Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1693 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 01 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416v18n/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

TROISIÈME "ANNÉE. — N° 1043. i\'( •• ■ V Le N améro : 1 O centimes ~ ■ ' ■•••• = ■ -11—^= », ' « v " » <m£ xsj f . * S ,■< % ' SAMEDI, j" SEPTEMBRE' Ï017; PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en n le mo no frète pour Paris. LE XXE IÉCLE * LE HAVRE 28ler, Rue de la Bourse, 28,tf Tpïépiion^ i 64 Beige \ ~"V \ A B O N N EM E> fs France...... 2 fr. 50 $(Um0îs — 7 fr. 50 pa^ Çj^estrè Angleterre ,. 2 sh. 6 d. parfois — A ? sh. 6 d. pai^uK Autres pays A 3 fr. p. mois QUOTIDIEW BELGE Directeur : Ferijanc N'EIJR.AY. Il faut préserver et accroître le moral du soldat ^ LETTRE D'UN OFFICIER SUPÉRIEUR AU XX' SIÈCLE i iJ f - - ùofficier supérieur qui a donné au piX° Siècle (voir notre numéro du 25 août) Imr les buts et la méthode de l'offensive I actuelle, une lettre dont un grand nombre 'de lecteiirs ont bien voulu louer le fond et la forme nous parle aujourd'hui, en homme d'intelligence et de cœur, du « moral. » de nos soldats. Nul doute que cette deuxième lettre n'ait le même succès que la première. Le moral — comme il a été dit très souvent depuis trois ans — n'est que la somme d'une série de sentiments conditionnés souvent par des détails quelquefois insignifiants et d'un ordre assez peu relevé. On peut dire presque que le verbe a perdu sa valeur et que le temps a tué entièrement la puissance de la parole et des mots. Ce constat paradoxal a été fait : l'homme iveait bien risquer sa vie pour cinq sous par jour, mais pou;r l'œuvre de guerre il n'est possible d'en tirer un bon rendement industriel que . . ' , . . . Censuré , t ■ Malheureusement trop de chefs ne comprennent pas encore l'importance de ce capital moral ou plutôt ne se rendent pas un compte exact deis moyens de l'augmenter et des fautes qu'il faut éviter pour ne pas le diminuer. La confiance est lente à se former, t.el OTi ciment à prise lente qui n'acquiert toute sa valeur de résistance qu'au bout de plusieurs mois. La confiance est le lien puissant qui tient la discipline dans la terrible crise de la bataille. Seule la discipline librement consentie, c'est-à-dire basée sur la confiance, résiste aux effroyables chocs nerveux du combat. Qui veut mesurer le moral d'une troupe doit le faire à l'étalon de la-confiance. Le soldat donne sa confiance, son cœur et \ne au chet qui, dans l'exercice du com-rpandament, voit en lui non seulement le soldat mais toujours l'homme. Les sentiments se réciproquent et ils se manifestent par les détails de bien-être, de sollicitude qui Réchappent pas aux £Sr prits primitifs et ne les trompent jamais. Mais il ne suffit pas que le chef- immédiat çrée cette atmosphère de confiance génératrice de courage et de dévouement; il faut encore — et c'est une condition nécessaire et indispensable — que le commandemant à tous les degrés crée la même atmosphère par ses actes et ses ordres. C'est ici que les sentiments, les intentions et les mots sont insuffisants. Il faut des réalisations, des actes. vvwv% Il faut prendre comme principes directeurs que le Tout le bien-être matériel et moral compatibles avec l'état de guerre et les ressources de l'armée doit être accordé aux troupes. Il faut que le combattant sache que les préoccupations de cet ordre occupent en permanence 1 esprit de ses chefs à tous les échelons ; il faut surtout qu'il voie ces préoccupations traduites en actes. 2° Tout travail, toute fatigue inutile ou qui peut être évitée au soldat doit lui être épargnée. Des raisons d'économie ne peuvent être invoquées pour réduire le matériel au détriment d'une aggravation de fatigue de l'homme. Le soldat aura une confiance d'autant plus forte, donc un moral d'autant plus ferme, qu'il aura pu mieux observer que ses chefs, à tous les degrés de la hiérarchie, s'appliquaient à mettre ces principes directeurs en application pratique. Aux chefs à tous les degrés, .