Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 22 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970t3r/
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21e ANNÉE.— Sérienouvdie. — N® 406 - ' " ■ -«g-yg Le numéro : 10 Centimes ]g CBNTIMgS AU FtOMI1) Mercredi 22 Décembre 1915 iU*-DACTÏON & ADMINISTRATION Ste rte i8 !a Boarsc — LE HAYH3 jéléplione : Le Havre n' 14,05 Cirêoisur : FERRAHD NECRÀ? finies tes communications concernant la rédaction douent être adressées $S<",rue de la. Bourse, Le Havre. ) LONDOIM OFFfCE: j1,Panton Street (Leicester Square s.w)* LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franca ., 2 Tr. 55 par mois. 7 fr. 50 par trfmdslr*,./ Angfeterre.... 2 sh. s d. par mais. ° — 7 sh. 6 d. oai» tri-nsstr# \ Hollande.. 1.25 florin par mois. ?' » .. 3.75 tlor. par trimestre. | Autres pays.. 3 fr. » par mors. \ V a ..S fr. )» par trima PUBLICITÉ S'arfrasser à l'Administration du jour• aj Havre ou à Londres Annonças 4' page: Ofr. 40 la ligne Pdtitesrfnonoesl* page:0rr.30f*|jgn€^ Les petites antonces sont êgalcmen & reçues à la Société Européenne de publi*1 oité, lo, rac le la Victoire, Paris> qui friJ a. le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissent au Havre Jamais le peuple belge ne sera soumis... témoignages intéressant s de journaux allemands —a-> ii tes nations no meurent pas, quand hateré l'oppression, le pillage, les dépor-titi'Sis ou masse et les massacres collectifs, » chose leur reste : leur âme. » Que cette "rôle de M. Imbart de. la Tour <iuo nous atious l'autre jour se vérifie chez nous 1 On ne saura jamais tout le bien fait i L cause belge par l'admirable patriotisme jo la population do nos provinces en-ïâhios- Son héroïque résistance ne loi a roulement conquis l'admiration de lois les peuples : elle convainc chaque jour ni peu plus l'envahisseur qu il lui sera impossible de soumettre jamais ceux quil » flaUi.it d'enchaîner. "Nous trouvions il y a -quelques jours en-[ovo dans la « Nfi'uc. Zurelier Zeitung » [numéro■ du 8 décembre), un arlicle signi-fieatiï du « Neaes SluUgarter Tagzei-lung » s L'auteur do cet article constatait qui) (C»M en Belgique « une. sorte d'heroïsme mal comnris » qui pousse les gens à des actes extravagants eu dépit du danger réoî ffi.iucl les intéressés s'exposeront : départ pour la front à tvavers la frontière gardée, jf-istanco aux soldais évadés, espionnage, r-i/., etc. Les autorités allemandes «Mt été toreées de prononceK -des peines sévères foutre les délinquants et, .malgré cela, mal-ne l'accroissement du -nombre des bon-Simulations à mort, « en: ne semble, pas en-ioro avoir atteint la mesure suffisante pour agir de façon terrifiante sur certaines intelligences ». lit et aveu de dépit et d'impuissance se retrouve chaque jour dans quelque feuille allemande. Lo a Con'iere déila Sera n publiait dans son numéro du 9 décembre, cette «6péche do Berne ! « Lo vrai visage des Belges ne se coulait pas lorsqu'on passe dans les rues en lui . », l'orgau.; des syndicats socialistes al-V: !lc arrive la « Strosburger Post » dans "i do scs articles. La journal met en garde ■itre l'ont iansnie que certains officiers ■ manda revenant de là, affectent parfois il: manifester. Sous des apparences corrects. les D :lges et spécialement les Wallons Ji.-hrât «ne hostilité irréductible. i U'l haine irraisonnée des jours d'août 191 i a ces,--.; en grande partie — dit le journal strashourgeois — niais à sa place s'est insinuée généralement .une froide et intime répulsion qui, en raison de sa nature, est probablement destinée à. durer plus longtemps. » Le journal reproduit ensuite les paroles 'î'iiii commerçant belge qui, no .sachant pas qu'il parlait & un allemand, aurait dit 11 y a peu de temps : «• Peut-être ont-ils (les Allemands) effectivement remporté les suc- qu'ils affichent quotidiennenvnt aux (at'refours ou au moins 'a moitié, niais il y a une chose à. laquelle ils n'arriveront