Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

500188 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 17 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6s36g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

DERNIERE HEVRE7 LE SORT DE LA POLOGNE la comedie d'une Pologne autonome '* Promesses conditionnelles " explique le chancelier On vient d'avoir connaissance d'un incident important qui s'est produit à une des séances de la grande commission du Reiciistag au cours de la discussion qui s'est produite sur la question polonaise. Le chancelier expliqua que la promesse faite par l'Allemagne de créer un royaume ■ de Pologne ne constituait qu'une promesse s conditionnelle et que son accomplissement ' dépendait de la créaiien d'une armée polo- ' naise qui viendrait combattre pour l'Aile- ' magne. Le chancelier déclara expressément : « Si le recrutement par engage- ' •ments volontaires ne donne pas des résul- ' tats satisfaisants, le gouvernement aile- ; ni and organisei-a le recrutement forcé et ' ■introduira la conscription en Pologne, » M. de Bethmann-Hollweg ajouté, ; « Si les Polonais se refusent à se laisser enrô- ' 1er dans l'armée nouvelle, ou bien si l'ar- 1 mée polonaise ne donne pas pleine sati§- • faction à l'état-major allemand, le kaiser ' annulera alors l'engagement pris de ci'éer É m royaume de Pologne. » LES SOLDATS POLONAIS j SERONT INCORPORES DANS L'ARMEE ALLEMANDE Le. Moniteur officiel de Pologne annonce la création d'une armée polonaise. . Des listes de volontaires seront ouver- ' tes dans chaque bureau militaire à partir du 22 novembre. Il s'agit avant tout de la constitution dé troupes d'infanterie, de compagnies de* mitrailleurs, de troupes ue cavalerie et de services sanitaires. » Pour donner à l'armée polonaise le ' icaractère d'nne année belligérante, dit le « Moniteur officiel », il est nécessaire, en ce qui concerne le haut commandement, d.' incorporer les nouvtaux contingents dans l'armée allemande. » VARSOVIE FAIT RESISTANCE I.'Agôflcé centrale polonaise écrit de Lau-eaîme que la municipalité de Varsovie a a::"uéilfi par ufi refus la demande des autorités allemandes de la Pologne occupée, l'invitant à collaborer avec elles pour le recrutement par force d'ouvriers polonais ■pour les envoyer en Allemagne. ■ 1 LA FRANGE LA CRANHE-R"STAGNE S'ASSOCIENT A LA PROMESSE DU TSAR Jeudi soir, à l'issue de la conférence des représentants des gouvernements alliés à Paris, MM. Briand et Asquith ont adressé à M. Sturmer, président du conseil russe, un télégramme le félicitant des décisions prises en vue de la reitauration du royaume de Pologne et se solidarisant complètement avec ïê gouvernement impérial. s—< La Belgique sous la botte allemande l'allemand langue officielle dans lss (provinces de liege et de luxembourg La « Gazette de Colosme » annonce que l'allemand a été introd; Jt semme langue officiel^ citas les provinces de Liège et de Luxembourg. Tous les ordres des autorités 'belges devront être écrits en langue allemande, de même que les ordonnances et les communiqués qui seront s'il est nécessaire, traduits en même temps e<n langue française. ■Les autorités n'useront du français et du flamand que pour répondre aux questions posées en français ou ein flamand. ■ >—» n »>■-< ——- Sixà neuf torpilleurs ——iol i -■ TEL EST LE BILAN DES PERTES ALLEMANDES AU COURS DU COMBAT DU GOLFE DE FINLANDE ' L'état-major général de la marine russe publie le communique suivant concernant l'important échec qu'ont subi les torpilleurs allemands à l'entrée du golfe do Finlande. •< Suivant des renseignements complémentaires et en comparant le nombre des explosions, entendues dans le brouillai, avec rapports des navires russes il est possible d'affirmer que les Allemands ont perdu de six à neuf torpilleurs. Cette supposition est confirmée par l'analyse des débris et otojets flottants repêchés jusqu'à présent. Les torpilleurs allemands que nous avons détruits appartenaient au type le plus moderne des plus grands navires de cette classe. » -■ ' ■ > «»■< « —l- la conférence des Alliés à Paris Une nouvelle conférence des représentante des puissances de l'Entente a eu lieu hier au quai d'Orsay. On communique à ce sujet la note officielle suivante : « Les délégués des gouvernements alliés ont tenu cet après-midi au quai d'Orsay One dernière réunion, à laquelle assistaient les délégués des états-majors alliés, dont les conférences au grand quartier général français s'étaient terminées ce matin. » Cette note fait allusion aux échanges de vues qui ont eu lieu avant-hier au grand quartier général entre le général Joffr^-i général Porro, adjoint au généralissime Italien ; le général Dall'Olio, chef du service des munitions italien, et plusieurs au-tee# personnalités des états-majors alliés. LA BATAILLE DE PICARDIE Les francais repeent Pressoire et Saillisel Les Anglais font encore 3oo prisonniers COMMUNIQUES FRANÇAIS 15 heures. Au nord de la Somme, V ennemi n'a pas renouvelé ses tentatives sur notre front. Au sud de la Somme, no-us avons attaqué pendant la nuit la partie est de Pressoire occupée par l'ennemi, où ues élé-7nents français résistaient avec une énergie admirable. Grâce à cette ténacité et au mordant de nos troupes, nous avons rejeté les Allemands hors du village, après un combat acharné sous un bombardement extrêmement violent. Pressoire est tout entier en notre possession et nos gains du 7 novembre ont été intégralement maintenus.D'après de nouveaux renseignements, l'ennemi, qui a engagé dans l'attaque d'hier des forces appartenant d trois divisions différentes, a subi de très lourdes pertes, seul résultat du grave échec qu'il a essuyé. A l'ouest de Reims, un coup de main .tenté par l'ennemi sur une de nos tranchées, à la suite d'une préparation d'artillerie a échoué sous nos tirs de barrage,. Rien d signaler sur le reste du front. 23 heures. Su.r le front de la Somme, quelques fractions ennemies qui avaient réussi d prendre pied dans un pâté de maisons au Nord-Est du village de Saillisel en ont été chassées par une vive contre-attaque de nos troupes. La lutte d'artillerie -continue violente dans la région d'Ablaincourt. Partout ailleurs, journée calme. COMMUNIQUE BRITANNIQUE 21 h. 30. Bombardement ennemi cet après-midi sur notre nouveau front au nord de l'Ancre surtout dans la zone de Beaucourt. Notre artillerie en y répondant a provoqué plusieurs explosions. Dans les dernières vingt-quatre heures, nous avons fait trois cent trois prisonniers dont six officiers. A'u Sud de l'Ancre, l'artillerie allemande . a été très active contre nos tranchées ■ r-tre Le Sars et GueucLecourt. Nous avons bombardé les lignes ennemies de Souchez et dArmentières. Hier, notre aviation a réussi plusieurs raids de bombardement. Un appareil ennemi a dû atterrir très endommagé. Au cours d'une nouvelle attaque aérienne qui a été entreprise à Maghâra, pendant la nuit du U au l'ô, l'ennemi a été complètement surpris. Nos appareils, descendant très bas, ont lancé quatre cents livres d'explosifs sur les campements et dépôts, causant d'importants dégâts. Tous nos appareils sont rentrés indemnes.->~«e«cs-c La levée en masse en Allemagne SI LE REICHSTAG NE S'INCLINE PAS, UN SIMPLE DEORET REMPLACERA LA LOI Certains journaux allemands et suisses relatent que le projet gouvernemental a provoqué dans la population de l'Empire un certain mouvement de mécontentement et même d'effervescence. Toutefois le sort de la loi est d'ores et déjà assuré. Le Reic-hstag, dans son immense majorité, ■'e prononcera selon le désir des autorité;-. Aù cas où, par suite d~ véne.ments extraordinaires, le projet gou\ rnomental pourrait risquer de se trouvei en minorité, il serait tout simplement remplacé par un décret impérial ordonnant la" mobilisation du peuple.Le Conseil fédéral de l'Empire discute toujours sur la question. C'est le 5 décembre que le Reichstag se-' rait convoqué. Scion le Berliner Tageblatt !p projet de loi est déjà prêt dans ses grandes lignes. . Il touche toutes les classes de la société sans • distinction c-i doûtsu • !" "• * <■ d' >n>< s* ; dans l'armée de campagne tous les hommes physiquement aptes ». Il est à remarquer que ce projet vise au surplus à augmenter les effectifs de ; combat des armées allemandes. ! —— : — D'après le journal socialiste i'Arbeiter-stimme de Dusseldorf, la démission du dic- | tateur des vivres, M.- von Batocki, est atten-' due prochainement. — Il est beaucoup question de confier à M. Georges Saltmarsch Je contrôle des vivres en Grande-Bretagne, DENTIERS Solides, bien faits * flOTET, DENTISTE 17, Rue Marie-Thérese, a^gle de la Rue de la Bour&i ç. LE HAVRE ; gelait les Deaticr* easss. ca mal laits ailleurs it Réparations en 3 h ures et Dentiers haul il et bas livrés en 5 heures Dentiers depuis 5 fr, la dent d Modèles nouveaux. Dentiers sans plaques ni ^ crochets. Inlays or et porcelaine. Dents sur e pivots, couronnes et bridges. AURIKIGATIONS 3" — i PRIX TRÈS MODÉRÉS )— EN MACEDOINE La marche sur Monastir LE COMMUNIQUÉ SERBE CONFIRME LA VICTOIRE COMMUNIQUE SERBE 16 novembre. Hier, nous avons continué à poursuivre l'ennemi sur la rive gauche de la Tcher-na. Soutenu par des troupes fraîches, l'ennemi s'est arrêté sur la ligne Iven-Yara-tok, depuis longtemps fortifiée. Après des combats acharnés, nous avons réussi à entamer sérieusement cette ligne en plusieurs endroits• Les villages Cegel, Valdo-nsnei, Negotchani et le monastère de Ya-ratok sont libérés de l'ennemi. Su? la rive droite de la Tcherna, l'ennemi a été obligé d'abandonner sa principale ligne fortifiée et de se retirer vers Monastir. Les Bulgares sont classés d?<■ villages Voukri-Gormié, Srédmié Volnié, Egri, ainsi que du bourg Kenali. Nous avons pris 500 prisonniers bulgares et allemands, plusieurs mitrailleuses et autre matériel de g-uerre. LES ETAPES DE L'AVANCE VICTORIEUSE DES ALLIES En octobre, les troupes franco-russo-serbes, venues du sud de Florina, de Virbeni, et de Sovitch, étaient arrêtées par une ligne. formidable de positions constituées par l'ennemi entre les lacs Prespa et le Kaïmatahalan. A la gauche, entre les lacs et Kenali, opéraient les formations russes et françaises. Au centre, dans le secteur de Kenali, se trouvaient des régiments français et serbes. Enfin, à la droite, les . Serbes travaillaient seuls. Devant Kenali, les troupes alliées rencontrèrent une résistance très forte. On reconnut très vite qu'il était impossible d'enlever cette place de front. Les Serbes furent chargés de la tourner en même temps qu'ils esquisseraient un mouvement débordant contre Monastir. Sous le commandement du prince Alexandre, les vaillants soldats se mirent à l'ouvrage. Ils se- portèrent à la hauteur de la Cerna, la franchirent. Arrêtés au sud de Velieselo et de Skocivir par des positions puissamment organisées, ils en firent le siège : celles-ci tombèrent at>rès plusieurs semaines d'efforts. Les Serbes se portèrent rapidement en avant, bousculant tout sur leur passage, régiments bulgares, bataillons allemands. >-«©•—< AU FEQNT ITALIEN Sur le front âu Trentm, action d'artillerie. Nos batteries ont bombardé des colonnes ennemies et des convois en marche dans la zone de la vallée de VAidige et dans le bassin du Haut Astico. En Carniole, des avions ennemis ont bombardé une gare sans faire aucun dégât.Sur le canal du Farro (Fella) deux bombes tombées sur Moggio ont tué deux femmes et en ont blessé trois. Sur le plateau de San-Marco, à l'est de Goritsia, nos troupes, protégée? par un puissant tir de barrage, ont repris hier les retranchements évacués dans la journée du 14. Dans la nuit, l'ennemi a tenté une violente attaque brusquée qui a été nettement repoussée- Sur le Carso, activité des artilleries. Dans la zone de Boscomalo (Hudi Leg), notre infanterie s'est avancée en rectifiant son front. En une série de petites rencontres, elle a fait quelques prisonniers et s'est emparée de deux mortiers de tranchées. Des avions ennemis ont lancé des bombes sur le Yallone; ils n'ont pas fait de victimes ni occasionné de dégâts. > «taoc—< — Le frère cadet de Navarre qui, ?ui aussi servait dans l'aviation, vient de se tuer au Plessis-Relleville, où il essayait un appareil. EN ROUMANIE Les Eusses progressent enDobroudja La bataille est indécise en Transylvanie COMMUNIQUE ROUMAIN Sur le front de Moldavie, l'ennemi a attaqué sans succès sur plusieurs points. 80 soldats, 2 mitrailleuses ont été capturés.Sur la frontière nord-est de La-Muntelu, à la vallée de la Prahova, actions sans importance et bombardement d'artillerie. Dans la région de Dragoslavele, l'ennemi a attaqué avec violence, mais sans succès ; il a été repoussé avec de lourdes pertes. Dans la vallée de l'Oit, violents combats sur la rive droite. Les Roumains se sont retirés dans la direction de Areful, Rada-cinesti■ Sur la rive droite, nous avons maintenu nos positions. Dans la région du Jiu, les Roumains se sont également retirés dans la direction de Copacioasa, au sud-est de Targu Jiu et dans la direction de Carbesli, au sud de Targu. Jiu■ Sur la Cerna, activité de patrouilles et faibles bombardements d'artillerie. Tout le long du Danube, situation inchangée.COMMUNIQUE RUSSE En Transylvanie, dans la région au nord de Toldvesh, l'ennemi a attaqué, mais a été repoussé par le feu de notre infanterie et de nos mitrailleuses. Après un combat acharné, nos troupes se sont "mparées des hauteurs fortifiées occupées var l'ennemi au sud-est de Toldvesh. Elles ont capturé, dans cette action, un officier, 180 hommes et trois mitrailleuses. Dans la région de Kimpolung, des combats acharnés continuent. L'ennemi, ap-vuyé par son aftiÏÏèrie lourde, a entrepris des attaques qui lui coûtent des pertes énormes. Toutes ces attaques ont été repoussées et les Roumains ont conservé leurs positions. Dans la vallée de l'Oit et du Jiu, les combats se poursuivent avec acharnement.En Dobroudja. nous avons fait de nouveaux progrès vers le sud. Dans sa retraite, l'ennemi continue à incendier les villages roumains. m I gQlMtmtJW LES RUSSES AURAIENT PASSE LE DANUBE PRES DE CERNAVODA Une dépêche d'agence annonce que les troupes roumano-russes arrivent près de Cernavoda, Baiway et Constantza. Toutefois ni le communiqué russe ni le communiqué roumain n'indiquent que les troupes alliées ont franchi le Danube prés , de Cernavoda. La seule chose que l'on sache exactement, c'est que les Russes, d'après leur propre communiqué, sont arrivés à la hauteur de Cernavoda sur la rive gau- che du Danube. — L'œuvre desés tanks " Londres^ 10 novembre. — Au cours de l'offensive britannique dans la vallée de l'Ancre, le correspondant du « Times » au front annonce que deux chenilles ont été employées pour assister l'attaque de l'infanterie, malgré l'état peu favorable du terrain boueux et détrempé. L'une d'elles participa à la prise de Saint-Pierre-Divion, dépassa l'infanterie et s'arrêta au milieu d'une forte position de l'ennemi, assaillie de tous côtés par les Allemands qui es-, payèrent de la faire sauter avec des gre-. nades ; là chenille résista à toutes les attaques jusqu'à' l'arrivée de l'infanterie britannique qu'elle aida puissamment à nettoyer Ta position. — >—«*•«>-< — La Chambre française a adopté hier le ■ principe de la taxe sur les charbons domestiques.W" rmm iwwapa——■ Il 111 ■■ I mummj I Uii mmMvmKM mri I POUR LA FEUE 1 Toute femme q>tî souSre d'un trouble quel- |g Su conque do la Menstruation, Règles irrégulieres p |p| ou douloureuses, en avance ou en retara, ^ 15j Pertos blaîîchcs, Maîadîes intérieur©», MétrHOj lu» lîpl Filjrome, Saiplr.gite, Ovarîte, Suites da couoho9, || guérira sûrement sans qu'il soit besoin de re- K# |s courir à ime opération, rien qu'en faisant usage |p §j JOUYEIVCE de l'Abbé SOURY 1 uniquement composée de plantes inoffensivea P' i-8» jouissant de propriétés spéciales qui ont été étu- fes £jj diées et expérimentees pendant de longues ra Éj années. , Sk L3 JOUVENCE de l'Abbé SOURv est faite ex- gl 'à pressément peur guérir toutes les maladies da ^ il fa femme. Elle les guérit bien parce qu'elle de- y sjl barrasse l'intérieur de tous les éléments nuisi- c, [S bles ; elle fait circuler la sang, décongestionne p $ les organes en même temps qu'elle les cicatrise. | La JOUVENCE de l'Abbé S0URV_ne peut ja- i N mais être nuisible, et toute , îi 1 personne qui souffre d'une S p 8 mauvaise circulation du sang, /w AjSsja ' H II soit Varices, Phlébites, Hé- H ES morroïdes, soit de l'Estomac 8 1 ta El ou des Nerfs, Chaleurs, ta- E peurs, Ëtoutfements, soit ma- «î 1 RETOUR o'AOSLBEiJ-id | §1 doit, sans tarder, employer eu toute confia ace, | 1 JOUVENCE DE L'ABBE SOURY g (I car elle guérit tous les jours (les milliers de || || désespérées. ^ , , m Le flacon. 4 fr. dans toutes Pharmacies ; g| H A fr, 60 franco. Par 3 flacons franco contre fg H mandat 12 fr. adressé Pamacie Mag. DUMON- g| H TtER à. Houen, 0. r J13eisnem6nts^tl> Ce qu il y a dans les Journaux de Vendredi matin LA MARCHE SUR MONASTIR i Le Petit Parisien. — Lt-colonel Rousset : Allons-nous rencontrer, devant cette ville, d'autres lignes de défense ? On le saura bientôt. Mais il est clair que ce recul, outre qu'il met l'einnemi dans une situation assez mau-vaise qu'aggravent encore nos progrès de l'Est montre crue, malgré les renforts envoyés par l'Allemagne suzeraine, les Bulgares, quand ils se sentent serrés de près, n'accusent plus qu'un assez médiocre ressort. Le Matin. — Ct de Civrieux : Il est à remarquer que dans l'opération présente, comme dans celle d'ailleurs où ; échouèrent les Allemands sur 'la Meuse, l'oibjeetif visé est proche et saisissable. Sans préjuger le développement futur de la campagne stratégique en Macédoine, il s'agit pour l'instant de prendre une ville ; l'enne- ' mi refoulé ne dispose donc que de la profondeur restante de terrain entre ses tranchées de tête et cette vi.^e. Autrement dit, le recul si favorable à la prolongation de la résistance en rase campagne n'existe pour les Germano-Bulgares qu'à la condi-, tion pour eux de perdre l'enjeu d'une longue lutte. Encore quelques assauts heureux, et sans doute le drapeau serbe flottera sur Monastir reconquis. La République Française : En Macédoine, les troupes alliées devant Monastir ont remporté un Succès d'une importance telle que si le mauvais temps qu d'opportuns renforts ne viennent pas en aide aux Germano-Bulffares, la chute de la ville peut être escomptée. LA REPRISE DE PRESSOIRE ET DE SAILLISEL Le Matin : Ce succès de nos armes est dû à la vaillance et à la ténacité de nos troupes qui occupaient Pressoire et qui n'ont pas hésité à livrer des corps à corps acharnés pour refouler les assaillants. De même, au nord de la Somme, nous avons rejeté les quelques fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans un pâté de maisons au nord-est du village de Saillisel. De cet éphémère exploit les Allemands avaient tiré avantage dans les termes suivants : « Nous avons pris aux Français, i après un dur combat de maison en maison, i la partie est de Sai'Usel ». Au moment même où le communiqué ennemi annonçait ce fait, il avait cessé d'être exact. LES DERNIERS EXPLOITS DE GUYNEMER Le Matin : Il effectuait une croisièTe à l'intérieur des lignes ennemies, selon la coutume, lorsque soudain il apercevait quatre avions allemands dont deux de reconnaissance (albatros et aviatik) et deux de chasse qui^ se préparaient à venir faire des observations le long de notre front. Guynemer, qui se trouvait à plus de 4.000 mètres, se dissimulait habilement à travers les nuages, tournait le groupe et se mettait en devoir de le nier, comme un détective suit la trace de bandits. La poursuite durait 70 kilomètres. 70 kilomètres d'émotion, car le vaillant Français se trouvait loin à l'intérieur en territoire boche et craignait d'&tre reconnu. Quatre adversaires ne lui font pas peur, .certes, il en a rencontré davantage, mais ce quil redoutait c'est l'atterrissage forcé. Il ne pensait même ■pas à l'éventualité de la mort : ce qu'il ne voulait pas, c'est être capturé. Si les Allemands le virent, ils le prirent sans doute pour un avion d'escorte et ils continuèrent à se rapprocher de nos tranchées. Ils allaient commettre des indiscrétions qu'il fallait éviter Vite Guynemer se précipita dans le ^ Il ^attaqua d'abord à l'albatros La lutte se déroula à 3-600 mètres. A la troisième balle l'observateur boche était tué, puis c'était le tour du pilote. Au bout de dix cartouches, l'appareil tournoyait, s effondrait et s'écrasait à l'intérieur de nos lignes.Avant d'arriver à terre, Guvnemer, qui venait de remporter la seconde victoire de sa journée, se préparait à s'occuper du « premier de ces messieurs » ; il regardait, autour de lui, mais plus rien Personne. Les trois autres, sans douté émus, étaient partis en hâte raconter « ce que leurs yeux avaient vu. » Guynemer alors descendait pour aller voir •ce qu'il était, advenu de ses victimes : il se trouvait en présence d'un amas de débris inextricable, corps en bouillie, dont celui de l'observateur, à 60 mètres de l'appareil qui était en miettes. Le moteur était enfoncé à deux mètres dans le sol, près du ravin de Morcourt. Ce jour-là, les Boches n'msistèrent pas plus avant pour avoir des rehseignem»nis. Et la nuit, lorsque des avions ennemis vinrent bombarder nos lignes, ils éprouvèrent une nouvelle stupéfaction : un de nos appareils de chasse les plus rapides, dépassant 160 kilomètres à l'heure, n'hésitait pas à leur livrer combat. A qui sait les dangers du vol nocturne, cette information donne un frisson d'épouvante, et chaque nuit des biplans de combat font des reconnaissances à travers les ténèbres .! Puisque nous parlons de bombardiers, ajoutons qu'une de nos escadrilles, la F. dont on avait annoncé il y a quelques mois le centième bombardement,vient d'ac-complir son deux centième, ce qui porte à plus de 40 000 kilos le poids d'obus jetés par elle loin à l'intérieur des lignes ennemies.COMPERES ET COMPAGNONS Le Gaulois : Lu dans un journal allemand : « Deux de nos vaillants aviateurs ayant atterri, récemment, dans la Dobroudja, des paysans leur firent un accueil enthousiaste. ' Pour mieux marquer leur sympathie, ils firent même présent à chacun d'eux d'un cochon. C'était fort bien, mais il fallait enlever les deux bêtes. En se gênant un peu, nos deux aviateurs y parvinrent, et les qua tre joyeux compères prirent bientôt leur v«i dans les airs. » Nous ne le leur faisons pas dire. LA PRESSE ENNEMIE LA MOBILISATION CIVILE EN ALLEMAGNE Les Dernières Nouvelles de Munich Après l'exécution des mesures proposées il sera possible de libérer, pour les incorporer dans les effectifs de combat en campagne, dans le servies des étapes ou dans le service de garnison, tous les hommes que l'on considérait jusqu'ici comme indispensables à la vie économique ou industrielle du pays. Tous ces hommes seront appelés à renforcer les effectifs de l'armée. Le nouveau service civil obligatoire servira donc simultanément à grossir l'armée des travailleurs et l'armée des combattants eo campagne. Le Nouveau Journal de Stuttgart : Ce n'est pas après l'exécution de ces mesav res que le service militaire obligatoire donnera véritablement tout son effet. Dans cetl£ fuerre d'ailleurs tout le peuple allemand doit tre mobilisé. Deutsche Kurier. — M. Stesemann : Ce que veut surtout le service civil, c'est remplacer ceux qui seraient capables de combattre au front par des forces incapables d'aller au front, afin d'amener toutes les forces disponibles à l'industrie et à l'armée. Le grand danger de la nouvelle loi est de négliger de maintenir la situation économique du peuple en regard de la paix et d'éveiller aussi l'espoir dans le peuple que maintenant la social-démocratie aura le droit de cité dans la vie économique allemande.LES OPERATIONS CONTRE LA ROUMANIE La Fremdenblatt : Des Etats de la Quadruple Entente, écrit-elle, seule, la Russie se trouve prête à venir en aide à la Roumanie dans sa situation difficile. Les Russes s'étant chargés d'environ 120 kilomètres du front roumain, il a été possible aux Roumains de s'échelonner plus profondément, de faire jouer leurs réserves et d'alimeinter ainsi le combat pour un délai par la puissance des fortifications établies déjà en temps de paix et pour lesquelles les Roumains empruntent probablement aux fortifications de Bucarest toutes sortes de moyens techniques, tels que abris cuirassés pour tireurs, batteries cuirassées, etc., qu'ils* ont installés et improvisés avec habileté. De n-lus le terrain montagneux offrait de grandes difficultés aux troupes alliées. En conséquence, tous ces facteurs favorisant la résistance roumaine, le processus d'émiet-tement de l'ennemi se d^velop^ lentement ; mais, de notre côté, nous avons toujours compté avec cette éventualité et y avons conformé les dispo=iti"Tis de nos opérations dans leurs grandes lignes. >—o o *—< » AU Fi Cta UJSSE Le communiqué russe signale un bombai dement actif, au moyen d'obus chimiques, des positions ennemies sur le Stochod et près du lac Nakotch. Sur la Narajowka des attaques allemandes ont échoué. 1 NÉCEOLOG-IE «O» — — On annonce de La Haye la mort de M. Tydeman, membre de la seeonde Chambre des états-généraux et leader du groupe libéral indépendant. M. Tydeman avait été président de la Commission hol-lando-belge.— On annonce la mort à Versailles de M. Maurice Ordonneau, dont, beaucoup d'œuvrès sont, encore dans toutes les mémoires et dans tous les théâtres : « l'Oncle Célestln », « Cousin-Cousine », « la Poupée, « l'Auberge du Toliu-bobu », « les Satimbanques », « les Hirondelles ». Et dans le vaudeville et la co- , médie-bouffe « la 'Marraine de Charley », « l'Etude Tocasson », « Durand et Durand! », etc. etc. >-<»««»—f * OLYMPIA ^ Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme d.© la, semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées à j h. 1/2 les Jeudis, Vendredi et Dimanche SOIRÉES rCVS LES JCVRS S S HEVRES J __— Programme des Speetaeles du vendredi 17 novembre Répondant à l'invita,tion du préfet de U Seine, les présidents des associations de di recteurs de théâtres, concerts, music-halls d cinémas,'se sont mis d'çbccàrd pour déterrai ner les jours de fermeture hebdomadaire d! leurs établissements. Les jours fixés par cha cun d'eux sont les suivants : Pour les théâtres, le vendredi ; concerts t music-halls, le mercredi : cinéma, le mard\ Les théâtres de Paris et. des communes d la Seine feront relâche dès aujourd'hui vin dredi 17 novembre. ) — Un télégramme de Vienne annonce î décès du comte Tschirschky, ambassades d'Allemagne à Vienne, l'un des principau auteurs du drame diplomatique d'où sorti la guerre. ———————I————■————■Pi rLa Pharmacie-Droguerie AU PILON D OR LE H A V R El Vend et oendra toujours le ffîei'leur Marché JULLJLMW II I■ I—■■ IMMII IIIIBIIH—MMMMMECTMB———BPM— GRANDE TA VERNE 14, Rue Ed.-Lame (près la place de l'Ilotel-de-Ville LE HAVR1S RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 15 BILI ARDS FRANÇAIS et ANGLAIS Le Gérant : L. COSSON. Imp. de la Bourse de Commerce (G. Bureau 35, rue J.-J.-Rousseau. Paris.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes