comme si,dans cent ans, par exemple, on reconnaissait que la «Joeonde» n'a pas été peinte par Léonard deVinci,mais par un monsieur Onbèkend de ce temps-là. Cela enlèverait-il quoi que ce soit à la Deauté de l'œuvre 1 Répétons-le : Si, dans cette histoire, on a cherché le ridicule, le résultat a été atteint ; il a dépassé même les prévisions les plus optimistes. Tout a été grotesque dans l'aventure, tout : depuis le commencement jusqu'à la fin. Et les badauds français, qui ne s'arrêtaient même plus au Louvre pour admirer Monna Lisa « à l'œil », paient à présent cent sous pour contempler s es traits ! Mais le comble de tout cela, c'est qu'alors que chacun 6e congratule, se félicite, on oublie de féliciter, de remercier l'antiquaire florentin grâce au tact et à la perspicacité de qui la France est rentrée en possession de son chef-d'œuvre. Dans la promenade triomphale qu'on vient de faire effectuer à la «Joeonde», il est un homme qui devait être au premier rang : c'est lui. Mais on a bien 6oin de le laisser de côté, et les fonctionnaires incapables qui so la sont laissé voler triomphent aujourd'hui. Leur impéritie s'est muée en triomphe ! Ce que Dame Gioconda doit sourire! C., — " ■■■ Vers le Pôle Sud L'EXPEDITION AUSTRALIENNE VA REVENIR APRES UN VOYAGE FRUCTUEUX L'expédition Mawson, Qa première expédition antarctique qu.i, à l'aide du télégraphe sans fil, ait entretenu une correspondance régulière avec son point de départ, vient d'envoyer un message pour annoncer son prochain retour. EliLe compte arriver en Australie vers la fin du mois de février. Les résultats obtenus par l'expédition sont des pllus remarquables, aussi bien au point de vue pratique qu'au point de vue scientifique. Mawson et ses compagnons de voyage ont découvert lieux vastes territoires dont ils onit expdoné la côte sur une longueur de 1.300 lieues. Ayant établi son quartier d'hiver à proximité élu pôle magnétique, Mawson a pu faire des observations scientifiques de la plus grandie importance.Il a constaté entre autres que dans les cas d'aurore boréale, il est impossible de faire fonctionner le télégraphie sans fil. Par ses études du mouvement eîes couches d'air dans les régions antarctiques, ill a réussi à trouver le moyen d'éviter bien des nauft'rages dans les régions du pôle Sud. |Les Réflexions DE M. ÛRAlNDORûl » (>ï<>ïO « On ne peut bien mesurer l'exacte porté du discours de- M. Briand à St-Etienn qu'en le comparant mentalement à ce qu'\ eût été, prononcé par le même orateur su ■même sujet, au même lieu, dans des circoi stances analogues, mais ...il y a quinze ans. À quinze ans d'ici, la France était au plei de la crise de jacobinisme ' intellectiu qu'avait déchaînée l'affaire Dreyfus. La ni tion entière saisie de vertige, supporta, comme chose naturelle que des rhéteurs n missent publiquement en question les ra sons d'être de son existence et discutasse son droit à poursuivre sa destinée histor que. Il semblait aux étrangers que la Franc délibérât avec elle-même sur une motion co lective de suicide! C'était le beau temps de sophistes. Toute Vorganisation de l'Eic était livrée à la critique individualiste l plus forcenée. L'idéalisme verbeux et la g> néralisation humanitaire étaient passés e habitudes d'esprit. La politique extérieur du pays était systématiquement assujetti aux plus misérables rivalités des factions il test i nés. Il y avait dix Jaurès pour un au Parlt ' ment. Pelletan, Viviani3 M Hier and, Brian et autres did. minores ne se distinguaient d député de Carmauo; que par la qualité d ! veri'.c du talent oratoire : un même espr. les animait tous. Pour tous indistinctemer . la doctrine gouvernementale se résumait e ' quelques formules simplistes, impératives t rigides. j II n'y avait que ces dogmes de parti qi [ méritassent de compter dans les conseils m nistériels. Anticléricalisme, antimilitarism< antipatriotisme, pacifisme, anticapitalismy , syndicalisme : toute négation possible a va, son protagoniste, toute utopie son défei seur. | Quel chemin parcouru depuis lors! E quelle vertu magique de métamoruhose rt j cèle donc pour les idéologues les plus effrt nés le contact soudain avec les nécessités il réformables de l'exercice du pouvoir 1 Voyez l'avatar de Millerand, socialiste fc rouche à l'origine, mué bientôt par le fai dt la vie en adversaire déclaré du Combit me, et en restaurateur de la force militait' de la France. Voyez l'avatar, jilus caractf ristique encore, de Briand. Est-ce bien lui, Vex-fomentateur de gri ves, Vex-avocat d'Hervé, le semi-anarchist d'il y a quinze ans, qui rappelait le 12 de ccmbre 191S à Voublieuse majorité du calji net Doumergue « l'indispensable transfoi mat ion de point de vue gui s'opère dan l'esprit de l'homme politique » quand, d chef de l'opposition, il passe sous « la re doiitable respojwabtliU du pouvoir », e <« assume la charge des destinées du pay avec la garde de son honneur national » Est-ce bien lui toujours, Aristide Briand qui à St-Etienne promulgue devant ses élec teurs non plus les utopies du socialisme d'op position mais les règles souveraines de h pratique gouvernementale et du maniemen des affaires? •( Tous les jours, à toutes les heures, près » (rue à toute» les minutes3 les exigences d » la vie font éclater les dogmes ». « Le suffra^z universel ne doit pas deman » der à ses élus quand sur eux pèsent le » responsabilités du pouvoir, plus qu'ils ??. .» peuvent et ne doivent donner!... » j Quelle sagesse inattendue! C'est tout un cours de haute et forte peda gogie politique qu'entendirent là, stupéfait et subjugués, les socialistes de St-Etienne 1 Et sans doute le passé du démagogue di mini/ait. so?i autorité de moraliste. Mais U sincérité même de ce passé conférait à si ■parole présente la valeur d'un témoignage Cette déposition mérite assurément d'êtr, retenue. Elle établit, une fois de plus, qui la politique n'est pas une métaphysique mai un art; que l'action gouvernementale ne s, peut modeler sur les exigences des factions ni sur les déductions abstraites de l'espri de système, mais sur les possibilités du jour patiemment induites d'une observation in cessante de la mouvante réalité. j Gouverner c'est agir pour le compte d'unt j collectivité nationale déterminée : c'est-à ! dire remuer des intérêts réels et complexe. et des hommes- vivants, cristallisés ensemble dans le temps et l'espace en un certain nom bre de formes incompressibles. « Ni dogma tisme, ni opportunisme systématiques, mai-réalisme attentif, large, intelligent et toni fie de morale » .* telle doit être la devise di I politique digne de ce nom. j J'ajoute, comme on le voit, la morale à h formule du Briandisme de St-Etienne... Elit . y manquait. C'eut été, en vérité, trop beat que la morale y fût, avec le reste... Graindorge. <>®^, Un souvenir au sujet de la priacesse Léopold de Holienzolleru »o« La princesse Léopold de Hohenzollem, tante du roi des Belges, dont nous avons an . noncé la mort récente, a son nom associé de très près à un grand souvenir"historique. . Rappelons, en ffet, que le prince Léopold de Hohenzollem, fut, en 1870, proposé pour le trône d'Espagne et cette candidature, que la France jugeait menaçante, fut l'occasion ou le prétexte de la guerre de 1870. La couronne d'Espagne avait été offerte d'abord1 au père de la princesse, le roi Fer dinancl de Portugal, mais celui-ci, pour raisons de prudence politique, ayant décliné ces offres, la candidature du prince Léopokl fut mise en avant. Le prince et surtout la princesse sa femme, accueillirent ces offres très fraîchement. Mais le dernier mot devait être prononcé par le roi Guillaume d!e Prusse, en sa double qualité de souverain et de chef de la famille. On sait ce qu'il en advint. La princesse était d'une beauté éclatante. Elle avait aussi un joli talent d'aquarelliste, et ses œuvres sont gardées avec soin dans une des salles du château de Sigmaringen. Lorsque les princes, accompagnés de leurs deux enfants, 6e rendirent à Paris, en 1866, la population parisienne, déduite par k charme qui se dégageait de la princesse, leur i réserva un chaleureux accueil. Depuis 188C ' sa santé était chancelante et les soins les ! plus empressés ne purent enrayer un dépéris seinent fatal. LE XXe SIÈCLE ©et le moins cher des grands quotidiens belges illustrés» I Dans î'armée -s h S'il faut nommer des fantassins officiers d'artillerie, pourquoi ne pas e nommer des jeunes exclusivement ? e . 7 ' " " r Un officier d'artillerie nous écrit i « Un récent article du «XXe Siècle» appelle u quelques observations que vos lecteurs, dési-/ reux d'être édifiés sur la question, vous seront sans doute reconnaissants d'accueillir ^ dans vos colonnes. Et tout d'abord il convient de manifester un complet accord avec votre- correspondant f d'hier, sur le point « il n'y a pas de querelle _ d'armes en Belgique ». Il ne peut y en avoir, ^ l'intérêt de l'armée, l'intérêt de la patrie j_ l'exigent ainsi. ~ Mais en fait, l'artillerie tout entière, et non , pas seulement quelques individualités, est a émue à la pensée de recevoir des officiers , anciens des autres armes — et non pas seu- lement des officiers d'infanterie. n Pourquoi? ( L'artillerie conserve l'esprit d'arme que e d'aucuns veulent détruire,, alors qu'il constitue un ressort pou»* l'officier et la troupe, un « actif » moral considérable pour l'armée. •' Sommes-nous trop riches en ce domaine? " Avons-nous le droit de le dilapider 'I Stans doute la situation, de l'artillerie de campagne est difficile, tous les artilleurs le ' savent, puisqu'il ^manque des officiers. ' Il en est <k même au génie, où semblable " solution a été proposée, 6ans suite d'ailleurs. t Elle présentait de multiples inconvénients, dont le moindre n'est pa3, je le gagerais bien, ; l'affaiblissement d« la cohésion du corps d'of- - ficiers; la déchéance de l'esprit d'amie. A coté de cette raison d'ordre sentimental, ', il en est d'ordre pratique. i Les officiers introduits de la sorte dans - l'artillerie sont-ils à même de rendre les services nécessaires? t Nous lisons dans vos colonnes : «Il n'est pas plus difficile d'instruire des artilleurs que des fantassins, je dirai même que c'est le con-■- traire... » Quelle erreur! Le fantassins reconnaît-il beaucoup de 6e3-s connaissances professionnelles dans la liste t des notions, diverses que le eanonnier doit ■_ «'assimiler : Organisation; servies intérieur; e service à pied ; service en campagne ; service : du canon (manœuvre, pointage tir); service a cheval; conduite des voitures; hippologie; . préparation des munitions; tir au revolver? e La durée de la période d'instruction est la même des deux côtés : trois mois. La tâche _ do 1 'instructeur d'artillerie e?st loin d'être . commode, et il est à craindre que des officiers y étrangers à l'arme soient insuffisamment pré-? pwrés à leur mission, surtout ceux qui, ayant une certaine ancienneté, sont à la veille d'être f nommés capitaines. .. L'artillerie de eïampagne conserve le sou-? venir de ceque peut donner un officier d'artillerie de forteresse, pris, à son grade de capi-[ taine, de la fringale du commandement d'une batterie dans- l'artillerie de campagne, sans i y avoir jamais 6ervi auparavant. ' Cet inconvénient disparaîtrait dans une certaine mesure, si le choix du ministre 60 portait sut de tout jeunes éléments, sortis , depuir peu de l'Ecole militaire. Ceux-ci entrera Lent en stage à l'artillerie de campagne, suivraient pendant un an les cours de l'Ecole d artillerie et subiraient, éventuellement, un ' examen professionnel avant d'obtenii Leur 7 passage définitif. Ils sJinitieraient ainsi progressivement l'exercice d'un métier qu'il ne suffit pas d'être intelligent pour connaître dans la. perfection, mais qu'il faut apprendre par la pratique, a défaut de théorie pour v • exceller. En d'autres termes,ces jeunes gens a/uraient ' 'e temps de se spécialiser et si l'artillerie ( sounaito qu'il en soit ainsi, elle se conforme ■ strictement à l'opinion régnant dans tous les aomaim\s de l'activité humaine. jeunes officiers feraient,sans nul doute ; dans quelque douze ou quinze ans, d'excel'-tents commandants de batterie et ils seraient , eu tous cas accueillis à bras ouverts par leurs ■ anciens de l'artillerie. Quoi qu'on en dise, il règne, dans cette . arme, un esprit de large cordialité que connaissent bien tous les officiers qui y ont été .mis 011 qu'ont apprécié tous ceux, civils ou militaires, qui ont été reçus à Bras-; schaet. Quant au problème de l'avancement, est-il légitime de le -onsidérer? N'est-ce pas humain ? Quel est le père de famille qui ne 6'en préoccupé pour ses fils? N'y a-t-il pas con-frat entre l'Etat et les jeunes gens passant par 1 Ecole d'application, en s'imposant des études longues et difficiles, et s'exposant à de nombreux périls d'examens? Sans doute, néoessité fait loi mais i'1 est incontestable que les légitimes ambitions de quelques-uns souffriront de l'entrée dans leur arme d'un certain nombre d'officiers qui se placeront devant eux, pour toujours, de par leur ancienneté. S'il faut absolument que cela soit, par rai-son d Etat, que l'on s efforce du moins de ! 'eduire le nombre des sacrifiés. Nouvel argument, non dénué de poids, en faveur du re>cru-' ornent des « postulants d "'artillerie » dans les '■angs des plus jeunes promotions de l'Ecole militaire. » , les beautés des Hospices bruxellois »(^)B L'amitié des grands hommes est un bienfait des dieux... (Suite) Ecce iterum... Elbers! Le député socialiste touché des commentaires dont nous avons fait suivre sa première lettre nous écrit de nouveau : Molenbeek-St-Jean, le 31 décembre 1913. Monsieur l'Editeur du journal « Le XXe Siècle », à Bruxelles. Vos commentaires à ma lettre parue aujourd'hui dans votre journal m'obligent de vous envoyer un nouveau droit de réponse. Vous insérez : « En effet, il en ressort que M. Elbers, député aux émoluments de 'J.000 francs, a obtenu de ses amis du Conseil des Hospices le traitement de faveur des indigents.^ » C'est là évidemment une erreur... involontaire de votre part. Veuillez faire savoir à vos lecteurs qu'en 1910, étant en traitement à l'hôpital St-Pierre, à Bruxelles, j'étais en effet séna-teuT... mais à l'œil; je ne touchais pas d'émo-i luments. Te suis seulement député depuis le 2 juin 1912. r Le restant 3e vos commentaires amusera pro

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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