(censuré). haut commandement d'examiner si ces principes directeurs ont toujours servi de guide aux ordres et aux prescriptions. Quelles sont les améliorations à apporter aux cantonnements, à l'alimentation, à l'emploi des troupes ? Le commandement doit à ce point de vue contrôle^ les actes des chefs d'unité; car il ne suffit pas de conseiller, il faut prescrire «t contrôler. Certes une sévère économie doit présider à la gestion des fonds publics; l'argent fst d'ailleurs une «nunition c!f guerre qui doit être utilisée à bon escient. Mais l'obsession des économies ne va-t-elle pas parfois trop loin et pour réduire les crédits, ne risque-t-on pas de réduire le capital plus important du moral de la troupe ? Les nouveaux baraquements construits lie sont-ils pas trop exigus et a-t-on vraiment considéré que des hommes devaient y vivre ? Que le haut commandement veuille bien texaminer certains de ces baraquements autrement que sur des plans et il devra convenir'que le bien-être et le confort de la troupe ont été sacrifiés à la hantise de 1 économie. Les hommes ne peuvent ni s'y tenir debout ni s y asseoir : ils sont obligés de se coucher sur. les deux rangs superposés de couchettes. Wvvw Après le gaspillage des voitures automobiles et de la consommation d'essence, il est probable que la réaction — comme toutes les réactions — a été trop forte Les compagnies du génie sont essentiellement destinées à effectuer des travaux techniques aux lignes et sous le feu. Ces 'troupes (spéciales sont souvent et Obligatoirement cantonnées à 10 et 12 kilomètres d«3 liâmes. Il serait rationnel, pour obtenir un rendement utile des compagnies spéciales — et d'ailleurs die toutes les unités fournissant des travailleurs — d'épargner aux hommes la fatigue inutile et nuisible au travail d'une marche de 10 à 12 kilomètres. Mais il n'y a pas de moyens de transport en quantité suffisante ; les camions automobiles font défaut pour transporter les soldats à pied d'œuvre en vue des travaux de jour et de nuit. L'homme comprend vite l'erreur qu'on commet ainsi à son détriment et au -détriment du service en le fatiguant inutilement eit en diminuant son rendement. • •»•»••• • • M •'• «r* N « (Censuré) i . * «-•••••«»: Autre chose. Alors que ie grand quartier général a fixé à huit heures la journée de travail et accorde pour ces_huit heures d'indemnité de tranchée — certains chefs ordonnent dix heures de travail en ligne non cofnpris le temps qu'il faut pour se rendre du cantonnement a.u chantier. Certaines unités se trouvent à dix kilomètres des chantiers ! On déclare qu'il est impossible, faute de camions, de les transporter (censuré) 10 heures de travail en ligne, et 20 kilomètres de marche.., 1/VWW • ••••* • ««•'••••• « J ■ . . * . . (Censuré). . . * . , . m m •> • • • • •' ♦ tf • ••• L'alimenta;tion en général .est honne, mais il faut toujours la surveiller de près. Dans ce domaine aussi, le haut commandement doit veiller à ce que les services directeurs ne gaspillent pas le capital moral des troupes, pour des économies d'argent.Pour revenir aux baraquements, ceux en briques qui sont trop exigus, ahriteniî deux fois trop d'hommes ; il faut réduire de moitié le nombre de leurs occupants ; la rangée supérieure des lits doit être installée à 0 m. 50 au-dessus du sol ; enfin les nouveaux baraquements devaient avoir un couloir central large de deux mètres. Si le commandement veut tirer un rendement pratique des compagnies techniques, il est indispensable qu'il organise le transport par camions dès que la distance du cantonnement au chantier dépassa deux kilomètres. Mais « distant » il ignore trop souvent les conditions de vie et de travail de la troupe ainsi que les détails d'exécution.