Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n29p26r587/
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i^y^NNÉE. — Série non relie. — N° 80 Le numéro 10 Centimes Samedi 50 Janvier 1915 7?TTTCflON & ADMINISTRATION 28 ter rue de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n- 14.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : j|, Paillon Street (Broadmead Ilouse) London (S. W.). Directeur : FUEMD tîEtJRAT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées aux bureaux du XX" SIÈCLE, aSk", rue de la Bourse, Le Havre, avec la mention i " Rédaction LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS : France 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par t-imestre Hors France.. 3 fr. » par mois. o .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. a ..... 7sh.6 d. par trimestrfl PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire. 0 fr. 25 Angleterre : la ligne..... 3 d. PUBLICITÉ COSÏBilCIMiE : On traite àforfat "tït .n.-.-un. - na * Quotidien beiae paraissant au Havre L'internationalisme a fait faillite VIVE LE NATIONALISME & Chez les catholiques ; Le XXe Siècle n'a pas manque de signaler, , ainsi que c'était son devoir, la défection, vis-à-vis do la catholique Belgique, die tous }es catholiques allemands, d'un grand nombre de catholiques italiens et d'un nombre plus considérable encore de catholiques espagnols.Personne assurément ne pouvait espérer que les catholiques, dans le pays le plus discipliné' du monde, dans cette Allemagne où tous les citoyens sont dressés des )'enfance à penser et à agir par ordre, (feiseerneraient l'injustice essentielle de la guerre imposée au mondo par le militarisme pruissiien. Bien plus, on peut arriver à comprendre que, victimes de la savante conspiration organisée par les organes de la chancellerie impériale pour égarer l'opinion. publique, ils se soient fait illusion sur le crime commis par leur gouverne ment contre" la Belgique neutre et innocente. Comme l'ivresse tle- l'alcool, 1Ivresse du patriotisme peut expliquer, sans les excuser, un certain nombre d'attentats. Peut-être aurions-nous incliné à accorder die ce Chef quedques circonstances atténuantes aux catholiques allemands si leur empressement, non seulement à excuser, mais encore à glorifier nos bourreaux ne les avait classés, tout de suite, au premier rang de nos ennemis les plus injustes et les plus acharnés. Pour trouver des atrocités comparables aux atrocités commises par les troupes allemandes en Belgique, il faut remonter aux guerres des seizième et dix-septième siècles, aux guerres où la soldatesque mercenaire, racolée par les promesses de pillage et d'orgie, donnait libre carrière aux instincts les plus féroces. Deux faits essentiels les résument et les caractérisent : elles ont été ■>a conséquence d'ordres donnés par les âhefs militaires, l'exécution d'un plan froidement arrêté en vue de terroriser le peuple belge ; d'autre part, elles ont visé par-iiicul-iprennent le clergé catholique et ses églises. Sur l'un et l'autre point, la lumière est faite et le monde édiifié. A part les aveugles volontaires de Y Ossevatore romano, il n'y a personne au monde qui ail encore le moindre doute à cet égard. Eh bien, les incendiaires de Louvain, les Vandales qui ont détruit l'Université catholique et l'église Saint-Pierre, les assassins du jésuite Dupierreux, fusillé pour avoir écrit sur un « chiffon de papier » son sentiment à l'endroit de la sauvagerie prussienne, les bandits qui ont massacré des prêt res, profané des églises et outragé des religieuses ont trouvé grâce devant la presse catholique d'outre-Rhin. Cette Kœl-nische Volkzeilung, que nous répandions avant 1a. guerre, dans notre pays, que nous défendions contre ses critiques et ses accusateurs ; tous ces catholiques de Cologne et de Munchen Gladâ>acfc,nos hôtes et nos amis iPhier, loin d'élever la voix pour arrêter ce damage, n'ont pas cessé un seul jour de travailler à exalter les bourreaux et à> calomnier les victimes. Toutes les inventions j imaginées par le gouvernement de Berlin contre les prêtres belges, ils les ont cautionnées. imprimées, vulgarisées. Le châtiment, en Allemagne même, n'a point tardé. Les voilà obligés d,e se défendre aujourd'hui contre la presse luthérienne, qui n'a pas manqué de tirer argument contre le catholicisme allemand lui-même du soi-disant fanatisme du clergé catholique belge. 'Les voilà menacés par une vague de fanatisme protestant que leur aveuglement a déchaînée ! Quant aux catholiques italiens, nous leur avons dit œ que nous croyions devoir leur dlirc. Le correspondant de Y Echo de Paris a trouvé que nous avions bien fait. D'autres <i Romains », pàrait-il, sont d'un avis contraire. Peu nous chaut. Notre conscience murmurait contré nous avant l'accomplissement de ce devoir. Elle est en paix à présent. Ce ne sont pas les explications entortillées ef, ridicules die YOsscvvatore romano, •impassible devant la violence faite à la li-; berté ar ostolique d'un cardinal de la sainte Eglise romaine, qui nous feront sentir l'aiguillon du remords. Puisque beaucoup de catholiques italiens et espagnols, malgré notre neutralité violée, nos prêtres assassinés, nos églises brûlées, notre cardinal traité connue un malfaiteur, malgré notre fidélité à l'Eglise et à Rome, prennent parti contre nous, nous ferons le compte dp leurs mensonges, de leurs injustices, de leurs trahi-sons. Exilés par la plus injuste des guerres, frappés dans nos familles et dans nos biens, la liberté est la seule propriété qui nous reste. Contre qui que ce soit, nous saurons nous en servir. Si notre foi est au-dessus de toutes les déceptions, notre liberté brave toutes les menaces. C'est notre manière d'être belges et de rester dans la tradition nationale. Chez les socialistes Sans doute, l'internationalisme socialiste et l'internationalisme maçonnique ne sortent pas plus intacts tle l'épreuve actuelle : et c'est ce que nous demandons la permission, de mettre' aujourd'hui en lumière. En ce qui remanie le premier, certaines informations tendancieuses, d'après les-flfUieliès le parti socialiste allemand, divisé contre lui-même, serait h 1a. veiHe die jeter Par-dessus les moulins la livrée qu'il a acceptée de la main impériale, ne peuvent malheureusement être acceptées que sous bénéfice d'inventaire. On a cité des socialistes notoires qui seraient révoltés contre les excès du militarisme prussien et décidés » soulever, dans la mesure de leurs forces, le prolétariat allemand contre les auteurs responsables 'a guerre. Mais quelles précisions apportent ces informateurs ? Quelles garanties nous donnent-ils ? Quand Ms seront »n état de nous faire toucher du doigt un résultat positif, nous les écouterons. D'ici là, nous aurons le droit de nous itanander si cette soi-disant opposition des socialistes soi-disant libres de contrecarrer le gouvernement impérial n'est pas une opposition d^e façade ou même de comédie, destinée à sauver la mise des uns et le prestige des autres auprès des travailleurs allemands, le tout pour le plus grand profit de Sa Majesté impériale. Chez les jrancs-maçons LES LOGES ALLEMANDES ENVOIENT PROMENER LA MAÇONNERIE BELGE En ce qui regarde l'internationalisme ma oonniique, ce n'est pas nous qui déclarons sf taille ; c'est notre confrère Y Indépendance qui paraît présentement à Londres. Vlndé \mndance du mardi 26 janvier publie les let très échangées, à partir du 27 septembn 1914, entre le F. Charles Miagnette, sénateu: radical de Liège et grand maître de la franc naçonnerie. beige, et les grandes loges d'Al te magne. M. Magnette écrivit aux frère; Allemands : « Ne nous prononçons pas s-u: l'origine, sur les causes de la guerre ; gar dons chacun nos positions ; mais unisson ios efforts pour diminuer l'horreur du con flit, et ouvrons ensemble une enquête sur le: atrocités) reprochées aux belligérants. » Les frères Allemande, sauf votre respect l'ont envoyé promener. Publions, d'après Y Indépendance, la lettre de M. Magnette e la réponse des maçons allemands. Entre 1« sincérité de celle-là, dont la naïveté ne clé pare pas la noblesse, et la brutalité de celle ai, tranchante comme un sabre prussien, 1 contraste saute aux yeux. 27 septembre 19'li. Le F. Charles Magnette, Grand-Maître du Grand-Orient do Belgi que aux Grandes Loges d'Allemagne Très chers e! très illustres Frères, La guerre qui désole en ce moment l'Europ entière et remplit d'angoisse le monde civilisé e les événements pénibles et terribles qui en sont 1 suite inévitable, doivent remplir de douleur 1 cœur de tout Franc-Maçon. Car si le Franc-Maçon a le devoir essentiel d'ai mer et de défendre sa patrie menacée il doit e même temps regarder plus loin ot plus haut, n pas oublier qu'il professe lo culte de l'humanit et que l'idéal serait que parmi les peuples corn me parmi les races, tous les hommes, ainsi qu> dans les Loges, fussent des frères. C'est dans ces sentiments que je convie no Frères Allemands à envisager