Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 11 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7w6736n163/
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LE XXE SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION 2gter rce is 1s Boarss — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14.05 directeur : FEMNS HMÂT Tontes les communications concernan ta rédaction doivent être adresséd nSHr,me de la Bourse, Le Havre. LOÏMDQN OFFICE.-21,Panton Street (Sroadmead House^ Quotidien belge paraissent au Havre ABONNEMENTS France 2 Fr. 50 ^ar mois. » 7 fp. 50 par trlmastPO Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés 9t communications persotindlles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. La Trifla-EiMe | pourrait-elle coi'tenter I à la fois 1 l'IuMe et l'Italie ? "i Le directeur du «XXe Siècle » a reçu, ven- J® idi'GCii, il» loure ci-qessous, que aiouo publions ..sans y changer une lettre : ci Vous avez fait un sort à, noire conversa- fl' tion de l'autre jour. Soit. Ce n'était pas rc convenu entre nous. Mais je ne vous l'avais pas défendu formellement. Jo ne réclame 1' pas. v'otro discrétion, si je la compare à c( celle de vos confrères, a encore été remarquable. Les événements ont marché depuis S1 (lue nous avons bavardé dans le jardin des 1H Tuileries, on regardant la course des nua- j?1 ,gcs et l'apparition des feuilles naissantes. 10 Malgré tous les démentis, j'ai do bonnes rai- n< sons de croire que l'Autriche veut enfin sai- S' sir la seule, l'unàquo planche de salut. sc .L'Autriche a fait sonder, en vue de la paix, aj Petrograd et. par Petrograd, la Triple-En- P1 tento. I,o destin de l'Europe est en suspens. ^ Priez Dieu ou'il inspire les hommes qui le rf tiennent entre leurs "mains. P J'entends dire à droite et à gauche : Vou- c( loir que l'Autriche se sauve.'on traitant avec I" les Alliés, c'est vouloir frustrer l'Italie de " ses légitimes espérances ; c'est peut-être 1 rapprocher l'Italie de l'Allemagne... 1 Cette objection n'est sérieuse qu'en apparence. Elle repose sur des faits périmés. Les donnera événements militaires et le remaniement européen qui en sera la consé- cl quenco lui enlèvent 6elon moi toute valeur. le Entro l'Italie et l'Autriche d'hier, l'antago- el nisme s'accentuait tous les jours. Mais après le retournement de la position de ni l'Autriche, renonçant à la chimère de l'ex- si pansion vers l'Est et à la maîtrise de V l'Adriatique pour redevenir une puissance n allemande, en sera-t-il encore de môme ? Je h ne le crois pas. Je crois que, dans une Eu- w Topo débarrassée de l'Allemagne, les intérêts do l'Autriche et de l'Italie nouvelles peuvent parfaitement s'accorder pour le plus grand profit de la paix et de l'équilibre ' ■ européen. 0 Quelques journaux italiens réclamiaient l'autre jour pour leur pays toute la côte dalaiàte. La Serbie, sertm ® do se déclarer satisfaite, si, l'Albanie étant partagée entre les Etats balkaniques, elle obtenait la plus grande et la meilleure par- ! lie de cet Etat artificiel créé par l'Italie. La presse russe a protesté tout de suite, et il c .,'cn est suivi une polémique qui, d'ailleurs, ^ n'a pas tardé à s'éteindre. v Pour une nation qui est restée jusquà présent simple spectatrice du drame euro-péen, ce serait, il font l'avouer, un coup de maître qu'une pareille annexion. La Serbie (j a mérité autre chose qu'un accès médiocre et difficile à la mer à travers une contrée C( pauvre. montagneuse et turbulente. Ou comprend que la Russie ait tout de suite ■ élevé 'a voix pour elle. D'autre part, déela- • ver dès à présent que l'Autriche doit être exclue do la mer Adriatique, ce serait l'atta- c cher indissolublement, nisqu'à son dernier n homme et jusqu'à son dernier sou, a la s cause de l'Allemagne. Car que lui servirait fl d'être agrandie au nord et a: l'ouest, si la s mer Adriatique, débauché naturel de son j commerce et de sou industrie, devait lui { tire fermée ? Une note d'allure officieuse, (l publiée en Russie, nous a dit de quelle ma- , ■i.ière le gouvernement de Petrograd était ^ prêt à, résoudre le problème Adriatique, l'eut le monde a trouvé équitable l'arrange- , ment dont cette note a fait connaître les ( grandes lignes. Serait-il impossible do faire, le long do cette immense côte, part à trois, c'est-à-dire de tenir compte, en donnant satisfaction aux aspirations naturelles do l'Italie et aux justes revendications de la j Serbie des nécessités économiques de l'Au- l triche de demain ? Encore une fois, je ne le i crois pas. . , , 2 La renonciation de l'Autriche a ses espe- < rances balkaniques implique, selon moi, / ' l'abandon définitif de sa politique maritime , et 'le ses ambitions méditerranéennes. Ce < sont lfi deux fruits du même arbre, deux i .-conséquences du même principe. Du mo- ; nient que l'Autriche se résignait, après son l expulsion do l'Allemagne par la Prusse a . chercher des compensations vers 1 Est, elle ; ne pouvait faire autrement que de chercher < à. s'étendre lo long de la mer. De plus, son état rte satèlKto do l'Allemagne l'obligeait à auf-menter su flotte et à. agrandir son do-màino maritime. La. cause supprimée, les effets disparaîtront d'eux-mêmes. La route ' de l'Est est formée à l'Autriche, et pour tou- 1 ■ iours. L'Allemagne vaincue et démembrée, 4'Autriche n'aura, plus besoin de la mer > pour attester sa puissance et soutenir son étal 1,'accès de l»i mer ne lui sera plus nécessaire que dans la mesure qu'exigeront ses besoins économiques. Ne pourrait-on pasTui laisser Spalato et deux ou trois ports secondaires? La Serbie aurait Ilaguse, l'Italie ïrieste, Pola, Fiume, Zara. Encore une fois. : lo morceau est de taille à contenter tout le monde. , , , , D'autant que la rive orientale de la nier Adriatique n'est pas le seul domaine où puisse s'étendre l'Italie de demain. C'est surtout du cê-té de 1*Asie-Mineure, n'en doutez pas, que los hommes d'Etat de la péninsule tournent maintenant leurs regards. Il v a, en Asie-Mineure, de la place pour ses èmigï'ailts, dos torres pour semer lo blé qui manque à sa. population, sans compter d'illustres souvenirs historiques, pour flatter sa sentimentalité et séduire son impérialisme. Co-liéritièro de l'empire turc on Asie-Mi-neurC et maltresse incontestée de l'Adriatique, duel intérêt aurait donc l'Italie à s'opposer à une combinaison qui, en faisant rentrer l'Autriche en Allemagne, assurerait ù l'Europe au moins un demi-siècle de paix? L'ennemi de l'Italie, comme l'ennemi de l'Europe, c'est l'Allemagne ; c'est l'Allemagne qu'il faut viser si l'on v.eut éviter que l'Europe, avant quinze ans d'ici, no soit de nouveau précipitée dans une guerre générale. Accorder la Russie, l'Autricho et l'Italie auK dépens do l'Allemagne, voilà le problème -eue doivent s'attacher à résoudre, selon moi, los hommes d'Etat et los diplomates. „ , l;ii,■ Autriche déslavisce, mie Pologne reconstituée, une Serbie élargie, une Italie fortifiée, une Allemagne autrichienne, : B" voilà,sans parler de la France rétablie dans |: • ses anciennes limites ni de la Belgique Si agrandie selon les exigences do sa sécurité. - l'Europe de mes rêves. Puissé-je vivre assez ■ vieux pour voir ce spectacle, prélude et condition de la paix durable qu'appelle de ses be vœux le monde entier et que des millions d'hommeis méritent en ce moment par los $e plus nobles sacrifices. » "Nonsiïïonsfeslei'iilacalte" et Dans le « Times », le colonel Rapington, [. résume, en traits précis, la fâohcuse situa-a tion des armées allemandes sur les deux clc fronts et il donne à entendre que les deux le Empereurs pourraient bien demander, quel- dit que jour prochain, que le Palais de la Paix 3 rouvre ses portes. ,3 Voici les paroles très formes et très sages 1 ie que l'ôminent critique militaire prononce à C à ce sujet : r. « Il n'est pas improbable que l'Allemagne, is si elle se rend compte que la victoire est im-,s possible pour elle, ne se résolve à traiter t. avant que ses armées n'aient été écrasées et 3 fasse des ouvertures de paix. C'est alors que i_ notre caractère national sera mis à la plus i_ grande épreuve, car nous devons rester ab-t. solument implacables jusqu'à ce que nous st 5 ayions rendu impossible la répétition du i- Plus grand crime, qui ait eu lieu dans l'his-3_ toire. La lutte a été dure ; elle sera plus du-rc encore. Mais les difficultés qu'elle aura présentées ne seront que jeux d'enfant en j. comparaison de celles que présentera la '' ,c paix. » d< [e — vi l LESFAITSDUJOUR 3. 3- La question d'une paix séparée de l'AiUri-3- chc avec, la Russie continue à occuper Vat-l\ tention principale des milieux diplomatiques >- et politiques. ' is Un correspondant de la Tribune de Ge- A e ntvc dit avoir a.ppris de source absolument lo sure qu'il fut décidé à Vienne d'envoyer des .o parlementaires auprès des Russes pour con- &C •e naître leurs conditions de paix, mais qu'il Le fe lui a clc vniwssible de savoir s'il (ut réelle-î- ment donné suite à cette décision. s. D'au-tre part, il peut affirmer que toute «s idée d'une nouvelle offensive contre la Sei\ ie bte a été abandonnée. A Véqard des Serbes, .0 l'Autriche restera sur la stricte défensivea afin d'être en mesure d'envoyer quelques d' it corPs d'armée de plus à la frontière ita-G tienne. ^ un télégramme de Pélro'urad 'au Seeolo," ari-;e nonçant que le bruit court avec insistance, r. en lïussie, que l'Autriche serait prêle à con- V( " chiure une paix séparée avec la Russie, en ^ cédant la Galicie et la Bosnie-Herzégovine et en demandant, qu'on lui garantisse en ' échange le Trcnlin. l'Istrie et la Transyl-, vanie. r" Ces nouvelles produisent là-bas une im- , l " pression facile à comprendre. La Triibuna ai I® elle-même déclare que ces bruits méritent d'être pris en sérieuse considération. l;l L'officieux Giornale d'Italia s'emploie à g' calmer celte émotion en déclarant que le gouvernement ne perd pas de vue les 1 grands intérêts et les droits historiques du ^ K pays. §' •e Notons enfin que TOsserr/atore roman o ^ a" est autorisé à déclarer sans fondement la li nouvelle publiée par u.n journal de Paris, d v} suivant laquelle la diplomatie autrichienne , , aurait, ces jours derniers, essayé d'intéres-la ser le pape à la situation intérieure et ex- G tériewre de la monarchie et de réclamer les g 11,1 bons offices du Saint-Siège pour le iour où. If ^ le gouvernement de Vienne ingérait oppor- s a- (un de faire aux gouvernements alliés des v llt propositions de paix. Ce démenti ne porte, on le voit, que sur une modalité de négociations que l'on peut es considérer maintenant comme certaines, -e, is, Aiwwwvt ,a- do Le BuiUetin des Armées français publia un la lonfl historique de l'œuvre accomplie depuis u- le début de la guerre par l'armée russe. Il le résulte de cet exposé ave la Russie a rempli fidèlement ses obligations d'alliée et qu'après avoir résolu les difficiles problè-ai, mes Que posaient pour elle les lïuil premiers no mois de la guerre, l'armée russe entraînée Ce et endurcie par une lutte acharnée, est pleins. nemenl à même, aujourd'hui, de jMursuivre îo- ses opérations offensives dans lys condi-on lions meilleures que lui assure la belle sai-à son et de s'acheminer avec ses alliés, d'une lie marche sûre, vers le but final clc la victoire 1er commune, 0fl VWYYWVl ■ a tes On signale de Tripolilaine une attaque ite d'un millier d'indigènes contre les Italiens. ,u Ceux-ci ont eu des pertes assez sérieuses àe mais ont repoussé l'ennemi en lui infligeant 161: des pertes très graves. on wvwwv* es- | L6,! On annonce d:Athènes que la décision de ■ M Venizelos d'abandonner la politique ac- I i-jp live est irrévocable. ' M. Venizelos quittera Allumes an début ?» de la semaine prochaine pour une desli-' nation oui n'est pas encore fixée. , On continue à se demander ce qui se ca-^ chc sous ce revirement inattendu. , est ■ —— ■ s £a bonne lai âe l ttlaupt1 ses _ . qui Denuis le début des hostilités, la « pacifi- L'il- nue n Allemagne ne cesse de répéter et de •sa faire répéter que la guerre lui a été irnpo- ie. sée Des documents d'une indiscutable au- Mi- thenticité ont déjà réfuté cet impudent men- op- S°Mais voici que les Allemands viennent de ant s'infliger eux-mêmes un démenti. En eilct, •ait l'un des deux derniers aéroplanes alleux? marids que l'on ait abattus porte l'mscnp-de tioii suivante : « Premier avion qui ait volé lia- en France, 30 juillet 1914 ». -pie or la guerre n'a été décaréo que quatre de j0urs plus tard ! Ainsi donc, tandis que la ■né- pYnnce reculait ses troupes de couverture [ta- a huit kilomètres de la frontière, de façon à >ro- bien prouver que ses intentions étaient paire cifiques, les aviateurs allemands violaient plo- déià le territoire français. C'est sans doute pour récompenser lo pilote, auteur de cette re- violation, que la croix de fer avait été pla-alie céc à l'arrière do son appareil. ^(L'anniversaire du Rail é. 32 ri~ A rocoas'ion dlo l'ainniveirsadre dHi. roi Al* 3S la rôdiaction du XX0 Siècle s'éta'iit per- - 18 unis d'exprimer! dans le télégramme suivant 3S ses sentiment® de loyalisme : A Sa Majesté le Roi Albert, r I Grand Quartier Général Belige. La rédaction du XX' Siècle, journal belge . et d'union nationale paraissant au Havre, voius présente à l'oceasdian de l'anniversaire Jx de Votre Majosibô ses meilleurs vœux pour p ix le rétablissement d'une Belgique indépen- ^ el- dante plus .grande et plus forte et vous prie 'x d'accepter l'assurance resipeotueusie de son inialléi'able dévouement. a h fS.) Fcrnand Neuray,directeur du XX" Sii- ^ clc; Paul Groka.e:it, de l'Action Démo- , io, cratique; abbé Devoghel, du XX" Siè- » il- clc; Ernest Hena-ion, du Malin d'An- j er vers; Fernand Passelecq, du Journal ] et des Tribunaux; Edmond Patris, du- v ue Soir. li us b- Sa Majesté a bifen voulu nous faire adres- us ser aussitôt cette réponse : ia1' Rédaction du XXe Siècle, iu- Le Havre. ra i on J.c Roi s'est montré très touché de l'ex- ' [a pression si chaleureuse de vos sentiments dévoués et me chatrge de vous adresser ses _ _ vifs remerciements. (S.) 1NGENBLEEK, > "y secrétaire. I ri- LES VtEUX DES CHEFS B'ETAT lies Le président des Etats-Unis, M. Woodrow Wilson, a adressé ce cablogramme au roi !e- Albert : « Salutations, amitiés, Ibienlveil-nl lance, occasion anniversaire. » es Les souverains espagnols ont aussi adres- J in- sé un télégramme de félicitations au roi Al-t'il fcert. le- REPONSE OU ROI AUX MINISTRES D'ETAT '•s 1 ',e Le Roi a fait au télégramme des ministres I e's d'Etat la réponse suivante : f a" Aux Ministres d'Etat do Belgique, 'ri- .l'ai tout parlicufièrement remarque vui..! „■ :c. télégramme si touchant et vous remercié de ltl- vos y ceux et de vos sentiments dévoués. j cn ALBERT. s ne c fjl_ DECLARATIONS DE M. HYMANS C m. L'honorable ministre de Belgique à Lon- no. dres a reça plusieurs journalistes anglais, .«i auxquels il a transmis ses remerciements à la presse pour les sentiments de sympathie I : (-t et •r.t'admii'ation qu'elle avait exprimés au 1 le Souverain. ' r„s De tous les côtés, dit-il, (les centaines de i dû letircs et de dépêches arrivent à la légation < qui, j'en suis sûr, émouvront profondément no Sa Majesté. Elles prouvent que la généreuse t la nation britannique comprend la grandeur i •is du rôle et du caractère de notre Souverain. • irYic ». L'amitié du peaiple anglais nous est, ■ es- d'ans les circonstances présentes, d'un pré- 1 ex- cic'ix réconfort Las Belges sont fiers de la i les gloire dont s'est couvert leur Roi, qui porte I ou leur drapeau et symbolise leur pays Nous or- sommes heureux et reconnaissants de ponte voir fêter notre Roi sur le sol libre et hospitalier de la Grande-Bretagne. » sur —,. ?Ut EN AUSTRALIE Londres, 8 aiTil. — Du correspondant du Il XX» Siècle » : un Une dépêche datée du 7 avril et envoyée luis de Melbourne au « Daily Chronicle » an-11 nonce que l'Australie continué? à témoigner >m- effectivement de ses sympathies à l'égard de et la Belgique, la nation martyre. Le 8 avril, en blè- souvenir de la Journée de la Rose de la Rei-ers ne fêtée jadis en Belgique, à l'initiative de la née reine Elisabeth, sera un « Belgium Rose '(ci- Day » à Melbourne et dans toute l'Australie. vrc ùes télégrammes seront envoyés au roi idi- Mbert ou nom de tous les partis politiques soi- australiens, unis dans une admiration égale une envers le Roi dos Belges. Le Comité organi-"'re sateur a envoyé une dépêche enthousiaste au souverain-héros et celui-ci a répondu en déclarant qu'il se chargerait de l'attribution des fonds recueillis au « Belgium Rose Day.» A BUENOS-AÎRES iflîj'j Les colonies belge, française et anglaise de. Buenos-Aires, ainsi que de nombreux Argentins et Italiens, ont pavoisé à l'occasion de l'anniversaire du roi Albert, à qui un télégramme revêtu de plusieurs milliers de i de signatures <i été envoyé pour souhaiter la ne- prompte libération de la Belgique. ■,but A RIO DE JANEIRO isli- un grand nombre do diplomates et les notabilités (le Bio de Janeiro ont afflué à la ca' légation belge, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du roi Albert. — La colonie française a envoyé une déléga-... lion qui a été présentée par le consul. La |jf Ligue des alliés a organisé une brillante im'atinée au cours de laquelle l'écrivain Coet-honetto ta stigmatisé l'Allemagne devant cifi- U'iio fcuile nombreuse et enthousiaste. ',p0C EN HOLLANDE !en- La Vlaamsche Slsm publie un numéro spécial à l'occasion de Fannivor.suire royal, t de avi-c (les articles de Frans van CauWelaert. ffet, ArtHiur Buysse, et autres patriotes belges ille- Lien connus. :r'P- Les écrivains louent l'héroïque altitude volé jiiu roi Albert et son travail pour la paix, les arts, et les sciences, malheureusement in-alre terrompu par les rudes envahisseurs Tous, ôTâ sans exception, -ont pleine confiance dans la ture victoire linale des armes alliées. m à pa- ient :mte UNE ATTENTION DELICATE :ettc )ila- C'est celle qu'ont eue les employés du Bureau des renseigncnienls militaires du bou- x^zyœsx»SËarniai»axBS^2&*zXi*œ^V'2S2iei&0ÊBiEisaKXBiMMœaiiutJv&maa.v*axne^ 11 Mjl I i il TJOgw>BgaBraaagsaBEgaBg Dernières Noavelk Semmuai&iê officiel français Paris, 10 avril, 15 heures. Rien à ajouter au communiqué d'hier soir. Les rapports complémentaires arrivés pendant la puit relatent que les deux attaques qui nous ont rendus maîtres hier des positions allemandes AUX EMARGES ont donné lieu à des combats acharnés à la baïonnette. LE GENERAL PAU A HOME Rome, 10 avril, — La Gazelle del Popoh commentant l'arrivée du général Pau Rome, dit que l'accueil fait à Rome au gran soldat français, consacre le succès trion pliant (te son long et fatiguant voyage. S LES VICTIMES DES AVIONS l- AUTRICHIENS s —0— it 'Cettigné, 10 avril. — Les funérailles di victimes des bom bes lancées, par des avioi a autrichiens viennent d'avoir lieu. Le Roi, le prince héritier, les niinistri OTWBO—BMBB——■ et toute la population assistaient à celle cé rémonie. . Il y a eu,lors du bombardement des avioni ' au tri chiens, 105 tués cl blessés, il nid un- UN VAPEUR DANOIS MENACE PAR UN ii PHÎATE « Londres-, 10 avril. — Le vapeur danoi: An-IIansen, venant do Cop; nhagaei est ai rivé dans la Tamise. Au cours de sà traversée, un sous-marir l'a arrêté pour le couler. des Le capitaine du navine a proies [é éaergi ons quement. Les Allemands laissèrent alors le navir< lev.ard do Strasbourg pour les soldats de l'Hôpital belge du Havre. Ils leur ont envoyé 200 gâteaux et y ont joint ce petit billet : a « Le personnel du Bureau de renseigne- " fiients militaires belge, prie leurs vaillants compatriotes d'accepter ces quelques dou. ceurs à l'occasion de l'anniversaire de notre valeureux Roi. » Inutile do dire que celte attention si délicate et si affectueuse a vivement touché . r.os soldats. . a o— i r La bataille les Flandres t i SUR LE FRONT BELGE ' c I ( Le communiqué officiel belge 1 \ Situation le 9 avril, 19 heures. : I Hier, dans l'après-midi et la. soirée, la j tranchée avancée que nous occupions sur la rive gauche du canal de l'Yscr (Dric-grachten) a été complètement bouleversée * après un très violent bombardement qui a duré plus de six heures, jusqu'à £a comiilète destruction. Pendant la nuit, nos troupes ont franchi l'Yser au sud de la maison du Passeur, se sont emparées d'une ferme cl de tranchées occupées par l'ennemi cl les ont. organisées pendant la journée d'aujourd'hui. ILS CIMENTENT LEURS TRANCHÉES Une dépêche de Dunlccrque à l'Information (lift que 1'éto.t-major allemand vieml de terminer l'inspection des tranchées du front Dixmude-Ypres qui ont été cimentées et garnies die plaques d'acier aussi épaisses que celles des fortifications permanentes. Go fait n'a ifle» qui doive "smi'preniîre. Les sacs bourrés de ciment consiituent l'accessoire presque obligé de la fortification de < campagne et, de -plus en plus, on recourt j aux plaques d'acier pour renforcer, dans f les tranchées, "les poinls vulnérables corn-me les meurtrières ou les postes d'observation.L'ACTIVITÉ ALLEMANDE On télégraphie de Rotterdam au Daily Express : _ , ii Une gnande activité règne à Roulers, ou une vingtaine de mille hommes, parmi lesquels de nombreux Bavarois et Saxons,sont logés dans les églises et d'ans les écoles. Trois aérodromes ont été découverte a Rimnheke, Gits et Ingelmunstor» (l'où partent les aviateurs qui renseignent l'état-major sur les mouvements des troupes alliées dans la région d'Ypres et de Dixmuîde. » A. Meuire-CSiapelle —o— NOUVEAUX COMBATS Los combatsi continuent dans les environs de Neuve-Chaipolte; l'artillerie des allies bombarde les villages de Fromeltes et d'Il- '^Les contre-attaques des Allemands, répétées et conduite» avec vigueur, surtout peav (Jain.t la nuit, ont toutes échoué. Violente ca-ï nonti'ad'C près 'de Finomelles d'ans la matinée. L'inifaiiiîteriie allemande attaqua en lorma-ttons serrées sou tenues par l'artillerie, pendant que quatre aéroplanes allemands bom-baAlaient les situations' anglaises. Los pertes die l'ennemi furent énoi™.es. BRUIT D'ECKECS ALLBÎ/tANDS Suivant le Telegraaf, le bruit circule à - Louvain que les Allemands ont swbl des i revers en Faindre française. On signale «les mouvements importants de troupes qui partent de Mons dans la . direction dè la frontière française. i Huit trains transportant des morts et des > blessés ont traversé Louvaio dimanche soir. t HINDENBURG VA VENIR Près de Neuve-Chapelle, les Allemands ont affiché une note disant ; n Iîindenbuj g va vcniln One notre frère soit le bienvenu j ainsi que 500,000 hommes. Frère, soyez le bienvenu ! » ; LES GAZ ASPHYXIANTS D'après les dires des prisonniers, les Al- - lemandls auraient l'inteirlion d as]>hyxier les 3 soldais britanniques, s'ils s'ava.nçarenit, au • moyen do gaz empoisonné. Ce gaz est main-» tenant sous nresaion dans des tubes cylm-» dlriiiues on a:cier et étant d'une composition très forte se népandir/nit le long de la terre sans se dissiper rapidement. — Un prochain arrêté du préfet do police de Paris va prohiber le tango d'une manière : i •.. ,1..,^.. i,,.- /.l « nnhlios. I UNE LETTRE 1- du Cardinal l¥fepcier • au Cardinal Amette e s. Le cardinal Mercier, archevêque de Ma-lines, primat de Belgique, vient d'adresser à S. E. le cardinal-archevêque de Paris une - lettre dans laquelle il affirme son inaltérable confiance dans la victoire des alliés, et dont nous extrayons les lignes suivantes : SEminentissime Seigneur, que do fois, ces dernières semaines, je me suis pits à regretter mon long silence à votre égard ! Et quand je dis u à votre égard », je voudrais comprendre dans l'émincnte personnalité de l'Archevêque de Paris, mes chers et vénérés collègues du Sacré-Collège en France, les nombreux archevêques et évé-ques de l'épiscopat français, les catholiques, ■q les patriotes de France, — et ils sont légion, — qui m'ont témoigné, soit on public, sort dans les lettres privées, leur sympathie, leurs encouragements, et au réconfort de leur exemple ont ajouté le secours (le leurs aumônes ou de leurs prières pour leur al-liée la plus faible, mais la plus complètement ,, dévouée, jo crois, à notre cause commune, f pour notre chère Belgique. 1er librement vers Votre Eminence. et vers eux, pour dire à notre grande alliée, si ferme dans sa résistance à l'ennemi, si noblo r>p dans son réveil religieux, si une dans son i élan patriotique, si gracieusement reconnaissante à la Belgique d'avoir défendu comme elle le devait, sa neutralité, toute l'affection que j'éprouve pour elle et l'admiration quo m'inspire sa fidélité à son rôle séculaire de .. gardienne du droit et de prolectrice de la Ma.- civiiisation. Le jour approche, chère Emi-Suru< llenco' Je n'en puis douter, où l'entière li-!. . berté de nos mouvements et do notre parole ' nous sera rendue, à vous et à nous, et alon . \ ce nous sera une grande joie de nous dira ' mutuellement, sans ambages, de près, tom ces ies sentiments patriotiques et chrétiens qui re- se pressent en ce moment en nos fîmes of rd ! qui auraient tant besoin do faire explosion, vou- QUe Dieu nous fasse la grâce d'attendre son- avec patience celte heure libératrice pour hers laquelle je donné rendez-vous à mes frères , en fie France à Bruxelles, à Louvain, à Mali-évê- ncs, comme jo sais qu'ils escomptent noire '.'os, présence à Reims, à Paris et à Montmartre. ll0I?j Eminenlissime Seigneur,je vous reste uni sort de cœur et d'âme et, par vous, jo me tiens Une, étroitement uni à la France, avec laquelle ' de et pour laquelle la Belgique prie, souffre el espère d'une invincible espérance. nent Votre toutt dévoué cn Notre-Sc-igncur, Une' D. J. Gard. MERCIER, l'ai- Anchevêque de Malines La Guerre en Fïandr Le rsdi d'us témoin, M. S. âlesander Es;ve •UlWVVUllVWUU L'autre jouir, on m'apportait un gros pa- i quet venant de New-York. Il m'était adressé i par Charles Scribncr's Sons, la grande mai- .1 son d'édition américaine, el contenait un i volume avec ces dédicace ; ; To M. Ernest Ilenrion, ! in memory of many excitinq, inlcrestinq and historié day s in Antwèrp. With le best ivishes of The Authors. L'auteur, c'était E. Alexandcr Poivell, qui avait suivi des campagnes un a m., , Afrique, en Asie, qui avait assisté aux guerres des Balkans et que le New-Yoïllt World avait envoyé cn Belgique comme correspondant de guerre. Je l'avais vu d Anvers et nous avions vécu là, en effet, des jours « excitants, intéressants et historiques ». J'avais pa lui rendre quelques services. les services qu'un journaliste « local n est toujours heureux de pouvoir rendre à un confrère étranger. Il s'était souvenu de i ce que nous nous étions rencontrés souvent 1 au moment oii Anvers se défendait avec une énergie qui l'enthousiasmait. Il m'en- ! voyait ses notes de campagne. Je les lus avec une attention soutenue. Puis, hier, en parut, à la. librairie Larousse, à Paris, la traduction par Gérard Ilarry, et je voudrais qu'en la lisant les lecteurs français >J prennent autant d'intérêt que je mis moi-même à suivre le Fighting in Flanders. Je pourrais vous présenter M. Alcxander Powell. Je n'en ferai rien. Il se charge d'ailleurs lui-même de ce soin dans la préface de son livre. Je lui laisse la parole : COMMENT ET POURQUOI UN JOURNALISTE AMERICAIN SANS IDÉES PRECONÇUES EST DEVENU BELGOPHILE. « En thèse générale, rien de plus malavisé qiui'umi écrit sur la guerre avant que cette guerre n'ait atteint son dénouement et que le reouil du temps n'en ait fixé los aspects définitifs. La campagne qui a commencé par la retraite du gouvernement belge de Bruxelles sur Anvers et abouti à la chute de cette dernière place, a. constitué, toutefois, une phase distincte et homogène de la plus grande des guerres, et j'éprouve le besoin de la relater alors que ses épisodes gardent encore toute leur netteté et leur relief dans nia mémoire où leu» empreinte pourrait peu à pou, pâlir. Etcs-vous en quête d'un récit technique, cl minutieux de la campagne des Flandres ? En cc cas, abstenez-vous de lire ce livre, sous peine" d'immanquable déception. II n'y est question ni fie stratégie, ni de tactique, et on y puiserait peu de leçons militaires. .C'est l'unique .énoncé, en mots très simples, dès choses qu'un témoin professionnel, disposant d'assez exceptionnels moyens d'observation. a vues on Belgique durant les pires jours d'épreuves do ce pavs. Citoyen américain, je me rendis en Belgique au début do la guerre, sans idées préconçues. Mon esprit était à peu près libre de préjugés. J'avais également pratiqué Anglais, Français, Belges, Allemands, lo comptais des amis dans les quatre pays et gardais l'agréable souvenir de jours heureux passés dans chacun d'eux. Quand je (ruittai Anvers, après l'occupation, j'étais >a- devenu aussi helgophile que si je fusse nt se' à l'ombre du drapeau noir, jaune et rouge. ai- J'avais vu un pays, un des plus beaux et des un plus paisibles de l'Europe, en proie à l'inva. sion d'une soldatesque brutale et sans scrupule; ses grandes routes encombrées de fugitifs, chassés do leurs foyers, traqué» i(7, comme des bêtes; ses champs fertiles jon-in chés des cadavres do ce qui fut la lieur virile de la nation; tout un monde de femmes en voiles de veuves, d'enfants désormais orphelins: J'avais vu ce qui fut un )ttj « jardin du Seigneur » converti en terro de désolation ; son peuple, ce peuple qui m'é-~ux tait toujours apparu, ainsi qu'à chacun, njt sous les traits d'un pouple bon vivant, épris or_ de plaisir, insouciant, sans aptitude mili-[n. taire, j'avais vu ce peuple se révéler riche les de ressources et d'énergie et, d'une âme tri- sans peur, lutter, lutter encore, lutter tou-er- jours. Oui no comprendra que les Belges •l n aient séduit mon cœur et conquis mon ad-à miration? Je suis belgophile, j'en conviens de franchement et ;e rougirais do ne point 3?i( l'être. » ;n- LE PORTRAIT DE DONALD THOMPSON, fus CITOYEN DU KANSAS ET PHOTO GRAPHE. dis an- M. Alcxander Powell a l'esprit alerte cl me primesautier du narrateur américain, li ur- écrit au courant de la plume des pages sou-ell. vent émouvantes, mais toujours sans ap-irs prêt et sans prétention. Il ne manque pas ton d'humour. Sa verve ironique est un garant de sa sincérité. Vous avez constaté l'émotion avec laquelle il parle de notre peuple IA- qui lutte encore et toujours. Il l'a bien vu, • E_ mais il n'a pas vu moins bien les acteurs ' ' el les comparses du drame qui s'est déroulé -E. sous ses yeux et il a notamment crayonné d'un trait incisif le portrait des correspondu- liants de guerre qu'il a rencontrés, des pho-iue lographes cl des n badauds n ... il y cn a ; et partout. Voici, pour vous donner tm exem-as- pie de son genre, ce qu'il dit d'un mulre un- Américain qui a été son compagnon de ent roule en BcUjique : i à « Parmi la horde de chercheurs d'aven-"p t.ures attirés sur le continent par la guerre, ?1p? comme les fils d'acier par l'aimant, je no ,.,p crois pas avoir rencontré figure plus pitto-resque quo celle d'un petit photographe originaire de l'Etat de Kansas et répondant au IU0 nom de Donald Thompson. Je lo renciVntrai •s ? peur la première fois durant une visite en i,.e coup de vent à Ostende. li se précipita dans n'y les bureaux du consulat, vêtu d'une chemise ue militaire américaine, d'une culotte d'officier es' do cavalerie anglaise, d'une tunique francs' çaise, d'une coiffure do Highlander, et por-lis- teur d'un kodak de la taille d'un phono-ob- graphe do salon. Nul autre qu'un Améri-les cain, et nul autre Américain qu'un citoyen du Kansas, n'eût pu accomplir ce qu'il avait loi- accompli. Il n'avait pas seulement vu la écs guerre : nonobstant toutes los prohibitions, rès il l'avait photographiée. iti- Thompson est un petit homme,dur comme ds l'acier trompé, coriace comme du cuir non i.ys tanné, la peau colorée comme une pipe eu- d'écume bien culottéo, et lo visage perpe-je tuellement illuminé d'un sourire « de Heur ais de soleil », comme il disait. Des jambes toiv 9A® SWMKFÎ — Série nniivelfc — N"0" t^F T.? tnnn^m • Irt nfinÎBmf's HimAtinlie 11 et T.iitidi 12 avril 191;

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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