*'*«*'***•••• ê • 0 » | .. y .... . Censuré . t **•* •* 4 • « • y les unités sont privées depuis près de deux mois de leurs sacs de couchage, qui ont été envoyés à l'arrière. De même les cordonniers et tailleurs de compagnie ont dû envoyer à l'arrière leur petit matériel et. outillage. Conséquence : Les hommes ont été inutilement privés de leurs sacs de couchage pendant deux mois. Quand certaines unités les ont réclamés on a naturellement constaté qu'un grand nombre de sacs avaient été égarés dans l'immense dépôt. Le soldat — le grand muet — a souffert en silence. Tout le monde est animé des meilleures intentions. Mais ces intentions sont tout fait insuffisantes si elles ne se traduisent pas par des acites. Le soldat {belge connaît bien le secteur ou les admirables troupes du général An-thoine ont remporté de si magnifiques succès depuis le 31 juillet. Ces succès ont été obtenus avec une perte d'hommes remarquablement minime. Le dernier de nos soldats le sait, ert il sait pourquoi. Il a même vu de près la balle artillerie de nos alliés, leur travail de préparation, le bombardement continu des positions hoches et le ciel obscurcis par les ballons-ohservatoires et les avions alliés. Nos soldats ont compris que tout cela résume l'expérience de dix offensives et de trois ans de guerre. Cette puissance matérielle — la supériorité, le rendement et la méthode — lui ont donné une confiance merveilleuse. A nous d'entretenir et d'accroître ce moral, né de la vision directe d'un magnifique potentiel de victoire et de le développer par une. confiance réciproque et totale.Août 1917. ■ VWVW- .■■■!. Le cardinal Gibbons ET LA CAUSE BELGE New-York, 31 août. Le Cardinal Gibbons a envoyé des télégrammes aux journaux de New Jersey disant que les droits ds la Belgique sont l'objet souverain de cette guerre et qu'il est nécessaire que toutes les revendications de la justice soient satisfaites pour apaiser la, conscience humain*. (HadioJ Ltoefflleje Moscou M. Kerenshy s'en déclare assez salisfaii La Conférence 'nationale de Moscou est close. Si elle n'a pas réalisé autour de Kerensky dictateur, une véritable union sacrée de l'opinion russe, elle n'a pas non plus fait le mal qu'on était en droit de redouter. Le journal le « Dien .», le consta- ; te dans un article qui traduit assez fidèle- ù ment l'opinion publique russe. « Il n'y, a en réalité, dit-il, ni vainqueurs ni vaincus, et c'est heureux, car la victoire d'un c\. parti quelconque serait, dans les circons-tances actuelles, la défaite de toute la a; Russie... On peut dire que Mbscou à mis fi en quelque sort un sol sous les pas du (| gouvernement qui jusqu'ici marchait dans a les nuages. » Et le «Dien» conclut : <c main- cï tenant au travail citoyens. » Nous ajouterons « et à Funion ». C'est ce qui manque le plus, c'est ce qui a manqué en Russie depuis la révolution. c\ Le « XX' Siècle » l'a dit et répété : De- s', v&nt le grave danger qui menace, h: f " de l'Allemagne, la jeune Russie, comme le rj fait observer le président Wilsôri dans sa c< réponse au Pape, seule l'union des partis autour d'un gouvernement vigoureux et ci ferme sauvera la nouvelle démocratie. Les h Soviets ont assez fait. Malgré ses crimes et ses défauts, le régime ciu Tsar avait «• laissé, une armée disciplinée et bien commandée. L'influence de tous ces clubs offl- 3 ciellement reconnus, a, seule, tué la disci- | pline, l'auterité des chefs et peut être le patriotisme des hommes. Il est temps qu° Kerensky, ou tel autre mieux qualifié s'il en est, "soit le dictateur qui sauvera la Patrie. Seuls, des partis représentés à Moscou, les maxirnalistes ont tenté de l'obstruction. Ils ont voulu user de leur arme favorite, la grève générale. C'elle-ci ne sera'pas, bien qu'elle fut un instant sérieuse. L'atmosphère dans la- c< quelle dût délibérer l'Assemblée de Moscou ci ne fut donc guère calme et les délibéra- te tions durent s'en ressentir. Le fait capital de ces délibération fut te de loin, le discours sincère du généraiis- vt sime Komiloff. ri Nous avons dit que Korniloff ne vint à Moscou qu'6 sur les instances cle Kerensky. n> Il exigea, et Kerensky qui y était opposé, v< dut l'y autoriser, de pouvoir révéler la si- ri tuation lamentable de l'armée. A cet égard, -on navrant et aura Ju ■& faire réfléchir sérieusement les membres d des Soviets responsables- seuls de l'anar- fa chie régnante. di M. Savinkoff, le ministre de la guerre, n chpiud partisan des réformes réclamées par Korniloff, a retiré sa démission qu'il ri avait donnée parce que Kerensky hésitait à suivre le généralissime. Kerensky dicta-leur, appuyé sur une armée régénérée, sortira- t-il son pays du danger ? On commençai l'espérer, tout en constatant que la situation reste confuse. Dans une interview, M. Kerensky a déclaré qu'il était satisfait de certains" résultats de la Conférence. <( Toujs les partis, a-t-il dit, réalisant l'u-nité dans le commun effort, feront généreusement les concessions voulues. Et la con- n\ fé.r/nce aura eu ce résultat final d'impii- ® mer à la guerre une poussée plus puissam- v" ment active. » Cf Espérons-le avec lui. Assez de paroles p cependant. Des actes maintenant et d'ur- n' gence. — P. ■ -■ ■ —VWVW-. .....i « Lire en quatrième page : La neuvaine d'Alhine corde inédit par JULIEN FLAMENT _____ <VWWl I. Il Coûteux excès !° / le jei Dans le Matin (n° du 31 août), M. Louis Forest a publié à l'occasion du cinquan- d, tenaire de Baudelaire de judicieuses ré- u: flexions sur le « décentrement littéraire » m de l'esprit national français : p, « Si cinquante ans après si mort, Baudelaire « anime encore l'intelligence française, écrit notre confrère, aucun honneur au moins égal et ne va à J.-B. Guimet, inventeur du bleu aj d'outremer, qui combina la première couleur artificielle née du génie humain ; à Laurent, autre précurseur ; à Verguin. qui trouve la fuchsine ; à Girard. Luire, Cherpin, Lauth, si CordiUqt, Prud'homme Roussin, qui, les pre- se miens, produisirent les violet et bleu d'aniline, ai le vert d'aldéhyde, le violet de méûiyle, le p( noir d'aniline, la napbtacarine. Ces génies français ont été contemporains de Baudelaire; plus que la sienne, leur œuvre marque dans " l'histoire du monde, mais les contemporains J de Baudelaire et leurs plus tristes successeurs di eurent l'esprit décentré par trop de littérature, ai rar une éducation universitaire non adoptée d( au temps. Ils laissèrent ainsi passer à l'Aile- tr magne, la prodigieuse, disons aussi la poéti-que" production des couleurs d'aniline qui fit, I avec nos inventions, la fortune de nos enne-mis ci, par choquants retours, notre ruine. 19 Iî y eut alors hypertrophie du, sens littéraire tu aux dépens du pratique. Garons-nous, dans le la mouvement inverse qui commence dans l'ex- j ces contraire. La vraie gloire cle la Franco -est, luth et machine, dans l'équilibre des forces' agissantes et la mesure. Tout cela n'est pas seulement vrai en * France. Certes, nous n'avons jamais connu ' en Belgique l'hypertrophie du sens littéraire, mais le « pratique » ne s'en porta pas toujours beaucoup mieux tant nous souffrions, nous, un peu partout d'une I autre maladie qui nous faisait accorder na compétence et autorité aux gens qui parlent plutôt qu'à ceux qui savent ou qui rt agissent. Cela nous a coûté assez cher II faudra que cela change. n I l——WWW I -.i — La mission japonais# a été cordialement « reue au Sénat américain en graiwle cérémonie. iC — Au cours des manifestations de Berne, u des collisions se sont produites entr* la g«n-dacmart# «t les manifestant*. ■ POLITIQUE EN Démission da ministre Malvy M. H'ivy, ministre de l'Intérieur, a Dnné s^ démission vendredi. Il a adressé a président du Conseil une lettre dans .quelle 1 dit notamment : « Il y a quelques mois, en présence des 'toques injustifiées dont j'étais déjà l'ai'j-•t, et (fin de ne pas paraître dans les '■aves r.'.oments que nous traversons, af-\iblir lanion indispensable de toiis Ici toyens, union à laquelle j'ai conscience avoir t avaitlé de toute mon dme, j'avais t kkorii eur de vous offrir ma démission. <( Vous n'avez pas crû, à ce moment, de-Jir usei de la liberté que je vous laissais. • neptjjiis lors, la campagne menée par n'.aine presse a redoublé de violence, 1 ls que je puisse, encluùné au silence par t a. ■:[ ' >' « "''/nia: .r %des et les odieusés'caïomnîes que cette [mpagne m'apporte chaque jour. R ...Je veux tout de suite faire face à iï outrages et confondre mes calomnia-grs. j <c Je ne puis le [aire qu'en reprenant dès ' aujourd'hui, comme simple citoyen, avant de la prendre dans trois semaines à la tri-hun'e de la Chambre, la liberté, qui, présentement, me fait défaut. *< J'ai donc l'honneur, Monsieur le président (lu Conseil, de résigner entre vos mains mes fonctions de ministre de l'Intérieur.a ...J,e me relirç la conscience tranquille et !q tète hûute^ prêt, à mon banc de dé-àidemcurer ce que j'étais hier : un homme d'action,• un patriote sincère et un ferme républicain. » »* Au C? .'