jamais, c'e-t de faire d'un seul Belge un Allemand. Nous pourrons nous accomawder tant bien que mai. dé leur présence, mais mus ne pourrons -jamais sympathiser avec m. Nous ne les comprenons pas et nous no voulons pas les comprendre parce que ce sont des gens qui ne nous intéressent pas. La vie est. certainement^devenue supportable, elle pourra le devenir encore plus mais ce 110 sera jamais « notre vie. » La « Strasburgor Post » ajoute : •i Et c'est là à peu de chose près le point Je vus de toute la bourgeoisie belge ». Descendant à des détails, lo journal de Strasbourg dit que les cas/le fugitifs qui tentent de passer la frontière et restent empêtrés dans les iils de fer électgteés sont presque quotidiens. De même i espionnage, (Lpropagauoii des-nouvelles fausses, etc, se 'ont toujours Sur- une grande échelle. Dans pp.s derniers temps, dit le journal, beaucoup lie condamnations à mort fuivnt prononces. Mais ces condamnations. au lieu de iliminuer augmentent : c'est un signe que .'a situation n'est pas du tout améliorée. Le journal parie à ce propos du « duir devoir d qui s'impose aux autorités allemandes pour ramener le peuple à la raison. » Que nos compatriotes qui souffrent là-bas se convainquent que leur- latte n'est pas vaille. Gonnnie nos soldats au front, ils gagnent des batailles et c'-e-st de ces batailles comme des autres que .sera faite la victoire finale de notre patrie. IESÉLECTIONSGRECQUES C'EST LE TRIOMPHE DES GOUNARI3TES ... ET DE L'ABSTENTION T.es premiers résultats des élections grecques donnent comme élus environ 200 gou-naristes, une trentaine de thétokistes, une vingtaine de rhallystçs et sept dimitraco-pou listes. Los opinions représentées par tous ces chefs de parti, qui sont tous membres du cabinet Skouloudis, ne méritent pas le nom île programmes. M. Théotokis serait sans iloute d'avis qu'on invitât les Allemands à entrer en Grèce. M. Rliallys voudrait qu on n'exprimât aucune opinion, et M. (jounaris fie contenterait qu'on s'écartât poliment poui les laisser passer. On ne peut pas dire quil s'agisse là* de doctrines très politiques a proprement parler. . . M. Gounaris a eu la majorité : cola signifie que l'opinion moyenne a triomphé. Mais en dépit des péans de victoire de la JM'csse antivénizéliste, qui crie à la condamnation de la politique vénizélistc, les élections sont surtout le triomphe/le l'abstention. Nous avons déjà dit qu'à SalOïiiqu- 12 0/0 des électeurs seulement ont voté. A Athènes ee -fut bien pis : sur I20.flt)0 votai,ts, 7.420 seulement se sont présentés aux Unes. '.o président du Conseil, M. Skouloudis. J'itait pas candidat, et on déclare de source gi/.arisée que le gouvcrncn.ent ne sera pas ïeinanié. > , Pour les victimes de l'explosion de Graville SOUSCRIPTION DES TROUPES BRITANNIQUES AU HAVRE i. M. le général Apsot,commandant la base anglaise s'est présenté au comité officiel belge et lui a remis un chèque de 22.270 frs| avec la lettre suivante : » A monsieur Pauwcls, secrétaire général.du comité officiel belge de secours aux réfugiés Le Havre, « Monsieur, « A l'occasion de la terrible catastrophe qui s'est produite résemment, j'ai invité les troupes britanniques cantonnées au Havre, que j'ai l'honneur de commander, à apporter leur contribution dans lo but de venir en aide aux familles de ceux qui y perdirent la vie « L'oportunité de montrer leur sympathie envers ces malheureuses victimes fut saisie avec eiœpressement.p'ar tous et notre souscription a donné un résultat de frs : 22.2i .'3. « Je crois savoir que M. Vidal et vous-même administrez les fonds recueillis au profit des .victimes de nationalité française et belge. u J'ai l'honneur de vous adresser ci-inclus un chèque du montant sus-indiqué, qui est notre participation à votre œuvre. « Dans le cas où de nouvelles souscriptions -viendraient à m'ètre remises, je m'en-presserais de vous les faire parvenir. <i- Veuillez agréez, Monsieur, l'assurance do ma considération tiès distinguée, i's) J. Àfcser « Brigadier Général. Ce comité' officiel a vivement remercié M. le Général Asser de sa démarche et lui a exprimé sa profonde gratitude pour sa généreuse initiative et pour le nouveau témoignage do confraternelle sympathie le la part des troupes britanniques. SEPTIÈME LISTÉ " Cabinet du Ministre des Chemins de fer de Belgique. M. Ernaut, chef de division" Fr. 20.— MM. Nioac et Cic, dé Santos (Brésil), par rintcrinèdiairc de M, Eîmls Dclamare, Lé Havre, .... 2,000.— M. Henry Gcnestal 500.— Personnel sédentaire des douanes 150,— Maison Vaxelaire et l'.ie 150. - M. Gustav e, Degeniiann 100.— M. Léon Meyer, Conseiller général 100.— Collecte faite au Consulat Général d'Angeterro au llavro 50.— MM. (Churchill, Consul général 25.— M. James Walsh V. C 100.- \! Ronald Southcn V. ji. 5.'— Mlle Ycaclon 5.— Mlle Yorke 5.— M. Bulloc, pro-coiisùl"............ 5.— M. Aertssiii* 5.— Cii.pitaine du < liast Wales » Colleete faite au Cinéma des 11 Billards 168.2" Chaussures Easyard, Le Havre .... 50— Madame Charles Lo.rue 50.— M. Baequet, à Abbeville 20.— Anonyme 15.— M. l'ianeher,. officier de santé, Yssy 5.— MM. Vaquin et Sehwcitzer,Le llâ- vro « 50.- Le. lieutenant et Madame Joseph Duisberg 10.— M. Lambiecht-, François, à Levaî- lois-Pen'ct 5.— Mme De Lceuw au Havre - S.— M. l'abbé Nicaise, Aumônier des Réf. Bc-lges, Le llavro. 5.- Cic Cotomiière, Le Havre 50u.- Soction havraise de la Ligue lia-" vraise 100.- M. Ch. Marande, Président de la Ligue havraise 100.— M. Lambin 30.- Total 4,333.2! Total listes précéd. 44,061.9: Souscription des troupes britan-, niques 22-275.- Total général 70,670.21 Les souscriptions peuvent être remises ; M. Pauwcls, secrétaire général du Comit. officiel belge de secours aux réfugiés, 4 place Frédéric-Sauvage, Sainte-Adresse, ot à M. Vidal, administrateur du Comité mu nicipal des réfugiés du Havre, mairie d< cette viile. v. ic Nous avons encore -reçu les dons suivants Le personnel du ministère .des sciences c arts 160 francs. Le corps des transports du Ilàvre : 96.20 Anonyme : 70 francs. Souscription ouverte à la Compagnie d discipline belge do C. : 130 francs. L'officier qui nous transmet cette dcmièii souscription nous écrit ces lignes que non . sommes heureux de mettre sous les yeux d. nos lecteurs : « Lé mouvement, l'élan en faveur do cett souscription m'a surpris et ému à la fois Des soldats disciplinaires ont spontanémen renoncé à leurs deniers de poche pendaai un mois afin de pouvoir souscrire. d Jo n'ai pas manqué de remercier et d féliciter chacun de cen gesle généreux pou le soulagement d'affreuses infortunes. ;> LES PILLARDS_fl L'ŒUVRÉ LA BANQUE NATIONALE CONDAMNEE A 3 MILLIONS D'AMENDE Nous annonçions, l'autre jour que lo pillard en chef décoré du titre do commis saire allemand près des banques (lielge.' avait menacé la Banque nationale de Bel gique des mesures les plus sévères. Cet Allemand a tenu parole. On apprend en effet, que la Banque nationale vieil d'être condamnée à une amende de TROI; MILLIONS DE FRANCS. Motif : les délégués do la Banque natio nalo ont engagé les conseils provinciau: à ne pas se prêter aux volontés do l'Allé magne exigeant de la Belgique une nou velle contribution mensuelle dî 40 millions Un socialiste patriote ! — Edouard Vaillant, qui vient de mourir, était un socialiste patriote. La « Guerre sociale » écrivait dimanche que la trahison du socialisme allemand l'avait frappé du coup de poignard dont il est mort et que le coup île grâce lui avait été donné par les quelques socialistes de la Seine qui avaient osé .entamer une campagne en faveur de la paix prématurée. M. Charles Mourras a fait du député socialiste défunt, dans 1' « Action française " du 20 décembre, un portrait très sympathique : « Edouard Vaillant, écrit notamment le grand écrivain français, n'était ni guesdiste. ni jaurésien. il venait <le Blanqni. 