la. situation ot ; m'aider dans la tftche que je voudrais entrepron dre avec eux. Assurément, la responsabilité de la. guerre ac t-uelle ne peut être mise en question ni discutée c'est un problème que la Franc-Maçonnerie n'-pas qualité pour résoudre, ni même pour aboi der, et les Francs-Maçons des divers pays intt rossés peuvent, dans la plus entière sincéril croire que le bon droit est du côté de leur patrie Mais ce sur quoi tous les Francs-Maçons san distinction doivent être et seront d'accord, c'es qu'il importe, pour l'honneur de l'humanité t.ou entière, d'éviter le retour des horreurs que dépit rent tous les hommes civilisés, et ensuite, qu': serait de la plus haute utilité de rechercher le circonstances dans lesquelles elles ont été con: mises. Pour atteindre ce double but, nulle Institution n'est mieux qualifiée que la Franc-Maçonnerie. ' J'ai donc l'honneur de vous proposer d'âbor d'adresser tant aux populations civiles des pay belligérants qu'aux armées en campagne, un a\: pel pressant et une invitation solennelle à ne jo mais se départir des règles de l'humanité, d celles du droit des gens et du code de ln guerre Je vous demanderai ensuite de vouloir biei constituer, d'accord avec moi, une cornmissâoi d'enquête qui parcourra les régions où s'est dt roulée ot où se poursuit la guerre, et qui. ei s'erutourant de tous les renseignements utiles dressera un rapport de ses constatations. Cet! commission se composerait de délégués de Grar des Loges appartenant à des pays neutres, pa exemple, un Frère Hollandais, un Suisse, et u Italien, et naturellement il s'y trouverait un Mo con allemand et un Maçon belge. Je suis convaincu qu'une pareille commission rencontrera pour l'accomplissement de. sa mifi sion, les concours très bienveillants des autorité civiles et militaires de tous les pays engagés dan ce regrettable conflit. Je ne doute pas, très chers et illustres Frères ! que vous n'appréciez la pensée hautement et un cpiement fraternelle et humaine qui me guid dans cette circonstance et j'aime à croire qu vous voudrez bien soumettre promptement m proposition au pouvoir maçonnique compélen pour en délibérer et me faire part de la décisioi , qui sera prise. Comptant fermement que cette décision sen favorable et vous en remerciant d'avance, je vou prie, très cliers et illustres Frères, d'agréer me. salutations les plus distinguées et les plus fra i lernclles. CIL MAGNETTE. LES REPONSES ALLEMANDES Voici la traduction de l'a lettre de la gran de loge « l'Union » : Darmstadt, le 7 octobre JOlî-. Au très honorable Grand-Maître du Gr.. Orient de Belgique. Très honoré et très aimé Fr... Votre lettre fr.. du 27 septembre 191 î ] n'est par venue dans lès premiers jours d'octobre pa Francfort. Les vues que vous exprimez au débu de votre lettre font le plus grand honneur & votn cœur fraternel ; je les partage totalement, lin t-i qui regarde "le but que vous poiu-suivcz, je u puis me raliiiu- à vous. Car où régla la Franc Maçonnerie belge, françafce et anglaise dan cette guerre qui nous a élé si crâninellouent im > posée? Nous ne connaissons pas la position qu'el le a prise ci ee qu'elle a fait pour l'éviter. Et , en admettant qu'elle ail, de façon vraiment ma çonnique. voulu empêcher énei-giquement la fu rie guerrière dans ses pays, qui, parmi les diri géants sans conscience de ses pays politiques T.' . entendue ou voulu entendre ? A quoi servirai dans ces circonstances un appel à la populatioi cte.s pays en guerre et à leur année Y Les mes sœwrs politiciens ot généraux feront ce à qu.o îks se croient autorisas par la nécessité d'airain Lu appel à l'humanité, etc., de nos dirigeant1 • politiques, de nos généraux et do leiu-s soldat.' ; est superflu. Ce sont des Alieuiands et les Aile maïKis sont des hommes même dans le oomba. le plus violent. Et des frères allemands, par ui appel selon vos vœux, feraient à nos homme (în, campagne et aux groupes pohtkjues respon sables 1 injure d'avoir douté do leur humanité 1 Non : jamais je ne consentirai à faire cela Par la, pour moi, la commission dont vous ayez sue géré la création tombe de soi-même. J'ai la nhr terme confiance dans nos armées et la convietioi qu'elles mènent humainement la guerre scélérat) dirigée contre nous, et que nos organismes ad ministratifs rétablissent humainement Tordu dans les pays occupes. Après la guerre ce sen le devoir et l'affaire de la maçonnerie d'éclat-; les peuples dans notre sens et de. les rempli d'esprit maçonnique, plus que jamais, pour em pêcher le retour de temps aussi terribles et évite; que des êtres s'abaissent encore, comme à no L'armée belge progresse 2 dans la région de Nieuport TA.XJMJ3 ABA.TTU ) Ces alliés consolident p les posions conquises twvvvwvvw'vx'vwvwwwvwwwwvw aawvwwvvvvvi^wvwvvwmwwwv u Paris, 29 janvier, 14 h. 50. 1 La journée du 28 janvier n'a été marquée £ que par des actions locales qui nous ont été favorables. j EN BELGIQUE, dans la région de Nieu- i port, notre infanterie a pris pied dans la 1 grande dune dont il a été question dans le i communiqué du 17 janvier. Un avion allemand a été abattu par nos 1 canons. DANS LES SECTEURS D'YPRES, DE j LENS ET D'ARRAS, combats d'artillerie < parfois assez violents. Quelques attaque- ; d'infanterie ont été esquissées, mais refoulées aussitôt par notre feu. t DANS LES SECTEURS DE S01SS0NS, DE Cil Ai . ,NÈ ET DE REIMS, rien à. signaler.. IRE REIMS ET L'ARGONNE, combats d'artillerie peu intenses. Il est confirmé que l'attaque repoussc-e par nous a FONTAINE-MADAME, dans la nuit du 27 au 28 ianvier a coûté cher aux Allemands. SUR LES HAUTS-DE-MEUSE ET EN WCEVRE, journée calme. IMNS LES VOSGES, combats d'artillerie. Nos canons CiOit, sur plusieurs points, éteint le feu des batteries et des mitrailleuses allemandes. Nous avons partout consolidé nos positions sur le terrain conquis le 27 janvier. -_~-v r>-. .w. „ . -t». ' effroi, nous avons dû le voir et l'entendre, au ^ delà do nos frontières, de la part de notabilités t et de leurs subordonnés. Dévouons-nous entre-i temps partout aux œuvres du véritable amour ;- humain ot divin. Je reste, appréciant pleinement vos bonnes in- j e tentions fraternelles, etc. WILHELM SUSS. Traduction de la note de Bayimth, 8 octobre : i- Le fr. Magnette veut : -, 1. Parvenir à empêcher les atrocités et 2. Connaître et reohereher les circonstances dans lesquelles ces atrocités sont commises, e Ce problème, à son sens, serait a résoudre par ,1 un appel pressant ou par une invitation solen-a nelle. c 1. A la population cultivée des pays en guerre. 2. Aux armées en campagne qu'elles ne déro-i_ gent jamais aux règles de .l'humanité, du droit n des gens et du code de la guerre. c Le Fr.. Magnette croit arriver à la solution pra-p tique de ce problème par l'institution d'une com-, mission d'enquête, qui parcourra les régions oi q s'est déroulée et où se poursuit la guerre et, „ : ;; dressera rapport des constatations faites. q Telle est la portée de sa lettre. ? Le vœu qui y est exprimé repose pleineiik; d sur des vues et des desseins maçonniques, ma: L" la question se pose, si ces desseins peuvent etu réalisés maintenant,c'est-à-dire, s'ils peuvent ètr< pratiquement mis à exécution. A la solution a< , : tuelle de ce problème s'opposeront des courante : a dangereux, car nous savons que les atrocités des '■ ennemis de l'Est et de l'Ouest sont a imputer aux ordres directs d'officiers de haut grade ou au tn-é vail d'excitation de prêtres fanatiques. En con-séquence, je tiens pour impossible d'intervenir à s présent effectivement, sans compter qu'il nesti ;t pas exclu que cette commission pourrait être sus-t pecte it'cspioimage. Le Fr. Magnette croit qu'une >- pareille commission rencontrerait le concours, il bienveillant des autorités civiles et militaires, s C'est une conviction forte contre laquelle se dres-i- se le jugement né d'une réflexion paisible. Pour le surplus, nous savons que nos troupe.-il n'ont pas commis de cruautés. Los mesures sé vères et impitoyables qui durent parfois être pri-cl ses jusqu'à présent furent provoquées par la con s duite de la population ennemie. Que sont des cruautés en temps de guerre? Sans doute par les mesures imposées par l'âpre nécessité à nos . 0 i troupes contre les francs-tireurs et leurs repai-, res Y Des cruautés ont été commises par des Bel-'■j ges, des Français et des Busses, lorsqu'ils estro- pièrent des blessés sans défense, les enterrèrent vivant, lorsqu'ils assassinèrent sans raison des femmes et des enfants et incendièrent des villa-, ges. Des cruautés ont été commises par. ces na-^ lions tout entières lorsqu'elles firent usage de L balles dum-dum et employèrent traîtreusement l" lo drapeau blanc. l* Nous connaissons trop bien la discipline de j1 nos soldats allemands pour les croire capables de pareils actes. Malheureusement on les aocus<i ! de ees cruautés : les nouvelles mensongères des ! 11 journaux anglais et français s'y emploient. La 5- reine des Belges même, une princesse bavaroise, s a accusé nos troupes d'atrocités et a adressé s plainte auprès du président de la République d'Amérique. Elle ne connaît ces accusations que par 5, les journaux en question, les rapports de' notre i- état-major et de nos journaux n'étant pas com-c 'muniqués aux habitants de là-bas : le mensonge c reste exister et trouve finalement créance géiié-a raie. t Que le fr.. Magnette s'adresse aux blessés et 1 aux prisonniers tombés aux mains des \lle-mands et leur demande s'il y a des motifs de i protester contre las cruautés des Allemands, s . Les considérations de notre fr.. belge reposent s incontestablement sur de pareils rapports men- - songers des journaux anglais et français, sans quoi, il aurait en premier lieu à s'adresser aux Loges anglaises et françaises pour exiger d'elles de répandre les règles de l'humanité. Si le fr. Magnette pouvait imputer un seul cas de cruau-lé mutile ou <1 atrocité à nos guerriers aïïemands, nous serions obligés a un travail en commun dans le sens maçonnique. En premier lieu, il y aurait à faire comprendre au fr.. Magnette que ses,vues sur les troupes allemandes et leur conduite pour autant <pi il s'agisse des règles de 1 humanité, reposent sur des informations erro-néos.Cc ne serait, vraiment pas une tâche ingrate pour a Loge si de ceite manière il y avait moyen ■_ de lutter contre les horripilantes nouvelles men-r songeres de nos adversaires. i Maigre mon voeu le plus vif, le plus sincère que 3 nos U oupes puissent rester animées d'humanité e et d ■équité dans les pires situations et prouver 3 en pays ennemi que la culture allemande a'jeté . des raciales saines dans toutes les couches de s notre peuple, je mets on garde contre la rccom-. onandalion à nos troupes dans les temps actuels . de scnsihïiHé et de bonté de cœur. L'attitude et la conduite perfides de nos ennemis ne le méri-. tent vraiment pas. ; KE3SELBIXG. j Grande Loge Zur Sonne. J Eayreuth, 8 octobre Ï9M. M. -Charles Miagnelie ne s'est pas tenu i pour battu. Il est revenu à la charge. Dans . inné deuxième lettre aux « respectables gran- ^ des loges de l'entre d'AWemagrie », après ' avoir con&ta^é avec méîiajxcob'e que, sur neuf [ loges allemandes auxquelles il a.vait adressé : î sa première, deux seulement avaient daigné i i lui répondre ; après avoir rappelé que le pa- 1 - oifismo international n'avait pas eu d'arti-' <san plus infatigable que la maçonnerie bel-; ge, M. Magnette ramenait les frères de Bay-;• î'Outl), avec autant de précision que de force, i au nœud de la question. La question essen- * tiieVle — (lisait-il en substance — est de sa- - voi.r SUT qui doit rotoniber la responsabilité - des aù'ocitôs ; vous la tenez pour résolue : * vous accusez le peuple belge* ; moi, je de-i: mande une enquête... Suivait une éloquente . iprote.sUitton contre les actes de barbarie r (imputés au }>eju.ple belge par la presse alle-tro mande, et un chaleureux éloge d!o notre i peuple, qui ne le cède à aucun antre sou: s le rapport, de la générosité et. de la moralité v L'Indépendance ne nous dit pas que cett protestation ait. tiré les Iioges allemandes d-. leur sommeil. Sans doute auront-elles jug< la conversation superflue. ^ En tête de cette édifiante correspondance \ Indépendance publiait une introduction di M. le docteur Terwagne, député» socialisti d'Anvers et, si nous ne nous trompons franc-miaçon lui-même. Le souffle du plu: pur patriotisme, on va le voir, ani-me ce: 3 quelques lignes : « On peut affirmer que toutes les force: i' d'Humanité et de Paix'ont fait faillite... ei " Allemagne, dit M. Terwagne. « Ce fut d'abord lie socialisme, don? oï ; connaît l'action incessante en vue d'as aura: t la paix du niondie. Au-delà du Rhin, il n'a vait exercé son action qu'à fleur de peau, e • . grande fut la dlésiidlusion de ceux qui avaien Compté la puissance des adeptes de l'In te'.nationale contre la politique de conquêh i 'if- domination du militarisme al'enmnd ; De la religion et de ses plus hauts re j:; \sentants', on sait le cas qu'en ont fait le: Wn ands. Rien n'a trouvé grâce devan eur brutalité naturelle et hôrédiita.ire. L'a ' tenture de Mgr Mercier, le martyre et l'as ^assinat de prêtres de nos plus humbles vil ; ' ta (es sont malheureusement là pour nous l\ , dire. « Au tour maintenant de celte grandi force ce morale et de philanthropie qu'est h F: anc-Ma.çonnerie universelle de voir soi '' principes essentiels de to-lérance et de bont-; pi.-tinés cyruiiqu: ment par les Allemands qu ; se réclament d'elle. ; " Dès le mois de septembre, Charles Ma gnette, dont le beau caractère se révèle dam cette intervention, s'adresse aux loges aile mandes, croyant- que sa voix d'homme sin cère-et droit y trouvera de l'écho. « On lui répondit non sans mépris... eom s ne il me l'écrivait dans une lettre où l'oi s sent toute la mélancolie d'une douce philo 5 sophie froissée et meurtrie. « Mon ami ne m'avait pas dût l'admirabli lettre adressée par lui en riposte. Elle vieil j" de me parvenir. Mais il faut lire et faire 'lin i toute la correspondance que jo n'ai pas hé - s'ité ù livrer à la publicité dans l'intérêt su - périeur de notre pays et de l'Humanité, ca: J on ne mettra jamais assez à nu l'âme vili 1 des bo lut eaux de notre patrie. « DR. TERWAGNE. » i Çoadusion \ Conclusion : Belges, tant que nous som 1 mes, replions-nous en dedans de nous r mêmes ; cessons de chercher en dehors d< 3 nos frontières des objets pour nos affections - notre bien commun, c'est notre patrie 3 voilà la condition de notre force, le refuge contre l'adversôté, le roc où bâtir nos es t poirs. L'int'i nationalisme est mort ; vive h . nationalisme ! Que ce soit la leçon impéris 2 sable de cette horrible guei-re... FERNAND NEURAY. t C& qu'ils i Parmi les mensonges allema,nds, celui-ci vraiment, dépasse la mesure ! D après une dépêche du « New-York Ile ^ ra.ld », le général von Bissing aurait fai 3 afficher à Bruxelles une dépèch-e annonçan - que le roi Albert, abandonnant son armée 3 avait fui en Angleterre! Les Allemands pré ~ tendent que ceite nouvelle « made in Ger ^ many » aurait causé le suicide de plusieurs . Belges... Elle n'aura pas beaucoup ému tous ceuî 3 qui saiven-t que le roi restera à la tête d< ses troupes jusqu'à ce qu'elles fassent c Bruxelles leur rentrée triomphale. ^ Mais c'est égal, il n'est décidément pas d( 1 moyens auxquels ne recourent les vaillant* s généraux du kaiser 1 " Les retraits de fesds es banque LES PIOïEïS ET ACTES COHSERffgTQlRES 1 Sur La proposition du ministre des finan ^ ces ^et de l'intérieur, le roi vient de donnei " un arrêté décidant que « pendant la duré< £ dii temps de g*uerre, les demandes de re ,• traits de fonds sur les dépôts en banque -, opérés avaait le 4 août 1914 ne devront êtr« ; accueiHies. qu'à concurrence,, par quin zaine, d^ 10 % du solde créditeur, sans pou voir dépasser 1,000 francs », exception faite _ jour les fonds destinés au payement de? appointements et salaires des ouvriers ei ! employés. L'a rrété déede de >dus que : j « Les délas endant lesquels doivent être : fait3 les protêts et tous actes concernant les - recours pour toute valeur négociable sous-1 crite avant Je l'r février 1915, 9ont prorogés î nendant toute la durée du temps de guerre « Le paiement ne pourra être exigé pen- "» clnrit fe\ fomno fi propos de la J taxe alternante j sur les absents i CE QU'EN DIT UN JOURNAL ALLEMAND Nous avons publié une information d'à près laquelle lé gouverneur général aile nuind en i>eiglque aurait décidé de frap j/cr u une speci.aie les Beiges qui ou 4diLoe loui'S loyers. On a préteriuu que cefct,< taxe s eieverait au diixieme du montant de: conirii>uùoji^ personnelles. Aujourd'hui on nous communique uni coupure du « Berliner Tageolçitt » où 1{ nouvelle est singulièrement aggravée ; h taxe ne serait pas du dixième de iimpô personnel, mais s'élèverait à dix fois 1< montant die celui-ci. Voxci la traduction de l'information qu.' le journal berlinois reçoit de Bruxelles : « Depuis le début de la guerre, un demi million de Belges environ se sont enfuis d leur pays. Les plus fortunés d'entre eux n. sont pas rentrés jusqu'à présent ; ils se son ainsi non seulement soustraits à une séri. de charges auxquelles leurs compatriote ont été soumis pendant Le cours des hosti l.tés, mais ils ont encore causé un grav préjudice à leur pays. Quelques adminis tratians communales, tenant compte de cette situation,, ont son<ré à frapper les ab se/nts d'une taxe spéciale. S'emparant d cette excellente idée, le gouverneur généra a pris en main, de son côté, cet impôt, et J\ réglé d'une façon uniforme pour tout 1-pays occupé. « En vertu d'une ordonnance du 16 jan vier, tous les Belges qui, après la déclara tion do la guerre, ont abandonné délibéré men tleur lieu de résidence et ne seront pa ment leur lieu de résidence et ne seront pa pé<s d'une taxe spéciale s'élevant à dix foi le mon,tant de l'impôt personnel pour l'an née 1914, « Afin de n'atteindre que les personne aisées, une limite minimum, en ra.pt)or avec le chiffre de la population des com munes, a été fixée. Le montant de l'impô revient nour moitié aux communes.,et pou moitié au gouvernement, général pour les besoins de l'administration. Il est à espé rer 'nie cette ordonnance ramènera dans 1 pavs un certain nombre d'habitants soumi 'nvat.ion ou créera des ressources ren dant superflues de nouvelles impositions. Fn v^r'tA certaines administrations com munalies ont donné là au gouvernement ce n.'éral allemand une suggestion dont elle peuvent se vanter 1 LE TEXTE DE L'ARRETE .Voici le texte de l'arrêté pris par l'admi nistration allemande : Article 1. — Les Belges soumis à la con tribu lion personnelle pour 1914, et oui de puis le début de la guerre ont quitté volon tairement leur domicile et ont séjourné plu: de deux mois en.dehors de la Belgique, on à acquitter un impôt additionnel extraordi naire fixé au décuple du montant de la diti contribution, y compris les centimes addi tiohnels de l'Etat, à moins qu'ils ne soien rentrés, en Belgique avant le 1er mars 1015 Est considéré, jusqu'à preuve du contraire comme résidant en dehors de la Belgique tout contribuable qui n'est pas resté ou qu ne reste pas à son domicile belge» Article 2. — L'article 1er n'est pas appli fjié aux contribuables dont lo montant d< l'impôt précité d'après les rôles de 1914, > compris les centimes additionnels de l'Etd ne dépasse pas : 35 frs. dans les communes jusqu'à 10.001 habitants. 45 frs. dans les communes de 10.000 î 25.000 habitants. 60 frs. dans les communes de 25.000 î "0.000 habitants. 80 frs. dans les communes de 50.000 l 75.000 habitants. 100 frs. dans les communes de plus di r5.000 habitants. Le chef de l'administration civile près di gouverneur général est autorisé à accorde: l'exonération de l'impôt pour des raison: d'équité. Article 3. — La moitié du produit de l'im pôt revient au gouvernement général ei Belgique afin de pourvoir aux frais de l'ad ministration du territoire occupé, conformé oient aux articles 48 et 49 de la Conventioi de la Haye concernant la guerre sur terre l'autre moitié à la commune dans laquelle h contribuable est soumis pour 1914 à la con tribution visée par l'article 1er. Article 4. — L'impôt est payable au plu: tard le 15 avril 1915, et recouvrable par voi< de contrainte après l'expiration de cett< date. Article 5. — Toutes impositions communa tes spéciales assises sur des bases identi ques ou semblables à celle prévue par l'ar 'iclc premier sont abrogées et ne peuven être établies à l'avenir. Le présent arrête entre immédiatement en vigueur. Le chef d< l'administration civile près du gouverneui général en Belgique est chargé de son exé ou tion. » Bruxelles, le 16 janvier 1915. î -ES BIENS DES BELGES ABSENTS PEU YENT-JLS ÊTUE VENDUS V Une telle mesure est-elle légale ? Les tri bunaux belges pourront-ils, en cas de con testation, lui reconnaître force de loi ? D'après des renseignements que nou: avons pris à bonne source, la question doi recevoir la réponse suivante : La taxe décrétée par le gouvernement allemand a un caractère de spoliation évident. Si elle était mise à exécution, et si les biens de l'un ou l'autre contribuable devaient être mis en vente par l'ennemi poui | assurer le paiement de la taxe, les règles du Code civil relatives à la possession des objets volés recevraient leur application vis à vis des acquéreurs ot détenteurs de biens achetés dans do telles conditions. termes de l'article 2279 du Code civil, , en effet : K Celui annuel ii a été volé une chose peul la revendiquer pendant (rois ans, à compte* du jour du vol, contre celui dans les mains duquel il la trouve, sauf à celui-ci d'exercei son recours contre celui duquel il la lient, r. Avis aux acquéreurs peu scrupuleux qui i seraient éventuellement tentés de spécule! sur la vente du bien des absents. NOUVELLES { DE LA | PATRIE BELGE A BRUXELLES Bagarre entre officiers allemands De YEcho belge : « Il y a qpùue jouais, plusieurs officiers do ïa garnison en sont venus aux mains, à la suite d'une violente discussion qjun, paraît-il, menaçait depuis longtemps de tourner à 1 aigre. Mais l'autorité allemande garde le si-lence le plus absolu sur cette affaire. » A l'Athénée Les cours ont recommencé depuis longtemps à l'Athénée Royal. Deux professeurs! seulement n'ont pas rejoint leur poste. Il y a sensiblement autant d'élèves qjue l'an dernier, soi t près de six cents. Un truc des Allemands pour maintenir leur commerce en Belgique La (( Metropole » (de Londres.) reçoit d» 'Bruxelles l'extraordinaire nouvelle que vol-ici : i « Les Allemands viennent de créer dans la capitale une société ayant pour objet de ; fournir au commerce do détail et en abondance les articles qiui lui sont nécessaires-. Cette société en fournissant la marchandise» à crédit créerait de là sorte des obligations à ses clients pour l'avenir et assurera i t ainsi le maintien des relations commerciales ! entre lia Belgique et l'Allemagne. » Cela démontre à l'évidente que la lutta i sera dure si des Belges sont assez incons-; cients pour ne pas voir le danger en accep-. tant de conclure, des affaires avec pareille» société. Les correspondances postales vers la Belgique Le Journal Officiel des Pays-Bas a publié un avis du directeur général des postes eti télégraphes informant le public que par l'intermédiaire de la direction de l'armée allemande, les cartes et lettres ouvertes, écrites» en néerlandais, allemand et français, peuvent être expédiées dans las Flandres occidentale et orientale, à l'exception de la partie non occupée par l'année allemande. Les* pièces doivent être adressées à lune des localités indiquées ci-dessous, où elles peuvent être demandées aux lvbmrnandianturen de l'armée : Alost, Becmem, Tormondie, Doyn-zo, Eoçloo, Ertvc.lde, Garni, Grammont, Cour-l.rai Lokeren, Saint-Nicolas, Audenardo et Xh.iel't. Toutes tes autres adresses doivent porter Les mots : « Via Sas-de-Gand. » Toutes les lettres, ainsi que les cartes-lettres, doivent porter le nom et l'adresse do l'expéditeur : pour Les lettres, sur le verso ; pour les cartes, sur le recto, dans le coin dju bas et à gauche. Toute communication ayant trait à l'ar* mée ou à la politique est interdite. XVVWVWWWV\ i\WWWVWVW• .WAV», A ANVERS Pour les sans travail On peut, sans crainte d'exagération, fixer à 95 ]>. 100 le nombre des chômeurs. Ceux qui auraient pu épargner quel'que argent, après cinq mois de guerre, se trouvent ïina-' lement à charge du comité de secours. Les comaltés des « Vakbonden » ont établi que, pour la ville d'Anvers, les secours distribués aux nécessiteux s'élèvent à 3 fr. 60 en argent, par homme et par semaine, à 2 fr. 40 pour les jeunes gens de 18 à 21 ans-. Les femmes touchent 2 francs tous les sept jours, payés en marchandises, et les enfants de moins de 18 .ans, un franc, — ceci sans qu'il soit fait mention des distributions : gratuites de soupe. Suivons à présent, dans les faubourgs4 l'œuvre des comités1. A Berchem, un ménage composé du père, de la. mère et de deux enfants reçoit 6 pains, 7 kilogr.et demi de pommes de terre et 20 Jvilogr. de charbon par semaine-. Soupe gratuite à Borgerhout, les pauvres sont secourus par deux organismes. Le bureau de bienfaisance donne pour dieux personnes : 3 pains et 9 kiiogr. de pommes de terre tous les quinze jours. l,a commune ne donne absolument rien aux ouvriers. Il y a encore, — heureusement, — l!e « stcun-co-amté » qui remet 2 francs par semaine aux femmes des nécessiteux et 0 fr. 75 par semaine à chaque enfant. A Boom, les personnes âgées de plus do 8 ans reçoivent 1000 grammes de pain tous 'les huait jours, un kilo pour les enfants au> dlessous de 8 ans. A D cuir ne, 7 pains pour 4 personnes par semaine. A Niel, lies hommes et-les fesninnes touchent 0 fr. 75, les enfants 0 fr. 25 on bons, -l'on peut échanger contre de l'a marchar diisfc dans les magasins institués à oet efl'et par 3a commune. ' A Hemixem, 1 pain d'un kilo par personnes et par semaéne. A Merxem, 2 ki'îos de pain par jour jour. les ménages de 1 à 6 personnes. A Woboken, du. pain, de temps à autre. A Wyneghem et à Raxmpst on, ne donne; rien, Le9 briqueteries de Niel A Niel, 'Les briqueteries suivantes travail* Pent : Daman, Do Clerq, Ooveliers, De Win- j ter, Cornoî'is» Van don Bosch, Miichaels, Vanj -Dijel>, Sclioesettei's et Gooreman, — l'a plu- | part avec un personnel réduit X VVV VVVVVVVV VVVVVVVWVVVVVX V\ W\ » l w A LIEGE Mme de Calwaert condamnée à trois ans de prison Nous avons awioncô dans nof^c numéro rlu 20 i^nviier que Mme la baronne do Gat-waert, femnie du vice-ccmsul de Grèce è Li^go, avait été arrêtée le lu<rw5i 12 janviess. Las journaux d'Amsterdam annoncent main< tenant que la baronne de Calwaert a été condamnée à 3 ans de prison pour avoir,dtt l'acte d'acoosation, favorisé la fuite de Bel» Imns nniiir 1a sei"vicfi militaire. i

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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