.se11 des ministres (fui s'est tenu vendredi bfttfn à l'Elysée, M. Malvy étajt absent. L"'_ c. rvliy')i.nié.officiel dit ; M. Malvy souffrant, '.mis ;istaît: paâ au Conseil. Lire en w saga des détails sur *< l'Affaire du Bonnet Rottge. » ;es Italiens à l'assaut du San Gabriele ENCORE 835 PRISONN5ERS "Officiel. Rome, 31 août. !{'aidant la journée d'hier, nous avom wibattu sur le plateau de Bainsizza poui Iisolider l'occupation de quelques Icau-nt et poui rectifier notre li/jne. loUs avons obtenu des gains sur les pen-nord'du mofit San-Gabricle et dans U Ion dr Brestovizza ayant raison de le islancé acharnée de l'adversaire. [ah/rcAes tirs antiaériens très intenses ; arirms o rit bombardé avec succès la es ferrées de la zôiie de, Tolmino el l'jir le des lig7ies ennemies du Carsb. lur 'e pont du Trentin, dans \o vallé( (val de Ledro), peii^an' la nui-i 29- au 30, un détachement ennemi o it irruption dans un de nos petits postei • vede\tes et s'est retiré ensuite emme-vnt quelques-uns de nos hommes. Mais, une de nos patrouilles arrivée en nfort a poursuivant le groupe ennemi (i ')érc les nôtres et capturé en f utre quelles ennemis. LES AUTRICHIENS AVOUENT Genève, 31 août. Le bulletin autrichien de cet_ après-midi ■oue implicitement les progrès des Ita-irus sur le San Gabriele : Sur le mont San Gabriele, il y a eu de niveaux durs moments pour nos héroï-les combattant, le 29 août. L'ennemi renaît toujours et sans cesse à l'attaque dt t ouvrage. Dans la soirée, il a réussi à nétrer dans nos tranché?s sur la pente >rd ; après la tombée de la nuit, nos tvou-s ont contre-attaqué par un très mauvais, rnps. m.... » — Le Vol de d'Ant>isî>zio SUR POLA Comment le poète reçut sa deuxième blessure Milan, 30 août- — Pendant un bref sé (ir à Milan pour raisons de service, Ga^ iele d'Annunzio a donné des détails rai s raids accomplis au-dessus des lignes înemies et au-dessus de Pola. Le matin du 19 août, l'aviateur reste au issus des lignes ennemies 48 minutes è 'île altitude variant entre 200 et 80 mètres jitraillant l'infanterie. Il recommenç;: iprès-midi ; son appareil, qu'il appelle £s de Pique », porte 177 trous de balles. Le 21 août- le gouvernail de profondeui le radiateur furent cassés et l'aviateui territ deux fois en dehors du camp. Le poèta est blessé au poignet gauche. Avant de quitter Milan, il a volé au-de's-is de la place de Dôme lançant un mes-i|e à la ville, qui exalte la valeur des •tnéës italiennes et la bravoure des trou-!ï. Ce message conclut ainsi : t| Nous sommes quatre camarades par Jment qui avons survolé les premiers :4a, qui pendant neuf jours avons fou-iyé les Autrichiens douze fois. Nous bns vu de nos yeux le miracle ardent : notre bataille, nous avons senti sur no-3 visage la flamme de la victoire. Nous ons juré sur la victoire, nous avons ré-lu d'aller plus loin aussi bien sur la :-re ennemie que dans notre dévouemp.it :x Italiens, et avec nous tous les combat-nts, vous en aurez la preuve demain. » ..p. — ■ —--V\1WV- ■ - a réponse de M.Wilson à la noie pontificale La dépêche de Londres -publiée hier r tous les journaux présente dans la iduclion de la réponse de M. Wilson la note pontificale des lacunes qu'il 1porte de combler. C'est pourquoi nous publions à notre page la traduction spécialement faite ur le XX" Siècle de cet important do-ment d'après le texte officiel parvenu Paris vendredi après-midi. Une journée tranquille au front occidental quelques actions d'artillerie Communiqués français 14 heures. A l'Est de Cerny, une patrouille allemande qui tentait d'aborder nos lignes a été repousséc par nos féi0.' Aitivité réciproque de l'artillerie sur les deux rives de la Meuse. $n Alsace, un coup de main ennemi au sud de Vllarimannswillerkopf a complètement échoué. 