11 lui était tout naturel de renouveler le ralliement célèbre de son vieux chef au drapeau de la défense nationale ; bien que motivé par l'idéalisme révolutionnaire, ce patriotisme tenait au sol du territoire et au sang de nos races. M. RO-uanet raconte, dans 1' « Humanité » d'hier, que les champs de l'Alsace, entrevus du haut d'un wag.'U, lui arrachaient ce cri : — Quelle belle terre française ' Car tout cela c'est, de la France encore 1 « Et sa voix tremblait d'une émotion indicible. a » Vaillant-n'était pas attaché comme Jaurès à l'évangile de Marx, l'explication économique ou matérialiste de l'histoire lui avait toujours paru insuffisante. M. .1. Bourde a i, dans les flWxi/.y d'hier, rappelle avec raison cet article du premier temps de la guerre où il contesta que toutes les guerres et cette guerre -en particulier fassent pur effet, de l'antagonisme capitaliste. 11 échappait ainsi à la superstition du germanisme dont Jean Jaurès avait été littéralement la proie. Enfin, quoique membre de la Chambre, membre assidu, Vaillant était 'i-bi'e de fétichisme parlementaire. Là encore, 10 jugement de son maître Lavait solidement mis eu garde. » LA VALIll lt I)C VOTE DE DIMANCHE Gustave Hervé l'examiné dans la « Gncrri sociale :i du 21 décembre et voici ce qu'il en dit : « C'est le Congrès de la Fédération départementale de la Seine qui a eu lieu dimanche ; à.Noël, aura lieu I" Congrès, national de toutes les Fédération départementales. o La veille de la iWïaraiion <le guerre, i! y avait dans la Seine, .en chiffrés ronds, 11,000 militants socialistes : je dis >i militants u, payant leur cotisation au Parti, '-ai' 11 y a dans' la Seine bien plus île socialistes de Sentiments, puisque .'iu:< dernières élections législatives il v avait en tout plus de 150,000 électeurs socialistes ayant volé pour les candidats de notre Parti à Paris et dans H banlieue. o Ce sont ces 11,000 « militants » socialistes seuls qui ont voté, par délégués, au Congrès socialiste de la Seine dimanche dernier. » Comment, ont-ils pu voler, me direz-vous, puisqu'ils doivent être, pour les trois quarts au iront I n C'est bien là où le bat nous blesse en ce moment : nous ne sommes plus à l'arrière que les vieux, les infirmes, les malades, les culs-de-jaltc, les cardiaques et les myopes du Parti ; seulement, par une fiction, nous admettons, que chaque section vote pour ses absents et que les présents représentent tant bien que mal les absents qui sont aii front et expriment les opinions qu'ils auraient exprimées s'ils avaient été là. Cette fictioo ùte évidemment aux votes une partie de leur importance ; les votes ainsi émis n'ont qu'une valeur approximative : mais avec un peu do bonne volonté, on peut considérer qu'ils expriment vaguement, tant bien que mal, le sentiment de l'ensemble des militants, du Parli.présents ou absents, u La baisse du mark continus ET I.'EMPRL'NT FRANÇAIS FAIT PRIME I,e change allemand en Suisse est descendu- samedi à 99 fr. 75 par 101) m'arks ; le mark vaut ainsi moins que le franc. On signale, à Lausanne notamment, que de nouvelles banques refusent le change. A New-York, le mark a été offert vendredi à 70 1,8 cents peur -i marks." Pendant Ç|ue la dé.préckilion die la monnaie allemande se poiuvjdt sans cesse, il est bon de. constater par contre qu'à Londres le, .nouvel emprunt français fait 1 1/8 pour cent do prime. Voici comment le New-York lierait explique la baisse du mark : • c La nouvel]® faiblesse du mark provoque de nombreuses conjeelufos. Des maisons allemandes, dit-on, vendent des traites sur Berlin, et pour les milieux financiers-ces Ventes sont mystérieuses. » Une maison imporlaule ayant dies relations allemandes a déclaré q.ae la faiblesse était probablement due à l'attente d'une fin prochaine d!o la guerre et que VAllema-gpe achetait des marchandises ici pour livraison à ce moment-là. u Un autre banquier déclare qu'il v a un- doute général au sujet do la stabilité financière dos alliés teutoniques. En dépit des parôles optimistes des principaux financiers allemands, l'inquiétude au sujet de la situation financière teutonne a été accentuée pair tics bruits que les Alliés exigeront de l'Allemagne une indemnité énorme.» Une autre explication est que l'Allemagne n'exp: die rien à l'étranger, tandis qu'elle achète en grandes quanlités dans les »ia.ys voisins et refuse de laisser sortir de •l'or en paiement pour ces vivres. Un banquier déclare que l'Allemagne a vendu, vià Amsterdam, sn.r ce marché, au moins 500.000,000 de dollars de valeurs, américaines.» Une agence de nouvelles rapporte que l'Allemagne a expédié de l'or au Danemark pour remonter le taux du change. Mais cet acte n'a pas eu d'effet parce que la somme était trop minime. » M. James Speyer dit qu'il no peut donner aucune explication de la faiblssse dans le taux du mark, mais i! admet <jao l'idée que la fin de la guerre est proche' et l'achat ici de ravitaillements par l'Allemagne ont V 1 ùU'.j iattué sur cette baisse, a " i Une nouvelle liste de prisonniers Pour répondre à de nombreuses demandes, nous avons décidé de pufclïer UNE NOUVELLE LISTE DE MILITAIRES BELGES PRISONNIERS Efi ALLEMAGNE,Un premier fascicule va sortir de presse.t| comprend, EN 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers rie militaires. Ce premier fascicule va de 'a lettre A à DET inclus. Nous ne doutons pa3 que cette publication intéresse beaucoup de nos lecteurs. Le tirage étant limité, nous les engageons à nous envoyer AU PLUS TOT leurs souscriptions. Le prix de cette brochure est fixée à 0 fr. 50. Elle sera expédiée FRANCO contre l'envoi de 0 fr. 60 en un bon postal au bureau du journal, rue de la Eourse, 28 ter. LE HAVRE. Les demandes pour l'Angleterre seront fournies per notre London Office, 21, Pan-ton Street (Leicester Square) Londcn S. W. Joindre à la demande 6 pences. Les Allemands et le travail forcé «a Belgique NOUVELLES TENTATIVES A PROPOS DES CHEMINS DE FER La résistance du personnel des chemins de fer belges, refusant do -reprendre .lo travail, constitue pour les Allemands une gêno (j'ii fait chaque jour sentir davantage et ce doit être pour nos courageux cheminots au milieu «le leurs dures épreuves. une consolation de le constater. Mais ne rions figurons pas que nos ennemis soient découragés par. leur .échec et qu'ils oient «abandonné la partie. Voici «pie.— la nouvelle nous arrive de Belgique — tous les constructeurs belges de locomotives et de wagons ont reçu une invitation à prendre en main la répara-: tioii des moteurs et véhicules par l'occupant.L'invitation qui date du 20 novembre, apprend à nos industriels que le matériel sert toujours dans l'intérêt belge, au transport des voyageurs et au ravitaillement des populations. Toujours le même procédé sournois ! Et nous ne sommes qu-e dans la première phrase. Le.s industriels refusant-, le masmie tombera bientôt et les mesures do coercition apparaîtront, avec toute la brutalité sauvage, dont, nos malheureux conciU'V uis ont déjà tant souffert. Les constructeurs belges n'ont écouté que la voix du devoir et de leur patriotisme. Unanimement ils ont refusé leur concours. li ' .:c end at compte en voyant les locomotives belges remorquer les trains de troupes et munitions, que ce sont surtout les transports dee^rvant le front qui menacent d'être compromis. Ils savent qu'à l'arsenal des chemins de fer de. Luttre sur 250 ouvriers allemands utilisés naguère, .120 ont du être- envoyés au front : le.s hommes font défaut. Ils sa\ eut qu'une partie de cet atelier est interdite aux ouvriers belges et qu'on s'y occupe de travaux mystérieux qui n'ont, rien do commun avec un : service de chemins de fer. Ils ne sont pas dunes et ne feront pas le jeu des Allemands : Mort de Mgr Fuzet ARCHEVÊQUE SE » Nos lecteurs .apprendront avec regret la mort de S. Mgr. l''u/.et. Il n'avait pas fallu la guerre pour le faii'o apprécier des lielges qui avaient idepnis longleniips distingué l'arcliiOM'ciie