Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 12 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t72794225f/
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20° ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 121 Le numéro : 10 Centimes Vendredi 12 mars 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION '& ter m de la tarse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n 14.05 Bireotsup : FEM1ÎB îma Tontes les communications concernant In rédaction doivent <'trc adressées aSl", nie de la Bourse, La Havre, LQNDOft OFFICE : 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 Tr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestri Hors France.. 3 fr. » par mois. » -.9 fr. » par trimestr< Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. # -... 7sh.6d. par trimestn PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnjUes : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. SC La ligne supplémentaire O fr. 2g Angleterre : la ligne 3 df. Quotidien belge paraissant au Havre Les Allemands contre la justice belge Au mépris de la Convention de La Haye, le général von Bissing crée en Belgique des tribunaux d'exception et d'exaction Fières protestations de la magistrature et du barreau belges INous avons signalé dans noire numéro du I D mars la mesure incroyable prise par le I général von Bissint/ pour s'emparer de l'ad-| mimstration de lu justice civile dans les provinces occupées. On nous adresse de Bruxelles à ce propos la lellre qu'on va lire,. Inutile de souligne) 'I lu gravité de la situation qui 1/ est dénoncée. y flous nous contentons de la soumettre à k méditation (tes juristes des pays neutres Le généra) dte cavalerie qn'<mo fantaisie impériale a promu à la digaïité précaire de gouverneur-général de la Belgique occupée ; poursuit sous urne- forme tantôt. cauteleuse tantôt brutale sa politique de pénétration cl «fabatnpltoa.' Il est dans le fatras à peu près quotidien d'ardonrianoeg, de décrets, d'arrêtés, d'avis, trois documents récente qui mé- Irifent d'être retenus parce qu'ils sont synip-lomaliqu.es et qu'ils" nous conduisent loul droit à un conflit aigu. LES ORDONNANCES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL Le premier de ces documents esl l'ordon-iiiiikv par laquelle sont supprimés- les commissaires d'arrondissement dont l'es fraierions seront exercées dorénavant par les dliet's militaires d'arrondissements n-lle-| maints lesquels auront ainsi la haute main sur l'administration des communes. Los deux autres sont d'une gravité pa-r'i-- ouiièro parce qu'ils ne tendent à lien moins qu'à déposséder la justice d'une partie de çcs alfrilwMiOîls, qu'ils créent des juridictions d'exception et frappent de déchéance jwrtielle l'ordre des avocats et les officiers ministériels. L'une de ces ordonnances décide que les actions en, réparation de dommages visées par le décret du 10 vendémiaire an IV, seront jugées désormais par un collège d'arbitres dans lequel l'élément allemand sera prépondérant, un seul de ses membres étant R désigné pai tes d'épulations permanentes, il Ici l'oreiHe passe tout entière et l'ordonnance I ne songe pas à dissimuler ses méfiances à I l'endroit de l'impartialité des magistrats I belges. i L'autre die ces ordonnances a trait aux <lif-I licu-ltés entre locataires et propriét-a-i-res et »lil qu'elle® seront .jugées désormais sans réserve d'appel dans certaines conditions, par tes juges de paix assistés d-e deux assesseurs, l'un propriétaire, l'autre loeataire.Lcs I I uns et les autres seront choisis par le pré-I sWen-t diu tribunal dans une liste de etn-I '(jiwnte noms dressée par les juges de paix. I N'y pourront figurer ni les fonctionnaireB, I ni les avocats, ni les avoués, ni les notaires, ni les huîssoeais. Les f-i-ib-m-anix civils auront A se dée-torer àiieompôtiènfe dans les affaires dont ils sont saisis. Les avocats ne sont pas autorisés à assister les nart-ies devant «*»-juridiotson nouveJif I . X.HJ1U tes actes de pro- seront notifiés par., les agents de jXJÎlCO. LA MAGISTRATURE REFUSE DE TENIR COMPTE DES DÉCISIONS ALLEMANDES Te'/iï -«si l'économie générale de cette or-doimance, datée du 10 février, qui, déclarée immédiaJemeut exécutoire, a provoqué lift ' i émoi d'autant plus vif qu'on n'en perçoit ni la nai-son n-i le but. Cet émoi s'est manifesté surtout an Palais et dans les rangs des magistrats.Précisément, ce jour-là le président du tribunal tenait. l'autBeitJce des référés. Prenant | l'ordonnance du gouvernement général pour fait acquis et sans se rendre compte de la gravité de cette mcsnire ou de son- attitude, il prononça le renvoi en bloc à la commission arbitrale des affaires dont il était saisi. Sur ce, exclamations, piratestalions, et l'émoi ne fit que grandir quand un avocat annonça qu'il prendrait des conclusions pour contraindre le magistrat à se prononcer sur | la conformité de l'ordonnance allemande I I avec les règles formulées par la Convention ! de La Haye. Cette altitude énergique ouvrit , i tes veux au président qui, revenant sur une I décision trop soudainement prise, se borna ' à prononcer une remise en bloc. Sur ces entrefaites, la première ehamlire ] du tribunal s'était réunie à son tour. Au j «mirs de cette séance tenu» il huis-clos, à i laquelle assistaient le président du- tribunal. ! le procureur du Roi, le bâtonnier de l'ordre des avocats, elle décidait que l'ordonnance était, pour elle, inexistante, en ce sens qu'elle ne prononcerait pas le renvoi des affaires dont cl-l-e étaft saisie et les jugerait eomnie ai die rien n'était. Pratiquement elle n'avait pas à prendre d'autre décision. Les juges de paix, rouage essentiel d'ans (l'organisation de l-t nouvelle juridielion d'exception, se réu:ui- -,iiiuit de leur côlé, et déliaient, u-près une démarche vainement tentée auprès de l'administration allemande, de ne pas se prêter à l'application de l'ordonnance.LES AVOCATS PROTESTENT SOLENNELLEMENT ET S'INSURGENT CONTRE LES TRIBUNAUX D'EXCEPTION La magistrature belge n'avait, pas été ««le à s'émouvoir. Doublement, atteint dan» 5a-dignité par la déchéance dont on le frappait et dans son culte de la justice par la wéation d'urne juridiction d'exception-, l'or-(il'e des avocats se devait à lui-même, à ses à ou indépendance, à la cou-? fiance dont il est investi, de dira avec une ferme liberté ce qu'il pensait- d'une ordon-r,|nce aussi injurieuse clans sa forme, qu'ir-pûgulièrc dans sa source et dans son objet. Le premier résultait de sa délibération H l'interdiction- faite, d'-aecord avec les fr'rreaux de province, à tout avocat de se Prêter à un Mire quelconque au fonctionnement dio 'ce? juridictions d'exception.. Le barreau, les lient pour inexistantes. Donc, défense soiis peine de radiation immédiate, de les reconnaître directement ou nwl'i rocte-ment en plaidant devant, elles, en rédigeant des ajournements, des mémoires, des conclusion».Je sais qu'en outre trois protestattfonb ont ôte successivement adressées par le bâtonnier de l'ordre au gouvernement allemand. , La première du ce* _ protestations vise les •abominables aibufi- qui se commettent chaque jour en matière répressive. Les deux au,1res visent pins .spécialement la créai ion die juridictions exceptionnelles et les déclarent à tous égards intolérables. Je n'ai pu avoir lie texte de ces protestations que le conseil, dans un fragile espoir de conciliation, entend tenir secrètes jusqu'à nouvel ordre, mais je sais qu'elles sont admirables dans to fond comme d'ans la, forme, qu'elles sont d-ignes et courtoises, mais que leur énergie va jusqu'à, Jar&évérité, et qu'avec une vi-gueur superbe •— cl peut-être ironique —• eUes rappellent le gouverneur général au respect d'une convention qui porte la signa-t'ure auguste de l'empereur d'Allemagne. Oii chereîrèirait vainement dans le texte de la Convention de La. Haye ce qui, dans cc domaine spécial, peut autoriser un pouvoir, dont lo titre est l'oecupation, à créer des juridictions d'exception et c'est le moment de rappeler que l'occupant n'a h pourvoir à I adnvinistration du pays occupé que dans le cadre des lois existantes. La protestation du barreau nart de là pour rappeler les vé-•nté& fondamentales de notre droit, constitutionnel hors desquelles il n'est point do justice dtigne de ce nom. Le gouvernement allemand on a-t-il eu le moindre souci ? N'a-t-on pas vu fonctionner à Bruxelles, et dès les premiers jours de l'occupation, des tribunaux mystérieux dont on ne savait l ien mi auant à leur existence, ni quant à leur composition, ni quant à leur fonctionnement, ni quant à leur procédure, ni quant aux garanties qu'ils reconnaissaient aux prétendus inculpes, ni quant à la loi qu'ils avaient la prétention d'appliquer, ni quant à la peôine, toujours extravagante, et que dominait le plus généralement uare visible préoccupation de lucre et de fiscalité ? Tout était arbitraire et odieux, depuis le mystère dont ces tribunaux s'entouraient jusqu'à la fantaisie que trahissaient leurs décisions et qui trouvait son expression la plus hautaine dans ces affirmations de notre Jupiter d'e cavalerie : u Je suis tout le nou-voir législatif, exécutif et judiciaire ! »~ QUE POURRA BIEN FAIRE LE GOUVERNEMENT ALLEMAND ? La triple, protestation du barreau rappelle tout cela avec une vigueur attristée et indignée, comme elle rappelle le traitement odieux et méprj'sant infligé à.-mue*lYï^Tîs^. ture réduite, ^^^er ((a,ns un Pala-is Vans-îormë en coi*ps de gardie et n'ayant plus accès à ses locaux que par des escaliers de service. Elle d;ift encore que la population de Bruxelles, en dépit de provocations incessantes, reste calme mais elle rappelle aussitôt, et voici qui agacera les Boches, quo le calme n'est pas l'oubli. Pour vigoureuse qu'elle soit, cette protestation de la ma.gistor££tuire et du barreau ob-tienidira-'trelle un résultat quelconque ? J'en doute car tout ce qui se fait ici témoigne d'un plan méthodique et poursuivi avec persévérance, dont l'exécution aboutirait, à la domination totale sinon à l'expulsion complète, de l'élément belge. Pour deviner cela il ne faut pas être grand clerc. Il suffit de lire avec attention les récentes déclarations faites par le général von Bissing à un journal allemand : (t J'ai pour mission, a-Wl dit, de mettre j) -ici (en Belgique1) en honneur le caractère )) allemand, la force allemande, le travail )> allemand.. » 11 suffit aussi de se rappeler ces récriminations imprudentes de la Gazette Vos s dont le Correspondant siège aujourd'hui dans les conseils de la rue de la Loi : « On se plaint beaucoup du peu de doci-» lité des magistrats belges. » L'iimbécilo ! Il ignorait donc qu'une magistrature docile n'est plus une magistrature ? Je rappelais cc mot au bâtonnier de l'ordre. II m'a textuellement répondu : « On nous cassera ^peu t-être; nous nous y attendons, mais alors.. » Un aviateur anglais tombe à la mer Le. lieutenant aviateur Sheplte-rd qui.pilotait. un biplan Bristol, est tombé dans ta mer, au large d'Easthoun ne, d'une hauteur de 80 mètres. Uni liàtii-ment s'est porté à son secours, mais l'aviateur était déjà mort. Mm. JLfrique UN SUCCÈS DES RÉGULIERS DANS LA COLONIE DU CAP , —o— Une dépêche officielle du Cap annonce qu'on a reçu la dépéclie suivante du coïoni-1 Van De venter, datée du 7 mars : « Nous avons prie le camp- ennemi de N'a-bas, à dix nulles au Nord d'Ukamis ; nous rous [-animes emiparés d'une grande quantité de munitions, d'approvisionnements et d'animaux. Nous n'avons subi aucune perte. » SUCCÈS ITALIEN EN CYRËNAIQUE —0— On télégraphie de Benghazi que les troupes italiennes, commandées par le général -Moccagata, ont remporté un brillant succès sur les robelle-s de Cyrénaïqnc auprès de Ghoifat, Plus de 150 cadavres ennemis sont, restés sur le terrain, l.es Italiens ont perdu un officier et trois soldats, plus une lvingtaine d'auxiliaires indigènes. I Pour nous diviser ! Les efforts se multiplient dans la presse allemande pour diviser les Be'ges en ressuscitant les vieilles querelles linguistiques... La « Vossische Zeitung » voulant flatter * les Flamands reproduit le 26 février, un-extrait du « Journal de Guerre » publié par Slyn Strcuvels dans la u Vlaamsche Stem ». Le journal al-'emand présente ainsi à ses lecteurs l'auteur de cette page : « .Slyn Streuvels, l'écrivain flamand connu publie un journal de guerre. Il appartient à la minorité de ceux qui, depuis le début, ic,. n'ont pas dissimulé leurs sympathies proie, allemandes et il a. cultivé des relations ami-le- cales avec tes officiers allemands qui passif, saient par te village d'Avelghem où il habite. n. Nous publions ici un chapitre de son journal où il raconte la panique qui se produi-^ ait paruni le peuple ruinai flamand, lorsque se propageait, la sotte nouvelle qui, m al hou-reusement n'a pas encore cessé de circuler, ' que les Allemands obligeaient le.s Belges de uo s'^rOler dans l'armée allemande. » es Strcuvels sera sans doute le ' premier à s'étonner du rôle que lui prête là T le journal allemand et qui n'a pu, nous en sommes bien certains, être le sien. . Si la <t Vossiische Zeitung » a cru par ces [!.[ inventions abuser quelques belges, elle se trompe, elle n'aura )V:ussi qu'à les mettre J-' tous en garde contre les tentatives faites pour les diviser. ;io " -■ Ceux qui voient clair Î.U — ia- ENCORE UN SOCIALISTE QUI NE DIS-3c TINGUE PAS ENTRE LE PEUPLE ^ ALLEMAND ET SON EMPEREL'li. es 0 nt . Le docteur Fcrrou), ancien député socia- à liste, de l'Aude, un vieux militant du parti, îs président de la Confédération générale des m vignerons, dans un article d'u Midi socia- é- liste, journal auquel il collabore régulièrc- ii- ment, s'élève contre la prétention émise par s- certains socialistes de séparer le peuple alle- :rt maaid de ses chefs et de son gouvernement, a- « L'empire allemand, écrit-il, qui est sorti ''S de la défaite française, n'est pas une unité >i- nationale. Si nous voulons une naix dura- •n blexil faut détruire le facteur de guerre l'em- jr pire, plus encore que l'empereur. » e- Voilà une heureuse déclaration qui n'est il pas précisément conforme à la doctdrîS de x la, récente coarféa^ence socialiste de Londres, ls i i i, ■„ _ m, L,r~ iFinrrn—ni; Ce |onrnal ne peut être vendu : que 10 CENTIMES on I PENNY •e en Angleterre. ; LES FAITSDUJOUR ^ Les incertitudes diplomatiques continuent. Le prince de Biilow a eu à Home avec M. Salandra un entretien dont on ignore la , portée exacte mais dont on peut deviner le l sujet. it P>'"SSS û'iêmànde, paraissent des . ûfncies (tui sont à la lois des aveux d'une situation critique et des tentatives pour J brouiller les alliés. La Ga&ettç <te Cologne-, discutant l'impor-tance de Constantinople, dit que, si les , Turcs sont impuissants à la conserver, on j" devrait en jaire une ville libre, garantie par une alliance de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Grèce, jotis le protectorat de l'Italie. ). Le Times '.dans sa revue de la presse aile-mande, attire l'attention sur un autre arii-i_ cle qui a paru vendredi malin dans le c Loko.1 Amzeigier, le journal officieux popu-à laire berlinois. Il y est dit. que le bruit u courait dans certains cercles de Berlin que . la Grèce était sur le.point de se joindre aux e alliés et que « à part les considérations dy-n nastiques, il ;/ a des raisons intérieures que > la nouvelle de celte décision était pour le : moins prématurée. » Le journal olfiçteUx faisait ensuite le plus vif éloge de « la £ sagesse et de la prévoyance » de M. Veni-!j zelos qui ne voudrait sans doute pas lancer son pat/s n dans une nouvelle guerre où le • risque était grandi et le gain éventuel petit, ' même dans tes éventualités les plus favo-ij rablcs. » L'opinion du Lokal Anzei-ger n'a guère d'importance en soi, mais il convient de faire remarquer deux faits. Tout d'abord, . la presse allemande insista beaucoup^ ces temps derniers sur les relations dynastiques existant entre la Grèce et VAllemagne aiors g qu'il est de notoriété publique que le Kaiser '■ s'était brouillé avec sa sœur Sophie lors-' qu'elle avait abjuré le luthéranisme pour épouser un prince grec de religion orthodoxe. Ensuite, il est curieux de constater que, dès jeudi, le Lokal Anzciger semblait connaître l'attitude que prendrait le roi F Constantin de Grèce au conseil de la couronne qui aurait lieu à Athènes le. samedi suivant tout en se trompant sur l'effet que l'initiative royale produirait sur la décision a éventuelle de M. Venizelos. ( j tmwwl Un nouvel incident de la crise portugaise. M. Chagas. ministre du Portugal, à Paris, ancien président du conseil, vient d'adresser sa démission an président de la République portugaise, M. de Arriaga, pour pro-A tester contre la constitution du cabinet Pimenta de Castro. , imiw-.i Le gouvernement américain a envoyé le cuirassé Georgi-a et le croiseur blindé Was-hiington à Verh-Cruz. L'évacuation de Mexico 's a commencé. Les Carranzistes ont saisi à Cttmpéchc, dans le golfe du Mexique, le va-<■ pHur anglais Wyvisbrook cl emprisonné le capitaine. twvvwu D'après le Daily Telegraph, la Chine se-- rail disvosée à accorder au Japon de nou-.1 veaux débouchés, la construction de voies .- ferrées, et à lui transférer le bail de Kiao-s Tchéou, avec toits les droits subsidiaires qui s avaient été concédés il l'Allemagne, ù con-i dilion que la Chine soit représentée par un e commissaire spécial aux négoalalions de «<>.v riiM le Janon et VAllemagne. Dernières Nouvelles Communiqué officiel français ; du 11 mars 1915 Paris, 11 mars, 15 heutres. L'attaque anglaise d'hier a enlevé deu: , malle mètres de tranchées en avant dj NEUVE-CHAPELLE et le village lui-même _ puis a progressé dans la direction d'Auber: . jusqu'au moulin de Piètre et dans la direc taon sud-est jusqu'aux lisières nord du boi: s de Riez, c'est-à-dire à deux kilomètres en viron au-delà de Neuve-Chapelle. L'artille 3 rie allemande a peu tiré. Pour le reste du front, rien à ajouter ai P communiqué d'hier soir. i LJ£ SIÈGE D'OSSOWIETZ EST LEVÉ 5 p 3 Londres, 10 mars. — Du correspondant di 3 « XXmo Siècle ». — Le t< Times » annopci que les Austro-Allemands ont levé lo sièg< d'Ossowietz. Le-s troupes allemandes onga gées dans cette opération ont dû renonce) à leurs tentatives et battent en retraite. ; SUCCÈS RUSSES AU CAUCASE lj —o— Petrograd, 11 mars (officielle). — Au Cau siuouiaSeSua sjuaoat sop sjnoo nu 'oet dans la région die Tchotrocki, nous avon pris, le 9 mars, 2 canons. Dans la région de l'Azerbeidjan, nous e avons pris un autre et 3 caissons. Rien à signaler sur le reste du front. : LE TZAR EN FINLANDE ï c , Lo Tsar est arrivé jeudi matin, à Helsins . fors et a été chaleureusement acclamé pa 3 la ixxpula'tion. Le Tsar a visité les vaisseaux de guerr ; et la forteresse de Sveabo-rg. LA RÉUNTON DU REICHSTAG —o— , Amsterdam, 11 mars. — A l'ouverture d Reiohstag, le Président a déclaré que su tous les fronts, les armées aust-ro-alilerwir des se dressent comme un mur de fer e d'acier. L'armée ottomane garde les Dardaiieile contre les vaines attaques des ALMés. 1 L'Allemagne ne sera pas conquise par 1 î fanwne. î Nos sacrifices, conclut-il, sont gigantes ques ; mais des champs de ibatailte détroir pés par le sang s'élèvera la paix durable qi donnera à notre grande patrie bien-aimé une nouvelle puissance florissante. Au cours de la séance, M. Helfferich, se oré taire d'Etat aille m and aux finances, demandé un nouveau crédit de 10 milliard pour frais de guerre, jusqu'à l'automne pre • ebain. o Le budget a été renvoyé, ensuite ù I, s commission. Le Reichstag s'est ajoamé au 18 ma-Bj n NOUVEAU RAPPEL DE CLASSES EN ALLEMAGNE -—O— Paris, U mars. —• Une dépêelie de sourc hollandaise dit quo les classes de ta lands tiwm. ilon instruites, de 1869 à 1873 (année. - de naissance) ont été appelées sous les dra r peaux, dans la province du IUlin. O LE TYPHUS DANS L'ARMÉE ITALIENN] Venise, 11 mare. —, On mande de Véioa que le typhus sévit dans les casernes. On compte jou-iTieltoment 20 ô. 25 décés, a COMMENT ILS TRAITENT r LES PRISONNIERS ANGLAIS • -o {. On nous écrit de Bruxelles : Un pj'isonnier belge revenu du oamn d 9 (Munster et de Celle déclare que les pinson nr.ers anglais y sont très mal vus. Les A 11c manda en veulent moins -aux Françai qu'aux Belges mais les Anglais sont leur, bêles noires. Aussi les charge-t-on des coi vées les plus désagréables. : Un joui- le méd'ecin allemand a relusé d \ recevoir les Anglais à la visite. Un médeen 13 belge qui se trouvait parmi les prisonnier! est intervenu pour les réconforter et Jeu. - remonter le moral. x Autre fiait : Des Anglais avaient envoyi s un monceau de revues et de magazines piou: - lei rs soldats. Le feldwœbel les a conservé, et a ordonné de les brûler. On régime de basse police à Bruxelles ON ARRETE LES GENS SOUS TOUS PRÉTEXTES On nous écrit de Bruxelles, le 4 mars i \ Furieux de ne pouvoir asservir les Bru xellois, exaspérés de les voir porter fièrement à leur boutonnière le portrait du Ro. : et de la Reine-, von Bissing et ses sbiree viennent d'imaginer un véritable régime d'inquisition contre les habitants de la capitale belge. C'est ainsi que, du 26 février dernier an 3 mars, des perquisitions domiciliaires onl été ordonnées chez diverses personnalités bruxelloises, parmi lesquelles figuraient MM. Jadot, le gouverneur cle la Société Générale, — qui, on le sait,, a été chargé pai les Allemands de l'émission des nouveaux ÎMMÎê $5 îmgqiw —• sSoctwjr Cheval, cbel de service des hôpitaux, et cliêz ''"-d-schmidt. Bien qu'on n'ait rien découvert de suspect, le docteur Cheval a été arrêté et maintenu en prison pendant vingt-quatre heures. On soupçonnait ces personnes d'avoir encouragé les engagements de volontaires. Quant à M. Goldsehmidt, il est encore sous les verroue au moment où nous vous écrivons. On l'accuse, en outre, d'avoir aidé des familles belges... à recevoir des nouvelles de leurs enfants actuellement dans les rangs de l'année ! Le banquier anglais Bigwood, étaMi rue Royale, a été arrêté également et, le 3 mars, il était depuis dix jours enfermé dans une des salles du ministère de la guerre avec deux prêtres et un avocat, également arrêtés, et ne sachant pas plus que lui pour quoltes raisons. Les Allemands qui ont amené à Bruxelles des nuées d'espions, pour la plupart prussiens ayant habité Bruxelles avant la guerre prétendent avoir reçu plus de deux mille dénonciations à charge d, habitants ayant favorisé le départ de miliciens. Bien que l'espoir n'ait pas faibli un instant et. que, malgré le régime de terreur l'on reste plus confiant et plus optimiste que jamais, l'on en est réduit a rechercher les endroits discrets où l'on puisse se rencontrer sans crainte des oreilles d'espions. Bruxelles est toujours pourvu de vivres. Et si le pain ne parait pas exquis à tout le monde, il n'en est pas moins très man-geable.Les traitements des officiers de réserve et auxiliaires blessés ou infirmes Le ministre de la guerre estimant justement « qu'il est équitable de ne pas laisser tgns ressources les officiers de réserve et les officiers auxiliaires atteints de maladies ou d'infirmités qui, sans être dues au service ont été contractées ou se sont aggravées' pendant le service, vient de soumettre au Souverain. — qui l'a signé -le 6 mars écoulé, — un arrêté ainsi conçu : Artiale 1er. — 11 peut être alloué par les commandants de division, les commandante supérieurs de troupe ou les chefs de service, aux officiers de réserve (y compris ceux qui ont été admis en cette qualité pour la du-ree de la guerre), et officiers auxiliaires, mis hors d'état de servir, pour cause de maladies ou d'infirmités non dues au fait du service, mais qui onl été contractées ou se sont aggravées pendant le service, une indemnité annuelle, fixée aux quatre cinquièmes de celle qui est prévue à l'article 1er de Notre arrêté du 22 décembre 191-l,n'2«; Art 2. — Cette indemnité, qui n'est accordée qu'aux officiers dont le service a été irréprochable, est due à partir du lendemain du jour où l'intéressé auia cessé d'avoir d-rnit anx allocations ordinaires. Notre Ministre de la Guerre détermine 1 date à laquelle e'ie prend fin. ,11e est liquidée dans les mêmes cond tions que i-c.u- qui fait l'objet de Notre arrê té prérappelé. Art, 3. — L'indemnité est. réduite le ca échéant, d'une somme égale au chiffre d la pension dont jouirait l'intéressé. Si celui-ci a droit à un traitement de l'Eta ou d'une administration publique, il ne lr ost alloué que la différence éventuelle entr ce traitaient et l'indemnité. Cornent nos soldat: font des prisonniers Nous recevons d'un de nos braves soldat du 12° de ligne, l'or u and Rainehon, l'imtt ressant et pittoresque récit d'une jolie pris de soldats allemands : « Le 28 octobre, — nous écrit-il, — moi bataillon était, envoyé en réserve à Pervysc Presque aussitôt, les Allemands se Uvrèren à une attaque ardente contre le passage i niveau du chemin de fer ; ils furent re pQnssés e-t laissèrent sur le terrain 'e nom nreux morts et blessés. « Le lendemain de cet efi£«£cmcnt, j'ijoi de faction, non loin du terrain du Cûïïïïiitt lorsque j'entendis un blessé allemand qu râlait et qui criait à tout instant, avec l in définissable accent hoofcr : « Kamarate !. Kamarate !...» Ma faction terminée, je de mandai au commandant du ...e bataillon di chasseurs à pied français, sous les ordre; de qui nous étions placés, l'autorisa!ioi d'aller, en compagnie d'un outre solJat, re lever ce blessé. Ce fut un chasseur fran çais qui se présenta. « Nous partons donc, mon camarade e moi, Parme chargée et en arrêt, jusqu'à l'endroit où le blessé criait. En vérité, il } avait non pas un blessé, mais quatre blés sés. Un était couché près de la "grange ; li deuxième gisait' à l'intérieur de celle--: i : h troisième et le quatrième étaient mAlés i des cadavres qui emplissaient un fossé. « Je regardais de tous côtés pour voir s i n'y avait plus do blessés ennemis, quau' tout à coup j'aperçus au premier étage d un< maison proche, quelques allemands dnm l'encadrement d'un efenétre. J'épaiîai et j'allais tirer lorsque je lui vis lever les mains. Je leur fis signe de descendre. Cc fut un spectacle vraiment étonnant : Songeî donc, ils étaient non pas quatre, Ma:s amc trentaine ! Tous cependant avaient les mains en l'air et se rendaient. « Les voyant de si bonne composition, j'en désignai quelques-uns pour ramasser -:cs blessés, tandis que mon camarade, le chasseur français, conduisait les autres, qu'il tenait au bout de son fusil jusqu'à nos lignes. <« Cette scène se passait à environ quatre-vingts mètres en avant de nos tranchées cl j'allais y retourner à mon tour avec nos prisonniers porteurs des blessés, lorsque 20(" mètres, vers l'ennemi, je distinguai un Allemand qui me faisait signe pour que je me rendisse près de lui. J'avançai dans sa direction, le fusil haut.A ce moment, il m'indiqua par gestes que d'autres prussiens étaient cachés non loin de Jà. Il sauta pardessus la fenêtre du rez-de-chaussée où il avait trouvé un refuge et il s'en revint bien-mands.« Je conduisis tout ce cortège dans nos tranchées. On nous y fit naturellement Ion accueil. » Et il y en a tant qui ont ainsi fait le plus simplement du monde les choses les plus extraordinaires, que beaucoup n'ont, comme ce héros modeste, reçu d'autre distinction que les félicititations de leurs chefs et de leurs camarades. — M.Pain,député de la Vienne,avait signal,-, au ministre de l'intérieur que, dans certaines communes de la Vienne, des réfugiés belges reconnus nécessiteux ont été écartés du bénéfice, de l'allocation, sous le prétexte <pie les enfants fréquentent une école libre. Le ministre de l'intérieur a prescrit sur ces faits une enquête immédiate, dont i> communiquera les résultats à lhonorable député. — New-York. — On mande de Toledo (Ohio) que le gouvernement fédéral a rejeté