1' 'n d-s ■jiialer sui Ml reste du front. 23 heures. .dlifnn>^rie n» -.cours de la journée. La lutte d'artillerie a été assez vive dans la région de Cerny et sur la rive droite de la Meuse au Nord de la côte 344. communiques britanniques Après-midi. Le temps est très variable. L'ennemi a violemment bombardé, cette nuit, nos positions avancées au nord-ouest d'Arleux-en-Gohelle et, au début de la matinée, a tenté, sur nos lignes, un coup de main qui a entièrement échoué. (Voir en D. H. ie communiqué de la nuit.) LA LUTTE A LENS Du Birmingham Daily Post : « A Lens comme sur le front d'Ypres, les Allemands luttent désespérément pour avoir leurs coudées franches ; il leur faut conserver derrière eux de grands espaces pour manœuvrer leurs rés'rves. Ce qui est inquiétant pour les Allemands, ce ne sont pas tant le,s opérations présentes que celles qui vont suivre. Nous nous sommes battus pour avoir les tremplins d'où partiront nos attaques futures, et nous avons atteint , tous nos objectifs. » ' Précautions extraordinaires t ia frontière ïoiiandaise que PEUVENT CRAINDRE la-bas LES ALLEMANDS ? Amsterdam, 31 août. Le Telegraaf apprend de la frontière que .les Allemands sont occupés à fortifier la frontière nord de la Belgique dans les environs de Uemboxichure de l'Escaut. Dans le village de Santvliet sur la rive gauche., on a porté de gros canons. En particulier à la ferme de Kamp, il n'y a pas moins de 13 canons dissimulés sous des chênes. Tout le village de Santvliet a été solidement fortifié. Pendant ces derniers jours, quelques escadrons de cavalerie, avec des réserves triplées, sont arrivés à la sucrerie de Beiren-drecht, également sur la rive droite. Le nombre des troupes de réserve canlonées dans la position fortifiée d'Anvers croit journellement. On l'estime actuellement à 50.000 hommes. * - WIW - » ■ — Qu'est-ce que le EimmeFwaId:sme? UNE BROCHURE DE M. d'ARSAC La brochure de notre confrère d'Arsic dont nous avons signalé l'intérêt tout particulier est en vente dans nos bureaux au prix de 0 fr. GO (0 fr. 75 franco). La riche documentation de ce travail en rend la lecture particulièrement utile ù ceux qui veulent être édifiés sur le caractère et sur l'importance des manœiLZres pacifistes de l'Allemagne chez les AUHi et chez les nenirej» Lrftamand à l'armée Deux circulaires importantes du ministre de la guerre Le lieutenant-général De Ceuninck vient de publier deux circulaires importantes à propos du flamand. Dans la première, le ministre de la guerre réclame l'observation de diverses mesures destinées à donner satisfaction aux désirs légitimes des soldats flamands. Le ministre de la Guerre estime qu' » il est inùdmissible que des officiers ne puissent s'entretenir avec les soldats dans leur langue maternelle au sujet de questions usuelles de service. » Tous les Belges seront d'accord là-dessus et ce serait l'aire injure à l'intelligence et à la bonne volonté de nos officiers que de douter de leur empressement ii répondre à, l'appel du ministre de la guerre, i La seconde circulaire du minisire de la guerre s'inspire du désir non moins louable d'écarter de notre armée toutes les pro-i . r.jH • ■ ' ■■ \ "*t •' ' ' tes Pe'gG5» ay. mépris de l'intérêt national. Satisfaction complète à toutes les revendications légitimés dans un but d'union toujours plus étroite des Flamands et des Wallons, répression énergique dé tout re qui menacerait notre unité nationale, tel est donc le programme doht s'inspire vis-à-vis de la question des langues le nouveau ministre de la guerre. Nous croyons pouvoir dire que les Flamands ne seront pas les derniers à s'en féliciter. l'emploi du flamand par LE3 autorites Voici comment le lieutenant-général De Ceuninck rappelle aux autorités militaires les prescriptions- relatives à l'emploi du flamand : Il m'est revenu que les' prescriptions légales sur l'emploi cle.