de ltiuen parmi les membres de l'épiscopat français. Leurs sentiments à l'égard du primat de Normandie n'ont pu que so confirmer depuis qu'ils ont appris à le connaître de plus piès.Nous associerons avec gratitude au nom do Mgr Fuzet le souvenir des hommages qu'il rendit souvent dans ses lettres et dans ses discours à l'iv'roïsmc beige et aussi de la sollicitude paternelle avec laquelle il accueillit nos compatriotes. Que lo clergé et les catholiques de l'.ar-rIndiocèse de Rouen veuillent trouver ici l'hommage de nos sincères condoléances. Mur Edmond-Frédéric Fuzet, archevêque ri/j ÙoïKWj est décédé lundi après-midi, vers 2 heures, dans son palais archiépiscopal, rue du. Moineau. Mgr Fuzet, qui était tombé dans un escalier de son archevêché, le G novembre dernier, n'avait pas pu sc remettre. L'attire lundi il a.rmt~i>u deux syncopes qui avaient luit prévoir sa lin prochaine à son entourage. Lundi matin, au moment où M. l'abbé, .lu-lien, àrchiprétre du Havre, avec lequel il désirait> s'entretenir des douloureux événements qui ont a[[ligé noire ville ces temps-ci, était introduit auprès de l'archevêque de Rosten', le prélat tombait à nouveau en syncope. H mourut après nue. courte agonie. Mgr Fuzet 'était né à HeàUvert, hameau de la commune île Laiulun, dans le Gard, le 9 novembre 1839. ,-l sa sortie du grand, séminaire de, Miincs, il iul nommé vicaire à la cathédrale. Quelque temps après, il alla occuper les fonotions de secrétaire, de la Faculté catholique de Lille, puis il fut nommé curé-doyen de Villeneuve-les-Avignon. Btt 1887, il était nommé évèque de La Réunion. Cinq ans après, il élail appelé: à l'évcché de Béarnais, et, etl 1899, il succédait au cardinal Sourrien comme archevêque de Rouen. LES ALLEMANDVeN ALSACE EVACUATION COMPLETE ET , DEFINITIVE D'ALTKIRCH De la « Gazette do Lausanne. i> du 10 décembre : « Malgré tous les détours, toutes les formes alambiquées allemandes pour annoncer l'évacuation « partielle n d'Altlôreh -t des environs, il est, aujourd'hui, hors do douto qu'il s'agit d'une évacuation complète de la ville alsacienne. La poste d'Alt-liirch est transférée ù. Mulhouse, jusqu'à nouvel ordre, route de Dornach, 15. Tous les habitants sont invités à. donner leurs adresses, depuis leurs nouvelles habita-' tioas. » LA SITUATION MILITAIRE Mardi, 21 d.v mbre. Toute n j're attention ireste fixéVs sur l'Orient où les événements, i l'apparence, — mais A l'apparence seulement", — sta-tionnaires, se déroulent à peu près suivant lo plain-prémédité par remwnii.i, encore Que co plan ait reçu, quelques accrocs et qu'il soit désiiné à en..rei;cvoir bien d'autres jusqu'à «on éditée final. N'ayant pu j'usqu'ici détruire l'armée serbe, il parait bien, çue l'ennemi s'acharna dans son dessein et c'est peu.t-étro lù. une des meilleures .raisons (le son an'ét. momentané sur le Vardar. Autrichiens «t Bulgares sont en.offensive tout le long dés frontières ./lu Monténégro et de l'Albanie, face à., l'ouest. Les Autrichiens, qui comptent daiïs ilou-rs rangs des bataillons de chasseurs : tyroliens, montagnards robustes et avili s, et des batteries do montagne, ont abordé, avec quelque succès jusqu'ici, les récifs et les lalais.es l'épulés inaccessibles 'où la pciite armée monténégrine lui résiste vailiMireuseraent. Ils ont pris pied sur la orèl.,1 de la première barrière montagneuse qui se. drcssiiit devant eux puisque Je communiqué de Celtigné signale leur présence dans fa direction de Biopolie. Au sud, en Albanie, tes affaires des Bulgares paraissent plus avancées. Ils doivent avoir groupé le m. illeur de leurs forcés an nord il lac Ochrida et, avec cette masse-manœuvre, its poussent do l'avant, dans la direction d'Efbassan ou un gros de forces serbes reprend haleine. Du lac d'Ochrida ii Iîîbas-san, il y a-, à vol d'oiseau, une quarantaine de kilomètres ; mais le pays est montagneux et farouche et ce que les cartes renseignent comme d-oute doit être en réalité sur bonne partie du parcours un. chemin muletier |ou 'mémo une simple pfsto. La chaussée, ou co qui est réputé tel, décrit, d'aiUe.ii.rs, divers lacets qui lui donnent une longueur de plus de C0 kilomètres. Elbassan est silaé près de la porte du défilé où coule la Sktnmbi avant d'atteindre la région ondniéo que ce fleuve parcourt jusqu'au littoral iidrialiifuo. li y a gros ù parier <ju» les troupeu serbes qui cantonnent 4 Eibas-saiii n'ont pu encore Cire complètement ra-•vil.-tillées en canons et en munitions, de telle sorte <pi'il nous faut envisager fcoo évacuation comme un événement prochain, à moins d'un Bfusqu'e. retour de fortune comme, il s'en produit parfois à lo. guerre. Elbassan 'évacué par les Serbes et occupé par le.s Blugares, c'est l'ensemble dés forces serbo-Maliennes en Albanie coupé en d'eux : les Sorbes, au nord, à Durazzo et à Scmtmi, séparés des Italiens, au sud, à Valor.a. et i Saint-Je.an-dé-Mcdua. Que feraient, dans cette hypothèse le.s Bulgares ? Il est vraisemblable qu'ils se -borneraient il masquer le sud de l'Albanie avec un rideau, de troupes, renforcé des tribus toses, en majorité musulmanes et qui éprouvent fort, peu de sympathie pour les llaliens-, et'qu'ils s'en prendraient avcc le meillenr de leurs forces aux troupes serbes de Dii"azzo. Heureusement pour celles-ci, elles disposent de la mer et pourraient éventuellement s'embarquer pour échapper i\ une . lieinte. Quant a.ux poils de Yalona. et à Scutari, fort distants d'E'.bassan, ils paraissent hors d'atteinte et ce seraient d'autres expéditions faites à nouveaux frais qui devraient être menées contre, eux. Cette guerre en Monténégro et <n Albanie, .si vraiment les Autrichiens et les Bulgares sont déedés à la mener ù fond et à ne point se contenler de succès apparents, apparaît donc comme une entreprise de longue lia-leine, périlleuse et coûteuse. Autour de Salonique, les 100,000 homm.es .le l'armée Sarrail-Monro continuent ù se fortifier et, .e,nmue il n'y a point" là, ■— grâce îi Dieu ! — de forls à bétonnages et à coupoles, ils pourront disposer librement sur- toute, leur ligne de leur grosse arlilie-.rie, la déplaçant suivant los nécessilés du combat on les périls du bombardement, lui .coup d'o'il sur la . art-c montre que la nrss-qu'lle de la Cha'eidiifue pourrait constituer une ptace Id'arnie.s iinagnifiquc, où, léven-.tuellcmcnt, les Alliés pourraient, se .rclrau-cher. Elle est, en effet, couverte" au nord par les lacs Beehiek, formant large fossé devant le massif montagneux do la presqu'île où les crûtes atteignent et dépassent 1.000 mètres d'altitude dans la région qui domine les lacs. L'abandon, do la baie Suvla par les Alliés, dans la presqu'île de Gui! i poli, n'a rien qui doive nous surprendre. 1-e débarquement dans celte baie a été un coup de surprise auquel, malheureusement, la. fortune n'a point souri. Avec les forces dont tes Atliési . disposent à GaUipoAi,--ils1 pourront tenir aisément dons le secteur do Gaba-'Tepe-Ari-Burnu (cote occidentale) et dans Qr secteur de Sedul-Balir (eéte méridionale), Ceci leur suffira pour accrocher dans la presqu'île 200,000 Turcs et c'est à cela, momentanément, que doivent se borner leurs ambitions. Paul Crokaert. LA REBELLION DU GENERAL BOER DE WET Le Cap, 31 décembre. — Ù> général De Wet a été remis en liberté, ainsi que llï .personnes qui avaient été emprisonnées pour haute trahison.. DERNIERS HEURE ' *rr—»©< -c Communiqué officiel fraaçai^ ■—o— Paris, 21 décembre, 13 1ieurcïi J * La canonnade s'est Ralentie sensiblement, au cours de la nuit'. j EiV ARTOIS, au nord-ouest-de la cote îiOt] les Allemands ont {ait exploser en avanil de nos tranchées une mine qui n'a. causa aucun dégât. Aous avons occupé le bord l'entonnoir. ENTRE SOUME-ET-AISNÉ) -. quelque^ combats de patrouilles dans Ut région da Lihons. Une patrouille ennemie, prise sovk notre feu, s'est enfuie laissant entre iiOjâ ■mains quelques blessés. SUR LE PLATEAU SAINTR-LEOCADÊi au sud de Mouliii-sous-Touvent, nos ca* nons de tranchée ont démoli un poste àltef inand. EN LORRAINE, quelques tirs heurauji de notre artillerie sur AboneouH et Bla-mnot oi'/,. des. mouvements de troupes étaient signalés. M. LLOYD GEORGE FAIT UN EMOUVANT APPEL AUX OUVRIERS > ANGLAIS Londres, 21 décembre. — A la Chambré des communes, M. Lloyd Georges a montré les progrès réalisés par la fabrication des munitions., qui permet û, l'Angleterre dij subvenir à ses propres besoins et d'en l'our] nir .aux Alliés des quantités considérables pendant de longs mois. ' Il a adressé ensuite un émouvant appel aux travailleurs, les exhortant à sus pendra l'application; f|jï règlements trade-uiniOj" justes. DANS L'ARMEE RUSSE Petrograd, 21 décembre. — Un ouka-scin levant do ses fonctions le général Housski,' le maintient au nombre des membres dii conseil de l'Empire et du conseil militaire) suprême. I LESFAITSDUJOUR Tî Les journaux de Berlin et de Vienne càîflà tinuent à nous apporter des commenlairnsl curieux de la harangue fanfaronne de jWJ Rgjf&rich. Le iBerlinw TagetCtott déclaré que le peuple allemand fera ununimemenû ■siennes les déclarations énergiques, du mil jiistre des finances, mais il ajoute cet foi question : ! « De quelle manière pensc-t-on arrêter SI temps la ruine de notre prospérité naliO'j nai» qui s'achemina vers sa lin avec uâWJ si grande certitude cl «ne si grande rapfc^ dite ? » De son cùtê, le Vorwacrts demande com-J ment le gouvernement allemand va poumiii ïMyer les intérêts de la dette nationale, la-i quelle se monte <'t quarante milliards, soin deux milliards annuellement. Enfin à Vienne, l'Arbeilcr Zeitung se mente sur les milliards de mark nue la.i guerre a coûtés à l'Allemagne et l'avenir quei " cette guerre promet ù. l'empire. Tout cela évidemment est plein d'enlhouJ siasme. ! unimw La deuxième noie des Etats-Unis à l'Autriche au. sujet de i'Ancona-' est très neUc[ et menace d'une .rupture non seulement avec Vienne, mais aussi avec ïlcrlin. W.WWJVU Le correspondant hcrlntois du Kew-YorK Times dit que le gouvernement attemandi est disposé à répudier les auteurs .le tous\ les attentats commis aux Etats-Unis contre les fabriques de munitions, les naviresj marchands et les lignes de chemin de feri lm\vivv\i Un grand banquet républicain organisél samedi à Lisbonne a été l'occasion d'une', imposante manijesiaion de sympathie <l( l'égard des alliés. M. Ajionso Costa, président die conseil et plusieurs ministres ainsi que les repYéséitianis des mitions alliéesi y assistaient. Le sénateur Magalhaès Lima-et le dépiUé Alexandre B'raga ont prononcé des discours en faneur d'une intervention ■plus- active du-Portugal dans le conflit eu-.\ ■ropéen. Des représentants des lettres, des arts çM de la presse ont glorifié spécialement l'af-i faction fraternelle qui unit le Portugal d lai France cl ont réclamé fièrement pour lesi petites ne/lions le {Iroit à la vie et le çfroiij au sacrifice. Plusieurs journaux socialistes allemandsi révisionnistes, comme la Drcsdneu' Volks-< zeitung et la Frankfurter VoJkstimme, pré* voient la scission du parti, .«lu vole sur les\ ■nouveaux crédits de guerre, la minorité, •est passée de 17 à 18 voix. Irle Iront Mamipe' YPRES BOMBARDE. — ATTAQUE IU2-; POUSSÉE A HUIiUCll. — DEUX! AVIONS .ALLEMANDS ABATTUS. Londres, 21 décembre. — Officiel. — Elï' face des secteurs central et méridional de» notre lignie, canonnade des tranchées aile♦ mandes. Les Allemands ont bombardé Y près, SI-1 Jean et nos tranchées au sud-est d'Yprcs. Nous avons riposté en cartonnant Zonnc-' belie, Za-ndvoorde, Gheluvelt et Tonbrielen* Près des carrières au nord-ouest de Hul- | litchi nous avons repoiissé une attaque A t la grenade. .lu cours de la journée, nous avons abalt'i j deux avions ennemis qui sont tombés arrière, des lignes allemandes.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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