Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 20 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9r920/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 28t8r, ra di U Boxm — IX HAVEE TÉLÉPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, aia tJsan-Jacques-Rousssau, 33 ——»0«i LONDON OFFICES M. PANTON STKEET Le/cester Square, S. W. Ejmtnr : FËÏÛMB SïtEiT rvuiwvuvvi IO cent. Se 1^1° LE XX SIECLE ABONNEMENT5 Frtrtee 2 fr. 60 par mois » 7 fr. 50 par trlmsstp» Anglatarra.. 2 sl». 6 d. par mois * .. 7 sh. 6 d. par trimestra Autres paya. 3 fr. — par mois ». . 8 fr. — par trimestra PUBLICITÉ S'adresser à FAdiiaistratioB & Journal Les petites annonces sont également reçut* à la Société Borosffcenae te Publicité. J®. rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ■ »Oft- S cent, au îront Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Les Balps et les atrosîtôs aiiaiiis M belle Isfîn U Mgr Is l'Smlm , § propos Çun aiîliie à nsrnuis Crispslli Nos Lecteurs connaissent par uaie dépêche 'le notre correspondant romain la réponse adressée pa.r le marquis Crispolti, uans le Corriere d'il alla du 0 juillet, aux réflexions que le XX" Siecle lui avait soumises touchant traitement infligé à des religieuses belges par les soldats allemands. Nous avons maintenant sous les yeux lt texte de l'article du marquis Crispolti et il nous fa,lit y revenir. La marquis Crispolti déçlare que nous nou-s sommes mépm sur ses. taientûma n\ que notre erreur vient de ce que nous n'avons p is accordé une attention suffisante à toute rai'gumentation de l'article où il traitait de l'attitude' du Saint-Siège à l'égard des différents paya belligérants. Que l'éminçât écrivain nous permette de ne pas le suivre dans la longue dieussion qu'il engage à ce propos et qui'nous paaaît embrouiller mp.titement la seule question que nous avons, nous, abordée, et qui nous parait très claire. , . Le prenne? article du marquis Crispolti devait laisser à ses lecteurs l'impression qu'aucune accusation de viol de religieuse ne restait debout à charge des soldats allemands. C'est contre cette conclusion et contre tous les corollaires qu'on pouvait en déduire pour ébranler l'autorité des réquisitoires belges que nO'Us nous sommes élevés. Nous avons invoqué à cette fin les déclarations très nettes de S. Km. le cardinal Mercier affirmant que des religieuses belges ont été victimes des soldats allemands et nous sommes heureux que ces déclarations aient été mises sous lés yeux des lecteurs du Cor-riere d'ilalia. Nous en remercions le marquis Crispolti «t nous le prions de croire que nous ne songeons pas le moins du monde à méconnaître les témoignages de sympathie qu'il a donnés à la cause belge pendant • la guerre. Les Belges sont très reconnaissants à tous leurs amis de l'aide qu'ils ont reçue d'eux dans leurs malheurs, mais ils ont trop souffert, pour permettre que, fût-ce indirectement, on diminue I'énonmité des crimes de leurs bourreaux. M- Crispolti semble ne pos bien comprendre ce sentiment. Iï s'étonne que les 1-îîges rappellent sans cesse les cruautés «upiMuses par les Allemands au cours de l'invasion et il préférerait les voir'S'attacher surtout au crime initial «et père de tous les autres, c'est-à-dire la violation de la neutralisé be>ge. M. Crispolti nous permettra de croire que « iî était Belge il ne parferait pas ainsi. C'est ce que vienl de lui dire, en une admirable lettre, un prélat émanent dont tout le monde à Rome apprécie la sagesse et à qui personne ne contestera le sens de ln mesuré. Voici, en effet, la lettre que Mgr Charles de t'Sercfe'es, président du Collège Be'lste, a adressée au Corriere d'ilalia qui "l'a publiée dans son numéro du 9 juillet : Monsieur le Directeur du » Corriere d'Italia », J'espère que votre courtoisie permettra à un Beige, à qui un séjour de près d'un demi-siècle à Rome permet de se dire aussi un peu Romain, d'intervenir avec quelques paroles sereines dans la » Polémique sur' ia Belgique » ouverte dans voitre réputé journal.L'honorable M. Crispolti, dans sa réponse au « XX ° Siècle »,'en affirmant avec une énergié dont tous les Belges lui êeront reconnaissants, l'injustice fondamentale de la violation de la neutralité belge, a cependant adressé certaine critique aux Belges défenseurs de la cause de leur patrie, parce que « ils compteraient plus sur l'efficacité de leur constante protestation 'contre les atrocités allemandes que sur la dénonciation du ciHirie initial et comprenant tous les autres dont iis furent victimes, c'est-à-dire, de la Violation allemande de leur neutralité. » Qu'il me soit permis de trouver un peu risquée l'affirmation suivant laquelle les Belges donneraient plus d'importance au premier qu'au second motif de protestation. En vérité, ces deux motifs sont intimement liés l'un a l'autre. Le mode de la violation n'est pas moins répréhertsihle que la violation elle-même, et on ne peut examiner cette dernière dans toute sa réalité sans rappeler continuellement la manière dont elle fut accomplie. Peu importe que, pour les raisons exposées par î'éminent publiciste,le souvenir des atrocités semble de nature à ne pas impressionner excessivement les neutres. A supposer que l'injustice de la violation de la neutralité puisse se trouver dissimulée aux yeux des mêmes neutres par des raisons analogues, ce qui importe aux Belges c'est l'affirmation haute et constante de toutes les injustices souffertes. En cela consiste le droit sacré des opprimés, c'est-à-dire d'affirmer devant l'humanité et l'histoire toutes les raisons de leurs protestations. Si pour il leur fallait attendre qu'aient été faites t'°s_ enquêtes contradictoires, autant vaudrait dire que l'unique droit des opprimés est le silence et ce silence ils devraient l'observer en présence des dénégations de la partie adverse* laquelle auteur du crime et de ses modalités, cherche par tous les moyens à se disculper et à faire retomber la faute sur ses victimes, tandis qu'elle refuse constamment les enquêtes contradictoires qu'on réclame d'elle. Le moment viendra des enquêtes impartiales et ce moment nous ne le craignons pas. En attendant, nous ne laisserons pas de faire résonner notre constante protestation contre la violation de notre neutralité et contre les atrocités qui l'ont accompagnée. Le fait que M. Crispolti en appelle avec auiorité aux enquêtes déjà faites suffit à démontrer que notre appel à la justice de l'humanité et de l'histoire repose sur des motifs bien dignes de considération. A nous Belges, certes n'appartint® pas le jugement définitif de cette causa où sont en jeu les principes tes Plus sacrés de la morale. Ce qui nous appartient au contraire, c'est le droit et le .devoir d'affirmer ce que nous croyons, ce que nous savons juste et celte affirmation con stitue en elle-même une grande force,quelle ' que puisse être l'impression qu'elle fera sur les neutres et quel que soit le succès qui peut la couronner. Agir autrement serait donner raison à la parole brutale de ce chef ! allemand qui à la demande de l'évêque de ï Liège k Ne craignez-vous pas le jugement de l'histoire ? » répondait avec cynisme : « L'histoire, c'est nous qui la ferons ». C'est précisément ce que nous ne voulons pas. Ce que font maintenant les Belges, c'est justement fournir des documents à l'histoire. L'histoire jugera ensuite et nous nous en remettons avec une pleine confiance a son ,e jugement. ;e Ce que j'ai dit n'enlève rien à l'efficacité lt. de la noble affirmation de M. Crispolti tou-lS chant le droit de la Belgique. Cela tend seu-u lement à mettre complètement en lumière ,s l'attitude des Belges dans la présente question, à supposer même qu'il ait pu y avoir 1, quelque excès de polémique, ce dont il n'y :j ...uraii certainement pas lieu de s'étonner dans des cir< onstancês aussi douloureuses. Très dévoué î® Ch. de t'SERCLAES, a- président du Collège beige. ti ,i- Au nom de tous les Belges, nous remer-•<J rions Mgr de t'SercIaes d'avoir prononcé, i- ayee tant d'autorité et de sérénité, les pale ;ro®es crue réclamaient l'honneur de notre ;e pays et le sang de nos martyrs. Nous ne :v pouvons pas croire que le marquis Crispolti is y reste insensible. A leur tour, les cat-ho-11 tiqqes d'un pays m:s à feu et à sang, où 50*prêtres et plus de ">,000 civils ont été mas-ti sacrés, ne comprendraient plus... >n S LE STATUT DE RÉFORMES re »c« 3S is Sur l'initiative de M. Berryer, ministre is de. l'Intérieur, le conseil de cabinet a décidé er la constitution d'une commission chargée té d'arrêter le statut des réformés — c'est- Js à-dire d'établir des règles fixes qui déter- nt minent de manière définitive les divers cas 1 r- qui peuvent se présenter et aussi excluent toute possibilité d'arbitraire dans les déci- Iti stops. r n- Cette commission sera composée de M. re- Berryer, qui la présidera, et des ministres és Coorernan, comte Goblet d'Alviella, Renkin es et Vandervelde. rs Elle appellera les autorités militaires corn- ns pétentes pour concourir à l'élaboration du .,rt, statut. 011 ». | Les exlitos se \uM\ ûe )>0l( u. lu îsiiSIa bMïb de telles ue ùmi mi m ieiie m-iiml wallinu 'st ,]e Une feuille qui se donne, non sans prétende ton, pour l'organe de nos compatriotes ,r_ wallons, réclamait il y a quelques jours, pour le lendemain de la guerre, la séparées tion administrative en Belgique, c'est-à-dire", a en réalité, la dissolution de la nation belge, ée que la séparation administrative diviserait em deuix tronçons rivaux et peut-être ennemis.La récompense ne s'est pas fait attendre. Une des feuilles emboehees que nos ennemis entretiennent à Bruxelles applaudit ^ avec enthousiasme au programme de la aj_ feuille dite wallonne. an Dans son numéro du 7 juillet, la Gazet )a_ van Bru.s sel analyse longuement le pio- ia gramme susdit. Elle en conclut que l'hosti- jjv lité entre les Wallons et les Flamands est irréductible. Puis, cette thèse boche expo- ,se sée, elle imprime, en caractères gras, que ne « tes Wallons sincères voient plus clair que re- les « messieurs bdtardés » qui rédigent le la NX8 Siècle, et qu'ils réclament, pour, le salut int de la Belgique : la séparation administra- în- tice. » ;ue Donc, pour les soi-disant Wallons de Pa- de ris comiïie. pour les embochés de Bruxelles, r(> le salut de la Belgique est dans la sépa.ra- du tion administrative ! *es Cette confraternité, qu'il est sans doute la permis de qualifier de touchante, ne suir- . " prendra personne. Dans l'état actuel des ps- ojfêéâtidns militaires, les Boches se conteai- f tenaient dte la moiitié de la Belgique, quitte à ïle_ laisser le reste à la France. En Gazet van Brussel est chargée de pré- ,e® parer les voies à cette solution.. Nous savons esl depuis longtemps que cmq ou six politiciens de l'autre côté de la barricade caressent le , même d'essein : la Wallonie à la France et ,e5 la. Flandre à l'Allemagne. ac" La rencontre — touchante — répétons-le >. ,n.s de la feuille émbochée de Bruxelles avec le nir soi-disant organe des Wallons de Paris ■nl." achève de nous édifier. , Voilà ceux-ci honorés des félicitations , d'une feuille asservie à M. von Bissing. D'à tux ,ès ja „ Qazett van Brussel », ils sont clair- ,ri^ voyants, vigilants, bons patriotes î Le ! « XXe Siècle » préfère, faut-il le dire, les , pires injures à de tels compliments. I IC 'af- i#[ S LE CHANSONNIER • | DU SOLDAT BELGE la »o« i et les Voici un petit volume qui retouira hier ber des cœurs belges. re- Soigneusement imprime sur papier de lie- luxe et coquettement présenté sous une en- couverture ornée d'un ioli tableau, du pein- °nt tre Paul Mathieu, le « Chansonnier du sol- ,jit, dat. belge » aura auprès du public belge un ner accueil dont est garant'-le succès que son 5Îa- édition populaire a obt'enu dans les tran- oci- ché^s. . M. L;>; de nos aumôniers militaires, M. l'abbé en- Th Q..., V a réuni une centaine!de chants de pie chez ïious, chants de Flandre et de Wallo- de nie. dont les accents langoureux ov alertes nés suffisent à porter dans le plus lointain exil "tes Une bouffée d'air du pays. do : Les paroles de ces chants sont,accomplîtes qnées de leur notation musicale et le volume an- ne coûte que 1 /r. 50.11 .sera envoyé franco de- contre toute demande adressée, avec un bon que postal de 1 fr. 65, aux bureaux dû XX' SiÈ-:6n- ( eus, rue- de la Bourse, 28^, Le Havre. Il IA iliÉ l Ip û it wilÉ i la liai iule es Ere Notre armée d'Afrique est digne de notre i ( armée d'Europe. Les vainqueurs du Ruanda j et de l'Urundi'sont dignes de ceux de Liège ; < et de rVser. Nombreux, d'ailleurs, Surent i ; ceux de Liège et de L'Yser gui partirent, là- I < bâs, à l'Equateur, chercher la plus prompte j revanche que la fortune des armes nous ait j j jusqu'ici réservée. . ] La guerre d'Afrique se déroule, en le sait, j entre trois grands tacs : à l'ouest, les lacs t Kivu et Tanganyke ; à l'est, le lac Victoria, — vraies mers intérieures formées, aux temps die la préhistoire," pair le soulèvement, l'entre-choc volcanique de tout le plateau central, comme se formèrent, sur le plateau de l'Iran et à ses abords, la Caspienne, le Ponl-Euxin, les laes Van et Ourmiah. Tout cet immense pays d'entre les lacs, ►rois ou quatre fois -grand oorame la Belgique et qui forme la corne nord-ouest de l'Afrique Orientale Allemande, est maintenant entre nos mains. Le oavs est. toi «•-rnenté, hérissé de monts et parcouru par/te torrentueuses rivières ; mais il est fertile, riche et peuplé. O11 y compte 4 millions et plus d'habitants. Notre armée d'Afrique est partie du lac Kivu — qui formé frontière — et a débouché en territoire ennemi par le nord et par le sud du lac. Aujourd'hui, après des marches rapides et une série de combats victorieux, "elle a atteint, à l'ouest, la rive orientale cia lac Tanganyka ; à l'est, la rive occidentale dhi lac Victoria, craie réunit la fameuse route impériale allemande, accessible aux 'automobiles et qui permet le franchissement aisé des oraeîque 350 kilomètres qui, à vol d'oiseau, séparent les deux grands lacs. Par la prise et l'occupation de Bjairamulo, de Namirernbe et de Busira-Yombo, les Belges dominent toute la rive occidentale allemande du lac Victoria (Emin Pacha Guîf). C'esi_nn vrai désastre pour les Allemands et la fin de la deuxième phase de la campagne. Il ne reste plus aux colonnes ennemies que la ressource de battre en retraite vers leur citadelle centrale d;e Iabora, vers quoi les poussent les S>el>ges et les Anglais. Tout au plus, l'ennemi pourra-t-il encore tenter, sur quelque transversale, d'opposer une résistance passagère. La, situation acquise va permettre au général Tombeur d'établir de nouvelles communications et de nouvelles bases, grâce aux positions prises sur les tees Tanganyka et Victoria, reliés par la route impériale. Les voies de transport jusqu'ici employées pourront être soulagées et les popuSations indigènes de la partie orientale du Congo auront de moins "lourdes charges. Ce sont, en effet, ces populations qui, pendant un an et demi, ont eu le fardeau du portage, depuis le fleuve Congo jusqu'aux points'de concentration de l'armée belge. Tout dut être amené à dos d'hommes : vivres, armes, canons, munitions, matériel. Pareil tour de force est sans précédent dans l'histoire d'une armée constituée de toutes pièces à l'extrémité de ses lignes de communication et de ravitaillement. Grâce aux voies nouvelles, on pourra demain supprimer, sur î s 600 kilomètres, les transports par porteurs. I j Un jour viendra, — et chacun souhaitera. 3 ; qu'il soit prochain, — où il sera permis de ; II rendre juste et plein témoignage à tous ceux ( - 1 qiui contribuent à jeter ce nouvel éclat sur la 3 valeur belge : Ceux d'Afrique, qui luttent t j pour agrandir le patrimoine moral et maté-riel de "la Patrie ; cou^; d'Europe, qui çonçu- :, rent, préparèrent cette tjorieuse expédition s et ne cessent de pourvoir à ses besoins : ^ - De tes enfants sois fier, ô mon pays ! *P ' Ht A I u Les Allemands, malgré leur puissance et s, leurs ressources, malgré la letée d'une u énorme armée, sont vaincus en Afrique. Ils ;, le sont parce qiue leur dernière colonie est 1- attaquée de toun.es parts, que ia mer leur est e 'interdite, et qu'elle n'est plus, somme toute", î- qu'une pface assiégée. Or, c'est là l'image en raccourci de la situation de l'ennemi en e Europe et en Turquie d Asie. En ce sens 011 \ peut- dise que la défaite allemande en Afri- tt que préludé à la défaite allemande en Europe.c Les Alliés ont l'incontestable supériorité é du nombre. Déjà, des recrues allemandes de e la classe de 1917 ont été jetées dans ia.' four- s naise et la ctasse de 1918 est à la veille :, d'être enrôlée : en Saoce, elle l'est même de- a piuis quelque temps. Les Alliés sont à le e veille d'arriver à égalité de production de e matériel de guerre et, dans un dJéùai qui est )- chiffre, cette production de canons et de mu- it nitions dépassera notablement celle de l'en- >1 Henni. Dès lors, le siège de la place forte ennemie se resserrera ds p'tus en plus et sa 3, capitulation est certaine. Ce ne sera pku- ■s qu'une question d'eimiis et de temps, le Sur le champ de bataille de la Somme, les a Allemands, pour renforcer leur front, ont 3- amené en hâte des bataillons prélevés sur :a de nombreuses unités. Le disparate de ces 1- renforts est la preuve certaine de la diminu- le tion de ces fortes réserves stratégiques-qui s sont la force essentielle des armées, s. Sur le champ de bataille de Volhynie, le e général von Lmsingen a été battu, faute ir aussi de réserves suffisantes. Voulant être, malgré tout, fort sur tout le front, il a été é- dé fastee partout. Ayant réduit l'effectif de :i- son aile gauche sur le Stochod,. il y fut re b :itu par "l'armée russe dm générai Lech. A II appela alors en h4te, sur son aile bat- e. tue, des renforts tirés de son aile droite sur îs la Lypa et fit iront sur" la rive occidentale is du Stochod. Mais, aussitôt, en coup de ?o foudre, l'aile gauche russe, — armée du tf, ïénérail Scharow, — prit l'offensive et cul- in buta l'ennemi affaibli' sur la Lypa. Cette e- m'ésaventu-re cruelle survenue, en Volhynie, je à l'ennemi, fan,te d'hommes, lui arriver# ut ailleurs encore, et le grand état-major de s, Berlin doit amèrement regretter, a'ujou.r- ie d'hui, d'avoir, l'an dernier, sacrifié à re l'ivresse de la. victoire et d'avoir démesuré- à ment étendiu son front. La sagesse des na- )n tions a. dit depuis tofajburs que qui trop em- u- brasse mal étreint. ur Paul CROSCAERT. Une scène ôantesqne !i —-—»0« FJfe date du début de la guerre et s'est passée en Belgique. C'est un médecin anglais qui l'a contée à M. Gomez Carillo 'et noire confrère es- 1 pagnol la rapporte dans le « Gaulois ». '<■ — Le plus terrible souvenir, de ma vie de cam- i pagne, c'est celui de la retraite de Belgique, ) quand, un soir d'automne, nous dûmes évacuer ( notre hôpital et conduire blessés et malades à ; Poperinçjhe. L'inclination que j'ai toujours reé- 1 sentie pour l'étude du système nerveux fit croire ] à mes chefs qu'ils devaient me charger de. la ! conduite de nos soldats fous... 11 y avait parmi eux des Anglais, des Belges et aussi quelques « prisonniers allemands. Et comme tous étaient pacifiques, je n'eus môme pas l'idée de me faire 1 accompagner de mes robtistes infirmiers, plus 1 utiles alors dans d'autres services. La route que nous devions suivre pendant une heure se trouvait sous '!e feu de l'artillerie ennemie. Après avoir recommandé la plus grande prudence à mes malheureux malades, nous nous mimes en marche et pendant quelques minutes tout alla pour le mieux. Tranquilles, silencieux, les fous ( me suivaient comme un troupeau, sans faire la moindre attention aux bombes qui éclataient ; dans les houblonnières voisines, à cinquante pas de nous. Mais, tout à coup, une batterie aile- . mande eut la malheureuse idée de repérer notre défilé et de nous prendre comme objet rie "j tir. Le premier obus qui s'ouvrit en pleine route. ■ à trois ou quatre mètres derrière îlouâ, fit -perdre à mes soldats leur sérénité: Les uns se mirent a rire, d'autres levèrent les bras au ciel, trois ou quatre se mirent à pleurer comme des enfants. — « Pressons le pas » — leur dis-je. Ils ne m'en- ■ tendirent pas. Au milieu du chemin, ils exami- ' nèrent le trou que venait de faire l'explosion et, ' immobiles, s'adressaient des discours incoh.é- ' rents. Exaspéré, je commençais à tes secouer J violemment pour les éloijmer de ce lieu dangereux, quand un projectile tomba au milieu du ] groupe que nous formions et lua ddjix de mes 1 fous.' Alors, comme obéissant à une voix mystérieuse, la plupart s'assirent autour des cadavres, 1 très calmes, gais, riant et cau^nt de la ma- j nière le» plus naturelle. Cris, menaces, tout était ' vain. Un d'eux, un Belge, me regardait avec des yeux ironiques, comme si l'insensé, c'eût été ] moi-même... Ef, en vérité, je ne sais si .à cet instant mon jugement ne m'avait pas a,ban- 1 donné... Ma situation n'avait rien d'agréable... Que faire?... L'instinct me conseillait rie m'éloi- 1 £ner... Le sentiment du devoir m'obligeait à ne '' pas.bourrer... Mais en voyant que le bombardement redoublait et nue chaque' explosion augmentait la sereine allécrresse de rtaes malades, je 1 I me décidai enfin à revémr en arn'A?e. en mjpfe de mes infirmiers. Quand je revins, accompagné d'une douzaine d'ambulanciers, les fous con- 1 tinua'ent toujours au même endroit... Dfx ou douze bombes étaient tombées au milieu du cercle, blessant quétaues-uns d'entre eux. L'un surtout, le nez arraché, le visage en sang, produisait une impression épouvantable, les mUres le • regardaient et riaient, et lui aussi riait très pat-| siblaœeîit... «iWcf&K W*w uiin cîSu* wîsi mSia jbSmx uu&w uJfjm hIm w&a vuSb ukLh uiL ! SORT SI GUSTAVS S3MTOLE : ^ ! Nous recevons à l'instant, der Menton, une * douloureuse nouvelle : notre confrère et , ami Gustave Somville s'est éteint mercredi i soir après uce agonie atroce de plusieurs { mois où il n'avait cessé de garder sa. luci-dite d'esprit et de travailler avec un courage surhumain. Ses funérailles ont été célébrées , dans l'intimité en ï'égiise Saint-Michel et l'inhumation provisoire a eu lieu au cimetière de -Menton. Nous tenons à dire tout de suite à Madame Somville et à ses enfants, qui ont entouré notre vaillant ami de soins si tou--chants, la part que nous prenons à leur denii' Nous pleurons avec eux l'écrivain, le lutteur et l'ami et nous nous unissons de • toute notre âme à l'espérance que met dans leurs cœurs chrétiens le souvenir d'une vie ,1e travail et de sacrifices couronnée par des tortures acceptées avec une sublime résignation. Dieu aura déjà, nous en avons la -confiance, accordé à son courageux serviteur la récompense de son labeur et de ses souffrances. LA COMMISSION DU «RETOUR» C'est bien le nom que l'on peut donner à . la commission que vient de constituer le ( ministre de la Justice puisqu'elle aura pour mission d'envisager et de préparer toutes les mesures d'ordre judiciaire et adminis- , . tratif qui devront être réglées d'urgence en vue de l'évacuation du territoire par l'ennemi, avant qu'il soit possible de réunir le ( P-arlement. , L s'agira notamment des mesures destinées à assurer 1a, sécurité et l'ordre publics ! pendant la période de transition qui s'écou-lem avant que les autorités constituées aient , pû reprendre l'exercice régulier de leurs ! fonctions. La commission, que présidera M. Carton de Wiart en personne, sera ainsi composée : MM. le commandant Chabeau et le comte, de Lichtervelde représentant le départe-, ment de la guerre ; MM. le directeur général Dullaert et , . Ernst, chef de cabinet, représentant 1e dé-, parlement de la justice ; ! M. Cattoir, pour l'intérieur ; ! M. Charles' De Jongh, représentant le ministre Vandervelde. 1 M. .Maurice Fcron, représentant les mi-. nistees comte Goblet d'Alviella et Paul Hy-mans.M. Vincent,- représentant le ministère des . Finances. La commission tiendra sa première réunion, te mardi 25 courant jFrasiœ's Day LE JOUR DE LA FRANCE A LONDRES Londres, 14 juilet. L'enthousiasme d'êtres peu accoutumés à extérioriser leurs sentiments est singulièrement émouvant. Londres était enthousiaste aujourd'hui. Le « France' s Dey » dominait tout, absorbait tout. Dans la Cité, dans les faubourgs, dans le West End même, les maisons étaient pavoisées aux trois couleurs. Il fallait croiser plusieurs centaines de personnes dans la rue, avant d'en rencontrer une dont la poitrine n'arborât pas le giorieux petit drapeau. A onze heures, à ia cathédrale' de Wests-muister, avait lieu un service solennel en l'honneur des soldats français tombés au champ d honneur. Une foule compacte était massée dans l'immense vaisseau. Les autorités françaises, anglaises et belges, tant militaires que diplomatiques ou consulaires, • étaient représentées. Lorsque les orgues jouèrent, un grand frisson passa sur l'assemblée. Quelle minute ! deux ans de fracas, de luttes terribles et magnifiques ; deu^: ans de vie dans les tranchées, de petites souffrances vulgaires dont ia réunion dépasse la '.'rande souffrance ; deux ans de sang, de boue, de larmes, d'efforts héroïques,de gaîté plus héroïque encore, de marche lente et sûre vers la Victoire, — tout cela résumé et .1 fignifié dans la large plainte musicale, tendre, majestueuse et tranquille offrande, aux âmes des enfants que pleure la France! « Dominus vobiscum... » Les voix graves s'élèvent, se fjrolongimt, s'aientissent et s'atténuent... Silence. Puis c'est le répons, une autre voix, plus lointaine, voilée... On songe — on ne peut pas -ne pas songer — à la France. Elle aussi a crié dans l'immensité, et son cri s'y perdait, étouffé : le fracas des armes," affaibli par d'innombrables blessures... La voix va-t-elie s'éteindre ? l'angoisse vous étreint, à cette pensée. Et soudain, le chœur à nouveau résonne : les voix, que multiplie l'immense nef, semblent les innombrables voix qui, sans défaillance, ont répondu à l'appel de ia patrie. Lin roulement de tambour part du fond de l'église. Il est faible, comme étouffé,'scandé par intervalles de coups sourds et profonds. Les soldats anglais alignés près du choeur présentent les armes. En face d'eux, à l'autre extrémité de la nef, les tuniques rouge et or des « Coldstreams » se détachent dans la lumière diffuse qui tombe des hautes verrières. Et, lentement, fortement, les clairons sonnent le salut aux morts. C'est un moment de profonde émotion. Celle-ci augmente encore lorsque retentit la « Marseillaise ». tine « Marseillaise » rapide et dansante, comme on la joue ici. Mais il y a dans ces mesures immortelles tant de souvenirs et d'espoirs, un si prestigieux appel aux vivants succédant au "suprême adieu, qu'à l'entendre, on tressaille de tout l'être.. Les mains se crispent nerveusement, serrent une canne, triturent un mouchoir. Les femmes pleurent. Beaucoup sont en deuil. M faudra beaucoup, pour payer ces larmes-là ! Le monde se pressait aux portes de Westminster. Alertes, les vendeuses de drapeaux se glissaient parmi les groupes, vêtues de blanc, avec un brassard tricolore. Drapeaux, fleurs, cocardes, plurent dans la voiture de M. Cambon, au moment où iî s'éloignait. Un petit zouave qui descendait les marches du portail eut en une seconde dix insignes épinglés sur lui. Les femmes qui venaient de pleurer le regardaient- avec une admiration ravie, en disant à leurs voisines : « C'est un zouave ! n Elles auraient dit du même ton : « C'est la France ! » Au même moment- -paraissaient les premières nouvelles de te journée. Les affiches portaient : « Grande offensive britannique. Six kilomètres d/' tranchées de seconde ligne enlevés d'assaut » Et il semblait que, là-bas, sous la pluie d'acier des howifzers allemands et clans le .tac-tac mortel des mitrailleuses, les soldats anglais de la Somme avaient voulu, eux aussi, célébrer à leur manière le grand jour. " Gurr. » j Los persécutions allemandes contre le' clergé belge —nO«-- M. l'abbé Scheyvèn est condamné à cimj ans de travaux forcés et déporté en Allemagne Nous avons annoncé dernièrement l'arrestation de M. l'abbé Scheyven, professeur à l'Institut St-Louis à Bruxelles. Les Allemands viennent de le condamner à cinq ans de travaux forcés. On nous communique les détails suivants sur ce nouvel acte de violence des pieux et religieux allemands à l'égard d'un membre du clergé catholique belge. Arrêté par mesure préventive le-jour du Vendredi-Saint, M. labbé Scheyven fut conduit à C ha rie roi et incarcéré à la caserne de cavalerie. Il y resta jusqu'à la fin du mois de juin,date à laquelle, on luit fit savoir que le conseil de guerre de Charleroi l'avait condamné à cinq ans de travaux forcés. Pourquoi? on n'en sait rien, et il est à présumer que la victime elle-même ignore tes attendus de ce jugement. L'abbé Scheyven fut alors transféré à la prison de Rheinsbach, près de Bonn ; il donna à son départ 1e pius bel exemple de courage et d'altière résignation, et il n'est pas un de ceux qui ont vu partir entre quatre soldats, baïonnette au canon, ce bon et digne prêtre, qui n'ait senti grandir la haine que tous portent au féroce et criminel envahisseur. M. l'abbé Scheyven est le fils de feu le premier président de la cour de cassation et frère de l'honorable auditeur militaire belge à Rouen. Nous prions nos lecteurs et abonnés d'adresser toutes les lettres et communications destinées à la rédaction ou à l'administration du « XXe Siècle », RUE DE LA Qf»T7TJ<tP 98 tor- T.T! HAURT! te ëhé i wiiii dm — «w— Le " péril belge"est une invention allemande, écrit le " Telegraaf7 Nous disions l'autre jour que la Hollande a intérêt à trouver comme voisine dans l'Europe de demain une Belgique forte et qœ les défiances que certains s'efforcent d'éveiller chez elle à notre endroit ne peuvent servir que Fintérêt db l'Allemagne dont la victoire sériait pour l'indépendance des Pays-Ba* une redoutable menace. Nous" sommes heureux de, voir qu'il y ai des Hollandais pour comprendre cette vérité. Le Telegraaf a publié d'ans deux de ses .récents numéros des réflexions qui confirment ce que nous avons dît de la façon d»nt se pose pour nos voisins du nord la question ia Belgique de demain. Voici dominent notre sr-and confrère d'Amsterdam apprécia-if, le 7 juillet, le communiqué Router relatif à l'éventualité de conquête de territoires hollandais par la Belgique : •t Cette affirmation est a>tssi elaire qu'elle était superflue. Les gouvernements belge, français cl anglais ont eu tort de se laisser troubler par tes écrits du Hanàelsblad, d'autant plus que ce démenti n'empêchera, pas les accusations contre Vu annexionnisme belge » de continuer. Car NOUS AVONS AFFAIRE EN L'OCCURRENCE A UNE MANŒUVRE ALLEMANDE pour troubler les bons rapport? holtando-belges, et pour jeter une nouvelle méfiance dans la presse contre les Alliés, et la presse au service de la Cbntral-abuiehr Abteilung [Société de propagande allemande en Hollande) trouvera bien le moyen de saper le démenti et de continuer tranquillement, sa campa■■ »•». » La meilleure preuve que « LE « PERIL BELGE » EST UNE INVENTION ALLE-AÏ IV DE, EXPLOITÉE EN HOLLANDE PAR ORDRE SUPÉRIEUR ET SYSTÉMATIQUEMENT PAR DES ALLEMANDS, c'est que la Toekomst vient encore d'affirmer que Jules Destrée aurait réclamé dans le Petit Parisien l'annexion à la Belgique de lu. Flandre zélandaise et que le Telegraaf aurait reproduit cet article en Capprouvant. Ce mensonge est reproduit maintenant dans toutes 'les' feuilles germanophiles hollœm-daises. Il est évident que M. von Term s'est i encore occupé de cette méchanceté. » Et le lendemain, le TeleqraaJ publiait m» lettre d'un de ses lecteurs confirmant que tes bruit;* répandu1? contre lai. Belgique par fies agents boches ne sont que « stupidité » j et constatant que le Ilandelsblad se refusait j à enregistrer les démentis que lui attiraient ; les inventions dont il s'est fait oomplaisam-! ment l'écho. Ainsi partent des HoHawMs qui ont uas ; peu plus à coeur l'intérêt des Pays-Bas «pie le roi de Prusse et ses agents. Une fois de ' plus la machination boche rate. Nous félicitons nos amis de Hollande de voir clair 1 dans le jeu autnrel on voudrait les prendre; ! et noue proposons leur clairvoyance à l'imitation de certains Beiges trop prompts à se) " laisser étourdir par tes clameurs intéres-i; sées de l'ennemi. a. a Cë pli en coûte d'être patriote Détails monstrueux sur le traitement infligé parla ''justice"boche aux Belges " suspects —0— Nous venons de recevoir le n" 76 de là Libre Belgique. Ce numéro, qui est orné de gravures représentant le Roi, la Reine et le prince Léopold au milieu de nos soldats, esl plein de témoignages de l'héroïque résistance de nos compatriotes à la tyrannie allemande. Nous en extrayons un article qui forme vn commentaire émouvant des dépêches sèches .où, presque chaque four, o-ii annonce la condamnation de l'un on l'autre Belge par la » justice » allemande. En lisant ces lignes; on comprendra ce que c'est d'être traqué var les Boches et ce qu'il faut de courage à la population belge pour affirmer envers et contre tout sa fidélité d la patrie. Leê moyens mis en œuvre pour extorquer les témoignages font frissonner : les procé-! dés que lès juges allemands mettent en vi-! gueur pour obtenir les aveux d'un suspect sont r>!us terribles encore. : LES RAFFINEMENTS DE LA MISE AU SECRET | Le premier généralement employé est la i mise au secret. Pour les non-initiés, ce mot ne dit'rien ou presque rien ; en réalité, appliqué par les Teutons, c'est un des toûr-mcits les plus- atroces. Représentez-vous une cellule exiguë, quatre murs nus, où une petite baie mesure p &rc im onieusemen t l'entrée de la lumière et de l'air; c'est le lieu de l'isolement, où n'arrive pas l'éclio de vie humaine ; lé détenu y est livré à ses seules réflexions déprimantes ; pas cte travail, mille, occupation, nulle lecture, nulle étude, rien que * le silence lourd, le silence de plomb, et dans ce silence la pensée rangeante. obsédante ; pas de figure humaine ; seul, à heure fixe, le geôlier vient déposer quelque nourriture et de l'eau ; inutile de lui 'parler, il est muet. Et tes heures passent, tentes, internjjnables, sans apporter -le moindre changement ; et les jours passent, et les semaines, 'et toujours 1e même horizon des quatre murs et le même silence et la même solitude. Rien ne déprime 4e cerveau, ne comprime l'âme, n'abut le courage comme cette inaction ! Le système nerveux se paralyse avec des soubresauts de vie lence' ; ia volonté s'insurge, puis s'annihile • le malheureux voudrait crier, clamer ; seu" lui répond l'infernal et éternel silence 1 V Jeudi 20 Juillet 1916 23e ANNEE.— Série nouvelle -N* 619

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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