un plainte portée contre lo juge de cette ville oarce que, dans un récent discours, il aurait déclaré qu'il lui serait très indiffé- j rent que quelqu'un jetât mille bombes sur I la tête du kaiser. ! (ei'oiitetoniiH . en Allemagne t En Bavière^ en Wurtemberg ^ et surtout en Bade, on craint beaucoup pour l'avenir t M. A. de Smit termine dans le « Petit. P£t< | risien u du 11 mars, la publication de ses a Vingt-Cinq Jours en Allemagne u, dont nous avons déjà reproduit ici plus d'urf extrait intéressant. IMPRESSIONS ET AVEUX DE COMBATTANTS ' A Munich, M. de Smit a copié dans une * brasserie quelques cartes-vues envoyées doi l'armée par des habitues. Voici celle d'un officier, signée Willy, eti venant de Russie : t u Nous avons non seulement de l'excellent i vin rouge, dont .''étiquette porte lo nom de - la ville d'Anvers et dont nous possédons - mille bouteilles qui ne nous ont rien coûté, ce qui en augmenté la saveur, mais, depuis 3 trois jours, on nous distribue de la bonne-bière de Munich. Chers amis, vous ne pott- i vez vous faire une idée de ce que représente . un litre do bière de Munich nour un Ails- . rnand qui se trouve quarante OU cinquante - mètres des tranchées russes ; aussi, l'en-; thousiasmo de nos troupes, penaant tu dis-3 tribution de notre dîner, se composant de; i pain noir (KK), de lard et d'un n niass « - (chope de bière d'une contenance d'un litre, - entier), a été indescriptible, en savourant noire repas et en buvant de la vraie bière 1 de Munich de la brasserie Paulancr, ft quarante mètres do ,'a Bzoura. » Voici la traduction d'une autre carte qui. , vient du côté d'Yprea et datée du 21 octobre : ii Les Anglais sont de terribles soldats, ^ qui reculent difficilement, et lorsque nous mous approchons d'eux, ils sortent une es-I péce ue poignard ou couteau de poche très l dangereux pour nous attaquer en vrais sau-' vages ; mais aussi quelle joie pour nous de ; prendre une tranchée anglaise ! Cest la bombe, car ces maudits Anglais tiennent-un vrai lunch-room dans leurs tranchées : belles de sardanes, confitures, jamhon, thé, biscuits, liqueurs, tabac, cigarettes, et., etc.,; aussi je vous prie de croire que nous nous ruons sur leurs provisions,d'autant plus que notre ravitaillement au nord de l'Yscr est des plus difficiles, que bien souvent nous devons nous contenter d'un- repas sur trois.» Un troisième, qui se trouve dans la région de Reims, écrit : que u tous tes cham-pagnes bus dans les meilleures caves ne valent pas le muss du Hofbrau (brasserie; Rovalc). » A MUNICH, ON EST DÉPRIME. — .15 STUTTGART PLUS ENCORE M. de Smitt. résume ses impressions dei Munich en ces termes : « Pendant les deux jours que j'ai passés, in Munich, j'ai eu, je le répète, l'impression, d'une profonde dépression morale accusée, très nettement non seulement par l'atmosphère générale de la ville, mais aussi pur des} déclarations très tristes, très pessimistes, ■le vais citer l'une d'elles, très courte : , n Nous n'avons plus d'hommes ; on aj dépeuplé notre pays ! » A Stuttgart, un de ses amis lui a dit : - ii Un miracle peut seul sauver I'AHoma-J gne, car je crains bien que l'orgueil prussien amène chez les autres Etals confédérés» lu ruine complète et la misère. Dans tout le royaume de Wurtemberg on ne trouvera plus, à l'heure actuelle, un seul volontaire, tellement les pertes ont. été énormes. Aujourd'hui, on publie lacent onzième liste des pertes wurtembergûises. Or, ces listes sonb Cil retard do six semaines, puisque les combats de Klein Zillebel<c et ZandvooKle, ont Belgique, du 12 décembre, y figurent.Done, si les Allemands annoncent un million de pertes et qu'aujourd'hui on en est encore à publier celles du 12 décembre, je n'exagftro pas on taxant i» un million et demi leurs morts, blessés, prisonniers. Oui, cher ami, mais tu oublies que, parmi les noms qui figurent dans les listes, il y,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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