^ langfles dans l'armée ne spnt pas strictement respectées. Je rappelle en conséquence les principales de ces instructions. I tT~ Dans les centres d'instruction et autres organismes charpés de l'instruction des ca-dn s, les élèves doivent être groupés suivant la langue qu'ils parlent et écrivent habituellement. L'enseignement doit leur être donné dans cette langue. II. — Dans les unités, les règlements doivent être enseignés et le;» théories faites aux hom-jKi's <1 os l.eur languç. L'instruction de la troupe doit sfc donner en français et en flamand. III. — Tous les documents d'ordre général intéressant la troupe doivent être rédigés et publiés simultanément dans les deux langue? nationales, les textes étant placés en regaord l'un de l'autre. IV. Les correspondances des autorités militaires avec les autorités administratives de la Flandre doivent se faire en flamand, à moins que les autorités administratives ne se soient elles-mêmes servies d'une autre langue dans leur correspondance. V. — Les avis et communications que les .autorités militaires adressent au. public doivent être rédigés en français et en flamand, les deux textes étant placés en regard l'un de l'autre. Je rappelle également et tout spécialement la dépêche de mon prédécesseur. n° 2Ô533, du 13 février 1916, qui prescrit l'enseignement de la langue dans les différents établissements d'instruction militaire. Enfin, comme il est inadmissible que les officiers ne puissent, faute d'une connaissance suffisante du flamand, entrer es communication avec une partie de leurs soldats, il sera tenu compte de la connaissance de la-deuxième langue en vue de l'accession aux grades subalternes. Les propositions pour le grade de sous-lie.utenant ou assimilation à ce grade mentionneront si les intéressés peuvent justifier d'une connaissance suffisante du flamand à la suite d'un examen subi. Des examens seront organisés à la sortie des différents C.I.S.L.A.. ou au front, sur les hases des articles 2 et G de la loi du 2 jipllet 1913. II n'est pas admissible, d'autre pan. que des officiers quel que soit leur grade qui, depuis trois ans, vivent en contact étroit avec la troupe ne puissent s'entretenir avec les soldats dans leur langue maternelle, au sujet de questions usuelles du service. contre les propagandes an fi nationales Voici le texte du second document dont nous parlons pltu haut : La commission d'aumônier adjoint de 2* classe délivrée à l'abbé Vandermeulen P., dut 1 R. A. L., lui est retirée pour 1° « Avoir répandu au front un journal contenant des articles tendancieux, de nature à porter atteinte aux institutions de l'Etat belge et à nuire à la bonne entente qui doit exister entre tous les membres de l'armée ; 2° avoir ainsi permis à l'oppresseur de notre pays, qui s'efforce d'v semer la zizanie et les dissentiments entre Belges, de se servir de ces articles foncièrement antipatriot.iques pour les insérer dans un journal flamand, publié sous l'inspiration de l'autorité allemande dans un camp de prisonniers flamands ». L'abbé vandermeulen passera en qualité de brancardier à la compagnie de discipline de l'île de Cézembre. 1 * ♦ 0 * « Je saisis cetile occasion pour porter à la connaissance de l'armée que les mesures les plus rigoureuses seront prises à l'égard de tout militaire ou de toute personne attachée à l'armée, quel qtK' soit son rang ou assimilation, qui aura dans un sens ou dans l'autre, par. des écrits, des propos ou dans des réunions cherché à troubler la bonne harmonie devant exister entre tous lés membres de( l'armée d'où toute agitation de quelque nature qu'eile soit, doit être formellement, prescrite. Les droits de tous les militaires, quelle que soit leur langue materne lie, sont établis par , des lois, que chacun a le devoir strict d'observer et de respecter ; mais il n'est pas besoin dans ce but de forger des excitations li-alsaines qui ne peuvent être que destruc-tnces de l'unité nationale glorifiée par la devise : « Union fait la force ». », Il I • tww» • ■ ■ « Lire en quatrième page : LA VIE MILITAIRE

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes