Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 19 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/513tt4gn0f/
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JEUDI 19 DÊCEMBRE 1918 L/UNIQN DANS UACTION VINGT-QUATRIEME ANNbC 4 O centlmoa ■^lo numero ABONNEMENTS ! jgtsqu'oii 31 mars 1919 U francs Wroctmr t CE TTTGAT Instaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles TARIF DES ANNONCES Annonces commerc., petite ligne ff. 0.50 Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.00 Faits divers . i . . . 5.00 et 4.00 Sports;fr. 9.00 Reparations judiciaires • . . n 3.00 Necrologies • i . . . . . • 3,00 No» petite» annonces, paraissant simnltanément dans Ie « XX" Siècle »> et Ie c Journal de Bruxelles > an tarif reduit de 1 FRANC let 3 llgnea, ohaqna ligne supplementaire 40 centimes, Payement par anticipation. vage! Chers et grands amis du Sénat, sile malheur ne vönsT a pas dótournés de nous, si, sur vos nobles Ames, nós épreuves ont exercé un sincere et profond attrait,?ingratitude n'am'a jamais de prise sur les nótres. . Discours de M. Delacroix M. Delacroix, premier ministre, prend la parole au nom au gouvernement et exprime aux ministres protecteurs la profonde et inalterable gratitude du pays. Il 'se félicite d'abord de I'heüreuse inspiration qu'ils ont eue de restor a Bruxelles pour venir en aide a la population sous 1 'occupation ennemie. Il dit que grace a leur presence les Belges eurent conscience qu'ils avaient des soutiens et leur action contribua largement a soutenir l'ondurance et ia resistance morale de, nos populations 5 puis il poursuit en ces tormes : Durant toute l'occupation, le Comité National dut au tact et au dévouement des ministres protecteurs, la garantie que les vivres importés ne seraient pas saisis, que les ceróales indigenes seraient respectés, et mème — dès 1916 -- que tous les vivres indigenes seraient soustraits a l'ingerence dü pouvoir allemand. j ■ Ce résultat magnifique fut realise avec le concours' d'abord de la C. R. B. et ensuite du C. H. N. qui assurèrent le controle de la distribution des virres importés. Quand on songe que sept millions de vies humaines se* virent ainsi épargner les afires de la lamine, que des centainss de mille tonnes de vivres furent * diquement et regulieren)ent import bonneur sur mon pays, comme un lien de nos deux patries. (Appl.) Vous avez bien voulu, Monsieur le Président, .tfuer le souvenir des services — le mot est votre -, qu< inon cher ami et coüègue le marquis de Villalobar et moi avons éfcé a mème de vous rendre dès Ie commencement de la guerre, et, tout on vous remerciant. vous me permettrez de rendre ici a mon estimé collègue 1'hommage de cette amitié qui nous unit depuis si loogtemps. Quand i'idée m'est venue que ['autorité et la force de 1'Amérique pouvaiènt ètre utiles a Bruxelles et a la Belgique, quoi de plus naturel qae d'avoir résolu de rester ici parny vous Quoi de plus heüreux que de travailler avec eet ami pour un peuple si injustement attaque et si éprouvé ? Quoi de plus agróabie que de travailler avec une organisation ausai superbe que votre Comité National, avec un Solvay et un Francqui a sa" tète? Et quoi de plus irresistible que 1'attitude de vos populations, conduiies par vos braves bourgmestres et eclairóes par le flambeau du patriotisme leve par les mains pieuses du grand Cardinal ? (Ovation prolongéé.) Du role de I' Amérique en Belgique, dans le nord de la France et sur les champs-de bataille de cette guerre, que d'autres en parleut; je ne le pms pas. Mais ce que je puis vous dire, c'est que mille partl'attitude héroïque de la Belgique n'a provoqué une admiration pins grande que celle que .vous avez eveillée dans mon pays. Des leg premiers jours de la guerre, les cceurs de ces 110 railHo'ns d'hommes libres se portèrent Vers vous dans un mème élan de sympathie et d'admirarion. Et, depuis cette grande amé qui, dans les chambres retirees de la Maison Blanche, portait le fardeau des agonies du monde, jusqu'au plus petit de nos enfants qui partageait son pain pour qu'un enfant beige ne se sentitpas oubïié', nn courant d'amour s'én alia vera vous. (Applaudisse- Voug^Eónéiéür le Prési.dent, l et ^ous-même mon cher G^liègu'e^vous avez pai-K de cstte'^dè "efficace et indisponsablo que nous ont prétées ajiondistingué combatrioteiM^Hoovör otle's :>te^sieürs de 'Ia-Commission for Relief m Belgium.' Jenè-puis rien ajouter a l'hommage que vous leur avez rendu. Et quand. j'ai dü vous quitter il y a vingt mois p'oursuivre ailleurs món drapeau — et quand les jeunes Américains de la C. R. B s'en sont aires pour se ioindre a une antre Commission for Relief m Belgium plus vaste—ce fut une consolation de trouvér dans le concours de la Hollande, representee' ici par notre cher collègue, M. van Vollenhoven, un moyen de continuer cette organisation de I'autre cófcéi de la frontière que nos jeunes gens ne devaient plus franchir désormais qu'en vainquéurs en compagnie de vos braves soldats. En me trouvant de nouveau dans ces Iieux classiques] oü bat le coeur du peuple beige, mes souvenirs me reportent a cette journée du tragique mois d'aoüc 19141 oü, par mi les vivats- de toute une nation, nous assis-1 tions a une scène inoubliable : d'ici nous avons vu sor— til" yotre grand Roi, l'épée a la main. Nous 1'avons?; suivi en pensee et en haletants, pendant les semainèsa oü lui et son armee ont tenu Liége, ces Thermopyies der la democratie, et nous l'avons suivi jusqu'a PYser, osuj il a dit: < Pas plus loin, * (Acclamations.) Dès lors, les | Premières consultations óleetorales Aux elections qui ont eu lieu le 15 danff les comités révolutionnaires de Berlin et d< la banlieue pour Ia conférence d'enipire dei: comités révolutionnaires, les socialistes ma joritaires ont obtenu 349 voix, les ïndépea. dants 281 voix, les classes libérales 79 voix. Les majoritaires auront par suite septdélé^ jgués, les. indépendants cinq et les mtelleo tuels un. Le même jour les Conseils des soldats de Berlin et des faubourgs avaient élu quatre socialistes majoritaires et deux indépendants comme délégués a la conférence^ impériale I des Conseils des ouvriers ei/soldats. Ils ont yoté a l'unanimité une resolution protestant énergiquement contre la decision de Mi Feh* renbach, declarant considérer la convocation du Reichstag co.mme une trahison et demandant que M. Fehrenbach, soit appelé a comparaitre pour s'expliquer. Le DrSoil se retire du gouvernement On mande de Berlin, a la date du 15 décembre, que la démission du IF Solf, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a été acceptée. A Berlin, on compte 350,000 ouvriers en grève _0n mande d'Amsterdam qu'a Berlin 350,000 ouvriers se trouveraient en grève a la suite de la propagande bolchevik en faveur de Ia grève générale. Aucune entrave In est apportée a ce mouvement par le gouvernement. te pte La legislature beige reeoit les ministres des Etats-Unis, d'Espagne et de Hollande et leur exprime la gratitude de la nation «$H»^» La munifleeace des Etats-ünis ne s'est point arrètée a l'envoi de céréales, i la souscription d'énormes sommes d'argent, ils ont veillé a satisfaire, dans une proportion inespérée, a tous nos besoins. • Sousl'inspiration du noble président Wilson (Lonpes acclamations. Toute la salie est debout et pousse les cris de « Vive Wilson ») et sous Ia direction de son si distingue et si dóvoué ministre a Bruxelles (Nouvelles et bruyantes acclamations), les compatissants et généreux citoyens de la grande République, nous ont fait parvenir des quantites incalculable de vètemeuts, qui ont permis d'uabiller les plus pauvres et de les soüstraire aux rigueurs de l'hiver . » S. Esc. M. Brand-Wbiulock a été. des Ja première heure, impressionné par la lamentable situation de ces mal leureux Beige* dont les demeures ont dant l'oocupation par 1'ardeur de ses. maatj f ©stations activistes»' nutans relatifs as DQiiïsr armistice Le.protocole financier qui a été signé a Treves, a Toccaoion du renouvellement de rarmistice, pontient les clauses suivantes V Engagement de la part de rAIleuiagne de ne pasdisposer, sans accord préalable avec les Allies,

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