Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 19 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6s34v/
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LE XXE SIÉCLE rédaction & administration " 28ter, ma de la BoarsB — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Directeur : FERÎÎMS îïSUHAT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 28Ut, rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 2-1, PANTON STREET 8 Leicester Square, S. W. abonnements Franco 2 fr. 50 par mois » 7 fp. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » 7 s h. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre publicité S'adresser à l'administration du Journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: 0 fr. 40 la ligne Petites annonces 4* page: 0 fr. 30 la ligna Les petites annonces sont êgalemen reçurs à la Sé'ciêté Européenne de Publicité, 10. rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paria. Quotidien iseiye paraissant au M^vre E y jo«» répre Une erreur a rectifier & \osti: /iwvvwvwvi empi expo A propos â'un arlicla de Fl Fiiipo [rispsiti dans ie « Cornas à'itaiia » Un écrivain catholique italien très connu. Q' M. Fillppo Crispolti vient de consacrer dans rése le « Corriere d Italia » une série d'articles com à la neutralité observee pa.r le Saint-Siège ploii à l'égard du conflit européen. n'a Dans un de ces articles paru le 16 mai, M. ( M. Crispolti fait aux affaires belges une poir allusion qu'il nous faut relever die crainte entr qu'on interprête notre silence comme une elles adhésion à une erreur dont on appréciera At l'importance. aur: qui « Que serait-ïï arrivé, demande M. Crispolti, Lent si le Saint-Siège avait condamné les soldats al- teur lemands à la suite de dénonciations reçues de que sources autorisées et ies accusant d'outrages 16 p envers plusieurs ocntaiues de religieuses belges 11 qu'on affirmait hospitalisées dans tel ou te! cou- Mer vent d'Italie alors qu'aux enquêtes qu'il a prn- qui voquées auprès des mêmes autorités belges en l'hoi vue de préciser les faits et de pouvoir les stlg- fait* matiser. 11 a été répondu après beaucoup de derr temps que des bruits avaient couru mais qu'au- pou] cun cas n'avait été établi avec certitude. » Que effet En d'autres termes, M. Crispolti affirme rta'i que des autorités belges avant accusé les fe ( soldats allemands d'avoir outragé des re- de 1 ligieuses, elles ont,dû reconnaître dans la 9°u suite qu'aucuin de ces attentats n'avait pu Être établi avec certitude. ^ou M. Crispolti est mal renseigné. Il est vrai que ,pendant longtemps, le « Tijd » a invoqué une prétendue déclara- — tion des évêques belges pour affirmer qu'aucune religieuse n'avait été outragée pendant l'invasion allemande. D'autre paft, le chanoine Rosenberg de Paderborn, dans son fameux livre sur « Les accusations mensongères des catholiques français contre l'Allemagne », allant plus loin encore, a écrit, à ce proposé « Le gouverneur général allemand en Belgique s'est «dressé à ce suiet aux évèque^ belges... L'archevêque de Malines a fait savoir qu'il ne pouvait fournir aucun renseignement précis sur un cas quelconque de viol de religieuses dans son diocèse. » Sans doute est-ce sur une affirmation de Oe genre que se fonde M. Crispolti pour écrire les lignes que nous avons reproduites plus haut. ' Mais depuis les articles du « Tijd » et le pamphlet du professeur Rosenberg, un document nouveau a été publié qui a fait disparaître tous les doutes. Ce document c'est la lettre collective adressée par l'épiscopat belge à l'épiscopat a.Ue-miiiTi/i le 24 novembre 191F. et oubliée par le a XXe Siècle » au mois de janvier suivant H nous suffira rie rappeler une des pages de ce réquisitoire vengeur pour montrer combien M. Crispolti se trompe en attri- (2 buant aux autorités beiges la dérobade que Reir leur prêtent les avocats de la cruauté aile- mande. *** Li C'est à l'annexe II oe la lettre de l'épiscopat belge due le cardinal Mercier,a traité, en quelques lignes extrêmement nettes, 0 de ces faits lamentables. des Voici comment l'éminent prélat répond pré. au passage du professeui Rosenberg cité nen ci-dessus '■ L met K CETTE DERNIERE PHRASE est maté- éne riellement exacte, mais INDUIT EN ER- j0„. REUR LE LECTEUR IN ATTENTIF. J'ai ma, écrit, en effet, ail gouverneur général, que dis. je ne pouvais lui'fournir aucun renseigne- p0j, ment précis, parce que ma conscience don m'interdisait de livrer à un tribunal quel- tem conque les renseignements hélas très pré- jn ( cis, que je possède. DES ATTENTATS siïR n'et DES RELIGIEUSES ONT ÉTÉ COMMIS. i JE LES CROIS, HEUREUSEMENT, PEU sou NOMBREUX, MAIS IL Y EN A EU, A MA de c CONNAISSANCE, PLUSIEURS. » gaT, Il est impossible, on l'avouera, dêtre plus *l catégorique. Le oardinkl Mercier reprodui- à „ sait d'ailleurs aussitôt après le texte des sali lettres qu'il avait échangées avec le gouverneur général. On va Voir en quels terme- d'une in- ^ comparable diginité et d'une admirable dé-licatesse le cardinal Mercier expliquait au 1 gouverneur général allemand les motifs de bre. fa décision : ' indi s au ARCHEVECHE DE MALINES. tion Malines, le 16 avril 1915. Monsieur le Gouverneur Général, r J'ai bien reçu la lettre N° 1243 que Votre Excel- M. lence m'a fait l'honneur de m'adresser et je re- (air grette d'avoir été empêché d'y répondre plus tôt. de « Des bruits circulent, en effet, accueillis par tion certains journaux, démentis par d'autres, au la Sujet d'outrages que des religieuses belges au- Chr raient eu à subir de la part de soldats aile-mande et, d'accord avec Votre Excellence, je de i protesle contre ceux qui, à la légère, sans preuve, jettent dans le public ou y entretiennent „ d'aussi odieuses accusations. . Mais lorsque Votre Exa.iier.ee me demande de l'aider à faire la lumière sur le bien ou le mal fondé de ces imputations, je me vois dans la tt"'' nécessité de lui opposer une question préalable. £ L'autorité civile a-t-elle le droit d'instituer une ca" enquête sur des laits d'une nature aussi délicate? '' Qui interrogerait-on ? Le confesseur ! Le médecin 1 Ils sont liés par le secret professionnel. , Les supérieures 1 Savent-elles toujours toute . , la vérité ? ' ' ' Et si elles la savent, pour l'avoir apprise sous le sceau du secret, ont-elles le droit de parler f Osera-t-on interroger les intéressées ? Ne se- P rait-ce pas cruel ? Essayera-t-on de taire parler des témoins, au risque d'exposer les victimes, déjà si malheureuses , d'une violence, à porter devant l'opinion publique la tare du déshonneur ? L En ce qui me concerne, je n'oserais soumettre que personne à un interrogatoire sur un sujet aussi fore délioat, et les confidences qui, spontanément, aux m'ont été faites ou me seraient faites à cet égard, cor) ma conscience m'interdit de les livrer à autrui, à l'( Notre devoir, Excellence, est d'empêcher, par des tes moyens en notre pouvoir, que le public se L oomplalse à ces allégations capricieuses et mal- gén «t i'oTYn1aiirh>ni rk> tfiliLn mm flittf A ln /'/iw ssion que la justice exercera sur ceux ( :1e parti pris, soit par une impardonne s té, les inventent ou les colportent. N ne que nous ne pouvons aller plus loin s £ter sur les droits de la conscience et n 5er à violer la liberté dv\ for intérieur. roez, Monsieur ie Gouverneur Général, elle assurance de ma très haute consid* (Signé) : D. J. GARD. MERCTE1 aroh. de Malines. ie des Allemand^ n'aient pas compris ~ve du prince clo l'Eglise ou que l'ay, prise, ils n'aient songé qu'à 1 er au profit de Leur triste cause, c rien qui doive nous surprendre. M 'rispolti n'est pas allemand et nous rons pas cro-ire qu'il hésite un inst e les assertions des pamphlétaires et le démenti du cardinal Merci ei issi, sommes-nous certains qu'il n1 l suffi de lui signaler des docum« avaient, sans doute, échappé à son on pour qu'il corrige auprès des s du « Corrière d'Italia » l'impress doit ïeur avoir laissé son article Lai. - va. en effet, do l'honneur du card'i ;ier. de l'honneur des évêques bel se sont associés à sa protestation, meur du gouvernement belge qui 1 sienne em la reproduisait dans lier Livre gris. C'est même l'honneur )le belge tout entier nui y est engs lie tfaràntio de justice garderait-ilj si on voyait un écrivain catholl en repousser délibérément le témoig l'un cardinal Mercier -pour n'accor aleur qu'à la parole des bourreaux pays ? . Filippo Crispolti est un gentilhom s ne doutons "pas qu'il le prouve. Ed. LABEL"! PENSÉES « ® ® NOUS SAVONS QTJB NOUS POUVONS PRBNDKS LE LANG-D'UNE PUISSANCE DE PREM O.fiDRE, MAIS LA DEI'ERENCË A I BORNES ET EN POLITIQUE LA ï BLESSE, LE DSS1R PS NE CONT RISR PERSONIsE AMENENT RA MENT DES RESULTATS FAVO BLES. NOUS SOMMES D'AILLE! FORTS DE NOS DROITS. LE BEAU, Mmistre des Affaires Etrangi de Drigiqué. I mars 1S32. Rapport à la Cliambre régentants). ES FAITS DU JOU n confirme qu'une nouvelle dèmnr représentants des Alliés à Athènes : d'u gouvernement hellénique est vr le. 35 puissances de l'Entente sont pie II d'accord sur la nécessité d'une ac 'gique et résolues à ne pas tolérer ] ! temps les agissements suspects et iccruvres obliques du ministère Skou L'heure actuelle exige que, sur tous its, la situation soit nette et claire. Il c inadmissible que subsiste plus le ps du côté grec quelque ambiguïté. A] 'rémarche projetée, on doit compter < \ subsistera plus. % Hestia, venizeliste, dit tenir de bo rce que le gouvernement aurait dé. lécréter la démobilisation générale, ei tant sous les drapeaux que les deux < es classes. 3 gouvernement grec renoncerait à maintenir, par voie détournée, la mo on. IVWWVWVW paraît que la candidature du prince :ht de Bavière au trône de Polo ,ve des partisans de plus en plus n ix parmi les princes allemands, ce spose foçt François-Joseph. Les Rut ront bien donner à la question une s toute différente. iWWMWviAi i presse de Londres annonce con aine la prochaine nomination Lloyd George au poste de se 3 d'Etat à la guerre, en remplacen \ord Kitchener. Le ministère des nv s, dont M. Lloyd George avait assi direction, sera confié, selon le D onicle, à un des plus feunes meml zabinet. Les relations avec le minis a guerre resteront très étroites. IWVWVWWY* . Boselli vient de soumettre au roi Emmanuel la liste de ses futurs collt urs ; la crise peut donc être consifk me terminée. près avoir conféré avec le roi, M. ( o conserve le portefeuille du Tréso 5 nouveau ministère prêtera incess< it serment entre les mains du roi. ux Etats-Unis, démocrates et prog zs ont réussi à se mettre d'accord. Aj. ir conféré avec M. Rooseveli et les a tiques de M. Hughes, M. Perkins, leo iressiste, annonce que le parti répu , et le parti progressiste s'unissent p \enir la candidature de M. Hughes. IMVWVWAV ? général américain Funston confit le général Trevino, commandant es carranzistes du Ohihudhua, a no, Américains que tout mouvement )S expéditionnaire des Etats-Unis au & mest ou à Vest provoquerait une atta troupes mexicaines. es fournaux américains disent que irai Trevino a ayi sur Vordre du gém •nns/X. SUUffflMR ins : iPÉiteii sra- e ttaiï J* Dans sa dernière séance, ex- Rfl. de Broquevillo eda en a caractérisé les résultats ais ne La Conférence économique des Alliés n int terminé ses travaux samedi. Elle a adopté bo- une série de résolutions qui seront intégra lement publiées le 21 juin dans tous les pays )us alliés. nt? Avant que la dernière séance fût levée, at- m. de Broqueville a pris la parole au nom [®c- de ses collègues et a prononcé un discours ion que le » Matin » n'hésite pas à qualirier de du magistral. » Disons tout de suite, écrit M. Hugues L; 113,1 Roux en tête du grand journal parisien,qu'il y a eu comme un sourire du destin dans câ f)e fait que, pour dès raisons de protocole, le 1 a ba^on de Broqueville,représentant de la Be|-gique, a été chargé de résujnëf les sènti-ments de ses collègues, de les révéler à #e- France et au Monde. en A travers la circonspection nécessaire el fue volontaire des naroles de ce diplomate appa-J}j~" ralt non seulement l'esprit dans lequel ces . débAts se. sont déroulés, mais les engagements que les délégués ont échangés entre eux avant de se séparer. Les conclusions de la Conférence ne seront qu'une préface aux travaux dont elle f* les fera suivre. Cette Conférence est une a première conférence ». C'est le meilleur gsige de son succès. » Le disccurs de M. do firoqua^ille Voici le texte du discours prononcé par M. de Ëroqueville : (--£ Messieurs, ~ Nous venons do réaliser intégralement le ER but que s'était assigné notre première Con-; férenco; l'heure de la séparation est proche. Avant de nous quilter, permettez-moi d.; • /yt, caractériser en quelques mots les débats — pleins de cordialité et d'esprit d'union aux-ftA- quels nous venons de nous iivrer. — Les assises, qui se clôturent provisoirc-RS- mem aujouru liu,, constituent un événement -,. dont la portée dépasse, à n'en pas douter, la limite des prévisions humaines. Tous ont jpc le sentiment qu'en des horizons sainement — élargis des temps nouveaux se préparent. La collaboration intime dont nous avoue for" mulé les uases marque,dans le domaine matériel comme dans 1 ordre moral, l'ouverture a.es d'une ère dont'les nations qui souffrent aujourd'hui recueilleront demain le fruit généreux. Et déjà nous voyons poindre l'aurore des des meilleures réalités. D'aucuns ont tenté de faire admettre que —. nous travaillions dans le but de préparer pour -la paix un groupement de guerre. Er- hreur profonde 1 Défense, oui; guerre, non. De l'entente qui s'élablit entre les serviteurs du droit ne naîtra point la guerre. Et, scrutant le fond des choses, je serais tenté de dire que, en vérité, ce qui s'organise aujour-ohe d'hui c'est l'union préservatrice et bienfai-au- santé contre la guerre. mi- Depuis deux ans, un cauchemar pèse sur le monde par le fait que le génie du mal i?ic- avait réussi à magistralement organiser la 'ion force, dans le but de mettre celle-ci au 6er-Hus vice du crime. les Eh bien, conscients du devoir envers l'était- poque que nous vivons, envers les généfa-les lions qui montent, nous entendons, nous, est grouper et accroître la puissance pour l'éri->ng- ger en gardienne auslère et Adèle de la li-irès berté,.de l'honnêteté, de la justice. Aux cou-ru'ii pables : légitime expiation; aux Etats honnêtes ; poix et sécurité; notre action ignore nne tout autre mobile. 7Mé De là cette haute tolérance, cette' cordiale ! ne volonté d'entente dont nos débats ont offert ier. sans cesse le réconfortant spectacle. Interprètes éclairés des gouvernements onc amis, 'es délégués n'ont pas hésité à adop-tjjjj. ter les résolutions qui s'imposent à la clairvoyance des peuplés. C'est "ainsi que successivement nous acceptâmes,toujours à l'unanimité, î«s principes qui, dans l'avenir, prv sideront'à l'organisation de l'effort ve'rs le _ne but commun. Par la décision prise tantôt ,m_ vous avez apporté à l'œuvre entamée un • gage nouveau de continuité. 'A la France, qui a conçu la pensée pr3-ilu- mi^re de cette conférence, nous adressons ici le juste tribut de notre admiration. C'est elle qui n choisi, pour nous recevoir, l'homme éminent qui, d'une main sûre et ime d'une Ame haute, dirige ses destinées. de C'est à la France encore que nous devons -ré- d'avoir été présidés par l'homme d'Etat qui, ent avec une perspicacité remarquabie et un mi. dévouement sans limite, prépara les voies iw(i que son talent de président nous fît si fruc-u.|y tueusement parcourir. re5 Le grand succès de ces journées nous !e '(jrg devons au tact, à la maîtrise avec lesquels M. Clémentel dirigea nos discussions," sachant trouver les mots qu'il fallait, et mener aux résolutions qui convenaient. /te- A.u nom de tous, je 'lui demande d'être au-!.bo- près du gouvernement français l'interprète rce do nos sentiments de vive gratitude : line Tois de plus, la vieille hospitalité française Jar- s'est affirmée en se surpassant, n. Permettez-moi, mon cher président, de im- vous communiquer, en terminant, la dernière résolution prise par nous en ces termes : n A l'unanimité de ses membres, là confé--c5_ rence vous remercie et elle vous prie de irës transmettre le vœu qu'elle forme de garder mis toujours à sa tête son excellent président. u?.r Les chefs des diverses délégations s'asso cièrcnt aux paroles de M. de Broqueville. 0UT A l'issue de 11 conférence .économique, le,s d^-Sgués ■- conveirnem<mts alliés «ont allés à l'Elysée où ils ont été reçus par M. Poincaré, assisté de M. Clémentel. 'me Le prrsidiem les remerçia de leur visite les et les félicita de l'heureuse issue de leurs ific travaux. du wl, que _ On ma/nde de lien-lsin au « Moming Post. « que Canton a annulé sa déolanastion le d'ifldléiperadance et que les républicains de !ral Shanghaï ont déclaré qu'ils étaient tout dis-arsta à envoyer «le délégation à Pékin. SUR LE FRONT BELGE Ifs psstc MK'tffidtrj aliénai este<f —0— Le 17 juin. — Nuit et journée calmes à part l'échange de quelques projectiles en divers points du front. Au cours de la nuit, une de nos patrouilles a enlevé un poste de sous-offieiers allemands dont les occupants ont été faits prisonniers. LE COMMUNIQUÉ HEBDOMADAIRE DU GRAND QUARTIER GENERAL Du 10 au 16 Juin La semaine du 10 au 1G juin n'a été marquée jmr aucun événement particulier en dehors des bombardements réciproques ha-habituels.Il y a eu quelque activité vers Dixmude et vers Steenstruat ofi des luttes à coups de bombes se sont déroulées. £GJO£ uro journée anglaisa pour (es enfants belges. Le 10 juillet prochain, les enfants et les écoles de l'Empire britanniaue organiseront une journée spéciale en faveur des ii.-ea.it millions et demi d'enfants de la Belgique occupée. Les petits garçons et les fillettes dans tout l'Empire organiseront des fêtes sportives ou des concepts, et le produit sera envoyé au « Nntional Committee for Relief in Belgium ». M. Artoiur Henderson, président du Board of Education, a donné son approbation pour les écoles d'Angleterre et des Galles ; les divers commissaires pour les colonies insisteront pour que la journée du 10 juillet soit réservée au « Children's Belgium Day ». Au Canada la fête auna lieu probable-mont le 15 novembre, iour anniversaire du roi Albert, les vacances scolaires s'ouvraait avant le 10 juillet. —o— M. Edouard Dnimont et ia » Libre Parole » Edouard Drumont annonce qu'il quitte la direction de la te Libre Parole » : a Aujourd'hui, écrit-il, mes forces sont usées, mon éta"1 de santé m'oblige, non pas à me S'Vparor de ce qui a é;é le mobile et la raison d'être de tonte ma vie, mais d'en laisser la direction effective à de plus jeia-nos qui m'ont déjà aidé à supporter le far-dieau "d'un travail très écrasant pendant ces dernières années. l'atigué outre mesure par tant d'àm.'^s de labeur' acharné, j'ai dû quitter Paris et je ne puis aujourd'hui donner à mon œuvre l'attention de tous les instants qui lui serait si nécessaire !... » Bombes empennées de 3-10 à Paris On peut voir dans le grand vestibule du sous-secrétariat des munitions dieux beaux speciroens de matériel de tranchée. A côté ci-ïs obus de 400 devant lesquels la foule ;■ dtôfidé pendant des semaines, on a placé deux .bombes empennées pour mortier -ie 340 La bombe de 340 est un projectile en tôle d'acuer, constitué par un oorps cylindrique fermé par deux calottes sphiériques. Sur l'une de ces calottes, celle du haut," est percé l'orifice destiné à recevoir l'organe d'amorçage ; sur l'autre sont soudées les qui tre ailettes qui forment l'empennage en croix. Ces deux puissants projectiles, ohargé3, peuvent contenir près de 100 kilos d'explosif.Dans l'attente de Broussiloff Dans um -petit poste très exposé, raconte la « Liberté », un guetteur, l'œil au périscope fouille très minutieusement /es installations d'en face, à quelque trente mètres Un camarade qui passe le voyant si préoccupé lui demande : <t Que vois-tu donc, se dort être épatant ? » Et l'autre souriant, la engiarette à la lèvre: (t Je regarde ei Broussiloff arrive I » Un mot typique prêté par M. Lucien Des caves à, une petite fille de caractère amène. — Pourquoi, lui demandait-on,n'as-tu pas d'amies dans ta classe ? Et la charmante enfant de répondre : — J'ai beau taper dessus, elles me détestent.Ne pourrait-on pas soumettre ce mot aux réflexions 'des Allemands, qui se livrent actuellement à des enquêtes sur cette question :/< Pour quelle raison ne sommes-nous pas aimés du monde ? » —o— Devinette De V n Explosif », qui ne projette que des éclats de rire (22° batterie du 12° régiment d'artillerie. Seul journal possédant un servi--e de cuistots informateurs) : Une devinette. — Quelles sont les -deux villes qui ont le plus de haine pour les Allemands ? — Antibes-Auch. —o— Les ësjîîémcritîes de !a guerre. 1!) juin 1915. — Violents combats au sud do Dlxmudo ; les Allemands sont repousses.Au Nerd d'Arras, les Fronçais s'emparent du fond de Buval, et de plusieurs tranchées allemandes entre Lorette et Souciiez.— Sur la Fecht, les Français enlèvent la clairière d'Anslaswiasen et les hauteurs de l'HilgeJiforst. — En Galicie, la bataille s'engage sur le front do Rawa-Ruska aux lacs de Gro-dek.— Sur l'Isonio, les Italiens s'emparent des hauteurs de Pla.va. — Au Caméroun, la ville de Mouso capitule. Deux écrivains belges yr lauréats de F 4cadémie française > 6 $ »o« ^ L'Académie française ayant partagé le it « Prix Audiffred » entre divers ouvrages w dont le sujet se rapporte à la guerre vient de — i couronner dieux beaux livres belges. f< on Elle a attribué 1.000 francs à M. Gustave j jUit Somville, directeur de la Dépêche de Liège osté 'l0ur son ' " Vers Liège. Le Chemin 0 ccu_ du crime ». Nous félicitons de tout cœur du- f, Ire excellent ami de cet hommage flatteur Un beau succès de librairie avait ratifié l'dp s E T*rériation publiée ici de son ouvrage. Les t, suffrages de l'.Académ'e viennent y ajouter une consécration éclatante, digne récompense du courage et d-u talent dont notre l nair- variant confrère a fait preuve. . !r en L'Académie a également accordé. 500 fr. ha- à M. le baron Guffin pour ses « Récits de combattants », dont nos lecteurs ont pu ap- 11 -îude précier le captivant intérêt. Nous nous ré- P s de jouissons de oe nouvel hommage rendu à •' nos soldats dans la personne n'un historio- s graphe dligne de leur héroïsm". ' <1 USE CEUXIËMF LISTE î DE PRISONNIERS BELGES ; ur »o<' )( NOUS VENONS DE METTRE SOUS " t les pp,r,SSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRÎ- » lise- SONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE- 1: des mjirhs. CETTE LISTE COMPREND DES n Bel- NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS. c ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON- ! lans 1 L'ENVOI DE 0 fr. 60 (SOIXANTE CEN- *■ spor- TIMES) EM TIN SON POSTAL.AT BURilAU f i m- ntT TnïTRNAL. RUE DE LA BOURSE. 28ter. " Le gaspillage allemand à Yeràna Dans le Journal des Débats, M. Henri idou fait remarquer que, devant Verduf^ commandement allemand a usé des corps raqu'à la corde, tel le III* corps (brando ourgeois) qui, reconstitué deux ou trois »s, a pu perdre 00,000 hommes et a dil ;re retiré à l'arrière pour de longs mois. ■Par contre, le commandement finançais rganise, au contiraire, un roulement qui lit défiler plus d'hommes, mais laisse les ivisions incomparablement moins épui-ies.« J'ai assisté, dit-il, à une revue d'une di-ision, trois jours après qu'elle venait do asser une quinzaine dans les tranchées de aux, et je peux assurer qu'il n'existe paa e plus belles troupes. » D après le colonel suisse Feyler, les AIIo-wiids, si 'on fait le total des troupes enga-tes et des perles qu'i.'s ont subies, ont mis ans celle affaire un million d'hommes. On lit. d'autre part, qu'ils ont fait passer en. e Avocourt et Da.m'joup 39- division» et pmie. Actueillement. el c'est là le fait prin-ipal, près de' la moiiitié dès- forces sUle-îandes en France est composée de dissions trillées devant Verdun. Si l'on songe b leur su.re. on peut juger des condï-tiioris ulti-eiire's de la lutte sur le front occidental Ces quatre mois de combats acharnés de-n.nt ^-Ie^d'^'n joueront un rôle décisif dan3 histoire de 1 agirerre. L'Allemaghe y a ngagé un capital énorme en hommes et on laîé.ricl. Elle s'est conwurmée à l'immobi-lé sur e front russe, et voiri qu'elle est an Kinient de s'en repentir amènenwnt. Et s'il st vrai cru'elle a poursuivi cet effort., ayant ordu "espoir de vaincre, dans le seul dessin d'entraver au moins les projets de ses dversaires, c'est un effort qui aura été ussi vain nue ruineux. Rien n'a été changé t'Ofilaiifi ie BiQ.iiiiI.eff LES BOSSES PIABCHEHT SUR LEIïîBEBG Unité droite autrichienne débordée = Les Allemands évacuent les positions de Pinsk. - Les détenseurs de Czernovitz cernés. Petrograd, 17 juin. — Officiel : Afin d'arrêter notre avance sur Li (Lemberq), l'ennemi, fortifié par des ments amenés des autres fronts, a lanci maints endroits des contre-attaques fur ses contre l'armée du général Broussilo; A l'ouest du bourg de W.ollsy, sur ie S l'ennemi, sous le feu violent de notre a lerie, a pris l'offensive dans la région village de Gadomowitchi. Cette ataque rieuse a été repoussée. NOS TROUPES TALONNANT L'EN Ml ONT ENSUITE FAIT IRRUPTION ; SES POSITIONS DE LA RIVE NORD STYR. FAIS \ ;VT PRISONNIERS PLUS 1? OFFICIERS ET DE S00 SOLDATS. Au nord-ouest de Rojitsche, au suc Stched, vendant un chaud combat avec Allemands nos Sibériens, commandés le colonel Kistyl. SE SONT EMPARÉS,l UNE BRILLANTE ATTAQUE, DU \ LACE DT SVtriNlKY, FAISANT.PUIS NIERS i OFFICIERS ET 450 SOLD. ALLEMANDS. Les hussards de la Russie Blanche, puyés nar le jeu de notre artillerie à vai, ont Chargé brillamment à travers t liqnes étendues de l'ennemi, sabrant \ de dsu? co,riv'U)ni'-s ciuisvIMlu/Les. HIER, A MIDI. NOTRE CAVALERL OCCUPÉ RAD7.1W1LOW, APRES AVOIR DÊLOGfrJ.'ENNEMI : ELLE A C TINUÉ A LE REFOULER SUR BRODY. rRadzrwilow est situé à une dizaine de mètres à l'est de Brodv, sur la voie ferré Dpbno h Lemberg. Brody est une ville de iicie, centre important de communient près de la frontière russe, h 80 kilomt environ à l'est de Lemberg.1 L'ENNEMI A ETE REJETE DE STA ET DE NOVYJ-POTCHA1EFF. oui C ETE OCCUPAS HIER PAR NOS TROU1 Au dire dfun commandant de corps, moin oculaire des combats d'hier, dans région sur la Strqpa, un camp entier e mi, '-rmê d'Allemands et d'Autrichiens trcmélés, a été mis dans un suprême de cire par les rafales du feu de nos balte: les ennemis sont tombés par centaines. Des pelotons de nos batteries, au qi galop, ont occupé des positions découve'i d'où elles ont tiré à coups directs sur fwiards. L'élan de nos troupes a été irri tible. ..Dans la région Gaivoronka-hourava: ha, sur la Stnjpa, un chaud combat se roule. L'ennemi déclanche des attaques rieuses. ENTRE SN1ATYN ET KOLOMEA, L' NE Ml A ETE REJETÉ AU DELA D S1 RIVIÈRE TCIIERNIAVA. DANS LA REGION DES POSITIONS DVIN'SK, NOTRE ARTILLERIE .4 COI VUÉ AVEC UN SUCCÈS VISIBLE LE B BAHDEMENT DES POSITIONS EN MIES. —0 - La ?et?aife auirichiesse se presipi Petrograd, 17 juin. — Les nouvelles d •dernière heure portent que les Autrich poursuivent en toute hri.te l^lir retraite c l'a direction du; nord, vers Lwoff (Lembc espérant s'" accrocher sur la liffne défen Voitivnskv-Sokhal-Si'oyanoff. où, selon renseignements de bonne source, arri" d'importants renforts allemands. De leur côté, les Russes avancent moins rapidement diafts la direction du n est longeant le chemin de fer Doubno-Lw Ùn officier russe blessé relate nue, su front, du général Broussiloff. les Allema arrivés au secours de leurs alliés ont rés nour arrêter l'élan des Russes, d'applic iput système favori de courp d.e bélier: ont lancé, l'une sur l'autre, trois divis' qvi oui été massacrées par l'artillerie ru Le centre ennemi enfoncé uoff clé- LES AUTRICHIENS DEBORDES en ■ SUR LA STRYPA f u~ LES ALLEMANDS EVACUENT lyr, LA REGION DE PINSK rtil- du Petrograd, 17 juin. — Les Russes êtendanl lu- rapidemen. leur avance sur les points dû Iront où l'ennemi a été enfoncé. NE- Sur la Strypa, ils occupant déjà de nom-iUR breuses positions et ont débordt entière* DU ment au nord-ouest de Bucsacz, l'aile droi» DE te autrichienne. A la suite des succès risses, sur le de front méridional, LES ALLEMANDS ONT les ! EVACUfi LA PLTJPAP" POSITIONS par DE LA REGION DE PINSK. M R Ils ont fortifié fiévreusement les organi-7L- sations défensives sur la rive gauche du 0 Y- Piripet. trs ap- roS Czernovitz à ïeu et à sang ilus LES AUTRICHIENS CERNES DANS S A LES FAUBOURGS ™ RENFORTS ALLEMANDS ET BULGARES Pétrograd, 17 juin. — Un télégramm» ulo- dressé à 1' « Invalide misse » dit que Gzenv e„ci'e novitz est le théâtre d'une lutte sanglante. ,"a" La ville est presque complètement détruite, ions LgS Autrichiens ne se défendent plus que tre3 dans les faubourgs où les Russes les enveloppent étroitement, leur barrant le passag» RYJ vers l'armée de Bulcovi"* 1 YT L' n Invalide russe » pense que les Alle-'ES. mands ont envoyé en Gnlicie deux corps té- d'armée et que deux divisions bulgares une sont arrivées en Bukovine. 800 CANONS RUSSES TONNENT sor- AU NORD DE CZERNOVITZ 'CS' Les Russes ont mis en ligne en Bukovi-and ne, sur le front nord de Czernovitz, une ■tes puissante artillerie que les correspondants les allemands chiffrent à 800 pièces. Parmi oeti-jsis- te artillerie, les'eanons de 2S0, d'un modèle tout récent, sont en nombre important lou- Toute cette artillerie n'a pas été importée de- en Russie. Les usines russes ont été mon-ju- têes d'après les derniers progrès industriels et possèdent un matériel supérieur mAmie p., sous certains rapports au matériel en usa-j À ge dans les (plus grandes usines de guerre ——- Kyt DE _ L'avance Russe N F. UNE MOTE OFFICIEUSE DIT QU'ELLE CONTINUE DE FAÇON TRES SATISFAISANTE ET PRECISE LE BUT DE tS L'OFFENSIVE DE NOS ALLIES. ® la Petrograd, 17 juin. — Un commentaire semi-officiel de la situation sur le front russe dit que l'absence dans les communi--ive qués des noms des places occupées et des das directions prises par les armées du général rent Broussiloff ne signifie pss un arrêt dans l'avance des Russes car les nouvelles de non progrès ininterrompus parviennent toiu-ird- jours. ■off Le large couloir formé par la trouée dans r ié la direction die Loutsk s'élargit et prend le nds caractère d'un mouvement enveloppant des olu flancs ennemis. aier L'avance ne peut cependant pas continuer ils à l'allure actuelle. ons Des mesures sont prises pour évacuer les sse. blessés et les prisonniers et amener le ra-~ 23e ANNbE. — Série nouvelle. - N* 537 Le numéro : 10 Centimes (5 CMT2MES M FHŒHT) Lundi 19 Juin ?916 •fp—fc—M ' ■■ * „ il rm —' ■ ■«■u.—» ....—^ l—'ll <1111,1 ■ 13BiMMMBBSgaMcaBaBraCTPrMqiBi^j»»mj.Tmrrii 111IIIIIIJIIII lllll—I

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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